Comment sauver les boutiques de jeux ?

Bonjour à toutes et tous,
Comme pour la boutique de Cherbourg, une boutique de jeux à Perpignan a fermé pendant l’été. Je me demandais comment faire pour que les boutiques de jeux puissent survivre face aux boutiques internet. Il est vrai que l’offre faite par le net est super attractive: jeux moins chers, frais de port offerts très rapidement, livraison super rapide, points de fidélité, plus besoin du conseil d’un vendeur car nous avons des sites qui peuvent nous les donner. Comme on peut voir, la concurrence est rude!
Les livres ont été protégées mais pas les jeux…

Pourquoi les maisons d’édition n’offriraient-elles pas aux boutiques de jeux des goodies que ces dernières donneraient aux acheteurs du jeu correspondant…

Pourquoi les boutiques de jeux n’organiseraient-elles pas des séances de dédicaces de temps en temps (certaines évidemment doivent le faire) avec les auteurs du jeu…

Bref, et en résumé. Je suis un joueur qui se moque des goodies, j’achète mon jeu sur le net moins cher mais sans petit extra.
Je suis un joueur qui aime avoir des “petits plus” lorsque j’achète un jeu, alors je vais dans une boutique ou un festival pour me procurer mon jeu, en le payant un peu plus cher que sur le net.
De temps en temps ma boutique organise des séances de dédicace, alors, lorsque cela se présente, je vais acheter mon jeu dans la boutique et j’ai droit à mon petit dessin de l’illustrateur ou un petit mot sympa. Et même, si je suis un habitué de la boutique, faire une petite partie avec l’auteur!

Ce ne sont que qq exemples et je pense que les boutiques n’ont pas attendu après moi pour réfléchir à la chose mais j’avais envie de les dire! Je suis attristé de voir une boutique disparaître, “bouffée” par le net!

Effectivement, une harmonisation des prix comme pour les bouquins serait la solution viable. Mais c’est pas pour demain. A moins de faire une grosse demande collective au ministère de la culture??

Je pense sinon qu’il s’agit de responsabilité individuelle : les événements, dédicaces et autres, je crois que pas mal de boutiques en dur le font. Pour les goodies, c’est affaire d’éditeur… donc c’est aux consommateurs que nous sommes de faire un choix. Je n’achète qu’en boutique, mais c’est plus une affaire d’habitude qu’une question militante.

Il y a des boutiques qui ont un sacré chemin à faire pour pouvoir rivaliser avec celles en ligne.

À Lausanne, nous avons trois boutiques de jeux et jouets (hors enfants - Haba) spécialisées. Les trois proposent des jeux intéressants mais :
- leur assortiment est très limité (50 aine de titres au maximum)
- ils n’ont jamais la plupart des nouveautés mais surtout de vieux titres sortis parfois depuis des années (vieux jeux Cocktail Games, vieux Tilsit, etc.)
- les nouveautés sortent avec 1-2 mois de retard
- les prix sont jusqu’à 50% plus chers que sur internet (le cours de l’euro est très faible en ce moment par rapport au franc suisse, mais les boutiques continuent à pratiquer un prix CHF qui est le double de celui en euro alors que 1.3 CHF = 1 EUR)
- aucune ne m’a jamais proposé de goodie quelconque
- il n’y a absolument jamais à aucun moment de l’année de soldes sur les jeux (ni sur aucun autre article) dans ces boutiques, même sur les “vieux” jeux fanés qui y traînent depuis des années
- aucune ne m’a proposé le moindre petit rabais alors que je m’y rendais pratiquement chaque mois pour faire des achats assez conséquents (c’était toujours la même vendeuse ou le patron) et pas seulement de jeux de société mais aussi de jouets
- impossible de tester sur place le moindre jeu
- les vendeurs n’y connaissent presque rien et recommandent des bouses quand on leur demande leur avis (apparemment, ils ne connaissent ni TT, ni BGG…)

Étant assez grosse joueuse et aussi acheteuse, si plusieurs des facteurs énumérés ci-dessus devaient être corrigés, je retournerais volontiers dans mes boutiques en dur du coin.

