De la maturité du joueur acheteur

Salut!

Je me demandais si votre comportement en tant qu’acheteur de jeux de société avait évolué depuis vos débuts de joueur (à partir du moment, quand même, où vous avez eu un petit peu de sous dans le portefeuille). Voici mon cas personnel.

1. Mes débuts d’acheteur compulsif
J’ai repris ma passion pour le jeu de société il y a environ 4-5 ans. A l’époque, en découvrant les nouveautés, je fonçais tête baissée, attiré par un thème accrocheur, un matos de qualité et des mécanismes qui fleuraient bon la joie ludique.

2. Mes expériences malheureuses et salutaires
Après quelques erreurs de jugement, j’ai décidé de freiner mes ardeurs, en sachant me raisonner face à un bel emballage. Si le jeu est beau et mauvais, il devient vite moins beau, du coup.

3. Le temps de la méditation
J’ai ensuite trouvé mon style de jeux. Ou plutôt ceux auxquels je n’accrochais plus (jeux à l’allemande, eh oui!) ou du moins que j’appréciais moins et qui avaient tendance à dormir sur mes étagères. J’ai alors décidé de ne conserver dans ma ludothèque que mes jeux préférés, à durée de vie illimitée, selon moi (je n’ai pas fini faire le ménage).

4. La voie de la révélation du pâté
Aujourd’hui, je n’achète plus à tout va. Je n’envisage carrément plus certains achats, tandis que je réfléchis plus longuement pour ceux qui m’intéressent à moi et aussi à mon entourage. Je ne suis plus l’acheteur compulsif de mes débuts, quoi.

Et vous? :wink:

Ouistoto dit:Salut!
Je me demandais si votre comportement en tant qu'acheteur de jeux de société avait évolué depuis vos débuts de joueur (à partir du moment, quand même, où vous avez eu un petit peu de sous dans le portefeuille). Voici mon cas personnel.
1. Mes débuts d'acheteur compulsif
J'ai repris ma passion pour le jeu de société il y a environ 4-5 ans. A l'époque, en découvrant les nouveautés, je fonçais tête baissée, attiré par un thème accrocheur, un matos de qualité et des mécanismes qui fleuraient bon la joie ludique.
tout pareil :pouicboulet:
Ouistoto dit:2. Mes expériences malheureuses et salutaires
Après quelques erreurs de jugement, j'ai décidé de freiner mes ardeurs, en sachant me raisonner face à un bel emballage. Si le jeu est beau et mauvais, il devient vite moins beau, du coup.
même pas :oops:
Ouistoto dit:3. Le temps de la méditation
J'ai ensuite trouvé mon style de jeux. Ou plutôt ceux auxquels je n'accrochais plus (jeux à l'allemande, eh oui!) ou du moins que j'appréciais moins et qui avaient tendance à dormir sur mes étagères. J'ai alors décidé de ne conserver dans ma ludothèque que mes jeux préférés, à durée de vie illimitée, selon moi (je n'ai pas fini faire le ménage).
pas vraiment, j'accroche toujours à un peu tout, la danse des oeufs ou Caylus.
Ouistoto dit:4. La voie de la révélation du pâté
Aujourd'hui, je n'achète plus à tout va. Je n'envisage carrément plus certains achats, tandis que je réfléchis plus longuement pour ceux qui m'intéressent à moi et aussi à mon entourage. Je ne suis plus l'acheteur compulsif de mes débuts, quoi.
depuis peu :china:

j’en suis au stade de meditation selon ton echelle…

je commence a songer a me debarrasser de certains jeux qui, je sais ne seront peu ou pas joué du tout. je sais quels types de jeux me plaisent et donc je sais faire un bon tri quand j’ai le choix d’achat…

il m’arrive encore d’acheter sur un coup de tete, mais c’est devenu rare, genre ca fait plusieurs mois que j’ai rien acheté et que j’ai que j’ai un peu de rabe dans mon compte en banque…

Ce qui a sérieusement freiné mes ardeurs d’achat, c’est moins les déceptions que le fait que j’ai trop de jeux par rapport au temps que je consacre à ce loisir. Et une question de budget aussi.

même si je n’ai jamais été un acheteur convulsif, aujourd’hui je commence a me dire que j’ai trop de jeu au regard de mon temps et de l’interet que je porte a certain jeu par rapport a d’autre. Certains jeuent se ressemblent un peu et finalement , dans une même catégorie, je ressors toujours le même ! a quoi servent les autres ? De plus mon étagère à jeu ne contient plus beaucoup de place : 73 jeux pour une capacité évaluer a 80 !

Donc moi aussi j’approche du “temps de la médiation” … mais je n’ai pas encore pu trancher : je n’ai listé que 4 ou 5 jeu dont je suis pret a me séparer alors que dans 3 semaines je reviens de mon premier ESSEN ! :roll:

Pilpoil dit:Donc moi aussi j'approche du "temps de la médiation" ... mais je n'ai pas encore pu trancher : je n'ai listé que 4 ou 5 jeu dont je suis pret a me séparer alors que dans 3 semaines je reviens de mon premier ESSEN ! :roll:


Es-tu sûr d'approcher le temps de la méditation?... :lol:

Je n’ai jamais acheté de manières de manière compulsive par contre je n’arrive toujours pas à me “débarrasser” de jeux auxquels on ne joue plus vraiment…
Mais comme Shingouz, famille, maison limitent le budget, le temps.

1ere étape (2001 => 2003): découverte de jeux, Etudiant donc bcp de temps libre mais peu d’argent donc peu d’achat

2ème étape (2003 => 2006) : premier boulot, budget jeu qui explose (une vengeance par rapport à la disette !), je rentre dans une phase d’achat boulimique ou j’achete des jeux par carton de 20

3ème étape (2006 => 2007): premier enfant, une ludotheque à 70% non joué et beaucoup trop grosse par rapport au temps que je peux y consacrer. Je décide de revendre 3/4 de mes jeux.

