[Da vinci code] la fin

Tout d'abord j'ai pas lu Da Vinci Code.

Je trouve que si ça peut ammener plus de personnes à lire. Et bien je félicite Dan Brown. Il faut bien que les gens commence par lire du prémaché (qui peut être très bien d'ailleurs), avant de s'aventurer sur des voies plus obscures.

C'est un peu comme le JDP, on ne commence pas de suite par AoS.

En livre j'ai commencé par Les royaumes oubliés (entre autres) que je ne les renie pas. Mais je me rends bien compte maintenant que c'est du précuis...

Jabberwock dit:Si je me souviens bien la première page du livre dit que toutes les affirmations historiques/religieuses sont vraies et fondées, d'où la polémique.


Tu te rappel mal, c'est plutot du genre: toutes les descriptions des lieux et oeuvres d'art sont véridiques.

Faut pas déformer comme ca.

Je vais vous dire un secret: DVC un est ROMAN!

L'auteur n'a jamais tenu pour vérité ce qu'il mettias dans son bouquin.... faudrais arréter là, c'est pas un charlatan.

SPOILER


La vie de jésus est trés mal connu des historiens, il se contente d'extrapoler à l'extreme.

Finkel dit:Je vais vous dire un secret: DVC un est ROMAN!
...
La vie de jésus est trés mal connu des historiens, il se contente d'extrapoler à l'extreme.

Voui on est bien d'accord. Mais tiens, c'est peut-être ça que je trouve dommage : que la partie la plus jubilatoire du bouquin ne soit pas de lui mais des angliches auteurs de L'Enigme Sacrée. D'un autre côté il s'agissait d'un essai, il en a fait un roman, pourquoi pas...

J'ai lus des extrais de l'énigme sacré... c'est imbitable...

Il s'est inspiré de cet essai? et aprés?

Tout le monde s'inspire de ce qu'il connais lorsqu'il créé/écris/etc...

Et il ne s'en cache pas d'ailleurs.

Oui, d'où le "pourquoi pas" plus haut...

Désolé pour plus haut je pense vraiment que le livre est tres mauvais mais je ne voulais pas froissé les gens qui l'on lu (dont moi) et qui l'on aimé
comme souvent tous les gout sont dans la nature et en aucune façon mes gout ne reflete une verité quelquonque donc mea culpa
toutefois ce livre a été vendu par les média comme le livre des révalation et
donc j'estime avoir le droit de ne pas être content au vu du resultat
alors

a plus
alain

Finkel dit:
Jabberwock dit:Si je me souviens bien la première page du livre dit que toutes les affirmations historiques/religieuses sont vraies et fondées, d'où la polémique.

Tu te rappel mal, c'est plutot du genre: toutes les descriptions des lieux et oeuvres d'art sont véridiques.
Faut pas déformer comme ca.


Tu est plus proche de la vérité mais il en manque un bout aussi!! :) Je quote un truc trouvé sur internet :


"La page d’intro, sobrement nommé "Les faits", se conclut par « toutes les descriptions de monuments, d’œuvres d’art, de documents et de rituels sacrés évoqués sont avérés ». Fort bien, qu’on se le dise.
Partant de là, et toute ma gêne repose sur ce préambule, nous sommes face à un vrai problème. Pour des commodités de narration, qu’il déplace certaines œuvres du musée ne me dérange pas plus que ça. Lire que le Louvre est un palais de la Renaissance est plus ennuyeux. Ledit palais Renaissance date en fait en grande partie du XIXè siècle. Un détail de trois siècles qui pèse lourd pour un historien d’art. Mais, surtout, pourquoi préciser ce point – qui n’apporte rien à l’histoire – si c’est pour dire une énormité ?
C'est un exemple parmi tant d'autres des imprécisions qu'on peut relever. Le héros, Robert Langdon, explique à un moment sa crainte de passer pour un Américain inculte aux yeux des Français. Ben non, on ne prendra pas Dan Brown pour un inculte, juste pour quelqu’un d’un peu léger.
Je suis plus coulante sur les lectures symboliques fantaisistes qui apportent de l’eau au moulin de sa narration. Sur le fond, qu’il écrive un bouquin en réinventant une partie de l’histoire, si ça lui chante, pourquoi pas. Ce n’est ni le premier ni le dernier auteur à faire ça, et son livre ne raconte pas QUE n’importe quoi sur Leonard. C’est déjà ça.
C’est un roman et tant que c’est pris comme tel, ça va. Ce qui est profondément dérangeant, c’est ce mélange d’informations scientifiques et d'inventions placées sous cette bannière « Les faits». Car tout n'est pas véridique, loin s’en faut. Cela ne se limite pas à ces approximations, finalement anecdotiques. Le problème majeur vient du Prieuré de Sion "fondé en 1099 à Jérusalem", comme le précise l’auteur sur cette même première page, intitulée "Les faits", je le rappelle. Les faits sont, normalement, des événements attestés, documentés, "vrais" en somme.
Or, on sait depuis une vingtaine d’années que l'existence de ce Prieuré est une mystification monté par un personnage douteux aux penchants antisémites. Le texte décrivant les membres du Prieuré existe bien, mais c'est un faux, créé par Pierre Plantard qui a inventé le Prieuré de Sion en 1956. Ce document servait à donner de la crédibilité à sa pseudo-société secrète ancestrale. Des livres ont été publiés pour dénoncer la manipulation et la BBC a diffusé une émission à ce sujet en 1996. L'info était donc accessible, y compris en anglais. Le fait n'est donc pas l'existence du Prieuré mais bien sa non-existence.
En passant, cette pseudo-société montée par un facho devient une association bénéfique qui protège Le secret de la chrétienté. Et, dans la foulée, Brown place au même niveau de véracité l'existence de l'Opus dei et celle du Prieuré de Sion. Or, l'une existe, l'autre pas.
J'ai lu des commentaires amusés de lecteurs surpris du fait qu'on puisse prendre les éléments du roman comme faits réels. Ces derniers ont-ils lu cette première page qui me pose tant problème ? Personne ne croit aux événements d'un roman, à moins d'y être incité par l'auteur. Ce qui est clairement le cas ici."

