De l'avenir du syndicalisme

C’est vrai que d’une certaines façon la grève d’un service public c’est une plaie. Un service qui ne fonctionne pas (transport, hopitaux, école, ramassage d’ordure etc …) représente forcément un désagrément pour l’utilisateur voir une nuisance pour la collectivité.

Mais bon de l’autre côté dans l’entreprise purement capitalistique, la représentation des salariés ou être simplement délégué syndical c’est un peu ça : Vidéo

Rémy-lee dit:
Philippe dit:Moi, ça ne me dérangerait pas, surtout en se mettant à la place des parents... enfin, il est vrai que je n'ai fait grève qu'une fois en 10 ans (et je ne suis même pas sûr rétrospectivement d'avoir eu raison).

sache que quelques parents soutiennent les mouvements de grève... ou du moins les comprennent : bizarrement ils sont plus de la FCPE que de la PEEP ? Va comprendre ?


Certes, et j'ai pu constater cela aussi... quelques parents comprennent et soutiennent, oui. Et donc ? Ne trouves-tu pas quand même que l'on abuse de notre droit de grève dans notre profession ? Pas une année sans grève, que dis-je, sans deux ou trois grèves. Cela cesse d'être réellement dissuasif, d'ailleurs. Les gens se disent : "Tiens c'est l'automne, les profs font grève." Ca n'est pas aussi percutant que cela pourrait l'être.
Maldoror dit:Le problème du syndicalisme en France est qu'il se réfère à une idéologie mortifère, le marxisme

Maldoror : 41 post de haine anti-communiste. Et surtout d'un joyeux mélange entre stalinisme, communisme et marxisme.
Je n'ai rencontré qu'une personne comme toi dans ma vie, il avait un nom à particule et un background familiale qui l'empêchait de parler de la gauche autrement qu'en postillonant de haine contre les "socialo-communistes".
Maldoror dit:Je ne connais aucune entreprise ou un syndiqué a vu sa carrière "sacrifiée"


C'est parce que tu vis aussi déconnecté de la réalité que je te pardonne tes discours précédents.
El comandante dit:
le poney dit:100 % d'accord.
Mais ce n'est qu'un aspect des syndicats, sinon on serait tous syndiqués car persuadés de la noble cause qu'ils défendent.

si la perfection était de ce monde, notamment pour tout ce qui touche à la politique, ca se saurait... Donc deux solutions : rester sur sa montagne en froncant les sourcils, ou mettre les mains dans le cambouis.


Tu as raison, pas la peine d'aller voter, les politiques ne servent à rien... enfilons nos chemises brunes et allons leur motrer de quel bois on se chauffe...

La démocratie s'appuie sur le vote des citoyens, pas sur le rapport de force de ceux qui descendent dans la rue pour montrer qu'ils gueulent plus fort que leur voisin.
Celui qui m'empêche de circuler, c'est qu'il estime que son intérêt est supérieur au mien, au nom de quoi le respecterais-je en retour?
Au nom de l'intérêt commun? J'ai suffisemment pratiqué ces gars là pour savoir qu'ils se foutaient pas mal de ma gueule, ils ne pensent pas à l'intérêt général mais à leur intérêt.

Les mains dans la cambouis, si c'est pour défiler au pas aux ordres des centrales en brandissant des drapeaux rouge sang, très peu pour moi.
La harde des soumis peut continuer à hurler ses slogans haineux, je préfèrerais toujours le chemin des urnes.

Maldo
Maldoror dit:La démocratie s'appuie sur le vote des citoyens, pas sur le rapport de force de ceux qui descendent dans la rue pour montrer qu'ils gueulent plus fort que leur voisin.

ta culture semble vraiment limitée; on peut militer et s'engager politiquement sans se comporter comme un crétin. Le vote est un rapport de force. Généraliser des idées est construire un rapport de force. La politique est un rapport de force, même si de nos jours il n'entraîne plus de trop de violences physiques.
Maldoror dit:La harde des soumis peut continuer à hurler ses slogans haineux, je préfèrerais toujours le chemin des urnes.

:roll:
A se prendre pour Lautréamont, on voit juste que l'autre est à bout.
Maldoror dit:La harde des soumis peut continuer à hurler ses slogans haineux, je préfèrerais toujours le chemin des urnes.
Maldo


Alors ! Parlons peu mais parlons bien. Je cite Wikipédia :

"Une harde est un troupeau d'ongulés sauvages, notamment de ruminants. Ce terme est souvent utilisé pour évoquer un groupe de cerfs mais, selon les pays, de multiples animaux rentrent dans le champs d'application du mot « harde ».

Exemple : une harde de chevaux est un groupe, un troupeau, de chevaux sauvages, type mustang aux États-Unis d'Amérique.

Une harde désigne également les liens attachant les chiens quatre à quatre ou six à six.

