Créateur de jeux = esprit mathématique ?

En fait tout le monde est d’accord pour la logique ! :D
Pour l’abstraction, je ne suis pas tout à fait d’accord : imaginer un mécanisme et ensuite imaginer, sans le tester, ce qu’il peut donner, c’est de l’abstraction. A moins de faire un proto pour chaque embryon d’idée…

Un bon mathématicien n’est pas nécessairement capable de créer de bons jeux et un bon auteur de jeux n’est pas nécessairement un bon mathématicien.

On ne peut pas dire cela de tous les jeux (par exemple, jeux d’adresse ou d’ambiance…), mais nombre d’entre eux demandent des qualités qui seront aussi celles d’un bon esprit mathématique, que ce soit pour les concevoir ou les pratiquer.

On peut penser notamment à, sans être limitatif :
- Représentation spatiale
- Combinaison
- Capacité à inférer, déduire
- Logique
- Et surtout l’intuition

L’intuition n’est pas le fruit d’une connaissance technique, mais de l’expérience et est indispensable à un mathématicien ; sans cette qualité, ce personage mythique ne vaudra certainement pas mieux qu’un ordinateur des plus basiques.

Je reste en outre persuadé, bien qu’on ne puisse pas le démontrer (même avec une imagerie dynamique du cerveau et des processus de pensée :wink: ), toute personne intuitive pourrait faire un bon mathématicien, avec du travail et de la mémoire (malheureusement indispensable).

En conclusion, posséder quelques unes des qualités d’un esprit mathématiques aideront souvent à faire des jeux qui fonctionnent, à défaut de jeux qui plaisent.
L’empathie, ou une certaine grâce (divine ?) feront le reste :roll:

Contrairement à ce que tout le monde a l’air de penser, je ne pense pas qu’il y ait une majorité de scientifiques parmi les créateurs de jeux - même s’il y a quelques vrais mathématiciens de formation comme Reiner Knizia ou Philippe Keyaerts. À l’inverse, Alan Moon, Dominique Ehrhard ou moi même avons des origines carrément littéraires. Donc, pas de règle dans ce domaine.

En revanche, même si la sensibilité de chacun est quand même l’essentiel et ne dépend pas étroitement de la formation, il est probable qu’une formation littéraire ou scientifique peut amener à envisager les jeux sous des angles différents, et donc à créer des jeux un peu différents. Mes jeux, en règle générale, n’ont pas le même goût que ceux de Knizia - même si Babylone pourrait sans doute être du Knizia, et Camelot du Faidutti, ce qui montre simplement qu’à la formation initiale s’est ajoutée une formation sur le tas faite d’imprégnation par le monde du jeu.

Alors, oui, je fais parfois quelques calculs élémentaires en concevant un jeu, mais ça ne va jamais au delà du niveau de terminale, là où je me suis arrêté de faire des maths - même si j’étais plutôt très bon jusque là. Et effectivement, je suis épaté quand je tombe sur des statistiques savantes sur les crises de Terra ou les probabilités de viser juste avec l’assassin à Citadelles, alors que moi-même n’ai jamais fait ce genre de calculs, et ne sais pas combien il y a de cartes de chaque couleur. Cela ne veut pas dire que les calculs soient faux ou inintéressants, juste qu’ils ne sont pas nécessaires pour concevoir le jeu. Je crois beaucoup plus au réglage par tatonnements qu’aux calculs savants donnant tout de suite l’équilibre parfait.

Je pense que c’est comme pour la cuisine. Il y a des cuisiniers très techniques, qui connaissent recettes et dosages sur le bout des doigts, d’autres qui font plus ça “au pif”, en goûtant sans cesse, et tous peuvent parvenir à d’excellents résultats.

Je crois surtout que les stats sont utiles pour les joueurs :

Savoir combien il y a de quartier jaune peut être interressant à citadelle pour le joueur qui joue en fonction (enfin, je n’ai pas l’impression que ce jeu s’y prette forcément). Dans Euphrat et Tigris (qui s’y prète plus), on peut estimer les chances que l’adversair a des tuiles bleues en fonction du nombre de tuiles passées (s’il y a 22 fermes qui sont passés et j’en ai 4 dans la main, l’adversair a de grandes chances d’en avoir moins que moi…).

