De l'avenir du syndicalisme

Maldoror dit:
L'inverse est vrai également: c'est parceuqu'ils sont nombreux qu'ils font grève systématiquement pour faire plier leurs interlocuteurs. POur rappel les grèves n'étaient pas moins nombreuses du temps où les syndicats étaient plus puissants.
Mon exemple n'est pas des plus objectif, puisque le peu de syndicalistres que j'ai pu rencontrer dans les diférentes boites où j'ai bossé étaient des fumistes doublés de connards finis. Le problème du syndicalisme en France est qu'il se réfère à une idéologie mortifère, le marxisme, et qu'il est à l'image , pour la cgt et fo tout au moins, de leur parti fétiche: le pcfr: totalement décati. Je ne pense pas que la cgt ou fo soient des chances pour la france, loin de là, je pense de plus que leurs discours sont profondément anti démocratique. Un exemple: durant cette élection, les français ont choisi un programme. Il faudrait donc que ce programme soit appliqué, non? Et bien non, parcequ'une minorité auto proclamé fera le choix du blocage systématique. Je prends les paris dès aujourd'hui, quand on sait que la cgt (le cancer général du travail comme disait coluche), se vente de n'avoir signé aucun accord gouvernmental depuis des décénies... Je pense que la France a besoin de syndicats. Je pense que la France n'a pas besoin des tocards de la cgt ou de fo qui sont près à s'essuyer les pieds sur ma tronche pour la défense de quelques privilèges. Pour ce qui est du fort taux d'adhésion syndicale dans les pays du nord, je rappelle au passage qu'il faut être syndiqué dans ces pays pour avoir droit aux assurances chômage, ceci exlpiquant cela.


Je suis assez surpris par tes mots car certains sont reducteurs et insultants.

-Traiter les gens de la CGT ou de FO de 'tocards' est proprement inadmissible.

-Enuite pour ce qui est de la CGT desole de te contredire mais elle a enormement change sous l'air B Thibault. Elle a meme -et oui- signé son premier accord en septembre 2003 : "Pour la première fois depuis plus de 30 ans la CGT vient de signer un accord national avec le gouvernement et le patronat sur la Formation Professionnelle"
http://assoc.orange.fr/continuer.la.cgt ... -10-03.htm

-Dire ensuite que les syndicats feront le choix du blocage systematique est assez surprenant. Aurais-tu des pouvoirs de medium ??? Je pense que les syndicats ont vu le resultat des urnes. Maintenant le droit de greve est, heureusement, encore inscrit dans le code du travail. J'espere que les syndicats sauront l'utiliser si necessaire avec intelligence. Il suffit pour cela qu'un dialogue constructif precede les reformes et que celles-ci soient 'justes'. Denigrerai-tu aux syndicats et salaries le droit de defendre leur conditions de travail ??? Ceci reviendrai a dire que les syndicats ne doivent pas s'ccuper de politique (ca c'est normal), mais ne doivent pas non plus s'occuper de droit du travail...Il leur reste quoi? La pêche ?

-Autre erreur les liens historiques CGT/PC ont ete rompus depuis longtemps (depuis B Thibault surtout). De plus la direction de FO n'est pas proche du PC ( mais en partie du P.T. )

-Enfin pour la greve systematique.....je dirai simplement que le nombre de jours de greve a chuté de façon importante ces dernières années.
http://www.journaldunet.com/management/ ... reve.shtml

Il me semble que nous avons les syndicats que nous meritons, si ceux qui n’aiment pas les syndicats se syndicait se serait beaucoup plus simple mais il y aurait un bouc emissaire en moins.
Ségolène Royal avait avancé l’idée d’une adhesion automatique et obligatoire à un syndicat: a première vue je suis hesitant car c’est un peu dirigiste comme mesure mais je m’y rallierais bien.

Petite experience personnelle.

