Globalement on est assez d'accord sur le constat.
- La qualité immatériel d'un produit a peu d'impact sur le tarif et c'est bien dommage (en particulier pour l'auteur).
- C'est l'investissement financier qui génère les revenues
- La difficulté de l'éditeur est de réussir à produire un jeu adapté au marché dont le pouvoir d'achat et les souhaits sont assez borné.
- De l'éditeur au vendeur, personne ne doit trop tirer sur la corde si toute la chaine veut en vivre.
Karis dit:En eeffet, s'il n'y avait pas d'auteurs les éditeurs n'auraient rien à éditer, mais s'il n'y avait pas d'éditeur les auteurs ne pourraient faire publier leurs jeux. Bref, pour moi tous les maillons sont indispensables à égalité.
Je suis encore entièrement d'accord avec toi. Sauf que dans les faits l'auteur génère 5 fois moins de revenu que l'éditeur. C'est en cela que je trouve la répartition injuste. Après, je n'ai pas spécialement de repartition à proposer.
Mais il n'empèche que je pense que la répartion qui nous ait présenté ne peut fonctionner que si l'auteur ne cherche pas à vivre de ses créations. Or dans d'autre milieu culturel (comme la littérature), l'investissement de l'auteur est tel qu'il ne peut pas se contenter des miettes du gateau.
Toutes ces considérations plus ou moins philosophique ne vont pas m'empécher d'aller faire un "Race for the galaxy" avec ma femme. Un jeu de cartes qui , avec l'extention, m'a couté environ 35 euros mais qui me procure un véritable plaisir ludique.
Un peu comme il y a 20 ans, j'achetais un livre 150 francs qui me permettais de vivre, avec mes amis, pendant des heures dans la peau d'un autre personnage. Je parles bien évidement des jeux de rôles.