la belette dit:c'est au consommateur de faire la police sur tous ses choix ( jeux ou autre domaine), quand je consomme j'essaie de le faire "correctement", c'est pour ça que mes jeux je les achète en boutique en dur même si je les paye plus 5 euro de plus que sur le net ( j'aime les boutique en dur je ne veux pas être responsable de leur disparition). Si on attend que les entreprise se régule toute seule on a pas fini de l'attendre notre monde meilleur.
"vote with your wallet" (votez avec votre porte-feuille) disent les américains... ça marche pas toujours mais c'est déjà ça...
On peut également acheter directement à l'éditeur pour que le bénéfice sur un jeu soit plus important pour lui. Ex: la gamme Treefrog de Wallace ou les programmes P500 des éditeurs de wargames.
la belette dit:c'est au consommateur de faire la police sur tous ses choix ( jeux ou autre domaine), quand je consomme j'essaie de le faire "correctement", c'est pour ça que mes jeux je les achète en boutique en dur même si je les paye plus 5 euro de plus que sur le net ( j'aime les boutique en dur je ne veux pas être responsable de leur disparition). Si on attend que les entreprise se régule toute seule on a pas fini de l'attendre notre monde meilleur.
"vote with your wallet" (votez avec votre porte-feuille) disent les américains... ça marche pas toujours mais c'est déjà ça...
On peut également acheter directement à l'éditeur pour que le bénéfice sur un jeu soit plus important pour lui. Ex: la gamme Treefrog de Wallace ou les programmes P500 des éditeurs de wargames.
En même temps Treefrog c'est un programme limité et Wallace n'es tpas vraiment "éditeur" sur ce coup mais à un statut bizarre.
Un éditeur ne peux pas vraiment pratiquer ce genre de technique à grande échelle, ne serait-ce que par respect pour les éléments de la chaîne qui le font vivre (boutiques par exemple, leur "voler" des ventes, c'est pas cool).
Karis dit: En même temps Treefrog c'est un programme limité et Wallace n'es tpas vraiment "éditeur" sur ce coup mais à un statut bizarre. Un éditeur ne peux pas vraiment prztiquer ce genre de technique à grande échelle, ne serit-ce que par respect pour les éléments de la chaîne qui le font vivre (boutiques par exemple, leur "voler" des ventes, c'est pas cool).
D'un autre côté, on parlait de Dominion, il revient moins cher même pour un français de le commander ds la nvelle boutique de Filo...
Oui nous devons continuer (en même temps c'est pas un drame) car nous ciblons un public particulier (assez joueur) qui n'est pas assez large pour nous garantir des "rentes". A notre niveau, une "rente" serait éventuellement un jeu qui se vendrait invariablement à 20000 copies/an mais ça ne se trouve pas sous le pas d'un cheval ou alors un SdJ mais bon là on touche l'ingérable (surtout qu'on est français)...
Qd Ka-cha, malhabilement et rentre dedans certes, a parlé d'élargir le public touché, on lui a fait du rentre dedans, mais finalment Karis tu rejoins ce point ce qui me semble évident. Un éditeur vivrait mieux s'il vendait plus.
Qd on parle du malaise allemand, j'ai l'impression qd on insiste svt sur les boutiques mais est-ce que les éditeurs sont vraiment si mal en ce moment vous qui comme Karis, Mathieu, Hicham, Mme Gigamic ou Mr Phal les fréquentiez de façon plus précise. Parce qu'on voit qd même les mêmes éditeurs depuis pas mal de temps alors qu'en France, avec le "marché protégé" on en a vu coulé ? Est-ce que les allemands n'ont pas une autre vision de la distribution ? Ils ont réussi à élargir leur clientèle alors qu'en France on continue à patauger. On revient svt sur les boutiques en dur mais personnellement je ne serai pas si élogieux que certains, un acceuil passable, peu de renseignements, d'intéret pour le client sauf si on sent une vraie vente parfois une grosse méconnaissance : et ça pas ds une boutique mais plusieurs. Finalement j'ai trouvé plus de renseignements ds des boutiques internet voir même plus de contacts par des e-mails d'après vente ou autre...
Finalement que faudrait-il changer ds le marché français pour le faire réellement évolué, de quoi faudrait-il s'inspirer du marché allemand sans rentrer dans ses travers ?
Karis dit: En même temps Treefrog c'est un programme limité et Wallace n'es tpas vraiment "éditeur" sur ce coup mais à un statut bizarre. Un éditeur ne peux pas vraiment prztiquer ce genre de technique à grande échelle, ne serit-ce que par respect pour les éléments de la chaîne qui le font vivre (boutiques par exemple, leur "voler" des ventes, c'est pas cool).