Quand je jouais à Magic, je comptais les cartres afin de minimiser le hazard. Il y avait des règles (recettes) pour construir un bon jeu, c’est vrai, mais je ne pense pas que Richard Garfield ai pensé à ces règles en inventant son jeu (d’ailleurs, les limitations à 4 cartes sont arrivées après).

Mais bon, la connaissance des stats est loin d’être la plus utile pour les jeux. C’est beaucoup plus efficace d’user de psychologie que de statistiques (au poker, ou même à citadelle).

Mais comme pour être un bon créateur, il faut avant tout être un joueur…

3Pi dit:Je reste en outre persuadé, bien qu'on ne puisse pas le démontrer (même avec une imagerie dynamique du cerveau et des processus de pensée :wink:


On le démontre, le cerveau gauche, masculin est plutôt caractérisé par la théorie, l'analyse et le raisonnement, le droit, féminin est le temple de l'émotion, de l'inspiration et de l'intuition, entre autre.

BdC
Boule de cristal dit:
3Pi dit:Je reste en outre persuadé, bien qu'on ne puisse pas le démontrer (même avec une imagerie dynamique du cerveau et des processus de pensée :wink:

On le démontre, le cerveau gauche, masculin est plutôt caractérisé par la théorie, l'analyse et le raisonnement, le droit, féminin est le temple de l'émotion, de l'inspiration et de l'intuition, entre autre.
BdC

Ces analyses sont des raccourcis bien rapides... qui me rappellent un peu l'époque ont l'on étudiait les bosses sur le crâne pour caractériser un individu (la fameuse "bosse des maths" par exemple) :roll:
Comment séparer l'émotion, l'intuition et le raisonnement ? Ils sont bien trop étroitement liés à mon avis...
Pour ceux que ça intéresse, les ouvrages de Antonio R. Damasio sont très recommandables et le hors série Science&Vie n°222 (mars 2003) "Les secrets de l'intelligence" est également très bien fait.
Sinon, je voulais simplement dire qu'il n'était pas possible de démontrer qu'un intuitif avait toutes les chances de faire un bon matheux.
3Pi dit:Je reste en outre persuadé, bien qu'on ne puisse pas le démontrer (même avec une imagerie dynamique du cerveau et des processus de pensée :wink: ), toute personne intuitive pourrait faire un bon mathématicien, avec du travail et de la mémoire (malheureusement indispensable).

Pour cela, il faudrait former aux mathématiques des gens identifiés comme intuitifs ; prouver l'hypothèse par des expériences bien maîtrisées.
Un peu comme l'histoire de l'enfant sauvage (qu'on retrouve d'ailleurs dans un article sur le langage dans le hors série de S&V)...
bruno faidutti dit:Contrairement à ce que tout le monde a l'air de penser, je ne pense pas qu'il y ait une majorité de scientifiques parmi les créateurs de jeux - même s'il y a quelques vrais mathématiciens de formation comme Reiner Knizia ou Philippe Keyaerts. À l'inverse, Alan Moon, Dominique Ehrhard ou moi même avons des origines carrément littéraires. Donc, pas de règle dans ce domaine.


Ce n'est pas ce que je pense, bien que la proportion ne doit sûrement pas être négligeable. Mais je suis persuadé qu'avec un peu d'intérêt pour la chose, vous feriez des mathématiciens plutôt corrects :) Avec sans doute une mention spéciale théorie du chaos pour ta part :wink:

Yep…

Pour ma part, issu d’une formation scientifique et créateur de jeu lorsque j’ai du temps, je trancherai plus du côté de l’esprit matheux…

Moi, je ne pense pas uq’il faut avoir fait des etudes en probabilité combinatoire, ou en espace euclidien parfait, ou avoir étudié des boules carrés (sisi ça existe ! :D ) pour devenir concepteur de jeu !

La logique mathématique c’est comme le bon sens…tu vas pas créé un jeu ou un joueur se retrouvera automatiquement avantagé par rapports aux autres ! Pas besoin de calculs scientifiques pour le voir ! Deux trois parties tests et c’est parti !