Qu’il soit clair : je suis d’accord de payer 50% de plus un jeu s’il y a un conseil judicieux, une possibilité de test, etc. J’ai même tendance à toujours vouloir prioritairement encourager le petit commerce de proximité plutôt que les grosses enseignes. Mais après 3-4 ans sans jamais le plus infime geste commercial, alors que j’y ai eu droit d’emblée sur internet (cadeau bonus…) avec des vendeurs que je n’ai jamais vus en “vrai”, je me demande à quoi sert le commerce de proximité ? J’espère que c’est différent en France et en Belgique, mais à Lausanne, l’offre n’est pas terrible du tout.

beau georges Clooney dit:Je suis attristé de voir une boutique disparaître, "bouffée" par le net!


Toutes les boutiques qui disparaissent ne sont pas "bouffées" par le net. Ou plutôt, ne sont pas "bouffées" QUE par le net. Il y a souvent plusieurs causes à une fermeture.

A l’époque ou je travaillais comme vendeur de jeux dans une enseigne culturelle, les libraires avait une capacité de retour de marchandise car les éditeurs reprenait les invendus, ce qui n’était pas le cas pour le rayons jeux que je gérait. La possibilité serai peut-être le dépôt-vente (je ne paye que ce que je vend, comme je le faisait avec Tilsit) et également une capacité de reprise des invendus par les éditeurs, qui pourrai les revendre plus tard en low-price comme cela se fait dans le jeu vidéo, le disque ou le Dvd. Cela donnerai certainement beaucoup plus d’oxygène aux boutiques de jeux qui n’aurai pas à payer un stock de jeux invendus et je suis persuadé que tout le monde s’y retrouverai.

Je ne crois pas que le problème soit similaire en France qu’en Suisse. La différence de prix est déjà moins élevée.

Ce qui peut peut-être sauver les magasins, c’est le foisonnement autour de l’activité principale :

-les liens avec les associations de jeux, mais pas seulement. Tout ce qui touche à l’enfance, les centres de loisirs, les maisons de retraite… Être très présent dans les écoles.
-les évènements ludiques ou non (les marchés de noël…).
-les synergies avec des commerces “associés” (BD, maquettes, librairies, autres hobbies…). C’est un truc qu’on ne voit jamais chez les commerçants, et ça m’étonne toujours. C’est vraiment chacun pour soi, même dans une petite ville.
-Un truc que je n’ai jamais vu non plus, les liens avec les CE d’entreprises du coin (si elles ne sont pas toutes parties en Chine !). Dans ma société, on vient vendre des draps, des bijoux… Jamais des jeux. Et le midi,il pourrait y avoir une animation jeu avec vente.


Et ne pas vendre que des jeux pour joueur, mais des classiques aussi.

Mais j’enfonce sûrement des portes ouvertes.

lABCdaire dit:...
J'espère que c'est différent en France et en Belgique, mais à Lausanne, l'offre n'est pas terrible du tout.


Il faut avouer qu'il n'y a pas cent mille boutiques de jeux en Belgique. Sur Bruxelles par exemple les boutiques vraiment spécialisées en JdP se comptent sur les doigts d'une main de cheminot. Par contre niveau prix on reste dans la "normale" par rapport aux offre du net.
The Mad Lombric dit:
beau georges Clooney dit:Je suis attristé de voir une boutique disparaître, "bouffée" par le net!

Toutes les boutiques qui disparaissent ne sont pas "bouffées" par le net. Ou plutôt, ne sont pas "bouffées" QUE par le net. Il y a souvent plusieurs causes à une fermeture.