J'ai eu la flemme de lire tout le topic mais mon avis à moi que j'ai sur le Da vinci code

a) Le style : rarement vu un bouquin usant de ficelles aussi grosses : genre il ouvrit la porte et poussa un cri d'horreur en voyant... (la suite trois chapitres plus loin (une fois ça passe mais un chapitre sur deux, c'est assez énorme)

b) Les invraisemblances : la petite fille super cultivée du conservateur du Louvres qui ne sait pas ce que c'est qu'une clé de voute ou les spécialistes des langues anciennes qui prennent de l'anglais écrit à l'envers pour du syriaque... :shock: :lol: j'en ris encore

c) la trame : un super complot au début qui se dégonfle comme une baudruche à la fin Genre j'ai pas les couilles de dire que le méchant c'est l'Eglise ou l'Opus Dei... :?

d) les révélations :euh les conflits de pouvoirs au sein du christianisme primitif sont connus de tous (enfin des connaisseurs)et un héritier de sang à Jésus de Nazareth est plus qu'improbable (sinon pourquoi les premiers chrétiens seraient allé chercher son frère Jacques qui ne croyait même pas au message de son frangin). l'Eglise a mis plusieurs siècles à s'organiser alors difficile d'avaler qu'elle ait eu une telle puissance de dissimulation. QSuant aux écrits cachés alors là on est en pleine théorie de la conspiration, les apocryphes sont pour la plupart traduits et même trouvable en livre de poche...

Bref un mauvais roman de gare avec une intrigue pourtant alléchante. Mais ce qui m'énerve le plus c'est les guide écrits par la suite au mépris de la différence entre fiction et enquête historique et l'Eglsie catholique qui le condamne en amplifiant encore la pub... :?

(retour au sujet)
Moi, je veux pas rentrer dans la polémique, je fais juste appel au parigots qui comme moi aiment bien se balader dans la capitale en se posant des questions.
J'ai déjà suivi par balade la ligne du méridien sitée dans le livre (ou ligne ARAGO car elle est matérialisée par des plaques rondes 'ARAGO' tous les x mètres dans Paris), bien avant que le livre soit écrit,....et..... Contrairement à ce qui est dit dans le livre (à la fin), elle ne passe pas par le lieu dit où serait le Graal (pas loin, il faut l'avouer, mais bon), alors que le héros la suit pour l'atteindre.
Heureusement que le lecteur moyen n'est pas un parisien qui regarde où il marche dans le 1er arrondissement, sinon tout le monde aurait compris que ce n'est qu'un roman.

perso, moi c'est dans ce cadre que je l'ai lu : un roman, loin de toutes ces polémiques ... (en plus je l'ai lu dès sa sortie ou pas très longtemps après, donc bien avant tous les développements médiatiques)

c'est un roman, qui se lit d'une traite. Effectivement, les ficelles sont assez grosses, et pour les parisiens qui connaissent bien leur ville, la géographie, n'est pê pas trop respectée.

mais bon pour le provincial que je suis, je ne sais pas si la ligne arago (je viens d'en apprendre le nom) passe par l'emplacement présumé du graal dans le livre.

j'ai passé un bon moment de lecture, avec une histoire attractive, et c'est tout ce que demande à un livre de fiction : un roman !

Pour ma part, j'ai bien rigolé en le lisant.
Je rejoint complètement l'opinion d'Eric sauf que je ne le suis pas trop sur les problèmes d'histoire religieuse parce qu'il est vraiment plus calé que moi.

Ceux qui trouve un tableau de Leonardo avec une main en trop me font signe (avec cette main s'ils le désirent) parce que là je ne vois pas où il a été pêché ça.

