De les articles écrits par IA

ça on n’a pas moyen de le savoir, ça peut être :

  • référencement
  • scrapping (copie de données en navigant sur toutes les pages possibles)
  • tentative de spam du forum et autres désagréments
  • aspiration de données pour les IA
  • plein d’autres trucs que j’ai pas en tête

J’avoue ne pas partager la vision de celles et ceux qui semblent se rassurer en regardant les limites actuelles de l’IA, et ce sans imaginer ce qu’elle pourrait être dans l’avenir.
On ne peut pas nier les progrès hallucinants de cette bécane, et les limites auxquelles elle se trouve confronté aujourd’hui ne seront sans doute pas celles de demain.

Je ne veux pas jouer les Nostradamus, mais je ne vois pas comment à court ou moyen terme l’IA ne sera pas responsable d’une révolution (telle que la révolution industrielle) dans de nombreux domaines, tel que l’emploi par exemple.
Quel comptable peut réellement rivaliser avec ce calculateur géant ?
Quel prof de littérature ou d’histoire le pourra également, alors que la bécane est capable d’ingurgiter toute la littérature mondiale, en quoi, une semaine, un mois, trois mois ?
Ses capacités d’analyse vont inévitablement continuer à s’affiner, vu les moyens qui lui sont conférés.

Plus haut, quelqu’un (je ne sais plus qui, je m’en excuse) parle de la nécessité de légiférer à son sujet, et je partage complètement son point de vue. C’est à l’homme de limiter son pouvoir et ses champs d’action, et vite, avant que l’on n’y soit complètement habitué, voir dépendant.

Et encore, je me trouve naïf en écrivant ceci, car l’être humain, je pense, acceptera majoritairement la prise de pouvoir, si cela lui confère un peu plus de confort.

Combien de personnes sur ce site commande leurs jeux par correspondance, parce qu’on n’a pas besoin de bouger, et qu’à la boutique il faudra potentiellement commander et donc attendre X temps, et qu’en plus cela coûtera quelques euros de plus ?
Même si l’on sait que cette nouvelle économie engendre la fermeture d’un paquet de boutiques.

Pourquoi les ricains vont-ils investir 109 milliards dans le bouzin ?
Pourquoi la Chine y va à fond également, et pourquoi les pays européens s’en inquiètent et aimeraient rivaliser ?

L’IA a un boulevard devant elle.
Pour le meilleur, le domaine médical par exemple, et pour le pire, et vu le manque d’anticipation actuel sur ces problématiques, va falloir s’y faire.

(Ceci était un message du Comité de Blasitude)

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Je souscris à :100: %

Je crois que j’aurais préféré être contredit :sweat_smile:.

Tu m’en vois bien désolé ^^. Je vais en rajouter une couche, mais on est dans un effet “don’t look up” donc on va littéralement foncer dedans à grande vitesse. Ca ira plus vite que les appareils d’état pour légiférer et ce sera trop tard :grin: ne me remercie pas, c’est offert.

tu cherche le fouet ?

couple l’IA + réseaux sociaux monopolistiques + un groupe de mégalo milliardaires libertaires qui courbent le monde entier à leurs pieds
t’obtiens la société techno-fasciste pour laquelle la clique-a-Musk a payé Trump

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L’analyse de l’IA est très pointue
Faut l’alimenter de critiques objectives et constructives


J’arrête car en fait je déteste l’utiliser…
Mais un peu de détente sur ce topic est agréable

Tu veux être contredit ?

L’IA sera responsable de bien des maux, comme l’ont été la révolution industrielle, l’automatisation de la production, l’informatique, internet…
Elle sera aussi source de bien des progrès, comme l’ont été la révolution industrielle, l’automatisation de la production, l’informatique, internet…

Et pourtant, c’est le cadet des soucis de l’humanité, loin derrière la destruction de l’environnement, la crise (euphémisme) climatique qui se pointe, la raréfaction des ressources, les inégalités croissantes (qui vont dégénérer en violence), la montée des populismes et de l’extrême droite, la baisse d’influence du modèle pacifique/démocratique, la montée des extrémismes religieux, la communautarisation (via internet), le risque croissant de pandémie… et la capacité qu’a l’humanité à s’autodétruire.

Bref, l’IA, à mon avis, c’est une inquiétude qui fera bien marrer nos arrière petits enfants, s’il en reste de vivant à la fin de ce siècle.

Tu te sent mieux ?

