dardar dit: Donner à son public la possibilité de tout rationnaliser n'est pas toujours le meilleur choix. J'imagine déjà les sujets à base de calculs savants pour rentabiliser son "investissement" en "plaisir ludique". Je préfère l'approche artistique de la chose. Je regrette déjà les vieilles discussions et leurs arguments imaginaires...
Moi aussi je préfère l'approche artistique, mais force est de constater qu'il y a pleins de gens qui sont intéressés par l'aspect économique des choses. Dont acte. Par ailleurs faire de l'art ne dispense pas de penser en terme financier (juste parce que tu dois faire manger des gens avec les ventes).
Tant mieux si c'est ce qui te motive à donner ces infos. Mais j'ai un peu peur que les exigences croissantes de certains d'entre nous (dont cet attrait pour l'approche dite "économique") ne forcent les éditeurs à se justifier constamment...Mais cela semble effectivement devenir la nouvelle Règle du jeu(cf les interventions de Ka cha par ex.)
Karis dit: Tous les éditeurs que je connais se conforment à ces "règles" (qui sont en fait des principes économiques) et je n'en connais pas qui s'engraissent en "boostant" les prix. Voir à ce sujet sur ce forum (et dans JSP) les interventions de Pierre Gaubil (à l'époque chez DoW) qui disait la même chose (chiffres à l'appui) il y a au moins 2 ans...
Cette phrase et le sens de tes dernières interventions te positionnent comme "porte paroles" des éditeurs francophones. Je ne connais pas vos rapports mais ça peut paraître risqué.
Bon c'est juste une remarque, pas une critique, hein.
- Le prix d'un objet, en règle générale, est fixé en fonction de ce que le 'marché' est prêt à supporter. Si je fais des colliers en nouilles qui me reviennent a un euro pièce, mais que les gens sont prêts à payer 50 euros pièce, je les vendrai 50 euros pièce. Dingue, non ?
- j'ai lu quelquepart dans une interview (mais j'ai le flemme de rechercher les références exactes, d'autant plus que je lis beaucoup) d'un petit éditeur US travaillant dans un marché de niche (je pense que c'était du wargame) le raisonnement suivant qui m'a interpellé : A l'heure actuelle les gens ont tendance à acheter un jeu et à se faire une idée sur une seule partie avant de passer à autre chose. Ceci contraste avec 'avant' ou il était normal de jouer quelques dizaines de parties d'un jeu pour en explorer les possibilités et la richesse. Ceci amène aussi un effet pervers : si le jeu demande un apprentissage en raison de sa complexité ou de mécanismes inhabituels ou novateurs, il risquera de se voir descendre en flammes dans des avis postés en ligne après une seule partie, parfois jouée avec des erreurs de règles qui obèrent une appréciation à sa juste valeur du jeu joué. (inutile de lancer ici le débat sur ce sujet, ce vieux cheval est mort depuis longtemps inutile de le battre encore. Je place juste le décor.) Il en retirait alors le raisonnement suivant : un jeu 'pas cher' (genre un beau gros wargame pour 35 euros) étant percu comme plus démocratique, il pourra plus facilement atterrir dans le 'panier' d'un joueur qui ne constitue pas la cible originelle pour ce type de jeu. Il l'achètera en passant, par hasard, parce que c'est pas cher et que c'est un gros consommateur de jeux. Ce joueur aura d'autant plus de chances d'être décu du jeu, et de lui faire une 'pub' négative (tout en finesse : 'j'ai pas aimé, c'est nul, 1/10.'). Par contre si le prix du jeu est artificiellement cher (disons 150 euros au lieu des 60/70 qu'il devrait coûter), il est vraisemblable que seuls des amateurs de ce type de jeu ayant pris la peine de se renseigner sur leur achat l'acquièreront (acquèrront ? acquièrront ? mhh... pas 100% sur de mon orthographe sur ce coup la ). De plus ces joueurs 'connaisseurs' seront plus disposés à évaluer leur acquisition sur plusieurs parties, et a donner des retours plus détaillés et probablement plus positifs (S'ils n'aiment pas ils prendront le temps d'expliquer pourquoi et comment le jeu les a déçus). Sans compter l'inévitable à priori positif basé sur la théorie de l'engagement (j'ai payé super cher, donc si je dis que c'est nul je suis en conflit d'avec moi-même de je passe pour un con )
Bref, un prix cher constituerait une sorte de 'filtre'. C'est 'achement élitiste non ?
