[de les fautes de français] ...Etonnez vos amis...

Ou pleuvoir, falloir…

A noter que brouter n’en est pas un ; heureusement pour moi…

Fulgan dit:On m'a toujours enseigné que ...
Aurait-on eu tort ? :china:



Deux choses :
- premièrement les profs se doivent d'être un peu catégoriques pour que les choses soient claires dans l'esprit de leurs élèves. Les nuances n'ont pas toujours leur place. (Exemple : je dis souvent à mes élèves de ne pas écrire de phrases de plus de deux lignes dans leur composition écrite ; c'est excessif bien sûr mais c'est une sorte de garde-fou et, de toute façon, rares sont ceux qui auront à dépasser ce "niveau de règle".)

- deuxièmement, la langue évolue et ses règles changent. Ce que l'on a pu enseigner un moment peut ne plus être d'actualité quelques dix, quinze ans plus tard. Et comme on n'a pas l'habitude d'opérer de mise à jour de ses connaissances linguistiques, on sent parfois un décalage entre ce que l'on a appris et ce qui se dit/écrit. L'accord du participe passé employé avec avoir est en train de se perdre complètement à l'oral, par exemple. [Attention, ceci est un exemple reposant sur de nombreuses observations, merci de ne pas me tomber sur le poil en me disant que VOUS faites toujours l'accord quand il faut le faire !]

Il ne faut pas oublier que, qu'on le veuille ou non, la langue est régie selon un principe démocratique : c'est la majorité qui a raison, ou qui finira toujours par avoir raison, même s'il faut revoir les règles établies. Car les règles, c'est la descritpion de l'usage du plus grand nombre (grammaire descriptive VS grammaire prescriptive).

Pour en revenir à ce "on" condamné quand on veut lui faire signifier "nous", c'est ce que l'on trouve dans le roman de Colette "La chatte", ça commence à dater...