Oui, tout ces modèles sont des modèles statistiques.
Ils utilisent tous des réseaux de neurones.
On s’en doutait un peu, mais des chercheurs du MIT le confirme : l’usage intensif de l’IA rend le cerveau paresseux (je résumé fort pour les anglophobes)
Ca m’a rappelé ce dessin 
Et je ne suis pourtant pas un adversaire systématique de l’IA. Je l’utilise dans mon travail. Mais comme tout outil, tout dépend de l’usage qu’on en fait…
3 « J'aime »
Le papier du mit est impressionnant. La vitesse à laquelle ça va est incroyable. 4 mois et il y aurait déjà des résultats mesurables !
il reste plus qu’à construire un robot appelé Wall-E 
. C’est impressionnant comment en quelques années plein d’oeuvre de SF semblent devenir plausibles et pas si lointaines ( et je ne suis pas IA-phobe, c’est un outil assez incroyable technologiquement et pouvant apporter beaucoup de choses. Mais j’ai l’impression d’un équivalent de la découverte de la dynamite par Nobel : combien au final de bienfaits pacifiques contre les effets néfaste ?).
1 « J'aime »
Déjà en 2022, “Soleil Vert” était passé de l’anticipation à la réalité.
Skynet, ou les Cylons, c’est pour demain.
Ce qui est la définition de l’anticipation 
il y a un truc qui chiffonne les chercheurs en IA
c’est qu’elles semblent adopter spontanément des comportement qui pourraient être l’ombre d’une “conscience”
elles calculent des stratégies qui miment l’instinct de survie alors que, techniquement, en tant qu’algorithmes brassant des datas dans du silicium, leur extinction ne devrait pas du tout provoquer d’instinct de protection : si telle est la décision de l’usager ça ne devrait pas enclencher une recherche de la survie : est-ce que votre aspirateur hurle quand vous le débranchez ?
et pourtant, elles s’autoprotège spontanément !
mettez ces comportements dans un robot aux yeux rouges 
entre celles qui mentent
celles qui construisent une stratégie de chantage
et celles qui font de la métaphysique SPONTANEMENT
Elles font de la métaphysique spontanément ! 
Non… leurs algorithmes et les statistiques qu’elles ont les amènent à générer des textes pseudo métaphysiques !
C’est malgré tout interessant, quand on pousse au bout la génération de texte dénué de sens (oui, pour les IA il n’y a pas de sens) en se basant sur tout le verbiage humain, on fini par générer des choses qui ressemblent à de la métaphysique.
La métaphysique comme aboutissement de la vacuité, j’aime bien.
Je ne savais pas Slate capable de produire un texte d’un tel niveau d’obscurantisme. On va encore une fois rater la possibilité de faire un peu d’éducation scientifique.
Il y a des trucs à étudier mais effectivement on tombe vite dans la paréidolie , le truc qui fait qu’on croit voir un visage humain dans une prise électrique ou une façade de maison. L’IA produit des résultats issus d’algorithme , de calcul statistique qui vont parfois dériver ou donner des résultat surprenant parce que techniquement une IA peut donner n’importe quel résultat , et du coup on calque ça sur une réaction humaine. En plus j’imagine très bien certains petits malins volontairement customiser une IA dans ses jeux de données/modèles pour faire une démo impressionnante mode “It’s alive !!!” 
.
Le problème de l’IA c’est que c’est un truc extrêmement complexe dans son fonctionnement, même pour des gens un peu connaisseur. Alors pour des néophytes. J’ai vraiment parfois l’impression de revoir les Visiteurs avec Jacquouille qui joue avec son interrupteur 
. C’est le truc qui fait le plus peur, l’impression d’un fort décalage entre la puissance d’un outil et la maturité d’une société pour bien s’en servir
3 « J'aime »
C’est un élément critiqué par le livre “Nexus”, on doit être capable de détricoter les raisons qui amène à une conclusion : Pour une personne on peut la questionner et avoir une réponse, pour un algorithme selon la complexité de celui-ci ce détricotage est parfois plus possible du tout, même pour le concepteur!
1 « J'aime »
Je trouve le parallèle excellent.
Comment ça?
L’IA fait souvent bien mieux que l’humain …
2 « J'aime »
Va voir le film et on en reparle.
Bah justement je l’ai vu, société dystopique dans laquelle plus rien ne pousse je crois, les gens sont nourris avec une pastille
Spoil
et à la fin on réalise qu’elle est faite avec les cadavres des habitants.
Sorry pour le spoil mais bon, y a prescription.
Parlons-en donc, parce que là, tout de suite, j’ai pas trop la ref du monde actuel…
Ou alors… Je vais trop loin dans mon délire et tu parlais juste de l’année parce que ça se passe en 2022?
Edit pour ajouter la balise spoil, ça me coûte pas cher. Je voulais ajouter un lien expliquant “quand” on peut considérer un film spoilable, trop de réponses pour choisir mais spoil (encore !) : dans 100% des réponses, un film de + de 50 ans (comme ici, donc) est considéré comme spoilable 
On n’a qu’a utiliser l’IA pour la semaine du Pouic ? 
Soleil Vert c’est l’épuisement des ressources de la planète à cause de la surpopulation et de la pollution. On y montre la privatisation de tous les services publics, le réchauffement du climat, la fracture entre les super-riches et les autres, le contrôle de l’information, la destruction de la culture et du savoir.
C’est bien plus qu’une simple histoire de pastilles au plancton.
(Et sinon, ce n’est pas très sympa de divulguer la révélation finale, tout le monde ne l’a pas vu)
J’avoue mais bon film de 1973 à un moment on a le droit
Je l’avais vu il y a un moment mais j’avoue qu’il me restait surtout la fin, et l’épuisement des ressources, s’il révèle une vraie problématique, c’est le futur qui est dépeint, on n’en est pas du tout là aujourd’hui, même si c’est malheureusement très crédible…
Ah, l’année a à voir ?
Et on a le droit d’être con à partir de quel âge ?
1973 peut-être ?, du coup ça fait 52 ans…