Tiens, je suis tombée sur cela, c’est du jouet, mais il y a du sexisme dedans
LE vétérinaire
https://www.haba.de/fr_FR/little-friends-veterinaire-andreas–303894
L’assistanTE vétérinaire
https://www.haba.de/fr_FR/little-friends-assistante-veterinaire-rebecca–303893
Joli déterrage de sujet.
11 ans plus tard le problème n’est pas totalement résolu c’est clair.
Mais certains éditeurs se mettent à l’écriture inclusive, ce qui est bien triste.
Ce n’est triste que pour celles et ceux qui ne se sentent pas concernées non?
IIIIIII dit :Ce n'est triste que pour celles et ceux qui ne se sentent pas concernées non?
Non, je trouve que c’est très moche et c’est tout aussi sexiste : le masculin est devant.
En plus, cela ne résoudra rien, ni les plafond de verre, ni l’inégalité salariale, ni... rien. Ça donne bonne conscience à pas cher, c’est tout... et c’est moche.
En fait, c’est devenu un alibi (vous voyez, on fait quelque chose) de macho ce truc. Les entreprises passent à l’écriture inclusive, c’est une décision du comité de direction, composé uniquement d’hommes. Comique non ?
Le gouvernement l’a interdit dans ses documents officiels et c’est bien.
En français, le masculin sert de neutre, et je suis un peu d’accord avec Antoine Gautier, si la formulation de la regle « le masculin l’emporte sur le féminin » était différente, le débat n’aurait pas eu lieu. La regle est que, en français, le neutre s’écrit et se dit comme le masculin.
Par contre, je n’ai rien contre un retour à une orthographe et une langue privilégiant l’accord par proximité : « un goût et une noblesse parfaites » au moins cela ce lit et il y a une logique alors que « un goût et une noblesse parfait.te.s », à haute voix, j’ai du mal. On dit comment ce qui est écrit ?
L’écrit ,avec l’écriture inclusive, n’est plus representative du langage avec lequel on parle et on pense. Pour un truc qui est sensé véhiculer et transmettre la pensée et le langage, je trouve que c’est dommage.
L’écriture n’est pas représentative du langage avec lequel on pense dans de nombreuses situations. Mais elle est représentative d’une société quand ce qui se fait ou pas est décidé par des choix qui parce qu’ils touchent la société dans son ensemble deviennent politique. De là l’écriture est représentative, en tout cas une fois ce niveau de conscience accepté, des usages qui se pratiquent à l’écrit dans une société et des valeurs que celle-ci veut mettre dans l’écrit, à l’heure où les travaux de l’anthropologie et de la sociologie ne sont plus ignorées. Dans ces travaux on comprend que les pratiques humaines qui résultent de besoin naturels quand ils mis sont en applications le sont de façons culturelles et sociales et de fait varient suivant les groupes. Le besoin de manger et l’acte de manger sont un exemple parmi d’autres.Pourquoi ne pas manger du porc, pourquoi manger du poisson le vendredi, pourquoi des pièces montées lors des rites de passages que sont les communions ou les mariages…Parler entre dans cette catégorie de besoins naturels qui sont codifiés et la question est de poser l’origine de ces codes. Et ici il est question de la règle que j’ai appris à l’école formulée ainsi “le masculin l’emporte toujours sur le féminin” et pas seulement le neutre est masculin. Pourquoi le masculin devrait toujours l’emporter sur le féminin dans notre société.
Dans ma région les gens parlent et pensent dans un langage qui ne s’écrit pas dans une certaine mesure car ce n’est pas l’écrit officiel. Comme le langage courant ou familier avec sa prononciation et son orthographe particulière s’écrit peut être dans les communications privées mais pas dans un journal, une copie d’élève ou des règles de jeu. Il m’est arrivé des fois d’essayer de mettre en mot le parlé usité dans le coin et je me suis rendu compte que je ne l’avais jamais lu. Le décalage entre l’orale et l’écrit de l’écriture inclusive ne sera pas plus nouveau que ça si on oublie pas de prendre en compte ce décalage encore existant entre ce qui ce dit et ce qui s’écrit effectivement ou plutôt ce qu’il est autorisé d’écrire.