Z'êtes encore la ? Il ne me reste plus qu'a vous inviter a aller vous indiger* du prix du monopoly et du risk sur les forums de Hasbro et à nous lacher les ...
cordialement.
* J'allais corriger, mais finalement le néologisme indignation/indigence est approprié
- j'ai lu quelquepart dans une interview (mais j'ai le flemme de rechercher les références exactes, d'autant plus que je lis beaucoup) d'un petit éditeur US travaillant dans un marché de niche (je pense que c'était du wargame) le raisonnement suivant qui m'a interpellé : A l'heure actuelle les gens ont tendance à acheter un jeu et à se faire une idée sur une seule partie avant de passer à autre chose. Ceci contraste avec 'avant' ou il était normal de jouer quelques dizaines de parties d'un jeu pour en explorer les possibilités et la richesse. Ceci amène aussi un effet pervers : si le jeu demande un apprentissage en raison de sa complexité ou de mécanismes inhabituels ou novateurs, il risquera de se voir descendre en flammes dans des avis postés en ligne après une seule partie, parfois jouée avec des erreurs de règles qui obèrent une appréciation à sa juste valeur du jeu joué.
Très bon post en particulier cette partie sur la façon actuelle de jouer/consommer, à mettre en lien avec la courbe d'apprentissage d'un jeu.
Je pense même que cela mériterait un autre topic passionnant, qui pourrait d'ailleurs intéresser Karis, l'excellent Amyitis étant probablement, toutes proportions gardées, victime de cette "mode".
Une petite remarque comme ça en passant sur ce post très intéressant.
Perso, je compare le prix d'un jeu avec un autre loisir.
Si je passe une bonne soirée avec de bons ami(e)s autour d'un jeu qui m'a coûté, disons, 45 Eur, je trouve pas cher la soirée. Si je compare à une soirée à 4 au cinoche, au resto, au bistro, ...
Donc, pour moi, en moyenne, un jeu ce n'est pas cher pour passer une soirée avec des amis à faire quelque chose. En plus, on peut utiliser plusieurs fois le même jeu pour plusieurs soirées, et ça c'est vraiment dingue comparé à un cinoche où on ira plutôt voir un autre film, à un resto,...
Bref, pour moi, ça vient vraiment pas à 5 Eur près.
Mais bon, heureusement que tout le monde ne pense pas comme moi (merci beaucoup Ka-Cha et autres de la même espèce ) sinon je devrais payer mes jeux beaucoup plus chers
Karis dit: Tous les éditeurs que je connais se conforment à ces "règles" (qui sont en fait des principes économiques) et je n'en connais pas qui s'engraissent en "boostant" les prix. Voir à ce sujet sur ce forum (et dans JSP) les interventions de Pierre Gaubil (à l'époque chez DoW) qui disait la même chose (chiffres à l'appui) il y a au moins 2 ans...
Cette phrase et le sens de tes dernières interventions te positionnent comme "porte paroles" des éditeurs francophones. Je ne connais pas vos rapports mais ça peut paraître risqué. Bon c'est juste une remarque, pas une critique, hein.
Pas de problème.
Soyons clair, je ne suis le porte-parole de personne et jene fait que citer des chiffres (quoi de plus concret ?) qui sont ceux pratiqués par le milieu éditorial.
Je ne vois d'ailleurs pas en quoi il y aurait à rougir de ces chiffres sachant que je crois qu'ils montrent bien que chaque élément de la chaine est indispensable et ne gagne que ce qu'il doit, et je ne vois donc pas en quoi un éditeur pourrait m'en vouloir de citer ces chiffres, qui participeront, je l'espère, à une meilleure compréhension de notre milieu et qui au final recentreront donc peut être le débat sur l'artistique (on peut toujours réver)...