D'un autre côté, on parlait de Dominion, il revient moins cher même pour un français de le commander ds la nvelle boutique de Filo...
Chacun fait comme il le souhaite. Ystari n'entend pas faire de concurrence aux boutiques sur son site. A priori nous mettons nos jeux symboliquement au prix conseillé, sans remise et ne vendrons que des produits exclusifs (X deck, tshirts, pièces métal)... Maintenant Filo est une boîte québecoise et je pense que la distribution/vente là bas relève d'une autre problématique...
Qd Ka-cha, malhabilement et rentre dedans certes, a parlé d'élargir le public touché, on lui a fait du rentre dedans, mais finalment Karis tu rejoins ce point ce qui me semble évident. Un éditeur vivrait mieux s'il vendait plus.
Il ne faut pas confondre les propos provoc de Ka-Cha et des évidence économique : toute personne qui vend des choses vivrait mieux si elle en vendait plus. Par contre, et justement à l'inverse de ce que dit Ka-Cha, je pense qu'Ystari ne survivrait pas si je décidais de me passer de distributeur et de boutique pour vendre tout seul sur mon site (voir les douves à ce sujet). Et à part ça, il ne faut pas confondre les métiers. Moi j'aime faire des jeux, j'aime pas les vendre, j'aime pas les envoyer...
Qd on parle du malaise allemand, j'ai l'impression qd on insiste svt sur les boutiques mais est-ce que les éditeurs sont vraiment si mal en ce moment vous qui comme Karis, Mathieu, Hicham, Mme Gigamic ou Mr Phal les fréquentiez de façon plus précise. Parce qu'on voit qd même les mêmes éditeurs depuis pas mal de temps alors qu'en France, avec le "marché protégé" on en a vu coulé ?
Le principe de la fuite en avant fait que tu continue à survivre en tant qu'éditeur, tu sors juste plus de jeu (bon il y a tout de même une limite). Mais c'est la crise quand même en Allemagne, ça ne signifie peut être pas "boîte fermée", mais juste "restrictions". D'ailleurs il y a pas mal de mvt en sous-marin : HiG a été racheté, j'ai entendu dire que Zoch aussi (pas sûr). Aléa n'est plus directement distribué Ravensburger. Bizarre si tout va bien, non ?
Est-ce que les allemands n'ont pas une autre vision de la distribution ? Ils ont réussi à élargir leur clientèle alors qu'en France on continue à patauger.
Les allemands ont le SdJ ce qui a fait exploser les ventes à un moment (Catane) et intéressé les grandes surfaces. Si un jeu français devient un phénomène il se passera sûrement la même chose, mais on en est pas là...
On revient svt sur les boutiques en dur mais personnellement je ne serai pas si élogieux que certains, un acceuil passable, peu de renseignements, d'intéret pour le client sauf si on sent une vraie vente parfois une grosse méconnaissance : et ça pas ds une boutique mais plusieurs. Finalement j'ai trouvé plus de renseignements ds des boutiques internet voir même plus de contacts par des e-mails d'après vente ou autre...
C'est une autre histoire et je n'ai pas vraiment de commentaires à faire là dessus si ce n'est que je ne fait absolument pas le procès des boutiques internet dans ce topic.
Finalement que faudrait-il changer ds le marché français pour le faire réellement évolué, de quoi faudrait-il s'inspirer du marché allemand sans rentrer dans ses travers ?
Moi je dirais rien, il faut laisser le marché faire son petit bonhomme de chemin sans chercher à en faire trop. Ce serait bien que le jeu de l'année soit reconnu, mais c'est un combat d'arrière garde...
sgtgorilla dit:On a associé par exemple l'as d'or et jeu de l'année en 1 seul prix depuis un moment mais je n'ai pas l'impression que ça ait changé grand chose. En fin de compte comment s'y sont pris les allemands pour que le Spiel ait une telle influence ? Mais peut être que depuis qques posts je m'écarte du sujet initial ?
Il y a principalement un bonne raison pour laquelle le SdJ a trouvé de l'écho en Allemagne (et ça ne s'est pas fait en un jour, malgré le fait que les allemands aient la culture du "jds") : tous les membres du jury du SdJ sont des journalistes où ont des colonnes dans les journaux...
sgtgorilla dit:On a associé par exemple l'as d'or et jeu de l'année en 1 seul prix depuis un moment mais je n'ai pas l'impression que ça ait changé grand chose.
