[coming out] oui, j'ai joué aux jeud'rôles dans les 80s

pyromane dit:Mais j'ai l'impression que tous, quand vous pensez JDR, vous pensez tout de suite à campagne, implication, temps etc...
Eh, les One-shots, ça existe!
Et ça prend pas beaucoup plus de temps qu'un JDS (sauf peut-être pour le MJ qui écrit son scénar). Je dirais qu'une partie de 4/5 heures peut être très bonne, et pas besoin de faire toute une campagne!
Et pour ceux qui pensent que l'apprentissage des règles est une barrière pour les nouveaux joueurs, sachez qu'il existe des JDR sans règles, qui peuvent modéliser la plupart des scnarios (bon, il faut plutôt avoir un scénar social parce que gérer les bastons est un peu plus dur...)
Bon, suis peut-être un peu plus jeune que vous mais je pense que plus vieux, un One Shots de temps en temps (genre 2-3 par ans) pourra se faire tranquillement (à la place d'une soirée JDS par exemple, une fois dans l'année!)


On en reparlera dans une poignée d'année ;)
Je note comme "par hasard" que tu tiens ce discours et que tu es plus jeune pour mes courbes de corrélations (dont je me doute de la forme)

Sinon:

- si pour toi 4-5 heures = court, ça tendrait à appuyer la ou ça fait mal.

- le truc "il existe des regles simples", c'est ressassé depuis plus de 20 ans ( Simulacres...) et les "jeux sans dés". C'était une bonne intention, mais une impasse. Les jeux narratifs sont allés complètement dans une autre voix, non pas en simplifiant les systèmes, mais au contraire en les rendant plus centraux, plus complexes, à la manière des JDP, et surtout en dépaçant leur utilité (creer de l'histoire, plutôt que simuler la réussite l'échec des personnages)

Sur cette derniere question il y aurait de quoi écrire une dizaine de pages. J'ai pondu un article dans le dernier JDR-mag, et on trouve aussi des explications a ce sujet sur narrativiste.eu


Je dis ça en toute amitiée, avec un seul conseil: profites en a fond de ta période JDR :)
Jones dit:
Maitresinh dit:Jettes y un oeil dans le "truc narratif". ;)
De rien.

J'ai jeté un oeil sur "Donjon". Ca m'a l'air effectivement très intéressant :wink:
Je m'étais intéressé aussi à Mouse Guard mais je sais d'avance que le thème ne va pas accrocher les joueurs que je connais.
Curieux de voir comment accorder la "crédibilité" du MJ avec du pouvoir narratif donné aux joueurs.


Je me posais les meme questions que toi au début, que je formulais avec on mon formattage de roliste.

Donjon est un jeu étrange. A priori, c'est un JDR lambda, meme tres lambda, mais pas du tout. Tout le monde y est un peu MJ, et il y a, à coté des jets de dés a répétition, un dialogue permanent, une creativité débrider.

Et le jeu est reellement sans préparation, le scenar tenant sur une page avec un theme bien (faussement) ultra-classique

Mais si tu veux te convaincre des maintenant, il y a aussi un excellent jeu -et gratuit- pour cela : Danger Patrol. En téléchargement sur le site.

Tu m'en diras des nouvelles, vraiment ;)
Maitresinh dit:
Oui, mais apres...et lors de la "ressucée" ?
...


D&D

Ce fut une ressucée vraiment marginale. Une 10 aines de soirées à tout casser.

un 10aine de soirée…ca fait en cumul pas d’heure (non consacrées a autre chose). Je pense plutot que tu veux dire que tu a déliberé laisse tombé car tu trouvais mieux ton compte ailleurs, et ce que n’est pas une question de “disponibilité”.