Ce qui me gêne le plus dans ce roman c'est quand l'auteur veut faire passer ses héros pour des érudits avec un salmigondi de références vaseuse et des astuces à 1 franc (ancien). Alors sur, le père Umberto Ecco c'est plus difficile à lire mais en général il sait de quoi il parle. Je reconnais quand même à l'auteur un bon sens du rythme naratif qui fait qu'on a envie de continuer. C'est avant tout un roman populaire. Par contre, il y a quand même une certaine malhonêteté à faire passer des vessies pour des lanternes.

Bref comment rendre ses héros intellos quand on ne l'est pas soi-même. Doit y avoir des trucs comme les non dits mais c'est pas le genre du père Dan ;)

j'aime bien le résumé d'éric. (et de jaber..., même si, le premier batiment du louvre doit remonter au moyen age... en faisant la moyenne on tombe pile poil renaissance !)

Pour moi, la veritable enigme du livre, c'est sont succé.

Eric dit:(sinon pourquoi les premiers chrétiens seraient allé chercher son frère Jacques qui ne croyait même pas au message de son frangin).

:?:
Sans etre spécialiste, ce point me semble bien discuté....

Eric dit:
(sinon pourquoi les premiers chrétiens seraient allé chercher son frère Jacques qui ne croyait même pas au message de son frangin
:?


il falait bien sonner les matines

ok je :arrow:
a plus

Et zou, une voix de plus pour Umberto Eco pour l'ensemble de son oeuvre et le pendule de Foucault dans le cas précis.
Dans ce genre "mystico-thriller", Club Dumas d'Arturo Perez Reverte : C'est le bouquin qui a servi pour le film "la neuvième porte", de Polanski.
Sinon pour Da Vinci truc, d'accord avec le mouvement d'ensemble aussi : pas finaud finaud, genre club des cinq en solde, okay, mais que celui qui n'a jamais regardé (avec plaisir) une sinistre daube à la télé lui jette la première clé de voute.
Quand au succès rencontré, je citerai Michel Collucci, philosophe émérite du siècle dernier : "Dire qu'il suffirait que les gens n'en achètent plus pour que ça ne ce vende pas..." Ou un truc dans le genre...

Je viens de finir DVC et je suis un peu de l'avis général : c'est un roman agréable à lire, mais ça casse pas trois pattes à Jésus Christ. La plupart des énigmes sont effectivement assez minables (et les personnages encore plus), l'intrigue générale qui commence pas trop mal (Opus Dei contre Prieuré de Sion) est sympa et prometteuse, mais ça finit dans du grand n'importe quoi. En ce qui concerne le mélange faits historiques/faits romancés, sans qu'on sache vraiment au final ce qu'on peut croire ou non, ça me fait beaucoup penser à Werber et ses fourmis...

sans qu'on sache vraiment au final ce qu'on peut croire ou non, ça me fait beaucoup penser à Werber et ses fourmis...


Excellent parallèle effectivement je n'avais jamais fait le rapprochement mais c'est tout à fait vrai.

Je déterre ce sujet pour parler de :
"La conspiration des ténèbres" de théodore Roszak.
Une conspiration cinématométaphysique très amusante. Un peu littéraire, beaucoup de considérations sur le cinéma et le snobisme intellectuel rive gauche vu par les américains. Très amusant.
"La règle de quatre" de Ian Caldwell et Dustin Thomasson
Quel est le secret du chef d'oeuvre de la renaissance "le songe de poliphile" ? Je ne le vous dirais pas : j'ai pas encore fini.

Tout les 2 en livre de poche.

Et tout les 2 nettement mieux que Da Vinci Code.
Je me demandais à quoi me faisait pensez DVC, en terme de structure narrative, de grosse ficele et d'énigme à 2 balles. J'ai enfin trouvé : à BOB MORANE d'Henry Vernes ! un truc que je lisais à 9 ou 10 ans. Peut etre que certains se souvienne du parfum d'ylang ylang ou de l'aombre jaune, de bill ballantine, de tania orloff.
Mais finalement, bob morane, c'était peut etre mieux.

arthemix dit:/.../ ça me fait beaucoup penser à Werber et ses fourmis...


Arthemix, dans mes bras !!! :pouiclove:

Yep...

Histoire de donner mon avis... j'ai pas lu mais ça m'intéresse pas !
Et Werber... Bah je n'en parle pas j'en dirai du mal... Sincèrement j'arrive pas à comprendre pourquoi ce genre de bouquins marchent ! Mais j'accepte ! Même si je comprends pas...

M'enfin, je retourne sur mon TRAINSPOTTING qui est vraiment mal traduit, mais qui a le mérite de me faire délirer et replonger 10 ans en arrière :) !

En fait, ce sont les romanciers-historiens-scientifiques-généralistes-linguistes-reporters qui lm'énervent !