Je viens d’entendre parler de « conspicratie » et de « technofascisme » et les deux concepts me semble assez intéressant. Surtout quand ils s’allient dans l’Amérique de Trump et Musk.

Rohhh je sens que cette discussion passionnante sur l’IA n’est que je début d’une longue série :slightly_smiling_face:
On peut être pour ou contre mais c’est là et on ne reviendra pas en arrière donc il faut essayer d’en tirer le meilleur et tout faire pour éviter le pire … même si ce n’est pas gagné :roll_eyes:
En attendant, moi je me régale à lire tout cela :grin:

c’est quoi ton générateur d’image dopé aux pigeons ?

Ben non, ton premier paragraphe est raccord avec ce que j’ai dit, et la suite n’est pas vraiment un argumentaire contradictoire.
Déçu je suis…

Là où je ne te rejoins pas, c’est sur l’inquiétude que peut procurer l’IA, que tu estimes inexistante.
On en entends quand même parler (ici-même d’ailleurs) et elle me semble légitime, notamment car elle peut être un facteur d’accélération des processus que tu décris.

Perso, le problème que je vois dans l’IA est le même que pour toute chose créée par l’homme : ce n’est pas son existence le problème, c’est ce que l’homme décidera d’en faire.
Dans une société raisonnable, mature, et dont le profit à tout prix ne serait pas la principale préoccupation, l’IA ça aurait pu être très cool.

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Normalement, le popcorn, c’est quand y a embrouille.
Là c’est pas le cas.
Pfff, ils respectent rien, ces pigeons…

Ça, on pouvait y croire après guerre, avec l’influence de conseil national de la résistance, pendant les 30 glorieuses, avec les mouvements hippies et pacifistes qui ont entrainé la jeunesse des années 60, mais on a put arrêter d’y croire dans le courant des années 70.
Maintenant on peut arrêter de rêver.
Il n’y a pas de société humaine sans nécessité de pouvoir, il faut des gens pour décider de la loi et des gens pour l’appliquer, et le pouvoir corrompt. Et quand en plus le pouvoir est lié à l’argent !

Je ne pense pas que cela soit la société qu’il faille blâmer. La société n’est peut être que le reflet de notre nature d’humain.

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Oui, je te suis.
Pour moi, la société c’est la structure par laquelle un groupe humain s’organise, donc quelque part pour moi blâmer l’un revient automatiquement à blâmer l’autre (sinon ça reviendrait à se déresponsabiliser en désignant une sorte d’entité abstraite comme étant l’unique responsable, en faisant fi de ce qui la compose).

Je n’arrive pas vraiment à me faire un avis sur le futur de l’IA. Depuis son ouverture d’accès au grand public on entend surtout parler des inquiétudes, des problématiques à venir, certainement à juste titre, et je trouve que les utilisateurs ne prennent pas assez le temps d’expliquer l’intérêt de cet outil.

J’utilise ChatGPT dans le cadre de mon taff’. Je suis prof d’anglais au collège et il m’a été un outil d’une grande aide sur la création d’évaluations, de textes à viser de compréhension, d’images pour de la routine de classe et même pour demander à générer une appréciation pour un élève dont le profil était délicat etc, etc…

Ça a eu plusieurs effets positifs sur mon taff’ : du gain de temps indéniable que j’ai pu réinvestir dans du suivi d’élèves, des propositions d’activités auxquelles je n’avais jamais songées, des blocages techniques débloqués, et même des petites touches d’analyses critiques en classe sur les générations proposées par ChatGPT.
Alors il est facile pour moi de garder un œil critique sur la chose et de ne le voir que comme outil puisque je suis passée par une phase d’éducation et d’instruction. Et à mon avis c’est là que nous enseignants avons un rôle primordial à endosser auprès des élèves qui sont encore dans cette construction. En faisant des tests et des expériences sur ChatGPT en classe on peut leur démontrer qu’il ne leur permettra pas de savoir parler anglais à leur place, mais qu’il peut être un fabuleux outil de soutien, d’entraînement, d’approfondissement, de perfectionnement.

Et pour que tout ça fonctionne il faudrait déjà que nombre d’enseignants arrêtent de s’entêter à voir leur matière comme une transmission de connaissances, de compréhension de notions et qu’ils basculent dans de « la connaissances au service du savoir faire et de la mise en contexte ».

Pour les dérives qui résulteront de l’utilisation de l’IA je pense que tout le monde a comme une petite ampoule d’alerte qui est en veille constante dans sa tête et tout le monde reste en observation du chemin que ça prendra et des freins que nous « animaux sociaux » y mettrons.