Je ne sais pas si j’explicite bien ou je déforme ce que tu veux dire…

J’en profite pour rappeler aux à tout le monde qu’il y a un concours (avec un exemplaire de Donjon, le jeu narratif qui ferra peut etre revivre votre période roliste) et un groupe pour faire votre coming out sur facebook (à défaut de coming-in)

Maitresinh dit:un 10aine de soirée...ca fait en cumul pas d'heure (non consacrées a autre chose). Je pense plutot que tu veux dire que tu a déliberé laisse tombé car tu trouvais mieux ton compte ailleurs, et ce que n'est pas une question de "disponibilité".
Je ne sais pas si j'explicite bien ou je déforme ce que tu veux dire...
J'en profite pour rappeler aux à tout le monde qu'il y a un concours (avec un exemplaire de Donjon, le jeu narratif qui ferra peut etre revivre votre période roliste) et un groupe pour faire votre coming out sur facebook (à défaut de coming-in)


?

Le manque de disponibilité est en effet un mauvais terme. Nous sommes libres, c'est toujours un choix.
Comme tout le monde, au sortir de ma vie étudiante, j'ai fais le choix de ne plus jouer au jds parce que ... Je préférais faire autre chose... On a, en rentrant dans la vie active, une "restructuration" de son temps libre, et on fait des choix.
Pour de nombreux joueurs de JDR et de wargames de ma génération, ça a été de laisser tomber. La raison "manque de disponibilité" signifie en fait "je fais autre chose du temps que j'ai, si j'en avais beaucoup plus, je ferai du JDR, mais comme je n'en ai pas beaucoup plus, je ne fais pas de jdr".

Il est clair que, pour tous, c'est un choix. Personne ne nous a mis un pistolet sur la tempe en disant :"si tu joue encore au jdr, je tire".

oui: ta femme ;)
Ou ton patron (ah bon Patrick ? vous jouez à ça ?)

Pistolet métaphorique en tout cas.

J’insistait juste parceque pour aller au fond des choses, dans ton cas, c’est un choix explicite et qui ne pose pas de problemes (peu d’attachement au JDR), alors que la plupart le présentent différemment.

Ca semble clair maintenant

Maitresinh dit:oui: ta femme ;)
Ou ton patron (ah bon Patrick ? vous jouez à ça ?)
Pistolet métaphorique en tout cas.
J'insistait juste parceque pour aller au fond des choses, dans ton cas, c'est un choix explicite et qui ne pose pas de problemes (peu d'attachement au JDR), alors que la plupart le présentent différemment.
Ca semble clair maintenant


Si tu reste avec ta femme, c'est un choix.
Si tu reste avec ton patron, bien souvent aussi c'est un choix.
Mais si t'es assez con pour dire à ton patron que tu joue aux jeux de rôles et de façon générale, raconter ta vie privée, évidemment...
Maitresinh dit: t'es arrivé a la fin de la "fête" :)
Par contre, on ne sait pas vraiment ce qui t'a conduit a arreter. Le truc de l'imagination qui se tarri, je ne sais pas, ça impliquerait une fin définitive, et plus de nostlagie, non ?

Peut-être pas la fin de la fête, c'était quand même une époque faste... beaucoup de sortie, de nouveaux jeux, etc... Cela dit tu as raison, je manque un peu d'honnêteté... Je crois que j'ai de la peine à admettre que j'ai laissé tomber le jeu de rôle uniquement parce qu'après 10ans de pratiques intensive, c'était une époque de ma vie où j'avais envie de faire la fête, sortir et rencontrer des filles, et que j'avais de la peine à assumer mon côté geek à ce moment-là, et plus vraiment de temps pour écrire et mastériser [mode confession intime: off]
(ça me fait d'ailleurs penser à cette BD de Mr Le Chien: http://i42.servimg.com/u/f42/16/42/07/32/a785bd10.jpg)
Maitresinh dit:
Alors la, pas du tout d'accord. Les jeux videos n'étaient pas plus limités qu'aujourd'hui. La technique l'était, mais pas les jeux. Je sais que c'est difficile a accepter, le fait de ne pas hierarchiser de façon évolutionniste, mais une PS4 n'est pas "supérieure" à un CPC 6128.
Avec des moyens plus limités, les designers de l'époque ont construit toute une esthétique particuliere (= économie de moyens), alors qu'une débauche de moyens produit plus de facilité, et un résultat ésthétique pauvre. Attention, je ne généralise pas, et c'est un autre débat.

