Jones dit :Le confinement individuel est une fermeture de frontière à très petite échelle hein :)
Fermer des frontières n'arrête effectivement pas le truc, c'est juste limitant quand tu n'as pas les moyens de tester massivement et que tu ne connais pas le degré de maîtrise en face. Si le monde entier était au même niveau, avec les mêmes règles, le même système au millième près, osef des frontières. Avec un confinement mondial et des tests massifs et organisés (ce qu'aurait dû être une "vraie" Europe), pas besoin de fermer grand chose. Mais ça, c'est utopique :)
Non. le confinement ser à ralentir une épidémie, cela a déjà été expliqué dans tout les sens, pour ne pas saturer les hôpitaux. La contagion se fait au ralenti. la fermetures des frontières aurait pour but de stopper l’épidémie. La contagion ne se fait pas. (Sauf que c’est impossible, à part en Corée du Nord... mais même là ça n’a pas marché)
jmguiche dit :C’est étonnant de lire que yavaika fermer les frontières pour arrêter le virus. Aucun épidémiologiste ne dit ça (enfin, il y en a peut être, mais la communauté dit que c’est vraiment pas certain voire illusoire).
Ils n'ont pas voulu les fermer dans un 1er temps, parce qu'ils luttent politiquement contre cela depuis longtemps.
Ha bon ? Les épidémiologistes de l’oms luttent politiquement contre la fermetures des frontières ?
Je parlais des gouvernants.
Concernant l'OMS, ils considèrent que fermer les frontières pousseraient à voyager illégalement. (on n'en pense ce que l'on en pense...) Et qu'il est donc plus pertinent de laisser les points de passages classiques ouverts, permettant ainsi de contrôler aux frontières.
Je sais bien que tu parles des gouvernements. Mais quand je dis « les épidémiologistes n’y croient pas », tu me réponds « il militaient politiquement contre ».
personnelement, quand je m’intéresse à l’épidémiologie, ce n’est pas les intervention de Macron ou de ses ministres que je lis. Je lis ce qu’écrivent les épidémiologistes et je regarde ensuite si ce que fait le gouvernement est cohérent ou non.
Jones dit :Le confinement individuel est une fermeture de frontière à très petite échelle hein :)
Fermer des frontières n'arrête effectivement pas le truc, c'est juste limitant quand tu n'as pas les moyens de tester massivement et que tu ne connais pas le degré de maîtrise en face. Si le monde entier était au même niveau, avec les mêmes règles, le même système au millième près, osef des frontières. Avec un confinement mondial et des tests massifs et organisés (ce qu'aurait dû être une "vraie" Europe), pas besoin de fermer grand chose. Mais ça, c'est utopique :)
Non. le confinement ser à ralentir une épidémie, cela a déjà été expliqué dans tout les sens, pour ne pas saturer les hôpitaux. La contagion se fait au ralenti. la fermetures des frontières aurait pour but de stopper l’épidémie. La contagion ne se fait pas. (Sauf que c’est impossible, à part en Corée du Nord... mais même là ça n’a pas marché)
Ok, on parle de la même chose en fait ^^ Je ne crois pas avoir dit que la fermeture des frontières stoppait l'épidémie ^^ C'est la même idée que le confinement : contrôler autant que possible pour éviter un pic de ouf, mais à plus grande échelle. Quand les allemands interdisent aux gens de filer dans leur maison secondaire, c'est une fermeture de frontière intérieure. Ca n'arrête pas le virus, ça contrôle sa propagation. C'est bien le sens des mesures qui vont logiquement être mises en place à la reprise pour mettre rapidement en quarantaine un individu touché et tenter d'éviter un retour massif du virus.
jmguiche dit :C’est étonnant de lire que yavaika fermer les frontières pour arrêter le virus. Aucun épidémiologiste ne dit ça (enfin, il y en a peut être, mais la communauté dit que c’est vraiment pas certain voire illusoire).
Ils n'ont pas voulu les fermer dans un 1er temps, parce qu'ils luttent politiquement contre cela depuis longtemps.
Ha bon ? Les épidémiologistes de l’oms luttent politiquement contre la fermetures des frontières ?
Je parlais des gouvernants.
Concernant l'OMS, ils considèrent que fermer les frontières pousseraient à voyager illégalement. (on n'en pense ce que l'on en pense...) Et qu'il est donc plus pertinent de laisser les points de passages classiques ouverts, permettant ainsi de contrôler aux frontières.
Je sais bien que tu parles des gouvernements. Mais quand je dis « les épidémiologistes n’y croient pas », tu me réponds « il militaient politiquement contre ».
personnelement, quand je m’intéresse à l’épidémiologie, ce n’est pas les intervention de Macron ou de ses ministres que je lis. Je lis ce qu’écrivent les épidémiologistes et je regarde ensuite si ce que fait le gouvernement est cohérent ou non.
Certes, mais ce n'est pas l'OMS qui décide in fine. Et encore une fois, ils ne disent pas que c'est inutile, mais que les contrôles sont plus aisés avec des frontières non fermées.
La "fermeture" aurait surtout comme objectif de réduire considérablement les déplacements, limitant grandement la propagation, mais c'est aussi un message fort, un signal pour toute la population et à l'international. Elles sont actuellement fermée depuis 10 jours, bien trop tard pour avoir été réellement efficace.
Jones dit :Le confinement individuel est une fermeture de frontière à très petite échelle hein :)
Fermer des frontières n'arrête effectivement pas le truc, c'est juste limitant quand tu n'as pas les moyens de tester massivement et que tu ne connais pas le degré de maîtrise en face. Si le monde entier était au même niveau, avec les mêmes règles, le même système au millième près, osef des frontières. Avec un confinement mondial et des tests massifs et organisés (ce qu'aurait dû être une "vraie" Europe), pas besoin de fermer grand chose. Mais ça, c'est utopique :)
Non. le confinement ser à ralentir une épidémie, cela a déjà été expliqué dans tout les sens, pour ne pas saturer les hôpitaux. La contagion se fait au ralenti. la fermetures des frontières aurait pour but de stopper l’épidémie. La contagion ne se fait pas. (Sauf que c’est impossible, à part en Corée du Nord... mais même là ça n’a pas marché)
Ok, on parle de la même chose en fait ^^ Je ne crois pas avoir dit que la fermeture des frontières stoppait l'épidémie ^^ C'est la même idée que le confinement : contrôler autant que possible pour éviter un pic de ouf, mais à plus grande échelle. Quand les allemands interdisent aux gens de filer dans leur maison secondaire, c'est une fermeture de frontière intérieure. Ca n'arrête pas le virus, ça contrôle sa propagation. C'est bien le sens des mesures qui vont logiquement être mises en place à la reprise pour mettre rapidement en quarantaine un individu touché et tenter d'éviter un retour massif du virus.
Le discours des gens qui disent qu'il fallait bloquer les frontières (le pen et autre) n'est pas celui là mais est bien de stopper le virus, et c'est une connerie.
Maintenant, s'il s'agit de limiter dans le cadre d'un confinement, c'est fait, dans le cadre du confinement.
Maintenant, je pense qu’ils n’ont pas osé prendre des mesures logiques dans un 1er temps par idéologie politique, on est ainsi passé de quasi rien, à un confinement national en très peu de temps. (sans parler de l’aspect économique)
jmguiche dit : la fermetures des frontières aurait pour but de stopper l’épidémie. La contagion ne se fait pas. (Sauf que c’est impossible, à part en Corée du Nord... mais même là ça n’a pas marché)
Zut, on nous cacherait des choses ? Je m'apprêtais à déménager en Corée du Nord, seul pays au monde à ne pas annoncer de cas de corona en son sein. ;) Pour être plus sérieux, oui, fermer complètement les frontières parait très difficile sinon impossible à réaliser (et non souhaitable au final, ne serait-ce que pour l'approvisionnement du pays).
L'idée est ici de freiner la propagation du virus pour désengorger, tout en conservant un certain rythme de propagation pour ne pas bloquer le pays trop longtemps : une vraie formule d'alchimiste très délicate à maîtriser.
Jones dit :
Quand les allemands interdisent aux gens de filer dans leur maison secondaire, c'est une fermeture de frontière intérieure.
