[Da vinci code] la fin

J'ai eu la flemme de lire tout le topic mais mon avis à moi que j'ai sur le Da vinci code

a) Le style : rarement vu un bouquin usant de ficelles aussi grosses : genre il ouvrit la porte et poussa un cri d'horreur en voyant... (la suite trois chapitres plus loin (une fois ça passe mais un chapitre sur deux, c'est assez énorme)

b) Les invraisemblances : la petite fille super cultivée du conservateur du Louvres qui ne sait pas ce que c'est qu'une clé de voute ou les spécialistes des langues anciennes qui prennent de l'anglais écrit à l'envers pour du syriaque... :shock: :lol: j'en ris encore

c) la trame : un super complot au début qui se dégonfle comme une baudruche à la fin Genre j'ai pas les couilles de dire que le méchant c'est l'Eglise ou l'Opus Dei... :?

d) les révélations :euh les conflits de pouvoirs au sein du christianisme primitif sont connus de tous (enfin des connaisseurs)et un héritier de sang à Jésus de Nazareth est plus qu'improbable (sinon pourquoi les premiers chrétiens seraient allé chercher son frère Jacques qui ne croyait même pas au message de son frangin). l'Eglise a mis plusieurs siècles à s'organiser alors difficile d'avaler qu'elle ait eu une telle puissance de dissimulation. QSuant aux écrits cachés alors là on est en pleine théorie de la conspiration, les apocryphes sont pour la plupart traduits et même trouvable en livre de poche...

Bref un mauvais roman de gare avec une intrigue pourtant alléchante. Mais ce qui m'énerve le plus c'est les guide écrits par la suite au mépris de la différence entre fiction et enquête historique et l'Eglsie catholique qui le condamne en amplifiant encore la pub... :?

(retour au sujet)
Moi, je veux pas rentrer dans la polémique, je fais juste appel au parigots qui comme moi aiment bien se balader dans la capitale en se posant des questions.
J'ai déjà suivi par balade la ligne du méridien sitée dans le livre (ou ligne ARAGO car elle est matérialisée par des plaques rondes 'ARAGO' tous les x mètres dans Paris), bien avant que le livre soit écrit,....et..... Contrairement à ce qui est dit dans le livre (à la fin), elle ne passe pas par le lieu dit où serait le Graal (pas loin, il faut l'avouer, mais bon), alors que le héros la suit pour l'atteindre.
Heureusement que le lecteur moyen n'est pas un parisien qui regarde où il marche dans le 1er arrondissement, sinon tout le monde aurait compris que ce n'est qu'un roman.

perso, moi c'est dans ce cadre que je l'ai lu : un roman, loin de toutes ces polémiques ... (en plus je l'ai lu dès sa sortie ou pas très longtemps après, donc bien avant tous les développements médiatiques)

c'est un roman, qui se lit d'une traite. Effectivement, les ficelles sont assez grosses, et pour les parisiens qui connaissent bien leur ville, la géographie, n'est pê pas trop respectée.

mais bon pour le provincial que je suis, je ne sais pas si la ligne arago (je viens d'en apprendre le nom) passe par l'emplacement présumé du graal dans le livre.

j'ai passé un bon moment de lecture, avec une histoire attractive, et c'est tout ce que demande à un livre de fiction : un roman !

Pour ma part, j'ai bien rigolé en le lisant.
Je rejoint complètement l'opinion d'Eric sauf que je ne le suis pas trop sur les problèmes d'histoire religieuse parce qu'il est vraiment plus calé que moi.

Ceux qui trouve un tableau de Leonardo avec une main en trop me font signe (avec cette main s'ils le désirent) parce que là je ne vois pas où il a été pêché ça.

Ce qui me gêne le plus dans ce roman c'est quand l'auteur veut faire passer ses héros pour des érudits avec un salmigondi de références vaseuse et des astuces à 1 franc (ancien). Alors sur, le père Umberto Ecco c'est plus difficile à lire mais en général il sait de quoi il parle. Je reconnais quand même à l'auteur un bon sens du rythme naratif qui fait qu'on a envie de continuer. C'est avant tout un roman populaire. Par contre, il y a quand même une certaine malhonêteté à faire passer des vessies pour des lanternes.

Bref comment rendre ses héros intellos quand on ne l'est pas soi-même. Doit y avoir des trucs comme les non dits mais c'est pas le genre du père Dan ;)

j'aime bien le résumé d'éric. (et de jaber..., même si, le premier batiment du louvre doit remonter au moyen age... en faisant la moyenne on tombe pile poil renaissance !)

Pour moi, la veritable enigme du livre, c'est sont succé.

Eric dit:(sinon pourquoi les premiers chrétiens seraient allé chercher son frère Jacques qui ne croyait même pas au message de son frangin).

:?:
Sans etre spécialiste, ce point me semble bien discuté....

Eric dit:
(sinon pourquoi les premiers chrétiens seraient allé chercher son frère Jacques qui ne croyait même pas au message de son frangin
:?


il falait bien sonner les matines

ok je :arrow:
a plus

Et zou, une voix de plus pour Umberto Eco pour l'ensemble de son oeuvre et le pendule de Foucault dans le cas précis.
Dans ce genre "mystico-thriller", Club Dumas d'Arturo Perez Reverte : C'est le bouquin qui a servi pour le film "la neuvième porte", de Polanski.
Sinon pour Da Vinci truc, d'accord avec le mouvement d'ensemble aussi : pas finaud finaud, genre club des cinq en solde, okay, mais que celui qui n'a jamais regardé (avec plaisir) une sinistre daube à la télé lui jette la première clé de voute.
Quand au succès rencontré, je citerai Michel Collucci, philosophe émérite du siècle dernier : "Dire qu'il suffirait que les gens n'en achètent plus pour que ça ne ce vende pas..." Ou un truc dans le genre...