Là encore, je me dois d'admettre que j'ai parlé trop vite... Sans doute que les dizaines d'heures que je passe sur Skyrim en ce moment influencent mon jugement... Je viens de repenser à certains jeux de mon enfance, les Ultima, les premiers elder scrolls, et c'est vrai qu'ils compensaient leurs faiblesses techniques par une immersion impressionnante...

Maitresinh dit:
paf, encore un :)
L'étau de l'hyptohese se resserre, tu es un de ces platistes thémateux, ex roliste frustré, qui ont le JDR dans leurs genes


Tu m'as percé à jour... :pouicbravo: Je n'ai jamais eu le courage de me débarrasser des cahiers contenant les milliers de pages d'aventures que j'ai écrit, et à chaque fois que je regarde un film ou lis un livre, j'arrête pas de me dire "putain ça ferait un bon scénar...". Je suis un rôliste abstinent, mais un rôliste avant tout... Il n'y a aucun substitut, c'est comme la cocaîne ce truc... ^^
jmguiche dit:
Maitresinh dit:oui: ta femme ;)
Ou ton patron (ah bon Patrick ? vous jouez à ça ?)
Pistolet métaphorique en tout cas.
J'insistait juste parceque pour aller au fond des choses, dans ton cas, c'est un choix explicite et qui ne pose pas de problemes (peu d'attachement au JDR), alors que la plupart le présentent différemment.
Ca semble clair maintenant

Si tu reste avec ta femme, c'est un choix.
Si tu reste avec ton patron, bien souvent aussi c'est un choix.
Mais si t'es assez con pour dire à ton patron que tu joue aux jeux de rôles et de façon générale, raconter ta vie privée, évidemment...


on est d'accord, c'est un choix mais certains se font plus facilement et sans regrets que d'autres...

quand au coup du patron, c'est marrant, j'en tiens 2 d'affilé qui confessent que le JDR est une maladie honteuse ou quelque chose de pas net.

"Alors Patrick, vous faites quoi ce week-end ?" C'est clair que...

doublon, désolé…

William Lee dit:
Maitresinh dit: t'es arrivé a la fin de la "fête" :)
Par contre, on ne sait pas vraiment ce qui t'a conduit a arreter. Le truc de l'imagination qui se tarri, je ne sais pas, ça impliquerait une fin définitive, et plus de nostlagie, non ?

Peut-être pas la fin de la fête, c'était quand même une époque faste... beaucoup de sortie, de nouveaux jeux, etc... Cela dit tu as raison, je manque un peu d'honnêteté... Je crois que j'ai de la peine à admettre que j'ai laissé tomber le jeu de rôle uniquement parce qu'après 10ans de pratiques intensive, c'était une époque de ma vie où j'avais envie de faire la fête, sortir et rencontrer des filles, et que j'avais de la peine à assumer mon côté geek à ce moment-là, et plus vraiment de temps pour écrire et mastériser [mode confession intime: off]


hehe. moi c'etait un peu la meme chose, mais dans la bande toute entiere...de mon coté, je n'avais pas de problemes avec les deux, quoique c'est vrai que les copines et le JDR etaient incompatibles.

(ça me fait d'ailleurs penser à cette BD de Mr Le Chien: http://i42.servimg.com/u/f42/16/42/07/32/a785bd10.jpg)

Marrant ça, ca vient d'ou ?
Ca surfe un peu beaucoup sur des clichés usés quand meme. Si c'etait une pratique aussi "par défaut", on ne serait pas autant à s'en souvenir avec nostlagie.
Par ailleurs, beaucoup de roliste se sont transformés en JDPlatistes, ils n'ont pas disparus du monde ludique.
J'ai l'impression que ce genre de stéréoptye se focalise sur une catégorie de joueurs qui ne sont pas forcement des rolistes "grand public" ( de ceux qui se sont plus ou moins transformés), mais du hardcore joueur figuriniste et collectioneur, qui il est vrai, est bien plus visible ( ne serait ce que parcequ'il est sur toutes les boutiques/conventions)
Dans le genre, le film Astropia est plus équilibré, puisque s'il reprend beaucoup ces clichés (une bimbo dans un groupe de roliste), c'est pour alimenter une conclusion plus nuancée et positive ( du genre "ils sont bizarre, mais en fait biens et plus normaux que d'autres supposés l'etre")