4ème étape (Actuellement): Achats raisonnés (1 jeu acheté cette année, je n’en reviens pas !)

Au final je ne suis pas très éloigné de toi, au fur et à mesure des années, j’ai appris à reconnaitre ce qui m’interresse et je suis devenu indifférent au moubourrage (ouf !).

J’ai l’impression d’etre devenu un peu blasé, ca devient dur pour qu’un jeu me tape dans l’oeil …

the_real_hnk dit:1ere étape (2001 => 2003): découverte de jeux, Etudiant donc bcp de temps libre mais peu d'argent donc peu d'achat
2ème étape (2003 => 2006) : premier boulot, budget jeu qui explose (une vengeance par rapport à la disette !), je rentre dans une phase d'achat boulimique ou j'achete des jeux par carton de 20
3ème étape (2006 => 2007): premier enfant, une ludotheque à 70% non joué et beaucoup trop grosse par rapport au temps que je peux y consacrer. Je décide de revendre 3/4 de mes jeux.
4ème étape (Actuellement): Achats raisonnés (1 jeu acheté cette année, je n'en reviens pas !)


Ca ressemble à ma vie, avec toutefois un léger décalage dans les dates :mrgreen:

Par contre, il faut que je compense de mon côté : deux jeux achetés cette année pour plus de 150 BD pour l'instant.
the_real_hnk dit:J'ai l'impression d'etre devenu un peu blasé, ca devient dur pour qu'un jeu me tape dans l'oeil ...

C'est la suite logique des choses. Avec l'expérience, on se dit que tel jeu ressemble un peu à tel autre et que les jeux vraiment originaux se font rares (tiens, ça me rappelle une autre discussion, lancée de par ce forum...).

pour ma part je suis au dernier stade, achats réfléchis dépendant du type de jeu et du temps que j’accorde au JdS

Hum… A nous lire, il n’y a pas que des acheteurs raisonnés sur TT… :shock:

Bienvenue chez les geek ! :wink:

Si acheter des jeux, c’était raisonnable, il y a longtemps que je n’achèterais plus de jeux…

  1. J’étais d’abord roliste, fan de bd, mordue de lecture en général etc… Alors forcément mes loisirs prenaient déjà beaucoup de place et mon budget s’en ressentait…Je jouais au jeux de plateau mais n’en avait que quelques uns, hérité, offerts ou découverts (roborally, space hulk, civ…)

    2. Je commence a avoir un salaire et la même année mes parents partent habiter près de l’Allemagne. Si c’est pas pousse au crime ça ! Ma collection de jeu s’étoffe pendant que, là je suis mutée, je découvre une bonne bande de joueurs.

    3. Groupe de joueurs et bonnes opportunités, je continue d’agrandir ma ludothèque alors qu’il est de plus en plus difficile de regrouper les rôlistes, plus de gens sont prêts a tester les jeux.

    4. Mutation en rase campagne (pas de net, de ciné, …). Alors je joue…et j’achète les jeux qui me paraissent bons.

    5. Je déménage sur Bordeaux, j’ai un bon dealer, des soirées jeu régulières et là, forcément quand j’essaie un jeu qui est bon je craque (sauf les mois d’impôt lol).

    Du coup, j’achète pas mal mais pas de façon compulsive. J’ai tout de même des jeux qui n’ont pas beaucoup tourner et beaucoup de mal a les revendre.
Rody dit:Bienvenue chez les geek ! :wink:

C'est ça en fait : on se dit raisonnables maintenant, alors que quelqu'un extérieur à notre passion dirait simplement qu'on est tout autant des furieux. :lol:

@Elfyr : Tu dois peut-être le savoir mais, petit rappel, y'a un club de jeux de rôles pas loin de la gare. Je n'y suis jamais allé personnellement.
http://www.dragonstresorsetcontes.org/

Je ne dois pas être normal: à 15 je dépensais toutes mes économies pour m’acheter les ludodélires et à bientôt 40 je fais toujours pareil (sauf que Ludodélire n’existe plus, bien sûr!! :wink: )

Ben moi j’ai commencé par la méditation e l’achat raisonné et c’est maintenant que je commence à être compulsif…
Mais je pense que ç a va vite s’arrêter. Après avoir fait une partie à un jeu acheté hier, je regrete déjà de l’avoir acheté, il y en a un autre ou d’un seul coup je me demande si j’ai bien fait aussi (sans même y avoir joué! c’est quand même con!).

Et pis c’est bon, je commence à avoir du boulot à mon taf donc moins d etemps sur BGG. (et trictrac étant bloqué…), je résisterai plus facilement!

Pour ma part, j’essaie de revendre un jeu avant d’acheter un autre. Ca marche pas toujours : une opportunité d’achat mais pas de vente…

Le côté collectionneur revient malheureusement assez cher. J’achète souvent après la lecture de critiques.

Au début, tous les mécanismes, thèmes m’émerveillaient. Alors chaque achat était une réussite. Ils étaient nombreux.

Maintenant, un nouveau jeu ressemble souvent à tel ou autre. Il est plus dur de me surprendre et donc d’être pas déçu. Conséquence : moins d’achats depuis 1 an.

Dernière bonne impression suite à un achat compulsif : catane, le jeu de dés. Faire revivre un univers avec une feuille de papier , 6 dés et en 20 min : trop fort.

Pour moi, phase 1 :(

Mais je me demande si je vais pas mixer ça avec la 3 (acheter pleins de trucs compulsivement et les revendre dans la foulée quand c’est pourri).