Pour moi, même s'il y a eu des gros efforts de réorganisation du prix, le problème est l'absence quasi-totale de retombées presse. Et l'année 2008 a été quasiment catastrophique à ce sujet puisque, contrairement aux années précédentes, on n'a même pas eu le droit aux marronniers de fin d'année dans la presse généraliste...
Le décloisonement du jeu de société passe impérativement par un coup de projecteur sur une sélection de jeux dits parallèles dans les média de premier plan avec des rubriques régulières sur le jeu dans des hebdos...
Cela ne se fait pas comme çà. C'est un travail de longue haleine où le relationnel prime, où il faut accrocher les journalistes sur un aspect peut être anecdotique des choses pour leur donner l'envie de traiter un sujet.
Il n'y a pas de solution écrite mais je pense qu'il faut qu'il y ait à la fois des initiatives individuelles mais également collectives comme par exemple une brochure commune sur la sélection jeu de l'année qui serait financée par tous les nominés et placée dans toutes les boîtes...
Je rejoins Mathieu et Karis, Tant que les médias ne joueront pas le jeu de l'as d'or son influence sera moindre. Toute l'équipe du festival fait d'ailleurs de gros gros efforts à ce sujet. Effectivement le jeu de société est un phénomène culturel allemand, c'est dans les mœurs c'est comme ça, et ça explique l'engouement des journalistes sur le sujet et la notoriété du Spiel dont la presse fait un événement national incontournable. En france je peux vous dire que ce n'est pas évident, de parler jeux de société aux journalistes "généralistes" en dehors de la période de Noël...
la dessus , avant même de parler de presse généraliste, faudrait faire des efforts nous -même : C'est pô évident d'avoir l'info pour un joueur qui ne traine pas sur TricTrac . L'année dernière en allant demandez dans les clubs que je fréquente tout le monde ne savait pas quel jeu avait eu le prix et encore - les nominés.
On avais qu'a diffuser l'info me direz-vous ? Ben c'est ce que j'ai fait du coup! Mais autant je trouve que le festival de cannes est annoncés a grand renfort de mail et de plaquettes envoyées à bcp d'assocs, autant j'aurais aimé que la promo du jeu de l'année continue après aussi : envois d'affiches des nominés et du vainqueur. L'année dernière par ex, j'ai bcp demandé d'avoir des visuels pour mettre en avant les nominés au festival de Toulouse , ben nada au final !
Sinon, je suis d'accord la reconnaissance de ce prix passera par la presse généraliste. Mais pour en arriver là, ne faut il pas que ces journalistes en entendent parler par plein de sources différentes ?
mathilde-gigamic dit:.... En france je peux vous dire que ce n'est pas évident, de parler jeux de société aux journalistes "généralistes" en dehors de la période de Noël...
C'est pourquoi, j'aurais plutôt vu faire l'annonce mi novembre que pour Cannes.
Mais bon c'est vrai qu'on a pas mal dérivé du sujet initial "comment marche l'édition ?"
drax dit:la dessus , avant même de parler de presse généraliste, faudrait faire des efforts nous -même : C'est pô évident d'avoir l'info pour un joueur qui ne traine pas sur TricTrac . L'année dernière en allant demandez dans les clubs que je fréquente tout le monde ne savait pas quel jeu avait eu le prix et encore - les nominés.
Je crois aussi que la plupart des joueurs n'en ont pas grand-chose à faire de ce prix. Il ne suscite pas un très grand intérêt en lui-même. Et si les joueurs n'y prêtent pas attention, je vois mal comment les médias pourraient lui en prêter.
Salut, Merci tout d'abord pour ce post intéressant. Au risque de m'éloigner un peu du sujet, quoique, concernant une certaine "émancipation" du jeu de société en France , je me demande souvent si le problème n'est pas pris à l'envers... j'ai toujours l'impression qu'on pense soumettre le JDS aux familles à grands coups de publicité, d'effet d'annonce, de jeu de l'année etc...comme un produit de consommation classique. D'un autre côté, on insiste souvent sur le côté justement "sociétal", "intergénérationnel" qui permet d'en faire une activité qui aide au "mieux vivre ensemble"... je me demande si, à l'inverse, le JDS ne s'imposerait pas plus facilement dans une population dans laquelle ces valeurs (l'échange, la coopération, l'intergénération etc) sont entretenues... Je ne sais comment ces valeurs sont véhiculées en Allemagne, mais une culture du jeu doit je pense prendre du temps, pourvu que les éditeurs tiennent le coup jusque là ! bref, Pour les éditeurs qui voudraient vendre plus, la solution pourraient être de se lancer dans la politique (au sens large) pour véhiculer les valeurs des jeux afin de créer une société dans laquelle les jeux s'imposeraient d'eux mêmes...