En fait, il y a un millieu ou le syndicalisme ca marche, avec de la negociation, parfois de l’action, de l’efficacité et surtout de la representativité: c’est l’université. L’Unef est ultra majoritaire, unitaire, rassemblant de l’extreme gauche au centre droit, avec une histoire ponctué de revirement à droite ( Jean Marie Le pen en fut un responsable) et de positionnement à gauche ( jusqu’en 2002 l’unef c’était l’extreme gauche, maintenant elle est progressiste sans etre integriste).

Pourquoi ca marche ?
- Unité du mouvement qui fait que les gens ne passent pas leurs temps à se tirer dans les pattes.
- Se syndiquer n’entraine pas de consequence grave comme un harcelement moral, l’absence de promotion.
- Existence d’un syndicalisme de droite en face (l’Uni) qui cree un vrais debat d’idée.

Officiellement, la cgt et le pcf n’ont plus de liens, nous sommes d’accord, cela ne les emêche pas d’avoir un discours archaique sur de nombreux points, et d’utiliser des méthodes mensongères dans les entreprises pour parvenir à leurs fins, du genre: je placarde la moitié d’un texte de loi pour faire croire qqch aux employés, se gardant bien de révéler l’autre moitié du texte. J’en passe et des meilleures. J’avais un ami infirmier syndiqué depuis dix ans à la cgt. Un jour il a refusé de faire grève, on l’a viré. Merci les copains.

"Dire ensuite que les syndicats feront le choix du blocage systematique est assez surprenant. Aurais-tu des pouvoirs de medium ??? "

Oui, je peux te prévoir des manifs étudiantes au printemps prochain, et des manifs syndicales à la prochaine réforme du gouvernement. Si tu veux parier du pognon, ça m’intéresse.

“Je pense que les syndicats ont vu le resultat des urnes. Maintenant le droit de greve est, heureusement, encore inscrit dans le code du travail. J’espere que les syndicats sauront l’utiliser si necessaire avec intelligence.”

Descendre dans la rue pour montrer qu’on gueule plus fort que son voisin, même si c’est fait de manière “intelligente”, a surtout pour effet de me rappeler certaines heures sombres de l’histoire.

"Denigrerai-tu aux syndicats et salaries le droit de defendre leur conditions de travail ??? "

Je leur dénigre le droit de réduire ma liberté de mouvement au nom de leurs prétentions.

"Ceci reviendrai a dire que les syndicats ne doivent pas s’ccuper de politique (ca c’est normal), mais ne doivent pas non plus s’occuper de droit du travail…Il leur reste quoi? La pêche ? "

Lorsqu’une assemblée représentative du peuple mène la politique souhaitée par le peuple, les syndicats, qui ne représentent qu’eux mêmes, n’ont pas la légitimité que tu leur donnes. Défendre ses conditions de travail dans son entreprise est une chose, s’opposer à une politique voulue par la majorité, dans une démocratie, ça n’est pas accetable, et ça n’est pas accepté, n’allez pas chercher plus lion le faible taux de syndicalisation en france.

Je ne connais aucune entreprise ou un syndiqué a vu sa carrière “sacrifiée”, par contre j’en connais qui durant leurs heures syndicales vont faire leurs courses à Auchan.
Désolé, je ne parviens pas à me désoler de voir des syndicats irresponsables en manque d’adhérants (un accord signé en 30 ans pour la cgt, ouah, bravo la prise de responsabilité).
Maldo

Jarkus dit:Il me semble que nous avons les syndicats que nous meritons, si ceux qui n'aiment pas les syndicats se syndicait se serait beaucoup plus simple mais il y aurait un bouc emissaire en moins.
Ségolène Royal avait avancé l'idée d'une adhesion automatique et obligatoire à un syndicat: a première vue je suis hesitant car c'est un peu dirigiste comme mesure mais je m'y rallierais bien.
Petite experience personnelle.
En fait, il y a un millieu ou le syndicalisme ca marche, avec de la negociation, parfois de l'action, de l'efficacité et surtout de la representativité: c'est l'université. L'Unef est ultra majoritaire, unitaire, rassemblant de l'extreme gauche au centre droit, avec une histoire ponctué de revirement à droite ( Jean Marie Le pen en fut un responsable) et de positionnement à gauche ( jusqu'en 2002 l'unef c'était l'extreme gauche, maintenant elle est progressiste sans etre integriste).
Pourquoi ca marche ?
- Unité du mouvement qui fait que les gens ne passent pas leurs temps à se tirer dans les pattes.
- Se syndiquer n'entraine pas de consequence grave comme un harcelement moral, l'absence de promotion.
- Existence d'un syndicalisme de droite en face (l'Uni) qui cree un vrais debat d'idée.