- j'ai lu quelquepart dans une interview (mais j'ai le flemme de rechercher les références exactes, d'autant plus que je lis beaucoup) d'un petit éditeur US travaillant dans un marché de niche (je pense que c'était du wargame) le raisonnement suivant qui m'a interpellé : A l'heure actuelle les gens ont tendance à acheter un jeu et à se faire une idée sur une seule partie avant de passer à autre chose. Ceci contraste avec 'avant' ou il était normal de jouer quelques dizaines de parties d'un jeu pour en explorer les possibilités et la richesse. Ceci amène aussi un effet pervers : si le jeu demande un apprentissage en raison de sa complexité ou de mécanismes inhabituels ou novateurs, il risquera de se voir descendre en flammes dans des avis postés en ligne après une seule partie, parfois jouée avec des erreurs de règles qui obèrent une appréciation à sa juste valeur du jeu joué.
Très bon post en particulier cette partie sur la façon actuelle de jouer/consommer, à mettre en lien avec la courbe d'apprentissage d'un jeu. Je pense même que cela mériterait un autre topic passionnant, qui pourrait d'ailleurs intéresser Karis, l'excellent Amyitis étant probablement, toutes proportions gardées, victime de cette "mode".
Victime c'est beaucoup dire sachant que finalement le jeu s'est très correctement vendu. Par contre ce que je voulais dire c'est qu'un marché trop agressif financièrement met forcément à mal les initiatives les plus "risquées" (comme de sortir un gros jeu qui soit autre chose qu'un Caylus-like en période de crise) et au final appauvrit donc l'offre.
Mince SwatSh... je viens de faire un rapide calcul, et tu as raison ! Nos soirées jeux à la maison me coutent au final beaucoup plus cher en boissons diverses qu'en jeux, c'est horrible De deux choses l'une : soit nous sommes alcoolique, soit nous n'achetons pas assez de jeux. On va dire qu'on achète pas assez de jeux alors
cdelaforge dit:Mince SwatSh... je viens de faire un rapide calcul, et tu as raison ! Nos soirées jeux à la maison me coutent au final beaucoup plus cher en boissons diverses qu'en jeux, c'est horrible De deux choses l'une : soit nous sommes alcoolique, soit nous n'achetons pas assez de jeux. On va dire qu'on achète pas assez de jeux alors
Je pense même que cela mériterait un autre topic passionnant, qui pourrait d'ailleurs intéresser Karis, l'excellent Amyitis étant probablement, toutes proportions gardées, victime de cette "mode".
Victime c'est beaucoup dire sachant que finalement le jeu s'est très correctement vendu.
Je faisais surout référence à des posts lus un peu partout, ici et sur BGG. Je voulais dire par là que quelque soit son succès (chiffré), son appréciation est probablement légèrement sous-estimée en ce qui concerne le testeur "one-shot". Mais c'est également le cas de bien d'autres jeux.
Tiens, une petite anecdote pour vous montrer, n'en déplaise à Ka-Cha, à quel point le marché Allemand n'est peut être pas l'exemple à suivre. Toute ressemblance avec des pratiques de boursicotage n'est pas fortuite
Donc un assez gros distributeur allemand, avec qui nous discutions recemment de l'incroyable politique de prix pratiquée par certains vendeurs en ligne (sans le citer, c'est la version .de d'une grosse compagnie) nous expliquait comment il fonctionne avec ce site. C'est du 100% véridique, mais asseyez vous tout de même :
1) En gros, H vend ses jeux 5€ pièce à A pour un prix public de 10€.
2) A affiche le jeu, disons à 9€, puis baisse progressivement les prix si les jeux ne se vendent pas. D'abord à 8, puis 7, puis 6, puis 5, voire 4 (vente à perte autprisée en Allemagne).
3) H surveille les prix de vente de son jeu et quand le prix atteint 5 (ou 4 encore mieux), il rachète son stock à A !
4) le prix du jeu remonte chez A
5) revenir au petit 1...
Conclusion : quel bel exemple ! Quel modèle économique merveilleux ! Oh oui, que je souhaiterai que le marché français prenne modèle sur ce genre de choses.
Non, en fait ça me fait vomir, parce que c'est une politique de fuite en avant odieuse...
cdelaforge dit:Mince SwatSh... je viens de faire un rapide calcul, et tu as raison ! Nos soirées jeux à la maison me coutent au final beaucoup plus cher en boissons diverses qu'en jeux, c'est horrible De deux choses l'une : soit nous sommes alcoolique, soit nous n'achetons pas assez de jeux. On va dire qu'on achète pas assez de jeux alors
Ah ben ça c'est une argumentation que je vais essayer de replacer chez moi tiens!
