J’ai (quasiement) jamais eu d’autres MJs que moi dans mon groupe.
Il y a 15 ans je préparais un scenar en 10 minutes, et je MJsais comme un pied. (mais entre ados glandeurs, on s’en fou)
Aujourd’hui, je prépare un scenar en 1 semaine, et je MJse toujours comme un pied. Avec la concurrence des jeux de plateau et autres, c’est devenu un problème.
Pour nous, ce qui explique la raréfaction de nos parties de JdR, c’est l’évolution de nos cercles d’amis/conjoins/enfants et le fait qu’on sorte déjà beaucoup.
Le jeu de plateau s’intègre à nos soirées, alors que le jeu de rôle demanderait de construire nos soirées autour de lui. Organiser une table ne serait pas impossible, mais ce serait en excluant des gens et en se privant d’autres soirées entre potes; et “idéalement” avec régularité.
Au contraire, le jeu de plateau s’invite quand l’ambiance y est propice. On peut continuer de papoter en jouant, si certains n’ont pas envie de jouer leur présence ne flingue pas la partie… C’est juste quelque chose qu’on partage quand l’envie nous prend, comme écouter de vieux tubes ou mater un film.
KiwiToast dit:J'ai (quasiement) jamais eu d'autres MJs que moi dans mon groupe.
Il y a 15 ans je préparais un scenar en 10 minutes, et je MJsais comme un pied. (mais entre ados glandeurs, on s'en fou)
Aujourd'hui, je prépare un scenar en 1 semaine, et je MJse toujours comme un pied. Avec la concurrence des jeux de plateau et autres, c'est devenu un problème.
C'est peut-être tes joueurs le problème, qui ne comprennent pas ton sens artistique

Sinon il y a un truc que je ne comprends vraiment pas, c'est le coup de la nuit blanche. Cela doit bien faire 15 ans au minimum que je n'ai pas passé une nuit blanche en JDR (Alors que pour Twilight Imperium, c'est beaucoup plus récent

Je crois qu'il subsiste chez pas mal de gens des poncifs et autres images d’Épinal de la pratique du JDR qui datent de leur adolescence et qui ne sont plus du tout d'actualité aujourd'hui
pingouin dit:ehanuise dit:Alors voila, ceux qui ne rôlent plus, pourquoi ?
si vous ne deviez citer qu'une raison, quelle est LA raison qui fait que vous n'avez plus pratiqué le jeu de rpoles depuis plus d'un an/de 5 ans/... ?
Manque de temps des participants. D'une façon générale, l'immersion dans la vie active/la vie de couple/la vie de parents est ressentie comme hyper chronophage. Et elle l'est, en faitehanuise dit:Et question corollaire, qu'est-ce qui vous ramènerait à une table de jeu de rôles ?
L'âge de mes enfants et de leurs copains.
ça va le faire, sûr.
Plus qu'un an ou deux.
+1
Avec comme différence que moi, je vais devoir attendre un peu plus longtemps pour que les gamins soient mûrs.
je fais une pause depuis 6-8 mois suite à une campagne (Les Montagnes hallucinées) avortée pour cause de difficulté de se réunir dans mon club genre 3 séances entre septembre et janvier ça m’a complètement démotivé (alors que j’avais vraiment passé bp de temps à préparer).
Mais je pense que la plus grosse difficulté pour le JDR est de trouver des gens qui veulent jouer la même chose que toi, entre ceux qui ne veulent pas entendre parler de technique, ceux qui sont repoussés par les systèmes moins techniques trop freeform, ceux qui veulent faire de l’héroique, les autres de l’enquête plus “dure”. J’ai vraiment l’impression que c’est une alchimie dans le groupe très très dure à trouver.
J’ai commandé la VF de Mouse Guard pour jouer avec mon neveu de 10 ans
Roswell dit:Pour nous, ce qui explique la raréfaction de nos parties de JdR, c'est l'évolution de nos cercles d'amis/conjoins/enfants et le fait qu'on sorte déjà beaucoup.