Peux tu nous rappeler le taux departicipation aux élections syndicales étudiantes?
Ceci dit tu as raison, quand il y a le monopole de deux centrales qui ont le droit de tout diriger même avec une participation très faible, c'est bcp plus simple.
Ceci dit peux tu me citer cinq grandes décisions qui ont engagé l'avenir de l'université de manière positive et qu'on doit à l'UNEF.
Perso je ne me souviens pas avoir jamais vu un seul délégué de l'unef quand j'étais étudiant, mais je ne fréquentais peut être pas les bons établissements...
Maldoror dit:Je leur dénigre le droit de réduire ma liberté de mouvement au nom de leurs prétentions.


Bigre ! Il faut avoir une fonction sacrément importante pour avoir droit à un piquet de grève syndical empêchant de sortir de chez soi ! :shock:
Maldoror dit:
Peux tu nous rappeler le taux departicipation aux élections syndicales étudiantes?
Ceci dit tu as raison, quand il y a le monopole de deux centrales qui ont le droit de tout diriger même avec une participation très faible, c'est bcp plus simple.
Ceci dit peux tu me citer cinq grandes décisions qui ont engagé l'avenir de l'université de manière positive et qu'on doit à l'UNEF.
Perso je ne me souviens pas avoir jamais vu un seul délégué de l'unef quand j'étais étudiant, mais je ne fréquentais peut être pas les bons établissements...


1) Lors des elections au CA de l'université de Nanterre de 2006, la participation a été d'environ 20%, ce qui est bien sans campagne d'information de l'administration, aucun relais nationale de l'evenement et avec un nombre d'étudiant venant assez faible. C'est facile d'avoir un taux d'abstention elevé quand personne ne sait qu'il faut voter et pourquoi voter.
En realité, plus de 70% des etudiants qui mettent le pied dans la fac vote.

2) Le monopole n'existe seulement parceque d'autres centrales ne parviennent pas à vraiment percer. Tu trouve ca plus facile, je trouve ca plus clair et bien plus lisible.

3) -Creation et cogestion des Crous
- Creation de la carte Imagin'r (carte de reduction 50% à la RATP)
- Creation de la sécurité sociale etudiante géré par les etudiants pour les etudiants.
- Decret Bayrou de 1997 (? doute sur la date exacte), instaurant l'obligation pour toutes les universités de mettre en place une session de rattrapage, interdiction des notes eliminatoires, etc...
- Plus toutes les victoires locales et nationales que j'oublie.

4) Malheuresement l'Unef n'est pas implanté partout et est loin d'etre omnipotente. Mon propos se centrait plus sur la fac de Nanterre et au moins la moitié des fac de France ( 3/4 des parisiennes, tt les Lyonnaises, etc...).

Pour être optimiste:

Je pense qu’il faut refondre le système des syndicats. Des syndicats professionnels et non politiques. Mais ça, avant que ça se fasse, de l’eau aura coulé sous les ponts.

Pour être réaliste:

Il faut déjà revoir entièrement la représentativité syndicale pour ne plus qu’elle soit réservée aux 5 grandes confédérations.