Attention à ne pas confondre « harde » et son cousin « horde », ce dernier terme s'appliquant uniquement aux groupes humains."
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. dit:Métaphore
Du grec μεταφορά, metaphorá, au sens propre, transport, c'est-à-dire une transposition de sens. Le procédé de langage dit métaphore relève de la linguistique et de la rhétorique. Une métaphore est une figure de sens (trope, ou métasémème dans la terminologie du Groupe µ), dans lequel un mot qui a habituellement un sens A est utilisé avec un sens B. Cette substitution se fait sur la base de propriétés communes aux deux termes (autrement dit, la métaphore suppose toujours une comparaison implicite). Mais l'intérêt de la métaphore est d'attribuer au sens B les nuances qui appartiennent au terme A.
On ne confondra pas la métaphore avec la comparaison, où la manœuvre d'association des concepts est explicite (rusé comme un renard), et laisse intact le contenu de chacun des mots.


Moi aussi, je peut citer Wiki ^^

Supposons que l'ami Maldoror ait justement voulu s'essayer à une figure de sens. Plutôt que d'imaginer je ne sais quelle faute! (ici, pour ajouter la nuance de "troupeau de bêtes" soumises à l'idée de horde)

D'un autre coté, merci tout de même pour le rappel ^^

Oui, oui, je me souviens ainsi de quelqu’un qui m’avait soutenu mordicus qu’il avait utilisé “acceptation” au lieu de “acception” en totale connaissance de cause… mais je n’ai pas pu m’empêcher d’en douter.

A noter que les dernières lignes ne sont pas de moi : cet article “harde” est visiblement tiré d’une liste de fautes classiques.

Philippe dit:Oui, oui, je me souviens ainsi de quelqu'un qui m'avait soutenu mordicus qu'il avait utilisé "acceptation" au lieu de "acception" en totale connaissance de cause...

Psssst, Maurice la grammaire, une mission pour toi ::arrow: par ici
Mais je ne fais que passer... :pouicdeguise:

Argl… “Bigsam m’a tuer !”

Je savais que le terme de harde désignait un groupe d’animaux, ce qui explique son emploi dans ma phrase en lieu et place de horde, par contre j’ignorais qu’il désignait un groupe de ruminants bien précis.
Merci pour l’info.

Maldo

Sanguo dit:C'est vrai que d'une certaines façon la grève d'un service public c'est une plaie. Un service qui ne fonctionne pas (transport, hopitaux, école, ramassage d'ordure etc ...) représente forcément un désagrément pour l'utilisateur voir une nuisance pour la collectivité.

Un service public réduit, décapité, impuissant, bref inefficace, c'est bien pire.
Maldoror dit:
"Je pense que les syndicats ont vu le resultat des urnes. Maintenant le droit de greve est, heureusement, encore inscrit dans le code du travail. J'espere que les syndicats sauront l'utiliser si necessaire avec intelligence."
Descendre dans la rue pour montrer qu'on gueule plus fort que son voisin, même si c'est fait de manière "intelligente", a surtout pour effet de me rappeler certaines heures sombres de l'histoire.


WOUAW, tres fort. Assimiler le syndicalisme, la grève, les grévistes et le fachisme, j'avais encore jamais vu ça. Non, vraiment, très fort.
T'es le cousin de Wasabi ?
Ubik Liryc dit:
Maldoror dit:Le problème du syndicalisme en France est qu'il se réfère à une idéologie mortifère, le marxisme

Maldoror : 41 post de haine anti-communiste. Et surtout d'un joyeux mélange entre stalinisme, communisme et marxisme.
Je n'ai rencontré qu'une personne comme toi dans ma vie, il avait un nom à particule et un background familiale qui l'empêchait de parler de la gauche autrement qu'en postillonant de haine contre les "socialo-communistes".


+1. Et ça s'arrange pas avec le post qui a suivi, où l'on apprend qu'on est des animaux soumis. Il ne manque plus à ce monsieur que le bonnet avec les grelots.
Maldoror dit:Celui qui m'empêche de circuler, c'est qu'il estime que son intérêt est supérieur au mien, au nom de quoi le respecterais-je en retour?


Je continue à m'interroger : qui sont donc ces gens qui empêchent quelqu'un de sortir de chez lui ??? :?:

circuler: v.I. (latin circulare, de circulus, cercle).

1 se mouvoir en circuit fermé et spécialement se déplacer dans les vaisseaux, en parlant du sang.

2 Se déplacer sur des voix de communication.

3 Passer de main en main.

4 se répandre, être propagé.

Dans mon cas, c’est le point n° 2 qui indique le sens de ma phrase.

Maldo

Maldoror dit:circuler: v.I. (latin circulare, de circulus, cercle).
1 se mouvoir en circuit fermé et spécialement se déplacer dans les vaisseaux, en parlant du sang.
2 Se déplacer sur des voix de communication.
3 Passer de main en main.
4 se répandre, être propagé.
Dans mon cas, c'est le point n° 2 qui indique le sens de ma phrase.
Maldo


C'est quand même plutôt rare que les voies de communications menant quelque part soient coupées...Cela arrive parfois du fait de catastrophes naturelles mais du fait de syndicats ???
Foucheotrante dit:C'est quand même plutôt rare que les voies de communications menant quelque part soient coupées...Cela arrive parfois du fait de catastrophes naturelles mais du fait de syndicats ???