Certes tu as de nombreux créateurs et joueurs (pour ce que je connais mais je peux me tromper !!! :wink: ), issu du monde scientifique…après je le vois plus comme un état d’esprit !

Prenons un exemple simple : j’adore joué à des jeux de reflexion un peu abstrait -echecs, stratega, dames, axom…- (je ne connais pas encore le projet GIPF ou GIFT…mais je vais l’avoir prochainement !), et je puis dire que j’arrive assez vite à “résoudre la problématique” afin de voir les coups intéressants. Par contre, j’ai beaucoup de mal à motiver des amis sur ce genre de jeu, qui eux sont plus de formation économiques et qui préfèrent des jeux comme JUNTA, Vallée des Mammouths…ce qui me dérange pas au contraire !

En gros, JE pense (et j’ai bien dit JE) que la cvommunauté scientifique est plus apte à jouer à un large éventrail de jeux contrairement à d’autres joueurs/créateurs issu d’autres formations. Tout ça ne vient pas comme ça, mais d’une contastation que certains jeux tombent plus dans une logique d’esprit, un monde abstrait situé entre deux neuronnes !

Et que cela ne s’apprend pas tout seul ! Et que travailler sur des espaces euclidiens, vectoriels…et bien ça aide pas mal !!! :D :D

Pour une fois que je trouve une compensation à mes deux ans de m…e dans une prépa MP ! :lol:

M. Forest

Frédérick dit:On ne parle pas des joueurs (champion du monde d'abalone), mais des auteurs il me semble

Ma phrase sur abalone n'était pas dite au hasard car je connais un champion, peut-etre pas du monde, d'abalone dont le passe temps est la conception de jeu. Et il ne se veut pas etre un matheux. Il se reconnaitra.
jmguiche dit:En fait tout le monde est d'accord pour la logique ! :D
Pour l'abstraction, je ne suis pas tout à fait d'accord : imaginer un mécanisme et ensuite imaginer, sans le tester, ce qu'il peut donner, c'est de l'abstraction. A moins de faire un proto pour chaque embryon d'idée...

c'n'est pas faut mais disons que cela reste limité comme abstraction et certain refont effectivement leur proto plusieurs fois. Comme dit Bruno, la plupart des mises au point ce fait par tatonnement.
3Pi dit:Ces analyses sont des raccourcis bien rapides... qui me rappellent un peu l'époque ont l'on étudiait les bosses sur le crâne pour caractériser un individu (la fameuse "bosse des maths" par exemple) :roll:


???
L'étude sur le cerveau n'est pas un raccourci rapide, quel rapport avec des bosses sur le crâne !

BdC
Boule de cristal dit:
3Pi dit:Ces analyses sont des raccourcis bien rapides... qui me rappellent un peu l'époque ont l'on étudiait les bosses sur le crâne pour caractériser un individu (la fameuse "bosse des maths" par exemple) :roll:

???
L'étude sur le cerveau n'est pas un raccourci rapide, quel rapport avec des bosses sur le crâne !
BdC


Non non, d'aprés les gens qui font des neurosciences, cela semble ne pas correspondre à grand choses ces histoires de cerveau gauche et droit.
forest dit:En gros, JE pense (et j'ai bien dit JE) que la cvommunauté scientifique est plus apte à jouer à un large éventrail de jeux contrairement à d'autres joueurs/créateurs issu d'autres formations.


Et j'aurai tendance à penser exactement le contraire ;-)
Boule de cristal dit:
3Pi dit:Ces analyses sont des raccourcis bien rapides... qui me rappellent un peu l'époque ont l'on étudiait les bosses sur le crâne pour caractériser un individu (la fameuse "bosse des maths" par exemple) :roll:

???
L'étude sur le cerveau n'est pas un raccourci rapide, quel rapport avec des bosses sur le crâne !
BdC


Placer l'intuition ou le raisonnement à droite ou à gauche du cerveau sont des raccourcis rapides, guère plus valides que les vieilles théories des bosses du crâne. Je ne parle évidemment pas des mesures faites sur le cerveau (c'est peut-être ce que j'ai laissé comprendre ?).