Maitresinh dit:
Alors la, pas du tout d'accord. Les jeux videos n'étaient pas plus limités qu'aujourd'hui. La technique l'était, mais pas les jeux. Je sais que c'est difficile a accepter, le fait de ne pas hierarchiser de façon évolutionniste, mais une PS4 n'est pas "supérieure" à un CPC 6128.
Avec des moyens plus limités, les designers de l'époque ont construit toute une esthétique particuliere (= économie de moyens), alors qu'une débauche de moyens produit plus de facilité, et un résultat ésthétique pauvre. Attention, je ne généralise pas, et c'est un autre débat.

Là encore, je me dois d'admettre que j'ai parlé trop vite... Sans doute que les dizaines d'heures que je passe sur Skyrim en ce moment influencent mon jugement... Je viens de repenser à certains jeux de mon enfance, les Ultima, les premiers elder scrolls, et c'est vrai qu'ils compensaient leurs faiblesses techniques par une immersion impressionnante...
Maitresinh dit:

oui, et le jeu video, on n'a pas grand chose à tripoter ( figs), on y joue seul (ou par écran interposé), et on y creer moins que ce que l'on réagit...
bref, ..

paf, encore un :)
L'étau de l'hyptohese se resserre, tu es un de ces platistes thémateux, ex roliste frustré, qui ont le JDR dans leurs genes

Tu m'as percé à jour... :pouicbravo: Je n'ai jamais eu le courage de me débarrasser des cahiers contenant les milliers de pages d'aventures que j'ai écrit, et à chaque fois que je regarde un film ou lis un livre, j'arrête pas de me dire "putain ça ferait un bon scénar...". Je suis un rôliste abstinent, mais un rôliste avant tout... Il n'y a aucun substitut, c'est comme la cocaîne ce truc... ^^


le jeu de plateau en est déja un, apparemment.
Sinon, pss, j'ai du matos dans ma signature, un truc qu'existait pas à l'époque. Ca va t'exploser les lobes rolistiques...(je sais, je me repete: téléchargez Danger Patrol)

Danger patrol téléchargé…

Je vais lire ça tranquillement et on en reparle… (je suis si faible^^)

Déjà dans le jdr, je pense que tous les joueurs ne recherchaient pas les mêmes sensations. Donc lorsque de nouvelles activités ludiques sont apparues ( magic, jeu vidéo, jeu de plateau, etc.), certains ont du y trouver un média plus adapté a leur envies et leur plaisir.
Il serait donc possible et logique que suivant notre tendance, nous nous tournions plus vers un type de jeu de société qu un autre.

J avoue ne pas comprendre la démarche liant: comming out ancien roliste et jeux narrativistes. Quel est le lien ?

salut,
j’ai découvert le jeux de role et dungeons et dragons en 1984, j’avais 14 ans…jusqu’en 1992 on a enchaîné des centaines de scénar (officiel et maison) découvert le jdr “star wars” et “l’appel de chtulhu”…puis l’armée, un an sans jouer…retour dans la vie active, le boulot, les filles etc…
et puis en 2005 gros retour dans le jeux de rôle grace à une rencontre au paintball( et oui je fais du paintball de compétition) de deux potes oliv et luigi…et on c’est mis à jouer à vampire, warhammer et chtulhu…2010 création d’un jeu “hérésie” style farwest…et je prépare un petit nouveau…béret vert…seconde guerre mondial genre 12 salopards…et puis les femmes aiment jouer à cops…et vermine pour l’éclate…
bref j’ai 42 ans, on est 7/8 joueurs régulier et on se marre toujours autant…
pas pret de s’arreter…
les filles veulent jouer a dd…
;-)
walter

Maitresinh dit:
pyromane dit:Mais j'ai l'impression que tous, quand vous pensez JDR, vous pensez tout de suite à campagne, implication, temps etc...
Eh, les One-shots, ça existe!
Et ça prend pas beaucoup plus de temps qu'un JDS (sauf peut-être pour le MJ qui écrit son scénar). Je dirais qu'une partie de 4/5 heures peut être très bonne, et pas besoin de faire toute une campagne!
Et pour ceux qui pensent que l'apprentissage des règles est une barrière pour les nouveaux joueurs, sachez qu'il existe des JDR sans règles, qui peuvent modéliser la plupart des scnarios (bon, il faut plutôt avoir un scénar social parce que gérer les bastons est un peu plus dur...)
Bon, suis peut-être un peu plus jeune que vous mais je pense que plus vieux, un One Shots de temps en temps (genre 2-3 par ans) pourra se faire tranquillement (à la place d'une soirée JDS par exemple, une fois dans l'année!)

