ludigaume dit:Le vrai bio, comme beaucoup l'on dit, c'est son jardin à soi et pour d'autres ses propres poulets, ... Dans ce cas aucun doutes sur la provenance.
En même temps, tu habites en Gaume, où ce raisonnement se tient. Cultiver son jardin dans une région industrialisée n'est pas nécessairement synonyme de légumes sains. Mais c'est un autre débat...
Ce que je note, dans l'argumentaire de Ticoche, c'est qu'il a le même genre de goût que des enfants qui ont bu tellement de jus Minute Maid qu'ils ne peuvent pas voir en peinture un vrai jus d'oranges pressées.
De mon côté, j'ai de plus en plus de mal à apprécier les conserves. Ca ne me posais aucun problème avant. Je suppose qu'on devient plus difficile en vieillissant.
ludigaume dit:Le vrai bio, comme beaucoup l'on dit, c'est son jardin à soi et pour d'autres ses propres poulets, ... Dans ce cas aucun doutes sur la provenance.
En même temps, tu habites en Gaume, où ce raisonnement se tient. Cultiver son jardin dans une région industrialisée n'est pas nécessairement synonyme de légumes sains. Mais c'est un autre débat...
Sherinford dit:De mon côté, j'ai de plus en plus de mal à apprécier les conserves. Ca ne me posais aucun problème avant. Je suppose qu'on devient plus difficile en vieillissant.
Ben tant mieux, à moins que tu ne sois grand fan du Bisphenol-A, le célèbre pertubateur hormonal et endocrinien, dont les seuils légaux ont été mystérieusement multipliés par 8 en Europe sans qu'aucune explication rationnelle n'ait été donnée (et les lobbys s'acharnent à faire lever l'interdiction du bisphenol-A sur les biberons pour bébé dans le but d'éviter qu'on ne remarque que cette saloperie est aussi sur les bouteilles d'eau, les canettes, les boîtes de conserves).
Faut pas s'étonner qu'on ne meurs plus guère que du cancer, grâce aux bons produits qu'on retrouve partout...
Quant au raisonnement Minute Maid, je suis tout à fait d'accord. Et je trouve cela aberrant... greuh
tout à fait d’accord avec le premier argument de Sherinford, il faut aussi tenir compte de l’environnement dans lequel tes légumes poussent. Des labels tels que Nature et Progrès en tiennent compte dans leur cahier des charges (du moins c’était le cas) Mais il s’agit là de réseaux alternatifs, souvent militants et qui n’ont pas attendu que le “bio” soit à la mode pour engager cette démarche.
après concernant les produits dits bio que l’on peut trouver en grande distribution, je suis très circonspect parce je pense que les labels sont juste commerciaux avec le minimum requis pour pouvoir alléguer le terme “bio”.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, MacDonald a troqué son fond de logo rouge contre un vert
Jacob101O dit:tout à fait d'accord avec le premier argument de Sherinford, il faut aussi tenir compte de l'environnement dans lequel tes légumes poussent.
Tout à fait. Il n'est pas très conseillé de manger un légume qui aurait poussé dans le sol de Salsigne*...
Je ne sais pas si vous avez remarqué, MacDonald a troqué son fond de logo rouge contre un vert
Héhéhé. Le greenwashing, ça coûte rien...
greuh * : tout comme il vaut mieux éviter le saumon norvégien, voire le saumon tout court, si on n'est pas fan de dioxines...
Ben tant mieux, à moins que tu ne sois grand fan du Bisphenol-A, le célèbre pertubateur hormonal et endocrinien, dont les seuils légaux ont été mystérieusement multipliés par 8 en Europe sans qu'aucune explication rationnelle n'ait été donnée (et les lobbys s'acharnent à faire lever l'interdiction du bisphenol-A sur les biberons pour bébé dans le but d'éviter qu'on ne remarque que cette saloperie est aussi sur les bouteilles d'eau, les canettes, les boîtes de conserves).
Ah putain ça a bien marché parce que je connaissais le coup du Bisphenol-A dans les biberons, mais pas le reste... (surtout les conserves, pour moi c'etait du metal, point barre.)
Ben, si j’ai bien compris, c’est le contenant qui pose problème, pas le contenu. Du coup, il a beau être maison… bon 'faut que je fasse une ou deux recherches.
greuh dit:Source : Canard Enchaîné de cette semaine. Je pense pas vraiment que le pâté maison de tonton soit concerné, tu sais... greuh
Oui j'ai lu ça aussi mais bon l'auteur n'est pas vraiment impartial.
Faut voir les conditions de l'étude: -chez les rats: biais numéro 1, les résultats ne sont pas toujours transposables chez l'homme. On sait guérir un tas de cancers chez le rat avec des produits qui ne fonctionnent pas sur l'homme. Ceci dit on ne peut pas tester sur les bébés, ça ne se fait pas. -a des doses élevées: déjà élevées sur des rats, en transposant à l'homme ce seraient des doses plus qu'importantes (on estime qu'il y a un facteur de 1-100 à 1-1000 entre les doses rat / doses homme. 1mg chez le rat = 100-1000 mg chez l'homme.