Matthieu.CIP dit: Pour moi, même s'il y a eu des gros efforts de réorganisation du prix, le problème est l'absence quasi-totale de retombées presse. Et l'année 2008 a été quasiment catastrophique à ce sujet puisque, contrairement aux années précédentes, on n'a même pas eu le droit aux marronniers de fin d'année dans la presse généraliste... Le décloisonement du jeu de société passe impérativement par un coup de projecteur sur une sélection de jeux dits parallèles dans les média de premier plan avec des rubriques régulières sur le jeu dans des hebdos... Cela ne se fait pas comme çà. C'est un travail de longue haleine où le relationnel prime, où il faut accrocher les journalistes sur un aspect peut être anecdotique des choses pour leur donner l'envie de traiter un sujet. Il n'y a pas de solution écrite mais je pense qu'il faut qu'il y ait à la fois des initiatives individuelles mais également collectives comme par exemple une brochure commune sur la sélection jeu de l'année qui serait financée par tous les nominés et placée dans toutes les boîtes...
Je pense que c'est une bonne idée.
Quand au peu d'intérêt suscité par notre petit hobby auprès de la presse, pour y contribuer de temps à autres, je peux dire que ce n'est pas gagné. Si nous avons réussi à faire tous les JT et apparaitre sur beaucoup de support presse avec l'affaire du Monopoly Montcuq, croyez-moi, ce n'était pas pour l'intérêt de la chose ludique pour les médias ^^
J'ai tenu une chronique hebdomadaire dans un quotidien régional pendant des années (la seule en France). Elle a été supprimée, non pas par manque d'intérêt mais parce que les journaux régionaux sous-traitent leurs pages à des agences de contenu. Ces agences utilisent des free-lance sous payés pour obtenir du remplissage au plus bas prix. On a la plupart du temps de l'annonce AFP à peine modifiée.
Je tenu également une rubrique mensuelle dans Téléstar Jeu. Supprimée également après changement de rédac-chef : Motif : Le service markéting ne voyait pas de plus-value de vente liée à cette rubrique.
Je collabore quotidiennement au quotidien 20 minutes. Vous ne trouverez par de chronique, ni de critiques de jeux. Le format d'infos brutes ne s'y prête pas.
Et je ne vous parle pas d'un journaliste que j'ai rencontré qui écrivait ces articles uniquement quand on lui envoyait des dossiers de presse à recopier avec des petits cadeaux en prime.
Par contre, j'ai chopé un "Notre Temps" qui avait fait son marronnier de noël sur les jeux et c'était pas mal du tout.
Tant que le jeux n'aura pas gagné son statut de produit culturel, le seul intérêt des journalistes sera de l'aborder soit sous l'angle de "vous avez vu ces drôles de gens" ou "vous savez combien de Monopoly se sont vendus à ce jour ?".
Il y a encore du boulot mais je crains que la presse ne soit plus en mesure de nous aider beaucoup. Il courent trop après les ventes pour survivre pour aborder avec régularité ce qui reste un domaine "niche".
Je crois beaucoup plus au Net pour cela et aux initiatives comme Plato ou JSP. Vivement le nouveau Trictrac !
La presse spécialisée jeu, les sites internet spécialisés jeux... Tout çà c'est très bien mais à mon sens pas suffisant... L'impact d'un papier dans la presse généraliste est fort et dope les ventes... Quand Le Figaro Magazine a fait un papier sur Sky my husband, çà s'est traduit immédiatement par une progression des chiffres.
Je ne connais pas les recettes en la matière, ne suis pas spécialiste de la chose mais me dis bon sang que cela doit être possible d'y arriver...
Je pense qu'en 2009 on va tenter le diable en faisant des packs de 4 ou 5 jeux de poche destinés à des contacts presse bien identifiés.
Matthieu.CIP dit: Je pense qu'en 2009 on va tenter le diable en faisant des packs de 4 ou 5 jeux de poche destinés à des contacts presse bien identifiés.
Matthieu.CIP dit:La presse spécialisée jeu, les sites internet spécialisés jeux... Tout çà c'est très bien mais à mon sens pas suffisant... L'impact d'un papier dans la presse généraliste est fort et dope les ventes... Quand Le Figaro Magazine a fait un papier sur Sky my husband, çà s'est traduit immédiatement par une progression des chiffres. Je ne connais pas les recettes en la matière, ne suis pas spécialiste de la chose mais me dis bon sang que cela doit être possible d'y arriver... Je pense qu'en 2009 on va tenter le diable en faisant des packs de 4 ou 5 jeux de poche destinés à des contacts presse bien identifiés.