Le jeu de plateau s'intègre à nos soirées, alors que le jeu de rôle demanderait de construire nos soirées autour de lui. Organiser une table ne serait pas impossible, mais ce serait en excluant des gens et en se privant d'autres soirées entre potes; et "idéalement" avec régularité.
Au contraire, le jeu de plateau s'invite quand l'ambiance y est propice. On peut continuer de papoter en jouant, si certains n'ont pas envie de jouer leur présence ne flingue pas la partie.. C'est juste quelque chose qu'on partage quand l'envie nous prend, comme écouter de vieux tubes ou mater un film.
Je ne peux pas dire mieux.
De temps en temps, très rarement (en moyenne une fois par an et encore) il nous arrive encore de faire un one shot, mais le plaisir est nettement moindre que du temps des campagnes suivies de Cthulhu. Je le regrette profondément, car les souvenirs de parties avec mon cercle d'amis restera très longtemps gravé dans ma mémoire. Néanmoins, c'est l'évolution logique des choses et retrouver une pratique régulière du jeu de rôle est tout simplement illusoire.
Pendant 2 ans mon groupe enchaînait 2 séances de 2 heures par semaine. En sachant qu’on devait aussi manger pendant ces deux heures (bien que le repas était, je l’avoue, assez sommaire ). Je ne pense pas qu’il soit indispensable de faire des nuits blanches pour jouer à un JDR, surtout dans le cadre d’une campagne.
pas arrêt mais raréfaction
j’ai encore une bande de vieillard qui ne revent que de pourfendre du gob ( sauf Kroc) mais , pleine de raison familialre fond que nous ne jouons pas souvent , par contre nous ne ratons pas une sortie de DD ,
et parfois quand un d’entre nous tombe amoureux d’un jeu , nous essayons de nous réunir
sinon cela interfere aussi sur nos jdp , en gros nous proferons passer 6 heures a roller qu’a jdplatoiser
sinon ça fait du 1 partie par mois , mais malheureusement pas avec la m^me équipe , a chaque fois donc le coté campagne a quasiment disparu
c’est vrai qu’en vieillissant on est bien revenus du mode nuit blanche pour passer à des sessions courtes 20h-00h (qui peuvent même parfois être jouées en semaine).
C’est pas le même délire, mais c’est déjà pas mal… faut reconnaître ses limites
moi à chaque fois que j’ai arrêté c’était suite à une partie où mes joueurs avaient massacré mon scénar (aucune écoute, pas de role play, des vannes hors game non stop et compagnie…) . j’ai lu que certains avaient arrêté parce qu’ils n’étaient contents de leur meujeu, moi j’ai arrêté parce que des pjs qui ne respectent pas un minimum la prep’ et l’investissement de leur meujeu, ça dégoute.
Bref, les deux fois où ça c’est mal passé, j’ai fais une pause plus ou moins longue (3 ans la première fois, 6 mois la 2e) … et puis…j’y reviens toujours, après. Car quand même, au jdr, les sensations et les souvenirs sont d’un autre acabit.
Le problème du jdr ? l’investissement que cela demande.
Son intérêt ? … directement lié à cet investissement. Un exemple tout bête : plus un joueur s’attache à son perso, plus il frémit quand un gros danger arrive. Mais cela demande du temps, du suivi… de l’imagination…
On se fait une partie d’Ultimate Warriorz ou un Starcraft, quand on range la boite, on n’attend pas la suite de l’épisode avec impatience. On a passé un très bon moment, c’était assez facile à mettre en place, c’était captivant ou drôle, “on en refera une, c’était cool”… en tout cas, c’est pas sur du long terme. Nous faisons une campagne D&D depuis plus de 3 ans, on sent que lorsqu’on se met autour de la table, bin les enjeux sont pas les mêmes. Si ton perso meurt, c’est autre chose que de perdre une partie de Jdp…!