On en reparlera dans une poignée d'année ;)
Je note comme "par hasard" que tu tiens ce discours et que tu es plus jeune pour mes courbes de corrélations (dont je me doute de la forme)
Sinon:
- si pour toi 4-5 heures = court, ça tendrait à appuyer la ou ça fait mal.
- le truc "il existe des regles simples", c'est ressassé depuis plus de 20 ans ( Simulacres...) et les "jeux sans dés". C'était une bonne intention, mais une impasse. Les jeux narratifs sont allés complètement dans une autre voix, non pas en simplifiant les systèmes, mais au contraire en les rendant plus centraux, plus complexes, à la manière des JDP, et surtout en dépaçant leur utilité (creer de l'histoire, plutôt que simuler la réussite l'échec des personnages)
Sur cette derniere question il y aurait de quoi écrire une dizaine de pages. J'ai pondu un article dans le dernier JDR-mag, et on trouve aussi des explications a ce sujet sur narrativiste.eu

Je dis ça en toute amitiée, avec un seul conseil: profites en a fond de ta période JDR :)



J'avoue que je suis encore jeune et étudiant donc je n'ai pas les mêmes problèmes que vous et que je ne dirais pas ça dans 10 ou 20 ans...

N'empêche que je reste convaincu que cela reste un choix et une décision (peut-être prise sans s'en rendre compte) de la part des joueurs: s'ils le voulaient vraiment, ils pourraient jouer un petit peu, 2/3 One-shots dans l'année...

Je connais quelques personnes âgées de 30 ou 40 ans, un peu comme walterstefano, qui font des One-Shots de temps en temps, ou même des campagnes avec leurs enfants :shock:

En tout cas, c'est sûr que j'en profites un max tant qu'il est encore temps! :D
pyromane dit:N'empêche que je reste convaincu que cela reste un choix et une décision (peut-être prise sans s'en rendre compte) de la part des joueurs: s'ils le voulaient vraiment, ils pourraient jouer un petit peu, 2/3 One-shots dans l'année...
Je connais quelques personnes âgées de 30 ou 40 ans, un peu comme walterstefano, qui font des One-Shots de temps en temps, ou même des campagnes avec leurs enfants :shock:
En tout cas, c'est sûr que j'en profites un max tant qu'il est encore temps! :D


Je suis assez d'accord avec ça. Je joue évidemment 90% de moins aux JdR depuis que je ne suis plus lycéen, mais c'est surtout pour les raisons suivantes :
- éclatement du groupe de joueurs avec qui je jouais depuis des années et un gros palmarès en terme de soirées/ambiances réussies;
- le problème de la prépa est très relatif : on a tous des jeux que l'on maîtrise sur le bout des doigts et des scénars que l'on connaît par coeur. Le seul problème avec de nouveaux joueurs/contextes, c'est d'être surs que notre motivation coïncidera avec celle des autres participants, parce qu'il n'y a rien de plus facile à planter qu'une ambiance de jdr.
- l'émergence de jeux de plateau variés et inclusifs, dont certains racontent même des histoires et constituent un palliatif. Et même si un ou deux joueurs déconnent pendant la partie, c'est beaucoup plus facile à rattraper. Un pourrissage de règles, ça s'assume; un pourrissage de début de scénar', ça tue. Le JdP, c'est plus facile, plus tout-terrain, moins fragile. Un JdR, c'est le risque de te retrouver à une grande table avec juste des potes qui voulaient un barbeuque-bière.

Histoire de réahir un peu aux différentes interventions.
Alors oui dans les jeux de plateau je cherche souvent des élements qui me font penser aux jdr, soit dans les thématiques abordées soit dans les mécaniques de jeu (les jeux coopératifs par exemple).