En clair, je veux bien qu'on mesure que certaines zones du cerveau sont plus particulièrement actives que d'autres quand on manipule des concepts, et que ces zones se recoupent avec celles utilisées pour le langage, mais j'ai du mal à admettre qu'on puisse être plus généraliste que ça....

Ne prends pas ça pour toi, mais les raccourcis sont dangereux : on pourrait facilement s'en servir pour faire de la discrimination entre hommes et femmes par exemple.
La réalité est bien plus subtile et surtout alambiquée que cela.

Il me semblait que ça tenait la route, haaaaaaaa les scientifiques, tous des embobineurs.

Toujours est-il que lorsque l’on observe les styles de créa, certains recherchent l’ambiance, d’autres la reflexion, certains jeux sont basés sur un mode linéaire de construction, d’autres sur un cycle de tours identiques. Certains tentent de prévoir ce qu’un joueur aura à faire pour gagner, d’autres basent le jeu sur ce que les joueurs pourront y apporter.

Les maths dans tout ça…

BdC

Boule de cristal dit:Il me semblait que ça tenait la route, haaaaaaaa les scientifiques, tous des embobineurs.

:wink: Quoique je me sente tout aussi "littéraire" :)
Boule de cristal dit:Toujours est-il que lorsque l'on observe les styles de créa, certains recherchent l'ambiance, d'autres la reflexion, certains jeux sont basés sur un mode linéaire de construction, d'autres sur un cycle de tours identiques. Certains tentent de prévoir ce qu'un joueur aura à faire pour gagner, d'autres basent le jeu sur ce que les joueurs pourront y apporter.
Les maths dans tout ça...
BdC


En tous les cas, je te rejoins intégralement sur ces points :D
bruno faidutti dit:
forest dit:En gros, JE pense (et j'ai bien dit JE) que la cvommunauté scientifique est plus apte à jouer à un large éventrail de jeux contrairement à d'autres joueurs/créateurs issu d'autres formations.

Et j'aurai tendance à penser exactement le contraire ;-)

Et moi tendance à croire que cela n'a rien a voir !

:D

Au fait, c'est quoi la "commnauté scientifique" ?

Et moi je pense que le mécanisme d’un jeu est plus proche de la construction grammaticale que de l’équation à deux inconnues.

Et toc.

BdC

Yep…

Boule de cristal dit:Et moi je pense que le mécanisme d’un jeu est plus proche de la construction grammaticale que de l’équation à deux inconnues.

Une construction grammaticale peux toujours être mise sous la forme d’équation : ICI.
jmguiche dit:Au fait, c’est quoi la “commnauté scientifique” ?


Ca équivaut à des gens issus de formations scientifiques. :wink:

Et je ne suis pas d’accord avec toi quand tu dis que ça n’a rien à voir… J’ai rarement joué à des jeux abstraits avec des personnes issues d’une communauté littéraire (enfin si mais ils ont vite décrochés), où comme je trouve plus souvent de joueurs pour des jeux de diplomatie ou de commerce avec des personnes issus des communautés économiques.

D’accord, il ne s’agit là que d’exemples de joueurs. Mais je pense qu’il en va de même avec les créateurs.

Tu as plus tendance à créer un jeu qui utilise des mécanismes que tu connais ou dont tu as quelques bases et notions ! Non ? :?

M. Forest

Pour ma part, je ferais plutôt la distinction entre intelligence analytique et intelligence intuitive. Certains développent, par leur hérédité et leur historique une forme d’intelligence plutôt que l’autre, mais ce n’est pas le cas de tout le monde.

Les joueurs (et auteurs) qui ont un esprit où l’analyse prédomine n’ont-ils pas souvent tendance à jouer à (ou créér) des jeux bien carrés, souvent froids, et où la part de contrôle (liée à la capacité que l’on a de maîtriser le cours du jeu au moyen de la pensée logique) est importante?