Donc d'ici à établir un lien direct avec des pathologies humaines...
En revanche les hautes teneurs en sel et graisses des plats industriels ont un impact direct sur notre santé, ça a été prouvé, c'est un fait. Et ce sont des paramètres sur lesquels on peut jouer facilement.
viking dit:Ben, si j'ai bien compris, c'est le contenant qui pose problème, pas le contenu. Du coup, il a beau être maison....... bon 'faut que je fasse une ou deux recherches. J'ouvre mon butineur et je reviens.
Utilise des pots en verre avec le gros caoutchouc rouge/orange pour les sceller. Pas de souci dans ce cas (hors botulisme, hein mais ça c'est pour toutes les conserves)
Je sais bien que Porquet est assez partial, mais sur ce qu’on met dans mon assiette, j’attends des études indiscutables. Et tant que ces études sont discutables, eh bien on ne fait PAS.
Ce qu’on a pas fait pour l’aspartame (dont on commence à se douter aujourd’hui qu’il fait grossir), les OGM, etc. greuh, qui a lu le livre “Le Monde selon Monsanto”.
greuh dit:Pis le rond en caoutchouc aide bien. Je sais bien que Porquet est assez partial, mais sur ce qu'on met dans mon assiette, j'attends des études indiscutables. Et tant que ces études sont discutables, eh bien on ne fait PAS.
Ok ton point de vue se tient, idéalement il faudrait imposer aux industriels des dossiers de demande d'autorisation (comme pour les autorisations de mise sur le marché des médicaments) avec études de toxicité, phase 1, 2 et 3. Mais bon....
Et pourtant, y’en a bien eu sur certains emballages de McGerbal… Ils ont pas changé définitivement leur logo, c’est juste des opérations greenwashing sur les emballages de certains produits…
Ah, je connais pas du tout, mais je veux bien des infos.
A Groove : les autorisations de mise sur le marché existent, mais ce sont les entreprises qui doivent fournir les études*. Quelle surprise alors de découvrir des études tronquées, où il manque la moitié des résultats, utilisant des protocoles erronés, etc. Cf. les OGM, par exemple…
greuh. * : qui seront lu, aux US mais parfois aussi en Europe, par des vérificateurs qui sont d’anciens employés de ces mêmes entreprises (on appelle ça les “revolving doors”). Trafic d’influence ? Meuuuh noooon. Rhooo. Sûrement pas… HHOS.
Allez puisque ça passionne les foules : le TBBPA c’est quoi ?
Ben le bousin c’est un perturbateur endocrinien (un truc qui désingue l’équilibre hormonal, c’est à dire, en fait, le dialogue entre vos organes, l’équilibre de votre métabolisme, etc. du truc rigolo en gros). Enfin, un perturbateur endocrinien “putatif”. Putatif ça veut dire que -en gros- que pas mal de scientifiques sont persuadé que ça en est un, encore plus qui le pensent mais ne le disent pas, que beaucoup ne savent ps trop et que quelque uns pensent que "mais non m’enfin, mais regardez-le avec sa bonne bouille, f’rait pas de mal à une mouche). Bref, dans le doute c’est le genre de machin que j’aurais tendance à mettre dans le même paquet que celui ou l’on fiche les cochonceté style amiante : à badigeonner sur les murs d’une grosse fac (c’est plein de gauchistes ces saletés de toute façon).
Bref, donc le TBBPA, en gros c’est de la merde. On s’en doute, mais bon, on a un problème, c’est que avant qu’on s’en doute -enfin, avant que ne s’en doute trop- on s’est mis à l’utiliser. C’est pratique. C’est un retardateur de flammes par exemple. Bref, on ne sait plus trop s’en passer. Mais y’en a où en fait ? Hummm, ben partout chef ! Dans les plastiques, c’est pas comme si c’était répandu les matières plastique, hein et puis, sur les tissus d’ameublement, et pis d’habillement aussi, tiens et dans tout les produits vaguement électroniques. Ou juste électriques. Partout quoi. Bon et puis, du coup, ben y’en a encore plus partout ! Dans l’atmosphère, les sols, les eaux, la poussière des maisons…
Mais c’est pas grave : le TBBPA est é-li-mi-né hyper rapidement par le corps humain. Ouf ! Peut rien nous faire du coup ! Ben si. Car on en a tout le temps dans le corps. Y’en a tellement partout autour de nous qu’on a beau l’éliminier hyper vite, on en a toujours en nous. Cool non ? On en trouve dans tout les fluides corporels (urines, sang, lymphe, liquide cérébro-spinal, liquide amniotique, sang foetal) et à des doses non ridicules…
Et au final, qu’est-ce que ça fait ? Quels sont les effets réels et avérés (autres que ça “perturbe”, ou ça “désingue” qui dans le genre sont bien flous ? Il y a les dents qui tombent, les testicules qui remontent, le pourcentage de cancer du bout des doigts qui a augmenté de 2,3% ces 60 dernières années ?
Non, parce que avoir peur, moi j’aime bien, mais que quand ça fait vraiment peur.