BananeDC dit: J'ai bien lu tout ça. Je pense avoir donné mon avis dans mes précédents posts.
j'ai lu aussi tes messages antérieurs sur ta position de principe.
mon objectif a été uniquement d'apporter dans la discussion des éléments concrets et aussi précis que possible sur les dispositifs existants à l'heure actuelle au sein de l'Education Nationale, en dépassant les simples opérations commerciales.
edit : simplement entre se définir par rapport à une prime de 200 euros sur une mention, et se définir sur un versement de 800 euros par an pendant 3 ans sur un dossier scolaire, ce n'est pas la même chose je pense.
BananeDC dit:On ne connait jamais trop bien les problèmes que peut avoir un jeune et qui le pousse à s'exclure en ne travaillant plus (je pense que les cas de vraie paresse existent mais sont rares, ou bien du fait d'une irresponsabilité totale pour cause de manque de maturité). [...] Le coup des boulettes nous rappelle tout de même que même à 19 ans, certains restent des grands enfants (comme moi à cet âge...).
Je crois que l'irresponsabilité reste le véritable problème. Peut être que l'instauration d'un service civil d'un an juste après le bac ça pourrait aider ?
C'est sans doute lié, mais beaucoup ont une vision beaucoup trop scolaire des études : ils ne viennent pas pour se former, mais pour avoir une bonne note au partiel -> révisions la veille, oubli de toutes les notions apprises une semaine après l'épreuve, etc.
lycisca dit:sinon une autre récompense - ou susucre - à mon époque consistait à te faire rentrer à Sciences Po directement si tu obtenais la mention TB au Bac, sans passer le concours... belle récompense pour ton travail ou tes facilités! est-ce toujours le cas?
Il me semble que c'est fini. J'avais fait passer des oraux pour l'entrée à scpal l'an dernier et je crois bien que c'était la seule manière. Mais pour l'IEP Paris tu as maintenant plusieurs voies (Poitiers, Nancy, etc.). Ce qui était avant considéré comme une "backdoor" est une voie commun de recrutement. La seule exception c'est le coup de pouce que le directeur de scpipo avait donné aux bons élèves qui sortaient des ZEP. Mais là ce n'est pas tellement une question de niveau scolaire, sinon plus d'accès à l'information - on est en plein dans la capital culturel. Je me souviens que dans ma province le conseiller d'orientation du bahut avait été incapable de me dire ce qu'on faisait à scpo et ce qu'on pouvait en attendre...
jmguiche dit: Le certificat d'étude était un certificat d'étude primaire. Pas l'équivalent du brevet des colleges (fin de troisième). Il avait lieu en fin de deux année d'école primaires après le cours moyen (équivalent de fin de 5ieme) pour ceux qui n'étaient pas entré au college, probablement en fin de 5ieme pour les autres. Et, en effet, c'était plus coté que le bac !
Tu as raison, j'ai pris un raccourci un peu hatif en mettant en parallèle ces deux premiers niveaux de diplôme. La génération Tanguy a de beaux jours devant elle...
Désolé, mais je n'ai pas compris la denière phrase que tu écris. Tu veux dire quoi par là?
scand1sk dit: Je crois que l'irresponsabilité reste le véritable problème. Peut être que l'instauration d'un service civil d'un an juste après le bac ça pourrait aider ?
Houla, tu ne crois poas que ça coupe les études et le niveau juste avant la fac (ou autres) ? Je reste parsuadé qu'avec une bonne pédagogie incluse dans les cours ça le ferait bien (du style des heures de préparation à la vie professionnelle plus poussées que ce qu'il y a à l'heure actuelle; comment foctionne la société française, les impôts, la sécu etc etc..).
scand1sk dit:C'est sans doute lié, mais beaucoup ont une vision beaucoup trop scolaire des études : ils ne viennent pas pour se former, mais pour avoir une bonne note au partiel -> révisions la veille, oubli de toutes les notions apprises une semaine après l'épreuve, etc.
De par mon expérience c'était assez vrai mais avait tendance à presque totalement disparître après le deug, voire après la première année. Peut être que ce la a changé ? Je ne sais pas.
scand1sk dit: Je crois que l'irresponsabilité reste le véritable problème. Peut être que l'instauration d'un service civil d'un an juste après le bac ça pourrait aider ?
Houla, tu ne crois pas que ça coupe les études et le niveau juste avant la fac (ou autres) ?
d'expérience personnelle, 8 mois d'armée entre la prépa et l'école d'ingé, ca a tendance à faire descendre un peu le niveau, surtout dans les matières ou c'est déjà pas génial (anglais et allemand pour moi)
Un sujet tout bien fait pour : Vous qui passez le bac cette année, faîtes-vous connaitre !!
Pourquoi c’t’idée ? J’ai lu cela aujourd’hui : << Depuis 1995, la proportion de lycéens d’une même génération qui décrochent le baccalauréat en France stagne aux alentours de 64 %. Loin du fameux mot d’ordre de “80 % d’une classe d’âge au bac” lancé dix ans plus tôt par le ministre de l’éducation de l’époque, Jean-Pierre Chevènement. >>
MrGirafe dit:Un sujet tout bien fait pour : Vous qui passez le bac cette année, faîtes-vous connaitre !! Pourquoi c't'idée ? J'ai lu cela aujourd'hui : << Depuis 1995, la proportion de lycéens d'une même génération qui décrochent le baccalauréat en France stagne aux alentours de 64 %. Loin du fameux mot d'ordre de "80 % d'une classe d'âge au bac" lancé dix ans plus tôt par le ministre de l'éducation de l'époque, Jean-Pierre Chevènement. >>
Je comprends maintenant pourquoi il faut que les Français obtiennent une mention "Bien" au minimum pour venir étudier dans les grandes écoles et universités en Suisse...
Ici, le taux de détenteurs du "bac" (maturité fédérale), ne dépasse guère les 18% de chaque tranche d'âge.
scand1sk dit:C'est sans doute lié, mais beaucoup ont une vision beaucoup trop scolaire des études : ils ne viennent pas pour se former, mais pour avoir une bonne note au partiel -> révisions la veille, oubli de toutes les notions apprises une semaine après l'épreuve, etc.
De par mon expérience c'était assez vrai mais avait tendance à presque totalement disparître après le deug, voire après la première année. Peut être que ce la a changé ? Je ne sais pas.
Tiens, je me réveille deux ans après…
Le problème, c'est que j'enseignais (et toujours, d'ailleurs) dans une filière d'études courtes (IUT), du coup cette année « perdue » coute cher aux étudiants. Et c'est encore plus pénible quand le comportement de deux-trois démissionnaires déteint sur la moitié d'une promo.
Maintenant, effectivement, je pense qu'on peut faire mieux pédagogiquement. J'espère y parvenir lors des prochaines années…