Donc vous nous dites qu'à plus d'exemplaires tirés, un jeu coute moins cher, et ensuite vous êtes prêts à nous justifier de l'élitisme du prix d'un jeu qui s'adresserait uniquement au petit nombre d'adeptes. C'est de l'enflurerie, hein ? Tant pi pour vos clients, s'ils aiment...
Vous êtes encore en train de justifier de n'importe quoi et là ehanuise, vous tenez les deux pompons Vous ne nous évincerez pas ainsi, raté.
Mais rassurez vous, tout comme vous, nos considérations sur le jeu sont entièrement égoïstes. Et comme vous nous l'abordons depuis la vision de notre lorgnette. A chacun ses justifications égoïstes autour du sujet du jeu selon comment il y est impliqué.
Et pour répondre à El Commandante, nos souhaits de démocratisation du JdS sont les suivants:
- Qu'une majorité de jeux soit accessible financièrement afin que le plus grand nombre puisse jouer: Car 1: Jouer en société est sans doute bien plus bénéfique que bien d'autres loisirs domestiques et en club. Car 2: Plus nous sommes de joueurs et plus nous pouvons partager et échanger dans ce domaine s'il n'est justement pas réservé à une élite (sauf cas rare du modèle de jeu de luxe conçu pour collectionneur, figuriniste ou autre...)
- Qu'une majorité de jeux soient vendus et appréciés afin que des extensions soient proposées. Dans notre vision toute égoïste certes, nous apprécions grandement des extensions à nos jeux favoris (tout comme c'est le cas pour certains jeux PC). Extensions possibles uniquement si les jeux sont édités en nombre suffisant. (Certains n'apprécient pas l'extensionites, nous si) Au point même que dorénavant nous n'achèterons un jeu que si sa première extension a été éditée. Ce fut le cas pour les Piliers de la terre et nous attendrons une première extension avant d'acheter Dominion. Et nous avons trop attendu celle de RFTG, soit dit en passant.
Il y a encore des tas d'autres intérêts à la démocratisation du JdS. Nous le répétons, nous n'y mentionnons ici que les raisons qui nous paraissent selon nous légitimes. A chacun ses raisons. Nous déplorons que certains jeux perdent leur chance, car vendus selon nous trop chers.
Maintenant quitte à partir à la découverte et à faire de la consommation de jeux non élitistes par curiosité, nous préférons attendre les soldes et/ou acheter en Allemagne des jeux sans ou avec peu de texte.
Je pense même que cela mériterait un autre topic passionnant, qui pourrait d'ailleurs intéresser Karis, l'excellent Amyitis étant probablement, toutes proportions gardées, victime de cette "mode".
Victime c'est beaucoup dire sachant que finalement le jeu s'est très correctement vendu.
Je faisais surout référence à des posts lus un peu partout, ici et sur BGG. Je voulais dire par là que quelque soit son succès (chiffré), son appréciation est probablement légèrement sous-estimée en ce qui concerne le testeur "one-shot". Mais c'est également le cas de bien d'autres jeux. Désolé pour le HS
Ce n'est probablement pas si HS, dans la mesure où la rejouabilité des jeux est liée d'une façon inextricable au foisonnement du marché. Demandez à Knizia pourquoi il ne fait pus de gros jeux...
Ka-Cha dit: - Qu'une majorité de jeux soit accessible financièrement afin que le plus grand nombre puisse jouer: Car 1: Jouer en société est sans doute bien plus bénéfique que bien d'autres loisirs domestiques et en club. Car 2: Plus nous sommes de joueurs et plus nous pouvons partager et échanger dans ce domaine s'il n'est justement pas réservé à une élite (sauf cas rare du modèle de jeu de luxe conçu pour collectionneur, figuriniste ou autre...)
Donc par exemple, pour faire avancer le débat, à quel prix un Caylus te paraitrait-il raisonnable ?