Je viens de finir DVC et je suis un peu de l'avis général : c'est un roman agréable à lire, mais ça casse pas trois pattes à Jésus Christ. La plupart des énigmes sont effectivement assez minables (et les personnages encore plus), l'intrigue générale qui commence pas trop mal (Opus Dei contre Prieuré de Sion) est sympa et prometteuse, mais ça finit dans du grand n'importe quoi. En ce qui concerne le mélange faits historiques/faits romancés, sans qu'on sache vraiment au final ce qu'on peut croire ou non, ça me fait beaucoup penser à Werber et ses fourmis...

sans qu'on sache vraiment au final ce qu'on peut croire ou non, ça me fait beaucoup penser à Werber et ses fourmis...


Excellent parallèle effectivement je n'avais jamais fait le rapprochement mais c'est tout à fait vrai.

Je déterre ce sujet pour parler de :
"La conspiration des ténèbres" de théodore Roszak.
Une conspiration cinématométaphysique très amusante. Un peu littéraire, beaucoup de considérations sur le cinéma et le snobisme intellectuel rive gauche vu par les américains. Très amusant.
"La règle de quatre" de Ian Caldwell et Dustin Thomasson
Quel est le secret du chef d'oeuvre de la renaissance "le songe de poliphile" ? Je ne le vous dirais pas : j'ai pas encore fini.

Tout les 2 en livre de poche.

Et tout les 2 nettement mieux que Da Vinci Code.
Je me demandais à quoi me faisait pensez DVC, en terme de structure narrative, de grosse ficele et d'énigme à 2 balles. J'ai enfin trouvé : à BOB MORANE d'Henry Vernes ! un truc que je lisais à 9 ou 10 ans. Peut etre que certains se souvienne du parfum d'ylang ylang ou de l'aombre jaune, de bill ballantine, de tania orloff.
Mais finalement, bob morane, c'était peut etre mieux.

arthemix dit:/.../ ça me fait beaucoup penser à Werber et ses fourmis...


Arthemix, dans mes bras !!! :pouiclove:

Yep...

Histoire de donner mon avis... j'ai pas lu mais ça m'intéresse pas !
Et Werber... Bah je n'en parle pas j'en dirai du mal... Sincèrement j'arrive pas à comprendre pourquoi ce genre de bouquins marchent ! Mais j'accepte ! Même si je comprends pas...

M'enfin, je retourne sur mon TRAINSPOTTING qui est vraiment mal traduit, mais qui a le mérite de me faire délirer et replonger 10 ans en arrière :) !

En fait, ce sont les romanciers-historiens-scientifiques-généralistes-linguistes-reporters qui lm'énervent !

J'ai lu en diagonal le topic, donc je ne sais pas si quelqu'un en a parlé mais...

Dan Brow a écrit un best-seller.

Il n'a pas écrit un ouvrage qui lui tenait à coeur particulièrement, il sait pertinemment que son bouquin est une fiction totale et je crois même qu'il s'est fait plaisir à écrire ça.

Dan Brown s'est lancé un challenge avec des potes à lui, challenge dont je ne sais s'il en est à l'origine personnellement. Bref, il voulait écrire un best-seller, c'est à dire un livre qui va se vendre, plaire aux amateurs de Mary Higgins Clark et un livre qui va faire parler de lui.

Le résultat est qu'il a atteint, voire dépassé son objectif premier.

En soi, ce n'est pas un livre "honnête", mais l'auteur ne se cache pas d'avoir voulu écrire un best-seller (pas un livre).

Best Seller = Meilleure ventes

En quoi est-ce incompitable avec le mot Livre????

Sinon la rêgle de 4, j'ai trouvé les énigmes absurdes dans leurs complexité. Avec une fin qui retombe bien à plat.

Finkel dit:Best Seller = Meilleure ventes
En quoi est-ce incompitable avec le mot Livre????
Sinon la rêgle de 4, j'ai trouvé les énigmes absurdes dans leurs complexité. Avec une fin qui retombe bien à plat.


C'est un produit marketing, ce n'est pas un livre au sens "classique" du terme :)

Ce me fait malgré tout ticker:

En quoi écrire un livre dans le but de le vendre (donc de plaire au maximum de personnes, et par ce fait, le rendre trés accesible) rend il le livre moins bien? ou plus criticable?

Finkel dit:Ce me fait malgré tout ticker:
En quoi écrire un livre dans le but de le vendre (donc de plaire au maximum de personnes, et par ce fait, le rendre trés accesible) rend il le livre moins bien? ou plus criticable?


Je ne crois pas l'avoir vilipendé :)

J ai lu la regle de 4 peu de temps apres da vinci code et je n ai pas été specialement emballé non plus, la preuve, un an apres je ne me rappelle plus de la fin du bouquin...

Mais si ! Rhâlalala, aucune mémoire !

[ATTENTION SPOILER !]
































A la fin le bateau coule...







[/ATTENTION SPOILER !]



Ah, ben, mince, j'ai comme un doute, là... Je me demande si je ne confond pas avec Titanic.

--fab', gardons le moral