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@antoinette Je te suis sur ces points, même si je l’utilise encore très peu dans mon boulot, je commence à demander à ChatGPT de m’aider pour la rédaction de certains écrits.
Mais je ne le considère que pour ce qu’il est et doit rester : un outil, une aide pour gagner du temps.

En revanche, quand on en vient à lui demander “un avis”, comme s’il s’agissait d’une personne, et que l’on considère que sa réponse vaut davantage que celle de vrais gens, ça devient problématique.

Ce qu’il faut, c’est un accompagnement, une formation, je dirais même une éducation autour de l’IA et de son utilisation, comme tu le fais toi-même.

Merci pour le témoignage, c’est un bel exemple de ce que l’IA permet de faciliter dans la vie quotidienne.
Je pense que pas mal de gens ont conscience de cela, même sans savoir en détail ce que tu viens d’exposer.

Après pour moi le problème est celui-là :

Nous ne sommes en rien décisionnaires des freins qui pourront être mis en place, c’est la sphère financière qui a les pleins pouvoirs en la matière.

Les polémiques sur les réseaux sociaux, par exemple sur ceux qui refusent de modérer les contenus pédocriminels (en invoquant la confidentialité des données, la blague) en sont pour moi la preuve.
C’est la face sombre des nouvelles technologies, celle qui est uniquement motivée par l’appât du gain.

C’est pour cela qu’il faut faire attention en tant qu’individu à ne pas trop se faire happer par les bienfaits relatifs qu’apportent à notre échelle une technologie telle que l’IA, car derrière, il y a un monstre potentiel qui sommeille.
Et il a des enjeux bien supérieurs à ceux qui jalonnent le quotidien des simples mortels.

En cela, et pour en revenir au sujet, voir un site de jeu s’en remettre à l’IA pour écrire ses articles je trouve cela assez hallucinant.
C’est un peu comme dire : “pourquoi je me ferai c**** à utiliser mon cerveau, j’en ai un de substitution qui peut faire le job à ma place”.

Un prof à plein de bonnes raisons pour utiliser une assistance comme l’IA (pas d’assistance humaine pour faire le job, pas de temps, etc…).
Un site de jeu, je ne pense pas.

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Hier, j’ai vu une pub pour l’IA de google, et c’était exactement ça !
On y voyait des gens ravis, c’était genre l’IA est ton ami, tu peux discuter avec elle de tout et de rien.

Bon après, j’ai peut-être tort, c’est peut-être cool d’avoir une machine à qui parler quand t’es tout seul dans la vie.
Mais ça ne doit pas pousser à la sociabilisation.

C’est maintenant qu’il faut lire des gens qui ont réfléchi sur la technologie et la société contemporaine. Ce que disent, Gunther Anders ou Jacques Ellul il y a plus de cinquante ans, sur le “progrès” et la technique n’ouvre pas des perspectives très optimistes.

I’IA est une technologie qui n’est pas “bonne” ou “mauvaise”, c’est un outil technique, c’est-à-dire qui demande un savoir pour le faire fonctionner. Il est sans morale et vouloir l’utiliser juste de manière “vertueuse” ce n’est pas l’utiliser complètement. Or, la société capitaliste contemporaine ne vise qu’une seule chose : l’efficacité maximale, autre mot pour le rendement et la productivité. Il y aura toujours des usagers qui vont utiliser ça de la manière la plus nocive tant que cela sert leurs objectifs.
Et comme aucun Etat ne va accepter de légiférer pour restreindre un outil qui sert son objectif de contrôle des populations (que ce soit dans un but répressif ou non, sachant que même un usage non-coercitif ou sans arrière pensée malveillante finit toujours par être dévoyé), il n’y aura jamais de limite posée à l’usage de l’IA.
Sans même parler des hypothétiques retombées économiques qui sont mises en avant par tous les “entrepreneurs” avides de trouver la bonne idée qui va les rendre riches et qu’il est aujourd’hui malvenu de critiquer, sauf à vouloir passer pour un rétrograde.

En bref, l’IA c’est juste un accélérateur vers la fin du monde.

Un accélérateur vers la fin du monde, je ne sais pas, ça dépendra de son utilisation, en effet.

Mais un accélérateur vers un autre monde, ça je pense que oui.
Et je ne parierai pas qu’il y fera bon y vivre pour tout le monde.