Ka-Cha dit:Donc vous nous dites qu'à plus d'exemplaires tirés, un jeu coute moins cher, et ensuite vous êtes prêts à nous justifier de l'élitisme du prix d'un jeu qui s'adresserait uniquement au petit nombre d'adeptes. C'est de l'enflurerie, hein ? Tant pi pour vos clients, s'ils aiment... Vous êtes encore en train de justifier de n'importe quoi et là ehanuise, vous tenez les deux pompons Vous ne nous évincerez pas ainsi, raté. Mais rassurez vous, tout comme vous, nos considérations sur le jeu sont entièrement égoïstes. Et comme vous nous l'abordons depuis la vision de notre lorgnette. A chacun ses justifications égoïstes autour du sujet du jeu selon comment il y est impliqué. Et pour répondre à El Commandante, nos souhaits de démocratisation du JdS sont les suivants: - Qu'une majorité de jeux soit accessible financièrement afin que le plus grand nombre puisse jouer: Car 1: Jouer en société est sans doute bien plus bénéfique que bien d'autres loisirs domestiques et en club. Car 2: Plus nous sommes de joueurs et plus nous pouvons partager et échanger dans ce domaine s'il n'est justement pas réservé à une élite (sauf cas rare du modèle de jeu de luxe conçu pour collectionneur, figuriniste ou autre...) - Qu'une majorité de jeux soient vendus et appréciés afin que des extensions soient proposées. Dans notre vision toute égoïste certes, nous apprécions grandement des extensions à nos jeux favoris (tout comme c'est le cas pour certains jeux PC). Extensions possibles uniquement si les jeux sont édités en nombre suffisant. (Certains n'apprécient pas l'extensionites, nous si) Au point même que dorénavant nous n'achèterons un jeu que si sa première extension a été éditée. Ce fut le cas pour les Piliers de la terre et nous attendrons une première extension avant d'acheter Dominion. Et nous avons trop attendu celle de RFTG, soit dit en passant. Il y a encore des tas d'autres intérêts à la démocratisation du JdS. Nous le répétons, nous n'y mentionnons ici que les raisons qui nous paraissent selon nous légitimes. A chacun ses raisons. Nous déplorons que certains jeux perdent leur chance, car vendus selon nous trop chers. Maintenant quitte à partir à la découverte et à faire de la consommation de jeux non élitistes par curiosité, nous préférons attendre les soldes et/ou acheter en Allemagne des jeux sans ou avec peu de texte.
Si vous voulez démocratiser le jeu, devenez éditeur, trouvez nous de bons jeux et faites les pas cher. Nous on est d'accord à fond !
Moi, j'attends impatiemment qu'on démocratise la peinture contemporaine, les oeuvres DADA, la musique que j'aime, le blé, les médicaments pour l'afrique, le chauffage l'hivers et les prostitués de luxe.
cdelaforge dit:Mince SwatSh... je viens de faire un rapide calcul, et tu as raison ! Nos soirées jeux à la maison me coutent au final beaucoup plus cher en boissons diverses qu'en jeux, c'est horrible De deux choses l'une : soit nous sommes alcoolique, soit nous n'achetons pas assez de jeux. On va dire qu'on achète pas assez de jeux alors
Ah ben ça c'est une argumentation que je vais essayer de replacer chez moi tiens!
Pour ma part je vais même pas essayer en fait ... je vois d'ici ma femme m'expliquant que la meilleure solution est d'arrêter de picoler ! L'angoisse ...
Karis dit: Boutique : Comme c’est plutôt compliqué, on va aller sur le cas simple. La boutique achète un jeu à 18€ et revend à 36€. Son gain est donc de 18€ avec cette somme elle va devoir en tout premier lieu payer l’état. La TVA s’élève en gros à 7€ pour un jeu comme Caylus. Il reste donc 11€ pour payer : -les locaux (loyer, charges, impôts) -les employés (salaires, charges fiscales) -la banque (frais de transaction CB par exemple) -Et sûrement pas mal de points que j’oublie (taxes diverses)… -Eventuellement des impôts
Il me paraît juste de rappeler que la boutique récupérera la TVA.
Au départ, c'est donc plus un problème de trésorerie qui peut se poser : elle dispose de 11 € par jeu vendu dans l'exemple pour payer tout ce que Karis cite. Alors qu'à la base, elle a acheté le jeu 18 € et l'a vendu 36 €, elle devrait donc disposer de 18 € pour payer ses charges.
Comme dans beaucoup de petites entreprises (ce qui doit être le cas de 99 % des boutiques de jeux), la gestion de la trésorerie est un facteur clé de la réussite.
La boutique doit la TVA de la vente à l'état. Elle récupère la TVA de l'achat du jeu auprès de l'éditeur. Pourquoi crois-tu que les restaurants veulent faire passer leur TVA à 5,5% ?