W2W

Krka dit:
le poney dit: c'est idiot comme remarque

Non ce n'est pas idiot :evil:
Les conditions de travail dans certaines entreprises sont encore bonnes. Et ce sont des entreprises qui marchent (les trains roulent en général, l'électricité fonctionne très bien, et le téléphone, ca pourrait être mieux, mais ce n'est pas si mal).
Cela devrait plutôt être un modèle que le contraire. Si des sacrifices doivent être fait, je veux bien, mais commençons par les députés et le patronat. Si des incompétents qui ont échoués peuvent partir avec des millions et sans poursuites (Michel Bon, Messier, Forgerard), alors moi, je refuse de faire des sacrifices.

quand je dis idiot, je parle de ta comparaison entre les employés EDF à 1500 € et les vacances de Sarkozy, c'était inutile et hors sujet.

Pour le reste, vouloir tirer les conditions vers le haut, plutôt que de diminuer les acquis sociaux, je suis d'accord.
Que des gens qui mettent des entreprises dans la merde se barrent avec une énorme prime, ça reste innacceptable, je suis d'accord.
Que des sociétés viennent racheter une entreprise avec plein de subventions, embarquent le savoir-faire ou les machines et licencient tout le monde, ça reste innacceptable.

Par contre, tu ne m'empêcheras pas de trouver assez désagréable de voir une ligne sur ma facture EDF pour un CE archigavé de pognon, de trouver que certains régimes spéciaux auraient du être réformés depuis longtemps pour éviter de telles différences, que de décider de faire la 9ème grève de l'année pour réclamer la tête d'un ministre ça décrédibilise les combats importants pour l'éducation.

Les syndicats (patronnat et employés) cultivent cette double image, à la fois vraiment utile et terriblement paralysante, c'est aussi une des raisons de leur désaffection.
Cette image est également due à un facteur supplémentaire, il faut être 2 pour négocier... et il me semble qu'avec la mondialisation, le ton du patronnat s'est radicalisé, il y a de bonnes raisons à cela mais il y en a énormément de mauvaises.

Enfin, quelqu'un a dit plus haut que certains ne se syndiquaient pas car ils béneficiaient quand même des avancées gagnées par les syndicats. Je me permet de faire remarquer que certains syndicats sont adeptes de cette même pratique ! Pendant que certains négocient, eux ils refusent de participer. A la fin ils bénéficient du compromis comme les autres et bien sûr ils font les paons devant leurs membres pour dire "nous, on a pas accepté ça !". Ce n'est pas du syndicalisme, c'est de l'hypocrisie.
Maldoror dit:Officiellement, la cgt et le pcf n'ont plus de liens,
[...]
manque d'adhérants (un accord signé en 30 ans pour la cgt, ouah, bravo la prise de responsabilité).
Maldo


Je trouve que tu as un avis bien tranché, qui manque de nuance et de moderation.
Comment peux tu généraliser autant ?

Tu ne connais aucun syndicalisme qui a eu la carrière brisé du fait de son engagement par contre tout ceux que tu connais sont des fraudeurs ?
Ce que tu dis n'est pas credible.

Sais tu qu'il y a des endroits en France où les gens n'osent pas se syndiquer de crainte de sanction ? Où cela ? Dans certains magasins de la grande distribution, les endroits ou le salarié est jetable et l'employeur malhonnète. [ Je precise que je ne dis pas que tout les employeurs sont malhonnètes ! J'en connais et respecte beaucoup]
Maldoror dit:Peux tu nous rappeler le taux de participation aux élections syndicales étudiantes?
Ceci dit tu as raison, quand il y a le monopole de deux centrales qui ont le droit de tout diriger même avec une participation très faible, c'est bcp plus simple.

occasion d'utiliser un smiley que je n'aime pas trop : :roll:

C'est vraiment la tarte à la crème des anars de droite : "le taux de participation est nul"; "c'est toujours les mêmes gens qui trustent le système". Alors là tu demandes : as-tu voté ? Non (avec sourire, genre c'est pour les couillons). As-tu milité ? Non (genre "c'est pour les pouilleux"). As-tu adhéré ? Non (genre "c'est pour les gogos").Pourquoi tu te plains alors ? Paske c'est nul le système.
Alors tu prends ton kiki et ton couteau, et tu t'impliques, au moins en votant, dans ta fac, dans ton boulot.