Mais voilà, faut trouver une date (avec tout nos agendas de ministres 0o) & préparer un scénar & que tout le monde soit sur la même longueur d’onde le jour J pour que ça se passe bien… Bref, plus simple (et vachement bien aussi) de sortir un jdp (chose que l’on fait plusieurs fois par semaine), c’est du “prêt-à-jouer” en quelque sorte et vu tout ce qui existe, il faudrait être difficile pour pas trouver son bonheur
En passant, je ne suis pas d’accord avec le fait que les joueurs se cachent derrière leur perso et qu’il est difficile de les connaître du coup. Pour moi, il est aussi intéressant de jouer au jdp qu’au jdr. Déjà, un personnage de jdr crée par un joueur en raconte beaucoup sur lui. Le background, le caractère, le physique, l’idéal, les pouvoirs etc en disent long sur les gros fantasmes ou les petites obsessions, les délires ou les envies et les satisfactions d’une personne. Ensuite, la manière dont il joue son perso et gère les aléas d’une aventure sont hyper parlantes et significatives…là, je joue avec des amis d’enfance et je peux vous dire que chacun de leur persos, c’est eux, eux version “larger than life”. Mais c’est peut-être plus difficile à percevoir quand on ne connait pas du tout la personne …Bref, ceci étant dit, c’est clair que les réactions d’un joueur autour d’un jdp en disent long aussi sur bien des facettes de son caractère …
En tout cas, tout ça me fait penser que faut que j’envoie un dood*e à mes joueurs pour fixer la prochaine soirée jdr. Déjà, demain, c’est pas possible, c’est soirée dreadfleet.
J’essaie de m’y remettre depuis 2 ans environ (plutôt 5 en fait), en essayant d’amener de nouveaux joueurs, et essayant de créer un groupe ou le jdr passe avant les autres événements.
Car c’'est ça le souci, que les gens aient des enfants ou pas, une vie de couple ou pas, tout le monde est trop occupé par d’autres choses et il faut que le jdr soit la priorité absolue, sinon sur 4 ou 5 personnes il y en a toujours un qui a un anniversaire/soirée/mariage/stage/éxas à réviser(t’as quel age déjà?) et c’est clairement pas possible de jouer plus d’un one shot de temps en temps.
Dernier groupe: 3 joueurs; Délai de mise en route: 3 mois; 1 ère partie: à 11 heure ça commence à bailler parce que la semaine à été difficile. Impossible d’avoir du plaisir de cette manière.
Au bout d’un moment, j’ai fait mon deuil, je ne trouve personne qui, malgré les paroles, n’a l’envie de s’investir autant que je le souhaiterais. Je le vis clairement pas très bien, j’ai perdu un truc important pour moi.
C’est clair qu’on est plus les ados vivants au jour le jour, pleins de temps libre, ah nostalgie. C’est toujours une possibilté, trouver un groupe d’ados, mais je doute que… enfin vous voyez.
Mais pourvu que ça change.
Flam dit:Si jamais certains ne l' ont pas vu :
http://www.youtube.com/watch?v=eCWOCPxPmus
Un classique indémodable

Le MJ qui utilise une calculette pour les XP^^, la dernière fois que j'ai vu ça c'était en 1985/86


Flam dit:Si jamais certains ne l' ont pas vu :
http://www.youtube.com/watch?v=eCWOCPxPmus
"vous avez continuez à jouer...?
-toutes les semaines depuis 15 ans"
yes cette video un grand classique par chez nous!




Comme beaucoup, l’investissement en temps. En fait pas le temps lui-meme, parce qu’on finit toujours par le trouver. Mais preparer le scenar, motiver les joueurs, coincider sur une date (qui ne sera pas suffisante), pour souvent tomber sur la soiree de la semaine ou nous-meme ou les joueurs seront claques… voila, c’est un investissement pas toujours rentable et surtout qui apporte beaucoup de deceptions par rapport aux attentes de tous. Alors qu’il est vrai qu’une soiree pousse-pions, au dernier moment on peut choisir entre Antiquity ou LAdR selon les neurones qu’on est capable de mobiliser sur le moment.