Et si ça mord à l'hameçon tu fais une soirée "presse" à l'interlude ?
Matthieu.CIP dit: Je pense qu'en 2009 on va tenter le diable en faisant des packs de 4 ou 5 jeux de poche destinés à des contacts presse bien identifiés.
Vous ne le faisiez pas déjà
Toute la difficulté est de cibler les bonnes personnes. Et encore, Matthieu aura plus de facilité que nous au vu de sa gamme plus accessible...
Matthieu.CIP dit: Je pense qu'en 2009 on va tenter le diable en faisant des packs de 4 ou 5 jeux de poche destinés à des contacts presse bien identifiés.
Vous ne le faisiez pas déjà
Toute la difficulté est de cibler les bonnes personnes. Et encore, Matthieu aura plus de facilité que nous au vu de sa gamme plus accessible...
Je suis étonné que Mathieux ne le faisait pas car ses jeux sont absolument tout public. Pour Ystari, c'est une autre histoire...Est-ce que c'est seulement possible?
Pour la petite histoire, il existe en Belgique une émission de radio danslaquelle le présentateur teste tous les jours qqch: un livre le lundi, un film le mardi...Le vendredi, c'est un objet de consommation quelconque: les attachés de presse lui envoie des tonnes de boite de conserve ou autre gadget. Je suis sûr qu'envoyer des jeux à de telles personnes pourraient faire mouche. Même chose pour de nombreux magazines qui ont des rubriques "jeu, livre, cinéma". Il serait sans doute possible de les inciter à créer une mini-rubrique "jeux de société", non?
Je remarque quand même quand dans plusieurs catalogues d'éditeurs de jeux allemands, figurent des citations de critiques de jeux parues dans des médias tout ce qu'il y a de plus traditionnels (non spécialisés) et vulgarisateurs, un peu comme les "best-seller" anglo-saxons qui citent eux-même leurs critiques élogieuses pour se faire vendre. Plusieurs journaux grand public présentent également régulièrement des jeux et les manifestations ludiques qui ont lieu dans la région...
Si je suis venue au jeu de société "type TT", ce n'est pas grâce aux boutiques spécialisées de ma ville (il y en a pourtant de très bonnes à Lausanne), mais grâce aux grandes surfaces allemandes. En voulant acheter autre chose, je suis tombée sur ces jeux, et cela m'a donné envie de les découvrir, vu leur abondance, et vu que je connaissais déjà les jeux "traditionnels" (MB et autres).
J'ai remarqué qu'avant les Fêtes, beaucoup de clients se bousculent dans ces rayons (j'attends de voir la crise... pour le moment, ça a l'air de très bien se vendre) et achètent au coup de coeur ou grâce à des démonstrations (nombreuses) de vendeurs. Vu le choix en grandes surfaces, tout le monde n'est pas obligé de repartir avec un "Destins" ou un "Monopoly" sous le bras, contrairement à ce que je vois en Suisse...
Selon moi, ce n'est pas en pensant de façon élitiste et confidentielle (soit en cantonnant les jeux de société aux petites boutiques) que le JdS "vrai" pourra élargir son public. A mon avis, les éditeurs et les distributeurs devraient oser franchir le pas de la grande distribution.
Bien sûr, honnêtement, on ne peut comparer avec l'Allemagne, où le jeu de société / de plateau fait partie de la culture générale. Pour avoir pas mal fréquenté d'Allemands à des occasions diverses à Munich, et provenant de tous horizons, la plupart possédaient une bonne armoire remplie de jeux, et au moins les SdJ. A chaque rencontre, on sortait quelques jeux à la fin du repas. Je ne m'y attendais pas, mais cela a l'air vraiment ancré dans la culture germanique. Sans doute que les gens sortent moins de chez eux et sont plus casaniers aussi ?
lABCdaire dit:A mon avis, les éditeurs et les distributeurs devraient oser franchir le pas de la grande distribution.
Ce n'est pas à la portée de tout le monde. Non seulement il y a chez leurs acheteurs une logique de prix implacable, mais de plus ils exigent des volumes énormes, une reprise des invendus, et payent à 6 mois. Je te conseille de voir les deux films 'la vérité si je mens', c'est a peine caricatural dans le domaine