Le film les ch’tis a redonné une certaine fierté à pratiquer se parlé mais dans cette région où personne ne le pratique à l’écrit hors usage privé et encore l’orthographe de ce parlé n’est pas arrêté ou ne l’est plus je n’est pas fait de recherche. Les journaux en patois n’existent plus ou presque plus depuis pas mal de temps déjà et pourtant dans certaines régions un certain vocabulaire issus de ce patois ou des prononciations se pratiquent encore à l’orale et servent de base d’apprentissage du langage aux enfants qui naissent dans ces zones mais ne les utiliseront pas à l’écrit.
Ensuite l’alibi ou la caution féministe c’est une chose mais je pense qu’il ne faut pas nier les causes qui ont mené à poser la question de l’écriture inclusive parce que cela serait un alibi et de fait réprimer ces choix comme cela peut se faire avec Nidavellir ici sur TT. Car si écrire différemment ne résout pas les problèmes cela participe peut être à en faire prendre consciences en matérialisant dans l’écrit, que ces problèmes sont encrés dans une réalité sociale qui a une histoire et que des choix pour en arriver là ont été fait et que cette histoire peut changer. Enfin je pense/imagine/crois/espère.
Ben, en fait, je pense qu'on n'utiliserai pas l'écriture inclusive dans ce cas. C'est plus pour écrire "internautateur.trice.s" et ça se lit comme d'habitude, "internautateurs et internautatrices".« un goût et une noblesse parfait.te.s »,
Ça ne résoudra pas l'inégalité salariale, mais ça peut aider à limiter l'idée que les femmes sont secondaires, ce qui peut réduire les inégalités...
Qui est assez restreint intellectuellement (vous remarquerez que j’utilise le masculin) pour prolonger la prédominance grammaticale du masculin et en conclure une quelconque forme de légitimité d’une supposée prédominance masculine dans quelque autre domaine que ce soit ? Moi, ce qui me gêne, c’est que dans tout cela, on oublie toutes les autres minorités qui veulent elles aussi se voir représenter grammaticalement, sans être exclusivement réduites à leur genre. Voilà une forme de discrimination intolérable ! Mais que fait la police ?
Intéressant, dans mon lieu de travail, chacun utilise ou pas l’écriture inclusive suivant ses préférences.
Personnellement je l’utilise dans les salutations de courriels “Bonjour à tou.te.s,” et ce genre de chose. N’habitant pas en France, je ne connais pas les affres de l’écriture inclusive dans l’administration française, je ne savais même pas qu’elle avait été adoptée officiellement ou pas.
Par contre dans les courriers officiels je n’utilise pas l’écriture inclusive, j’utilise la forme longue.
En ne pas utilisant l’écriture inclusive j’ai l’impression d’effacer mes collègues femmes, ce qui me met plutôt mal à l’aise, même si je sais que point de vue grammatical c’est correct. Mais je pense que la langue n’est pas à l’abri de réformes qui l’adaptent aux besoins contemporains, je pense que c’est même un besoin si on veut que la langue participe à l’épanouissement de ses usagères et usagers (forme longue).
Enfin dans le domaine qui nous concerne, le jeu, si on écrit en écriture inclusive sur les cartes, ou pire en forme longue, déjà que le français prend plus de place que l’anglais, cela ne contiendra pas, sauf a utiliser une police d’écriture qui exclura ceux qui n’ont pas une vue parfaite.
Docky dit :Qui est assez restreint intellectuellement (vous remarquerez que j'utilise le masculin) pour prolonger la prédominance grammaticale du masculin et en conclure une quelconque forme de légitimité d'une supposée prédominance masculine dans quelque autre domaine que ce soit ?
Les gamins de primaire à qui on l'enseigne ?
Entendre une telle tournure à cet âge-là où l'on prend tout au pied de la lettre a forcément des conséquences, vous ne vous souvenez pas vous être moqué de vos copines en leur rappelant que le masculin est plus fort que le féminin ? Moi si. Et pour les filles ça les "habitue" également à être considérées inférieures ou secondaires.
Je ne sais pas quelle légitimité a la règle "le genre neutre est masculin" mais je serais favorable à ce qu'on l'enseigne pour éviter de mettre en tête à nos enfants cette notion de dominance d'un genre sur l'autre.
