Parinacotas dit:Groove dit:
Que le rapport prix/surface occupée/nombre d'unité nécessaire/production n'est pas à l'avantage des énergies renouvelables.
La même chose en somme que ce que dit greuh quand il explique qu'il faudrait 3000km² de panneaux solaires pour prendre le relais.
Ouais, soit, vu sous cet angle inhabituel, c'est sur que rapporté au m² c'est pas mal le nucléaire. Faudrait quand même tenir compte des régions du monde dévastée par les mines d'uranium. Mais quand même, pas mal sur ce critère. Et mea culpa je n'avais pas compris tes propos ainsi mais comme "le nucléaire produit 1000x plus d'énergie que le renouvelable".
Mais comme on vit pas à Monaco, le critère "capacité à produire globalement une part importante de l'énergie mondiale" me semble plus important. Et là, le nucléaire n'as jamais donner de signe de crédibilité sur ce point.
Je précise que je ne suis pas anti-nucléaire par principe. Juste que c'est une piste qui ne me semble pas réaliste pour résoudre les problèmes actuels. Après, encore une fois, vue l'intensité des problèmes actuels, si le nucléaire résout tous les problèmes au XXIIème siècle tant mieux pour lui, mais bon ... bref ...
C'est peut être aussi parce que le nucléaire en dehors des applications civiles sert à faire des bombes. C'est une technologie de pointe compliquée à maitriser et potentiellement dangereuse dans les mains de certains dirigeants.
Ceci explique la part relativement réduite du nucléaire dans le monde et pourquoi son extension est limitée.
Le jour ou on fera une arme capable de faire péter tout Paris à base de panneaux solaires/éoliennes alors l'expansion de ces sources d'énergies sera réduite.
Après le problème se pose comme ça pour moi:
1/ Il nous faut un gros paquet d'énergie électrique à produire. Cette quantité loin de diminuer va augmenter (voitures électriques, nouveaux appareils super géniaux mais électriques etc...)
2/ Qu'avons nous à notre disposition pour produire cette énergie?
Centrales à Charbon: bof niveau pollution et on dépend d'un fournisseur
Centrales à "Pétrole": idem, et c'est une source d'énergie partagée avec la bagnole.
Barrages: Ok on en a mais le nombre de rivières n'est pas extensible
Centrales marémotrices: idem et de mémoire ça marche moyen (cf La Rance)
Eoliennes: d'accord mais production dépendante du vent et en son absence ben relais obligatoire par les premières centrales.
Solaires: problème des panneaux (matériaux, durées de vie, rendements, etc...) et ensoleillement.
Nucléaire: grosse production d'énergie, le prix du combustible rentre pour moins de 10% dans le coût total (les producteurs d'uraniums peuvent doubler leurs prix, les tripler l'impact sera faible, en tout cas pas de 300%) et problèmes de déchets.
3/ En France on a fait le choix du nucléaire et mis les moyens derrière (recherches qui vont bien -Phenix, Superphenix, etc...-) donc les connaissances s'accumulent même si la progression est lente.
Pour en avoir discuté avec quelqu'un s'y connaissant bien effectivement la fusion c'est 2050 minimum. Mais une fois la technologie maitrisée?
Ce qui est discutable c'est l'opacité des autorités, qui tient peut être au fait qu'activités militaires et civiles sont étroitement liées.
Areva et l'Etat français devraient être plus clairs, ce serait mieux pour tous.
Que la radioactivité fait peur (peur parfois irrationnelle, en Bretagne le granit irradie joyeusement tous les habitants du coin et personne ne se plaint, ben ouais ça fait beaucoup de cailloux à enlever) et que c'est compliqué car il n'y a pas "une" radioactivité mais plusieurs types de désintégrations, de particules, plus ou moins arrêtées par l'environnement, plus ou moins délétères, et que tout ça est mis dans une grande marmite avec inscrit dessus "Nucléaire" (ben ouais le pétrole ça crame et basta tout le monde comprend).
Que lorsqu'on parle des incidents survenus récemment (Tricastin p/ex) les informations sont très souvent mal expliquées. Par exemple le risque radioactif lié à l'incident du tricastin (rejet d'eaux ayant rincé des récipients contenant de l'uranium [inadmissible, hein]) est ridicule comparé au risque lié à la nature de l'uranium: un métal lourd. Combien de média en ont parlé?
Ce n'était pas de la radioactivité dont il fallait avoir peur mais de l'intoxication aux métaux lourds. Mais non la "radioactivité" prend toujours le dessus.
Pour travailler dans un domaine (médical) incluant la manipulation de produits radioactifs (médecine nucléaire) je sais l'effet que le mot "radioactif" a sur Mr tout-le-monde.
Une super trouille. Peu importe qu'on leur dise que 6 heures après il n'y a plus de radioactivité, que les rayonnements à la dose injectée n'auront pas d'effet néfastes...... le mot est laché.
Alors on dit "des rayons":ah ça fait moins peur les "rayons"....mais c'est pareil.