+1.

il n’y a pas de raison que boutique traditionnelle veuille automatiquement dire bonne boutique. Entre deux boutiques en dur, la différence se fait sur le projet commercial de chacun (sa politique de choix et de fidélisation, ses vendeurs, sa réactivité etc.) et comme dans tout commerce il y en a des bons et des moins bons (je m’arrête là sur les évidences avant de sortir des tautologies dignes d’un pilier de bar.)
Ce qui n’en fait pas moins un commerce à défendre, parce que les gens qui entrent au hasard dans une boutique pour la première fois, ne vont pas sur TT et ni sur les sites de vente spécialisés. Ces boutiques constituent une vitrine (dans tous les sens du terme !) sur tout le territoire, ce que n’est pas un site vente en ligne.
mais les boutiques de vente en ligne ont des arguments certains en matière de prix et conviennent à une clientèle exclusivement constituée de gamers qui en plus de se tenir au courant autant sinon mieux qu’un vendeur, aura tendance à la compulsivite aigüe.
Le danger serait la centralisation des achats vers la vente en ligne, entraînant des fermetures de boutiques, réduisant la visibilité du JDS “moderne”, et confinant la communauté aux gamers.
Heureusement les festivals se multiplient et le début de l’automne a vu l’ouverture de plusieurs boutiques en France donc on en n’est pas encore là !
Une régulation des prix a beaucoup d’avantages :
Elle oblige les revendeurs à faire la différence sur le service.
Dans le livre elle a permis de sauvegarder une liberté de production et de limiter le phénomène de Best Seller. Pour comprendre ce point il faut savoir qu’aux états-unis Barnes & Nobles a tué la librairie indépendante en s’implantant à côté des petites librairies et en proposant un choix immense, des fauteuils, etc, la FNAC à l’américaine. Leur politique agressive leur a permis d’avoir le monopole de la librairie et donc de pouvoir mettre la pression sur les éditeurs. ils ont droit de vie et de mort sur un livre ou un éditeur. Un placement dans un b&N bien négocié permet de transformer un livre en best seller. Et l’émergence régulière de Best-Sellers tue les autres livres. Pourquoi ? parce que l’achat de livre devient un achat de masse sur un ou deux titres par an, laissant les autres sur le carreau.
Je ne crois pas que cet argument soit valable pour le JDS en france, mais bon on pourrait imaginer que si le commerce ludique se limite à disons 5 revendeurs en ligne qui cassent les prix (1 ou 2 au bout de quelques années quand les plus efficaces auront tué les 3 autres), la mise en avant d’un jeu sur un site pourrait devenir l’objet d’une guerre fratricide entre les éditeurs, et je ne parle même pas de la position éventuellement délicate de TT au milieu de tout ça !
C’est évident qu’une loi en faveur du prix unique sur le jeu ne verra jamais le jour en France, mais les acteurs du milieu peuvent se réunir autour d’une table et raisonner le commerce.
C’est ce qu’on fait d’autres pays européens avec le livre, où il n’ya pas de loi sur le prix unique mais où les prix ‘conseillés’ sont respectés.

Je vois aussi peut-être 2 causes possibles à la fermeture de certaines boutiques de jeux.

D’abord, n’y-a-t-il pas trop de boutiques, que ce soit en dur ou en ligne ?
Il n’y a pas un mois qui passe sur TT, sans qu’un magasin ouvre. Or le marché du jeu, je ne parle pas des Monop et autres Trivial bien entendu, reste aujourd’hui encore un marché de niche. La pratique se démocratise, “la masse” commence à connaître, mais tout doucement.

Ensuite, ceux qui se lancent dans la création ou la reprise d’une boutique de jeux, en ont-ils toujours les compétences ? Il ne suffit pas d’être passonnié et de bien expliquer les règles, il faut aussi être gestionnaire, commercial, savoir négocier avec des fournisseurs, des notions de comptabilité sont un plus, …

Cette seconde remarque est bien sûr valable pour plein d’activités (un bon mécano ne fait pas un bon patron de garage, si j’adore le vin ce n’est pas pour ça que je saurai gérer une boutique de pinard, …), mais j’ai la sensation qu’on la voit plus souvent dans le milieu du jeu.

Il faut être passionné c’est sûr, mais d’autres qualités me semblent indispensables, voire plus importantes peut-être, pour faire tourner une boutique.