Liopotame dit :Les gamins de primaire
Je trouve tes propos discriminants envers notre jeune génération. Et les considérations sur de nouvelles formulations sont discrimantes envers les personnes ayant un accès restreint à l'éducation (la langue française n'est-elle pas déjà assez compliquée ?) ou des difficultés d'apprentissage (ce qui renforcerait ces difficultés). J'aimerais bien manifester contre cela vendredi prochain, mais j'ai Friday for Future, et jeudi j'ai piscine...
Liopotame dit :Docky dit :Qui est assez restreint intellectuellement (vous remarquerez que j'utilise le masculin) pour prolonger la prédominance grammaticale du masculin et en conclure une quelconque forme de légitimité d'une supposée prédominance masculine dans quelque autre domaine que ce soit ?Les gamins de primaire à qui on l'enseigne ?
Entendre une telle tournure à cet âge-là où l'on prend tout au pied de la lettre a forcément des conséquences, vous ne vous souvenez pas vous être moqué de vos copines en leur rappelant que le masculin est plus fort que le féminin ? Moi si. Et pour les filles ça les "habitue" également à être considérées inférieures ou secondaires.
Je ne sais pas quelle légitimité a la règle "le genre neutre est masculin" mais je serais favorable à ce qu'on l'enseigne pour éviter de mettre en tête à nos enfants cette notion de dominance d'un genre sur l'autre.
Qu'est ce qu'il faut pas lire, des fois je regrette d'être né à cette époque....
Je suis enseignant en primaire donc plutôt bien placé pour répondre. Tout est une question de mots utilisés, je ne suis pas sûr qu'un enseignant dise en classe "le masculin domine le féminin" et je suis encore moins sûr que les élèves l'interprètent comme "les hommes dominent les femmes", ça c'est plutôt ta vision d'adulte.
Va apprendre l'écriture inclusive aux élèves, déjà que les notions grammaticales sont abstraites pour eux, alors en rajouter une couche..... Pas sûr qu'en en ferait tout un foin si le féminin "dominait" le masculin, ce n'est qu'un héritage de notre histoire, laissons le là où il doit être et occupons des vrais problèmes d'inégalités hommes/femmes.
Monde de fous....
Perso j’ai du mal avec l’écriture inclusive. Pas par idéologie mais je trouve ça pénible à lire, particulièrement dans les règles de jeu. Déjà lire des règles ce n’est pas forcément toujours évident, alors se rajouter une difficulté supp.
Delavegue dit :Liopotame dit :Docky dit :Qui est assez restreint intellectuellement (vous remarquerez que j'utilise le masculin) pour prolonger la prédominance grammaticale du masculin et en conclure une quelconque forme de légitimité d'une supposée prédominance masculine dans quelque autre domaine que ce soit ?Les gamins de primaire à qui on l'enseigne ?
Entendre une telle tournure à cet âge-là où l'on prend tout au pied de la lettre a forcément des conséquences, vous ne vous souvenez pas vous être moqué de vos copines en leur rappelant que le masculin est plus fort que le féminin ? Moi si. Et pour les filles ça les "habitue" également à être considérées inférieures ou secondaires.
Je ne sais pas quelle légitimité a la règle "le genre neutre est masculin" mais je serais favorable à ce qu'on l'enseigne pour éviter de mettre en tête à nos enfants cette notion de dominance d'un genre sur l'autre.Qu'est ce qu'il faut pas lire, des fois je regrette d'être né à cette époque....
Je suis enseignant en primaire donc plutôt bien placé pour répondre. Tout est une question de mots utilisés, je ne suis pas sûr qu'un enseignant dise en classe "le masculin domine le féminin" et je suis encore moins sûr que les élèves l'interprètent comme "les hommes dominent les femmes", ça c'est plutôt ta vision d'adulte.
Va apprendre l'écriture inclusive aux élèves, déjà que les notions grammaticales sont abstraites pour eux, alors en rajouter une couche..... Pas sûr qu'en en ferait tout un foin si le féminin "dominait" le masculin, ce n'est qu'un héritage de notre histoire, laissons le là où il doit être et occupons des vrais problèmes d'inégalités hommes/femmes.
Monde de fous....
Le masculin l’emporte sur le féminin, je l’ai entendu... bon, il y a plus de 50 ans...