Pour ce qui est de la disponibilité et des one-shots il y a pour moi deux obstacles. Les gens avec qui j’ai toujours joué et avec qui j’ai envie de jouer sont à la fois très loin et éparpillés, certains ont des gosses tout jeunes, etc. La volonté de se réunir pour se retrouver autour d’une partie est là mais en pratique on arrive pas à le faire plus de 2 ou 3 fois par an. On fait parfois des oneshot, parfois on continue des campagnes au long cours.

Mais sinon dans la vie de tous les jours, je passe pas mal de temps avec de nouveaux amis, mais ces derniers ne sont pas trop attirés par le jdr et préfèrent se faire juste une ou deux parties d’un jeux qui ne dure pas trop longtemps. Des fois j’arrive à organiser une partie de game of thrones ou fief qui remplit toute la soiree mais ca s’arrete la.

Je pourrais (c’est une histoire de choix) essayer de jouer en club et/ou d’organiser des parties avec des inconnus mais c’est quelque chose qui ne m’attire pas, sans doute parce que j’ai joué une quinzaine d’années avec les mêmes potes et que pour moi le jdr c’est ça, et pas autre chose ;)

Je joue depuis 92. J’étais collégien, je suis aujourd’hui dans la vie active, et je joue toujours.

je n’ai jamais arrété, même si l’intensité de ma pratique a varié dans le temps, pour cause de disponibilité, d’inadéquation d’emploi du temps de groupe, et pour plein d’autre raison.

mais pour autant, le passe étude travail n’a pas eu d’influence.
Et je cotoie aujourd’ui énormément de joueur qui ne sont plus étudiant depuis longtemps et qui joue toujours.

je ne croie pas que le JDR sois un loisir d’étudiant, juste un loisir que l’on découvre plus facilement quand on est étudiant.

Salut!

Il y a cinq an, alors que nous étions encore étudiants, on s est lancé dans le jdr avec un groupe de potes.

Entre temps, la fin de nos études est passée par lâ (pour quasi tous le groupe, et aujourd hui ceux qui sont encore étudiants le sont à un niveau bac+6 et travaillent en même temps), et donc quelques joueurs sont partis. Mais globalement, cela a été dû à 2 choses :
- déménagement peu propice à reconstituer un groupe (pas de club sur place, pas de boutique de jeu) et donc changements radicaux des loisirs,
- perte d engouement pur et simple (en cause l implication nécessaire en temps de jeu) et souvent recentrage sur des jeux plus courts et le jeu vidéo.

Au-delà de ça, je constate que ceux de mes amis qui ont arrêtés sont moins littéraires que les autres et s évadent plus par l image que par l imagination, et qu aucun d eux n a jamais voulu être maître du jeu (et je ne vois pas les MJ mettre fin à leur passion avant longtemps).

Pour le reste, nous avons tous organisé nos emplois du temps afin de pouvoir faire du jdr au moins une fois par mois avec des séances de 5 à 10 heures de jeu. Et de façon globale, nous avons tous choisis de centrer nos loisirs vers le jeu, la peinture de fig, et la création (3 illustrateurs dans la bande, des informaticiens qui créent progressivement leur “book” videoludique pour travailler dans le milieu du jeu video, 2 musiciens qui ont une formation…).

Bref, tous ça pour dire que franchir le cap de l entrée dans la vie active en restant rôliste paraît possible à condition peut-être d être un peu passioné et pas en recherche de loisirs consommables rapidement comme peuvent l être les jeux-video, ou de plateaux.

J’ai énormément joué dans les années 90, essentiellement en tant que joueur mais également un peu en tant que MJ. Comme beaucoup, l’entrée dans la vie active ainsi qu’être en couple avec une compagne qui n’est pas adepte de ce type de loisir ludique m’a amené à me recentrer sur les jeux de plateaux. Cela ne m’a pas empêché il y a peu de craquer de nouveau et de m’offrir les règles de Pathfinder. Il me reste à les lire, les digérer et surtout, trouver ensuite des joueurs car en solo, ce n’est pas terrible ;)