Là où j'habite c'est une forme habituelle de protestation - sinon personne n'écoute les revendications. Vu les infrastructures du pays il est facile avec trois blaireaux et un tronc d'arbre de couper le pays en deux. Le siège de la capitale se pratique régulièrement aussi, même s'il faut plus de monde recrutés chez les Indiens / paysans / mineurs. Au début c'est rigolo, les voitures ne circulent plus, c'est peinard; au bout de trois semaines ça devient pénible pour trouver à manger.
C'est une forme de violence politique, de rapport de force. Elle répond à la violence des réformes imposées par les gouvernements libéraux (grosso modo sur vingt ans la richesse du pays augmente et le nombre de pauvres aussi, l'époque de gloire du FMI).
Evidemment la vie c'est mieux si l'on peut se passer de tout ça. Généralement les gens ne manifestent pas pour le plaisir, même si ce sont des abrutis de syndicalistes socialo-communistes.

Mais entre le pays ou tu habites, El commandante, et la France il reste tout de meme des differences.


Les greves, en France conduisent a des ‘blocages’ des villes le temps des manifestations…une fois le cortege passé les routes sont ouvertes. Il n’y a pas (peu) de piquet de greve pour interdire la circulation au-dela du “temps fort” (c’est comme cela que parle les syndicalistes…beurk, je n’aima pas ce terme “temps forts”) de la manifestation. Pour la SNCF, la situation est differente car le trains ne circulent pas. Je dirai plutot que le reseau est “fermé” que bloqué. Il s’agit d’une consequence de la greve. Comment eviter cela sans revenir sur le droit de greve ???


A ce propos, les seuls vrais blocages des routes furent le fait des routiers. Pour eux je trouve la situation differente. Les routiers pourraient faire greve sans arreter leur camion sur les routes mais bien a leur depot. Cela ne les empecherait nullement de manifester…

A noter que ces mouvements ont parfois ete lancés par les “patrons” sous des gouvernements de gauche…Greve de 1984, mais surtout celle de 1992 dont je me souviens tres bien…

"En 1984 les patrons routiers lancèrent un mouvement contre le prix du carburant et le ministre P.C.F. des transports, Charles Fiterman, où les chauffeurs servirent de simple masse de manæuvre pour le patronat. En juillet 92, les routiers bloquèrent la France pendant 2 semaines. Le conflit lancé au départ par les patrons transporteurs contre le permis à points avait “dérapé” vers les revendications sociales des chauffeurs, exprimées par le biais de Coordinations.

ou sous des gouvernements de droite…

"Le jeudi 7 novembre 1996 les deux principales organisations patronales, l’UFT (Union des Fédérations des Transports dominée par la première organisation patronale du secteur, la FNTR ou Fédération Nationale des Transports Routiers qui représente les grosses et moyennes entreprises; les commissionnaires qui organisent les transports sont représentés par un syndicat membre de l’UFT et ont des intérêts éloignés de ceux de la FNTR) et l’UNOSTRA (fédère de nombreuses entreprises artisanales du transport) manifestent pour obtenir des aides des pouvoirs publics, notamment sous la forme d’une défiscalisation du carburant.

Le lundi 18 novembre, les chauffeurs salariés commencent un mouvement de grève. 54% d’entre eux (depuis 1990 le taux de syndicalisation a augmenté de 10 points) sont syndiqués dans 5 fédérations: la FGTE (Fédération Générale des Transports et de l’Équipement; son secrétaire général adjoint est un cheminot qui a participé à la grève de la SNCF de décembre 1995; elle revendique 50.000 adhérents dont 13 000 routiers et autant de cheminots) est la première organisation salariale du secteur (18% aux élections professionnelles de 1994 pour le comité d’entreprise) et est dans l’opposition au sein de la ligne confédérale de Nicole Notat; la CGT (11,5%); FO (11%); la FNCR (Fédération Nationale des Chauffeurs Routiers, autonome soit 5%); la CFTC (2,5%); la CGC (1,5%) et autres organisations (4,5%). A la différence du mouvement de décembre 1995, aucune coordination ne viendra supplanter les organisations syndicales officielles. "

http://www.international-communist-part … la%20route

comme quoi, les blocages ne sont pas toujours des manipulations de mechants gauchistes.

Al1_57 dit:Mais entre le pays ou tu habites, El commandante, et la France il reste tout de meme des differences.

:)
L'intention était bien de souligner le décalage d'un franchouillard geignard.
Al1_57 dit:comme quoi, les blocages ne sont pas toujours des manipulations de mechants gauchistes.

Demande à Allende, compañero...