Accessoirement je change de pays en moyenne tous les trois/quatre ans, et ça n’aide pas. Mener dans une langue etrangere est difficile. Trouver au moins deux francophones rolistes pas toujours evident, et c’est plus facile et moins esoterique d’amener des bleus-bites de la pratique ludique vers un Catane ou un 7 Wonders que vers un Cthulhu.
Bon cela dit j’ai eu une poussee de fievre recente, avec l’edition du 30eme anniversaire du gros tentacule, ou des ambiances chouettes et des formats innovants comme Mississipi Tales of the spooky South ou Solipcity, que j’attends incessamment. Accessoirement mes heritieres commencent a etre curieuses de jdr (j’ai negligemment laisse trainer des bouquins de star wars ou du seigneur des anneaux et j’attends Mouse Guard aussi). A New Hope
Sans avoir lu les réponses précédentes (pour ne pas être influencé) je dirais que ce qui me plaisait avant tout dans le jeux de rôle c’était le fait de passer une après-midi à délirer avec mes potes.
Dès l’instant où j’ai perdu de vue mes potes en question, où ils ont été de moins en moins disponibles, où le JDR ne les a plus intéressés je n’ai plus vu l’intérêt de continuer et je me suis recentré sur le jeu de plateau. Ces moins délirants (quoique parfois…), ça permet de trouver plus facilement des partenaires et surtout ça demande moins de préparation et d’investissement en temps.
Ce qui pourrait me pousser à m’y remettre: que mon ancienne bande de l’époque me propose de refaire une partie “comme au bon vieux temps”
JayCarpenter dit:
Sinon il y a un truc que je ne comprends vraiment pas, c'est le coup de la nuit blanche.
Pareil, personnellement j'ai essentiellement joué au JDR qu'en après-midi, quasi jamais en soirée et encore moins la nuit.
J’ai pratiqué le jeu de rôle au lycée. À l’époque, les jeux vidéos étaient à 1% de ce qu’ils sont aujourd’hui et il y avait peu de jeux de société. Aujourd’hui, les choses ont changé.
MOz dit:J'ai pratiqué le jeu de rôle au lycée. À l'époque, les jeux vidéos étaient à 1% de ce qu'ils sont aujourd'hui et il y avait peu de jeux de société. Aujourd'hui, les choses ont changé.
T'as un ordinateur qui sait rigoler ?
El comandante dit:T'as un ordinateur qui sait rigoler ?
Non, mais j'ai des potes et des jeux de société.
Je pense que le manque de temps, raison invoquée par pas mal de monde, est une fausse excuse. Si c'était vraiment une activité importante, on trouverait le temps. Mais je crois surtout que le jeu de rôle est une pratique très contraignante et un peu "datée", qui a connu son âge d'or à une période où il n'existait pas grand-chose d'autre capable de procurer de telles sensations. Aujourd'hui, entre les jeux de plateau et les jeux vidéos, on peut largement combler ses besoins de ludique et d'évasion. Je pense que le jeu de rôle est avant tout attaché à la nostalgie d'une époque.
Le manque de temps est une excuse tout à fait réelle, surtout quand il s’agît du temps de 5 ou 6 personnes à la fois, il faut pas grand chose, il suffit que chaque semaine y’en ai un seul du groupe qui n’ai pas le temps, et c’est mort pour tout le groupe.
Tu dis que “si c’était une activité importante, on trouverait le temps”, c’est partir du principe que ce temps on le sacrifie forcément à d’autre loisir, c’est pas nécessairement le cas, les gens peuvent aussi avoir une vie de famille remplie, un boulot prenant, et des impondérables.
Donc soit sympa, parles pour toi seulement et ne commence pas à accuser les gens qui répondent à ce message de sortir de fausses excuses…