The Mad Lombric dit:
beau georges Clooney dit:Je suis attristé de voir une boutique disparaître, "bouffée" par le net!

Toutes les boutiques qui disparaissent ne sont pas "bouffées" par le net. Ou plutôt, ne sont pas "bouffées" QUE par le net. Il y a souvent plusieurs causes à une fermeture.


Tu as entièrement raison, mais je pense que le net leur fait beaucoup de tort. Evidemment que ce n'est pas la seule raison, pour preuve, il existe encore des boutiques, toutes n'ont pas disparues...

le problème du système des retours, c’est le coût de la manutention et du stockage.
Il ne faut pas oublier que dans le livre, la plupart des bouquins retournés partent pour le pilon parce que ça coûte moins cher que de stocker les livres. Ce n’est que du papier, c’est facile à produire et à recycler.

Pourquoi les maisons d'édition n'offriraient-elles pas aux boutiques de jeux des goodies que ces dernières donneraient aux acheteurs du jeu correspondant...


Le jour ou ça arrive je pars en guerre contre l’éditeur direct. Déjà tout le monde n'a pas accès facile a une boutique (moi perso j'ai mini 45 mins de route a faire) et tout le monde n'a pas des boutiques super. La crèmerie la plus proche de chez moi c'est le Descartes de Troyes et y z'ont que dalle en rayon (quand ils ont quelque chose en général c'est 10/15% plus cher, ça va sur une petite boite genre cocktail games, mais quand on veut s'acheter Descent ou autre jeu maousse faut prévoir la préparation H).

Pis n'idéalisons pas les boutiques en dur. Malheureusement y'en a qui sont tenus par des gens qui n'ont pas les compétences requises (voir post d'Ymokal), voire même par des gens désagréables (un coup, a l'époque ou j'étais dans les jeux a collectionner que je touchais pas aux jeux de société, j'ai eu le malheur de demander dans une boutique si ils avaient des heroclix... le mec m'a répondu avec un ton très désagréable que non, ils faisaient pas de "machins" comme ça chez eux.)

Pour ma part, le gérant d’une petite boutique de ma ville est super sympathique. Je suis allé 2 fois pour acheter 2 jeux, et à chaque fois il m’a détaillé le mécanisme, montré le contenu d’une boîte (s’il l’avait en démonstration) ainsi que proposé d’essayer le jeu avant de l’acheter (alors que je ne demandais rien et que mon billet était déjà préparé =p). En gros, il voulait pas vendre à tout prix, et préférait me trouver un jeu qui me plaise ! Et niveau prix, il fait globalement les mêmes tarifs que le net (prix public - 10%).

Je retournerais donc acheter là-bas, à part si je tombe sur de supers promos sur le net. Ça fait plaisir de voir des vendeurs qui aiment leur métier et qui partagent leur passion !

Effectivement les différences de prix y sont pour beaucoup mais pas que…

Je parle pour celle de Perpignan en connaissance de cause, malgré toute la sympathie que je leur porte, ils n’étaient pas connaisseurs forcément de ce qu’ils vendaient et peut-être auraient du-t-ils faire davantage vivre le lieu.

Il y avait une salle libre, et je n’ai jamais vu de journée découverte organisée, je n’ai eu que rarement des infos sur les jeux en rayon par méconnaissance, jamais une boite déballée pour mettre en expo, il me semble qu’il y avait un systême de fidélité mais un peu obscur…le gérant était pas forcément un passionné. Il s’y connaissait en figurines mais pas en JDP. Et puis parfois les différences de prix étaient indécentes…Donc voilà.

Je pense que quelqu’un de plus alerte peut faire revivre une boutique de jeu à Perpignan, par contre il est vrai que la boutique Games Workshop le prive d’une partie de ce qui composait autrefois sa clientèle…Et ça ça lui a fait mal aussi.