Delavegue dit :Liopotame dit :Docky dit :Qui est assez restreint intellectuellement (vous remarquerez que j'utilise le masculin) pour prolonger la prédominance grammaticale du masculin et en conclure une quelconque forme de légitimité d'une supposée prédominance masculine dans quelque autre domaine que ce soit ?Les gamins de primaire à qui on l'enseigne ?
Entendre une telle tournure à cet âge-là où l'on prend tout au pied de la lettre a forcément des conséquences, vous ne vous souvenez pas vous être moqué de vos copines en leur rappelant que le masculin est plus fort que le féminin ? Moi si. Et pour les filles ça les "habitue" également à être considérées inférieures ou secondaires.
Je ne sais pas quelle légitimité a la règle "le genre neutre est masculin" mais je serais favorable à ce qu'on l'enseigne pour éviter de mettre en tête à nos enfants cette notion de dominance d'un genre sur l'autre.Qu'est ce qu'il faut pas lire, des fois je regrette d'être né à cette époque....
Je suis enseignant en primaire donc plutôt bien placé pour répondre. Tout est une question de mots utilisés, je ne suis pas sûr qu'un enseignant dise en classe "le masculin domine le féminin" et je suis encore moins sûr que les élèves l'interprètent comme "les hommes dominent les femmes", ça c'est plutôt ta vision d'adulte.
Va apprendre l'écriture inclusive aux élèves, déjà que les notions grammaticales sont abstraites pour eux, alors en rajouter une couche..... Pas sûr qu'en en ferait tout un foin si le féminin "dominait" le masculin, ce n'est qu'un héritage de notre histoire, laissons le là où il doit être et occupons des vrais problèmes d'inégalités hommes/femmes.
Monde de fous....
Je pense que justement l’écriture inclusive sert surtout à ne pas nous occuper des vrais problèmes d’inégalités hommes/femmes.
très pratique pour s’acheter une bonne conscience politiquement correcte après le green washing, c’est la mode du femini washing
et en profiter pour tacler les enseignants en passant, c’est pratique le prof bashing !
en tout cas, ça coute moins cher que d’égaliser les salaires … (entre autres parmi les nombreuses choses)
Harry Cover dit :très pratique pour s'acheter une bonne conscience politiquement correcte après le green washing, c'est la mode du femini washing
et en profiter pour tacler les enseignants en passant, c'est pratique le prof bashing !
en tout cas, ça coute moins cher que d'égaliser les salaires .... (entre autres parmi les nombreuses choses)
Il y a une opposition entre les deux? Ou c'est le vieux procédé rethorique de créer une fausse opposition pour dévaluer le sujet d'origine?
L'inégalité salariale c'est plus important que l'utilisation du langage, donc parlons d'inégalité salariale alors qu'en fait il n'y a aucune envie de parler sérieusement d'inégalité salariale, c'est juste de la distraction.
Personnellement je suis d’accord que les formes de langage inclusives sont lourdes, il y a de la recherche pour voir comment le faire de façon intuitive.
Une modification qui me semble intéressante est de par exemple sortir du principe que la personne indéfinie est forcément masculine. Donc parler d’usagère plutôt qu’usager, etc. Pas un changement dans la structure du langage, mais dans sont utilisation.
Les éditeurs qui pratiquent l’écriture inclusive pratiquent ils l’égalité salariale ? l’égalité sur le choix des auteures et auteurs ?
combien y a t il de femmes dans le CA d’Asmodee par exemple ?
Iskander dit :Personnellement je suis d'accord que les formes de langage inclusives sont lourdes, il y a de la recherche pour voir comment le faire de façon intuitive.
Une modification qui me semble intéressante est de par exemple sortir du principe que la personne indéfinie est forcément masculine. Donc parler d'usagère plutôt qu'usager, etc. Pas un changement dans la structure du langage, mais dans sont utilisation.
La question est: quel est l'intérêt? Pourquoi intégrer artificiellement ce genre de chose dans la langue française? Pour ne pas froisser les égos?
Qu'on intègre "kiffer" ou d'autres mots qui sont apparus récemment, personnellement je suis d'accord car ces mots sont entrés naturellement dans l'usage quotidien qu'on soit d'accord ou pas pour les utiliser sois même.