Les droits des travailleurs - nos droits : l'assurance maladie, le chômage, les congés, la formation, la non-discrimination, etc. - n'ont pas été gentiment cédés par des patrons humanistes, et rarement inventés par des députés ingénieux. Ils ont été gagnés sur le terrain, dans des manifs, des grèves si honnies, des affrontements. Forcément, il y a toujours des parasites qui profitent du système. Mais les autres se sont battus pour ca, nos "acquis sociaux" sur lesquels les Francais sont supposément crispés. Je crois avoir entendu Arlette dire après le deuxième tour que de toute facon cela ne changeait pas grand chose la victoire de l'un ou de l'autre, que les luttes se gagnaient par les rapports de force des travailleurs. Au-delà de la secte qu'elle dirige, elle a raison sur ce point. La politique est un rapport de force, point final. Il se crée sur le terrain, et les syndicats ont été là pour le faire. Qu'ils soient en état de décrépitude en France est une source d'inquiétude, surtout pour l'exécutif (crédibilité des interlocuteuirs de ses réformes).
Des mineurs défilent en bas de mon bureau, précédant leur cortège de lancers de dynamite. Bruyant, et ca fait vibrer les vitres. Ils ont compris où se construisaient le rapport de force. Mais c'est vrai qu'ils nuisent un peu à la liberté de mouvement au centre-ville... :roll:
El comandante dit:Les droits des travailleurs - nos droits : l'assurance maladie, le chômage, les congés, la formation, la non-discrimination, etc. - n'ont pas été gentiment cédés par des patrons humanistes, et rarement inventés par des députés ingénieux. Ils ont été gagnés sur le terrain, dans des manifs, des grèves si honnies, des affrontements. Forcément, il y a toujours des parasites qui profitent du système. Mais les autres se sont battus pour ca, nos "acquis sociaux" sur lesquels les Francais sont supposément crispés. Je crois avoir entendu Arlette dire après le deuxième tour que de toute facon cela ne changeait pas grand chose la victoire de l'un ou de l'autre, que les luttes se gagnaient par les rapports de force des travailleurs. Au-delà de la secte qu'elle dirige, elle a raison sur ce point. La politique est un rapport de force, point final. Il se crée sur le terrain, et les syndicats ont été là pour le faire. Qu'ils soient en état de décrépitude en France est une source d'inquiétude, surtout pour l'exécutif (crédibilité des interlocuteuirs de ses réformes).
Des mineurs défilent en bas de mon bureau, précédant leur cortège de lancers de dynamite. Bruyant, et ca fait vibrer les vitres. Ils ont compris où se construisaient le rapport de force. Mais c'est vrai qu'ils nuisent un peu à la liberté de mouvement au centre-ville... :roll:

100 % d'accord.
Mais ce n'est qu'un aspect des syndicats, sinon on serait tous syndiqués car persuadés de la noble cause qu'ils défendent.
le poney dit:100 % d'accord.
Mais ce n'est qu'un aspect des syndicats, sinon on serait tous syndiqués car persuadés de la noble cause qu'ils défendent.

si la perfection était de ce monde, notamment pour tout ce qui touche à la politique, ca se saurait... Donc deux solutions : rester sur sa montagne en froncant les sourcils, ou mettre les mains dans le cambouis.
Philippe dit:Les grandes centrales ont une prime datant de leur implication dans la résistance pendant la seconde guerre mondiale. Quelqu'un sait exactement comment ? Il faut aérer un peu tout cela, à mon avis.


Je ne sais pas d'où cela vient mais je suis tout à fait d'accord qu'il faut aérer tout cela. Les grandes centrales ne suffisent pas à représenter tous les salariés. Signer des accords uniquement avec elles et un déni d'une partie du monde syndicale. Ceci ne doit pas favoriser l'adhésion.

C’est un droit irréfragable donc personne ne peut prouver qu’elles ne sont pas représentatives.

xavo dit:
Philippe dit:Les grandes centrales ont une prime datant de leur implication dans la résistance pendant la seconde guerre mondiale. Quelqu'un sait exactement comment ? Il faut aérer un peu tout cela, à mon avis.

