Strobineller dit:Utiliser les cartes de sa main comme argent pour poser d'autres cartes à Rftg
Ce genre de mécanisme existait déjà à Star Wars CCG de Decipher, sorti en 1995 ! À l'époque, on ne défaussait pas les cartes de sa main, mais d'une « pioche » dont les cartes inutilisées intégraient notre main à la fin du tour. Sinon, San Juan a aussi utilisé le mécanisme de défausse avant RFTG, même si c'est l'auteur de RFTG qui en a soufflé l'idée à Seyfarth.
Les actions conditionnées “en cascade” par la répartition des meeples dans Palais Royal. Très prise de tête, mais assez génial.
Le marqueur qui tourne autour ou se déplace le long du plateau pour en activer une partie (Drôles de Zèbres, Mr Jack Pocket, Livingstone, Guatemala Café, Maori, etc.) et les calculs tactiques pour embêter le joueur suivant.
Le concept de la route (Caylus, CMC…).
Le jeton qui a servi à gagner une enchère remis dans le lot de l’enchère suivante (Râ).
La pioche des trésors archéologiques à Jenseits von Theben. Les mouvements possibles uniquement selon la dernière couleur jouée à Kamisado. Les empilements sur deux autres planchettes de Tasso. Les actions du jour et de la nuit dans Jamaica. La résolution des conflits dans Tigre et Euphrate. Le mécanisme de paris dans Fauna. L’utilisation des outils pour compenser le tirage des dés dans Stone Age. L’avancée des footballeurs jusqu’au goal dans Ligretto Fussball. La prise / L’abandon des îles en cascade dans Kahuna.
Tiens, je viens d’en parler ailleurs comme “le détail qui fait craquer” (j’ai dû feuilleter un biba à mon insu chez le toubib) : les leaders qui meurent aléatoirement (mais avec les années c’est de plus en plus probable) à Warriors of God.
Le plateau qui grandit en 3D à Taluva (un peu un mix de Carcassonne et de Java mais ne sommes-nous pas des nains sur des épaules de géants ?).
Les dés attribuables à Claustrophobia (les dés d’action : un belle idée pour rendre simple un jeu trop compliqué. Ici l’idée est superbe). D’ailleurs pour Claustro : le fait d’avoir créé en fait deux jeux, un “à l’allemande” pour le diaaaaaable, un “à l’américaine” pour les humains.
Bon alors, je me joins aux louanges de l’originalité de la tour de dés d’Yspahan, bien entendu et aussi la tectonique des plaques de Ciao Dino ainsi que le système de cotation des artistes d’Art Moderne.
J’y ajoute le dernier à m’avoir fait kiffer : le système de rôles cachés de Troyes car les avantages prodigués par chaque rôle ne sont pas au bénéfice du seul joueur le possédant mais de tous, ce qui pousse chacun à essayer de deviner en fonction des actions des joueurs qui possède qui.
J’ai aussi un petit faible pour le système de construction coopérative dans Medina (on construit tous les mêmes bâtiments jusqu’à ce qu’un joueur décide de l’occuper, une sorte d’enchère au parpaing.)
Et le système de déduction de Tobago, bon sang ! On réduit petit à petit le nombre d’emplacements possibles pour chaque trésor en posant des cartes de contrainte géographique.
Plus généralement, les systèmes de décompte de Knizia, dont certains sont vraiment bien trouvés (Zéro, Pickomino et tous les jeux où on compte plusieurs valeurs et où on marque la plus faible).
Dans le jeu abstrait, j’apprécie particulièrement l’originalité de Diam où la victoire s’obtient en mettant deux pièces de même couleur en face l’une de l’autre et au même étage (sur 4 étages possibles) !
Et enfin, celui qui m’a retourné en le découvrant, Gygès dans lequel aucune pièce du jeu n’appartient à aucun des joueurs, mais où chaque joueur ne peut déplacer que les pièces les plus proches de lui.