Je crois que l'expérience des chinois qui pour leur nouvel an créent de véritables mouvements de population quand les gens visitent des membres de leurs familles à grande distance aura eu pour conséquence de nous rendre frileux sur l'idée de permettre chez nous aux gens de se rendre dans leurs résidences secondaires. Sinon, tu peux accélérer cette propagation.
Nommer les personnels soignants de héros est juste abject. Les personnels soignants sont juste des êtres humains qui ont besoin de moyens, de reconnaissances financières et d’écoute de leurs revendications. Les gouvernants découvrent subitement que les hôpitaux, services publics, sont là pour soigner après les avoir bien saigner par une politique budgétaire qui martèle de gérer un hôpital comme une entreprise… Le héros, lui, avec ses propres moyens surnaturels, doit se sacrifier, mourir pour la cause. Non les personnels soignants ne sont pas des héros qui méritent des hypocrites applaudissements ou des sonneries miraculeuses de cloches. Cette terrible crise sanitaire nous révèle, va nous dévoiler quelques vraies natures humaines…
Allez, prenez soin de vous et de vos proches…et bons jeux !
Au passage j’en profite pour écrire ici, que le “trou de la sécu” ça n’existe pas à proprement parler. C’est un moyen péjoratif pour désigner un budget. Tout comme il y a un budget alloué à l’armée ou aux instances politiques. Hors on entend jamais parlé en ces termes péjoratifs pour ces dernières (car ils n’ont aucune envie de chroniquement faire des coupes budgétaire dans leur propre secteur d’activité à contrario de celui de la santé).
Jetons les gladiateurs aux lions et félicitons leur courage de les affronter sans armes… à moins que l’absence d’armes soit de notre fait ? Félicitons nous dans ce cas.
Nommer les personnels soignants de héros est juste abject. Les personnels soignants sont juste des êtres humains qui ont besoin de moyens, de reconnaissances financières et d’écoute de leurs revendications. Les gouvernants découvrent subitement que les hôpitaux, services publics, sont là pour soigner après les avoir bien saigner par une politique budgétaire qui martèle de gérer un hôpital comme une entreprise.. Le héros, lui, avec ses propres moyens surnaturels, doit se sacrifier, mourir pour la cause. Non les personnels soignants ne sont pas des héros qui méritent des hypocrites applaudissements ou des sonneries miraculeuses de cloches. Cette terrible crise sanitaire nous révèle, va nous dévoiler quelques vraies natures humaines…
Allez, prenez soin de vous et de vos proches...et bons jeux !
Bon ben maintenant je sais pourquoi cette histoire d’applaudissements me mettait mal à l’aise. merci !
Nommer les personnels soignants de héros est juste abject. Les personnels soignants sont juste des êtres humains qui ont besoin de moyens, de reconnaissances financières et d’écoute de leurs revendications. Les gouvernants découvrent subitement que les hôpitaux, services publics, sont là pour soigner après les avoir bien saigner par une politique budgétaire qui martèle de gérer un hôpital comme une entreprise.. Le héros, lui, avec ses propres moyens surnaturels, doit se sacrifier, mourir pour la cause. Non les personnels soignants ne sont pas des héros qui méritent des hypocrites applaudissements ou des sonneries miraculeuses de cloches. Cette terrible crise sanitaire nous révèle, va nous dévoiler quelques vraies natures humaines…
Allez, prenez soin de vous et de vos proches...et bons jeux !
Je vois cette polémique arriver depuis quelques jours et je suis quand même un peu choqué par le fait de dégueuler sur les gens qui manifestent leur soutien, admiration ou ce que vous voudrez aux personnels soignants. Je pense pas que ce soit une bonne idée : ça ne peut pas que braquer et diviser encore plus. Je le prends pas spécialement pour moi, mais bon, je vais quand même essayer de défendre mon tapage de 20h00 :
Leroy demande :
Parmi ceux qui applaudissent, combien ces vingt dernières années, ont bougé leurs miches pour aller voter? Et ben... moi : j'y vais régulièrement depuis mes 18 ans (je fais même partie des rares qui se sont déplacer pour le référendum sur le quinquennat) et la première fois que j'ai voté, il y avait Thatcher et Reagan au pouvoir (Mitterrand en France), ça date donc des "années fric", avec le bourrage de crâne sur la nécessité d'être compétitif, gagner plein de fric, on me proposait comme modèle Bernard Tapis... j'ai donc vite découvert que j'étais politiquement très minoritaire.