Au contraire, les personnes dotées d’une intelligence intuitive et relationnelle (je postule que les deux vont souvent de pair, mais sans preuve) préfèrent peut-être des jeux où le contrôle est moindre, dans la mesure où elles perçoivent plus facilement quelle action est la meilleure pour eux sans devoir calculer quelque chose de super compliqué…

Tous les intermédiaires étant possible, et étant entendu que les deux types d’intelligence peuvent coexister, bien sûr.

Je vais même prendre l’exemple d’un jeu mixte pour illustrer mon propos: Dvonn est un jeu où l’analyse rencontre très bien l’intuition. Au début du jeu, il est impossible de dire avec certitude quel est le meilleur coup à jouer, sauf exception. Il y a de nombreux coups que l’on est amené à jouer sans savoi avec certitude que ce sera “le bon”.

En fin de partie, par contre, il devient possible de calculer et d’analyser toutes les différentes possibilités et d’anticiper sur le meilleur coup à jouer.

Dvonn se situe donc, pour moi, entre le jeu qui nécessite de l’analyse et celui ou l’on a besoin de feeling.

Par contre dans mon exemple Euphrat&Tigris fait plutôt partie des jeux analytiques et Citadelles des jeux intuitifs et relationnels.

Qu’en pensez-vous?

Boule de cristal dit:Et moi je pense que le mécanisme d'un jeu est plus proche de la construction grammaticale que de l'équation à deux inconnues.
Et toc.
BdC


Dans les 2 cas, il s'agit de logique. Dans le sens ou on applique des règles générales (celle de la grammaires ou celles des formules) à un cas particulier (la phrase que l'on souhaite construire ou analyser ou l'équation que l'on a a résoudre).
D'autre part, faire des math, ce n'est pas résoudre une équation du second degrés en utilisant (-b+ou-racinecarré(b2-4ac))/2a (ça c'est du calcul), mais démontrer que la solution de toute équation de type ax²+bx+c=0 est, si elle existe, de la forme (-b+ou-racinecarré(b2-4ac))/2a.


Pour forest : ta définition de la "communauté scientifique" n'est pas celle de tout le monde, celle de tout le monde étant la recherche.

Pour aimer jouer (aux jeux à l'allemande), il faut aimer une certaine logique. Mais je persiste à croire que la logique n'est pas l'apanage des scientifique, mais de tout le monde ayant une capacité intellectuelle normale.
Il y a par ailleurs beaucoup de jeux qui ne font pas appel à cette capacité de l'esprit, mais à des capacité d'intuition, de communication, de culture, d'improvisation.
D'accord, pour jouer à GIPF, on est peut etre plus performant si on a fait de la géométrie, mais pour jouer à Taboo, il vaux mieux avoir fait de l'improvisation. Et si tu va voir du coté des wargames, tu auras plus de fanas d'histoires que de fanas d'espaces d'euler.

C'est marrant cette volonté de croire que la logique est l'apanage des scientifique !

Les gens qui aiment jouer sont, AMHA, un sous ensemble des gens qui aiment faire travailler leur tête. Mais pourquoi croire que seul les "scientifiques" sont comme ça ?

Quand aux créateurs, il leur faut une dose de logique, tout le monde est d'accord là dessus. Mais la logique n'étant pas l'apanage des "scientifiques", il n'y a pas de raison que les créateurs soient tous des "scientifiques". Pas plus que tous les auteurs de livres soient des "littéraires".

Yep…

jmguiche dit:Quand aux créateurs, il leur faut une dose de logique, tout le monde est d’accord là dessus. Mais la logique n’étant pas l’apanage des “scientifiques”, il n’y a pas de raison que les créateurs soient tous des “scientifiques”. Pas plus que tous les auteurs de livres soient des “littéraires”.


Je suis entièrement d’accord avec toi…mais je pense que ça aide pas mal ! Car comme disait Renaud : “L’argent ne fait pas le bonheur…mais y contribue pas mal !”.

C’est, je pense, pareil pour les jeux, la logique (pour parler de cette bonne vieille logique des matheux avec pleins de pustules sur la g…e) :D .

Et pour ma part, un jeu “trop matheux” devient très dangereux, car à partir d’un certain moment tu anticipes touts les mouvements ou coups de tes adversaires !

M. Forest