L’ancienne boutique du proprio plus cocooning et lui seul aux commandes était plus dans le ton. Et quand il ne s’avait pas sur un jeu, il allait pêcher l’information, je me souviens avant la sortie de Battlelore il m’avait pêché pleins d’infos et avait été top !

L’affect y est pour beaucoup dans ce type de commerce et c’est un “+” à bichonner. Je suis pas à 3€ près quand le service est de qualité.

À noter aussi qu’il n’y a pas que des boutiques en dur qui ferment. Cela touche aussi certaines boutiques net qui se sont lancées il n’y a pas trop longtemps.

Ces soucis de fermetures sont plus des soucis de gestion et/ou de compétence qu’autre chose, qu’elles aient pignon sur rue ou non. La “guerre” des prix est très loin de tout justifier.

[EDIT]Et c’est sans compter sur le fait qu’il y a un peu trop de boutiques en général, et dans certaines villes en particulier. Normal qu’il y ait de l’écrémage[/EDIT]

C’est quand même assez proche du constat qui peut être fait quant à la surabondance d’éditeurs et de jeux sur le marché:

c’est un milieu super attirant pour qui aime le jeu, d’où la tentation forte d’orienter son projet professionnel vers sa passion pour essayer d’avoir le beurre et tout le reste…

A court terme pour les joueurs-consommateurs c’est super et pour ceux qui ont ce projet c’est super aussi. Mais bon tant que le marché est aussi restreint c’est pas trop étonnant non plus qu’il y ait de la casse et des désillusions pour certains à l’arrivée (ce qu’on ne souhaite bien évidemment à personne)

Pour ma part, étant donné qu’il y a beaucoup (trop, malheureusement?) de boutiques dans ma ville:
- j’achète systématiquement en dur (sauf quelques souscriptions récemment pour des micro-éditions ou “jeunes” éditeurs en attente de retour de trésorerie ;-) ) parce que ça me ferait trop ch… si demain je ne pouvais plus avoir d’enseigne près de chez moi

- j’achète, sous réserve d’un minimum de sympathie et compétence (parce que bon la vraie-fausse passion n’excuse pas tout non plus) dans une ou des boutiques qui n’ont pas encore passé le cap des premières années difficiles et/ou n’ont pas encore atteint leur rythme de croisière.
Ca ne veut pas dire que les boutiques qui tournent bien ne sont pas bonnes ou pas sympa, c’est juste que j’ai l’impression que l’influence de mon achat sera moindre pour l’effet global.

Connaissant la boutique de Perpignan depuis moultes années et pour faire suite au post de DTC78, je peux témoigner qu’ils ont à peu prêt tout essayé. Démo de jeu, salles annexes pour jouer, diversification vers la littérature fantastique, vers la BD, vers les mangas, vers les maquettes, vers les produits dérivés, association avec des clubs de jeux et même vente en ligne…
Il faut aussi noter que c’était la seule boutique de jeu sur Perpignan et qu’elle était en place depuis belle lurette (j’ai connu 3 déménagements).
2 coups durs pour la boutique : l’arrivée de Games Workshop et la concurrence des boutiques en ligne. Maintenant je ne connais pas les vrais raisons de sa fermeture.

Ensuite, il faut aussi peut être se rendre à l’évidence que Perpignan n’héberge certainement pas une grande population de joueurs. Il doit y avoir à tout cassé une ou deux asso de jeux de rôle sur la ville… (du moins il y a qq années). Et les qq passionnés de jeux de plateau du coin trainent sur Trictrac et se servent sans doute sur les boutiques en ligne…

Etes-vous sûr qu’il n’existe pas un équivalent de la loi Lang pour les jeux de société ? Êtes-vous sûrs que ce sont les vendeurs et non les éditeurs qui fixent le prix de vente des jeux ?

Je propose la redistribution du produit d’une taxe sur chaque sujet de TT* “comment gratter deux euros cinquante sur une commande groupée à l’autre bout de la France”, d’un montant proportionnel au nombre de messages postés. On devrait pouvoir sauver la profession assez rapidement.


El Co, assumons.





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