Combien ont voté pour des partis qui dénonçaient la marchandisation totale de la société y compris de la santé? Et ben moi encore ... depuis mes 18 ans aussi, et c'est pas de ma faute si d'autres n'ont pas mis dans l'urne le même bulletin de vote que le mien, et ce malgré ce que je pouvais leur dire... je suis pas un très bon militant, je reconnais vraiment cette faiblesse.
Mais des leçons en matière de vote et de dénonciation des ravages de l'économie libérale, je pourrais en donner un peu plutôt que d'en recevoir.
Au passage, je voudrais rappeler qu'il y a toujours eu des médecins/pharmaciens engagés en politique, que beaucoup de médecins/pharmaciens votent à droite et/ou pour une pseudo gauche, lesquelles effectivement, ont participé activement à la financiarisation de la santé. Beaucoup de médecins, par cette institution intouchable qu'est le Conseil de l'Ordre, ont toujours soutenu le maintien d'un numérus closus ahurissant (un système qui était déjà critiqué à l'époque où j'étais étudiant, c'est dire...), ne se sont jamais trop inquiétés de la désertification médicale du territoire et enfin ne se sont jamais vraiment beaucoup souciés du sort des infirmiers et infirmières. Il y a aussi et heureusement des médecins très bien sur tout les plans, mais ils ont pas le pouvoir ceux-là, je le crains... ... et c'est surtout aux infirmiers et infirmières que je pense quand je manifeste à ma fenêtre parce que j'ai eu deux infirmières dans ma famille, parce que j'ai vu une fois des infirmières maltraitées dans une manifs par des CRS, parce que j'ai été très touché par la façon avec laquelle, suite à un gros problème de santé, des infirmiers et infirmières se sont occupées de moi. Enfin, je pense aussi à mon pote Simon, infirmier et joueur (Simon, si tu lis ça, quand tout ce merdier sera fini, j'ai hâte de te retrouver à une table de Robinson, Outlive ou Terraforming mars :-)
Je pense aussi à ceux qui prennent des risques pour faire en sorte que nous puissions manger, avoir toujours de l'énergie, des rues propres, etc...
Ce que j'espère maintenant, et on peut se rejoindre là-dessus, c'est que tous les gens qui manifestent aux fenêtres aujourd'hui sauront plus tard traduire cela sur le plan électorale... ah ça oui, je l'espère très fortement. Mais les insulter, ça sert à rien... gardez votre rage pour ceux qui sont perchés bien haut depuis longtemps sur le sommet de l'arbre et qui soudain, commencent à trembler un peu et découvrent la vraie valeur du travail de ceux qu'ils considèrent comme de simples supplétifs interchangeables.
Ben moi, je connais des gens qui applaudissent et… qui ralent sur les impôts, qui votent extrême droite populiste, ralent sur tout ces feignants de fonctionnaires, qui ont fait des stocks de masques et les portent alors que les infirmières, infirmiers, médecins, en manquent, engueulent les caissières de supermarché parce qu:elles n’en ont pas, dévalisent les supermarchés, bossent au noir ou emploient au noir pour ne pas payer de charges…
et je n’ai pas envie d’applaudir en même temps qu’eux.
Je rejoins Le Zeptien Sans compter l’exemple que l’applaudissement montre aux enfants qui auront, on peut l’espérer, un regard bienveillant sur le personnel soignant plus tard, sans oublier la notion de respect etc…
La récupération politique est nauséabonde là je suis d’accord
Et encore plus au regard du gazage en règle des gens des hôpitaux et des pompiers. Franchement, je ne comprends pas comment on peut tenir un tel discours politique quand on voit l’année écoulée. Là oui j’ai franchement du mal, alors que les applaudissements…
EDIT : on a tous des exemples contraires de gens qui retournent leur veste, votent mal, ont des idées moches. Et ? Peut-être vont-ils penser “un peu” différemment ? Sont-ils une majorité ? Je n’en suis pas sûr.