Je ne sais pas d'où cela vient mais je suis tout à fait d'accord qu'il faut aérer tout cela.


Il me semble que c'est une décision de l'après-guerre (47 ? 48 ? Vagues souvenirs de cours) qui a dû être amendée dans les années 60 pour la CFDT je crois. Il est clair que cette disposition de plus d'un demi-siècle devrait être revue et élargie - en fait ce sont les critères de représentativité qui devraient l'être.
Philippe dit: En tant qu'enseignant, je constate qu'il y a dans ma profession des grèves tous les ans (environ trois une année calme). Est-ce que cet outil n'est pas mal employé ? Mon sentiment est que la grève serait plus mobilisatrice et plus frappante si elle était plus rare.



Rassure-toi, la première idée lancée par Sarkozy est de « mettre en place un service minimum à l’école pour faire en sorte qu’en cas de grève, les enfants soient accueillis ».

Serait-ce une volonté de limiter le droit de grève des enseignants ?

En tout cas, cette annonce faite à un seul syndicat (très peu représenté dans le monde enseignant, CFTC) ne présage rien de bon pour l'avenir de l'Education Nationale........ et donc des élèves, et des enseignants...

1ère mesure populiste...............? bizarre que la première soit de cet ordre-là, alors qu'il y a tellement à faire pour limiter l'échec scolaire, les difficultés scolaires... la condition d'enseignement...

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20070516.OBS7474/sarkozy_evoque_lideedun_service_minimum.html

Moi, ça ne me dérangerait pas, surtout en se mettant à la place des parents… enfin, il est vrai que je n’ai fait grève qu’une fois en 10 ans (et je ne suis même pas sûr rétrospectivement d’avoir eu raison).

Sanguo dit:C'est un droit irréfragable donc personne ne peut prouver qu'elles ne sont pas représentatives.


C'est pas faux :roll:

J'ai pas compris en fait...désolé.
Philippe dit:Moi, ça ne me dérangerait pas, surtout en se mettant à la place des parents... enfin, il est vrai que je n'ai fait grève qu'une fois en 10 ans (et je ne suis même pas sûr rétrospectivement d'avoir eu raison).


sache que quelques parents soutiennent les mouvements de grève... ou du moins les comprennent : bizarrement ils sont plus de la FCPE que de la PEEP ? Va comprendre ?

Ils comprennent les revendications qui ne sont pas que salariales... ou motivées pour un pouvoir d'achat plus conséquent. Des revendications comme l'amélioration de nos conditions de travail, l'augmentation du nombre d'enseignants (qui va de paire avec la réduction du nombre d'enfants par classe), de moyens pour acheter du matériel informatique, des manuels... font écho chez certains parents... bizarrement ? et aussi chez certains collègues enseignants qui se mettent au diapason de communes moins pourvues que la leur.

Pour ma part, enseignant du 92... je me trouve solidaire d'enseignants d'autres départements, ou tout simplement d'autres communes de mon département qui éprouvent des difficultés dans leur travail au quotidien. Et malheureusement, ce sont les enfants qui payent ces difficultés... par un échec scolaire en progression.

Donc, s'il y a grève... ça n'est pas uniquement pour des revendications égoïstes et corporatistes... mais bien pour améliorer des conditions de travail ou dénoncer des politiques qui risquent au contraire de les détériorer, qui risquent de saper la liberté pédagogique par exemple(comme le projet EPEP pour les écoles primaires), ou au contraire d'accentuer les inégalités entre les communes, les écoles, les quartiers...

Renonceras-tu à l'augmentation de ton pouvoir d'achat que les enseignants auront eu grâce aux mouvements de grève (signal envoyé avant les élections présidentielles, et repris par les deux finalistes...) ?
Rémy-lee dit:Donc, s'il y a grève... ça n'est pas uniquement pour des revendications égoïstes et corporatistes...


Et c'est un tort. Les syndicats ont, par définition, un but corporatiste. :lol: