Par arrêt total mais plutôt grosse raréfaction…
J’ai longtemps joué mais du fait de l’éloignement des joueurs, de la gestion des plannings divers et variés et donc manque de temps, les parties finissent par s’estomper…Du coup pour y remédier, on c’est mis au JDR par forum. Beaucoup plus lent en terme de réactivité et d’avancer dans les scénars mais bien plus poussif dans la narration et l’interprétation des personnages…et cela demande moins de temps et c’est plus facile quand aux dispos !
En attendant un bon jeu autour d’une table avec de vrais gens qui lancent de vrais dés, ça manque !
Pour ma part je maitrise toujours à Agone; et ne maitrise d’ailleurs que celui-là, faute de temps et préférant me consacrer à fond dans un univers que m’éparpiller dans plusieurs…
Et je me rends compte aussi que j’ai certainement bien pus maitrisé que jouer ! Un comble quand même…
YoshiRyu dit:
Et tu dis ça tout en disant que la personne qui s'interresse au système politique dans vampire n'est pas interressé par le jeu de rôle ? Tu trouves pas que c'est contradictoire ?
C'est une question qui n'est pas amenée. En quoi s'intéresser au système politique implique que l'on s'intéresse aux rôles? En rien. On peut connaître du système politique sans s'intéresser aux rôles.
Toi qui critique le gros bill, je trouve ta vision du jeu de rôle bien pauvre pour le coup, jamais aucun de mes personnages ne s'est limité à son rôle social, mes personnages n'ont jamais été la coquille vide avec une étiquette économique, une étiquette culturelle, et une étiquette morale que tu décris. Mes personnages ont toujours eu une personnalité, des sentiments, des habitudes, des loisirs,...
Il n'y a pas de critiques du gros Bill. Seulement une description. Tous( gros bill, narrativiste, rôliste) sont mis sur un plan d'égalité. C'est ce qui permet de faire cette attaque infondée par ailleurs.
Il y a des ajouts. Rien dans ce que j'ai écrit auparavant implique que dans le jeu de rôle, des personnage sont des coquilles vides. La tension qui peut s'établir entre l'économique, le culturel et le moral est une approche classique pour cerner un rôle. Pas le personnage.
Evidemment, lorsque l'on se crée ses propres points plutôt que de prendre ceux qui sont mis, ça devient facile.
Pour la personnalité, le passé d'un personnage etc, dans le jeu de rôles, ils sont des couches supplémentaires de médiation entre le personnage, le joueur et le rôle.
Il est évident que les personnages auront ces attributs mais leur appréciation se fait à travers le rôle.
Exemple: un forestier qui a vu sa forêt avoisinante dévastée dans son enfance en sera zélé, intransigeant dans l'appréciation de son rôle.
Etc
Ce qui peut amener des situations fructueuses en termes de JdR puisque le joueur est tenu à certaines pulsions vis-à-vis de son rôle. Il ne peut pas jouer son personnage en contrôle total et en prenant les décisions rationnelles qu'impliquent son rôle. Il n'en reste néanmoins que le rôle prime.
Pour moi c'est carrément ça le jeu de rôle, jouer une personnalité, jouer une psychologie, et c'était déjà ça bien avant que le terme "jeu narratif" n'existe.
Le jeu de rôle, c'est jouer l'amour, la folie, la stupidité, l'arrogance, la peur, c'est incarner un personnage avec ses émotions qui provoquent ses décisions.
"Pour moi" est le passage clé. 'Pour moi, la pluie, c'est ce que les autres appellent Soleil.' Pourquoi pas?
Ca ne change en rien ce qu'est fondamentalement la pluie ou le Soleil. On n'est pas dans la pensée magique là.
Le jeu de rôles, depuis le début, c'est le jeu d'élaborations de décisions en fonction du rôle du personnage (revoir avant)
On peut vouloir appeler ça autrement. On peut appeler d'autres choses JdR, ça ne change pas la substance du jeu telle qu'elle a été définie au départ.
Si pour toi insuffler une personnalité à son personnage est du domaine du narratif, comment expliques tu que le narratif ne te donne pas systématiquement un avatar personnel (contrairement au jeu de rôle) ?
C'est une remarque dont le fondement est très difficile à saisir.
En quoi le fait de raconter des histoires devraient limiter à insuffler une personnalité à un seul personnage? Il me semble que les auteurs racontent des histoires et insufflent des personnalités à plusieurs personnages.
Il faudra préciser la logique ici.
PS : Ne parles pas de définition "unique" ou pire "officielle" du jeu de rôle parce que la vrai définition officielle (celle de l'académie française) implique que l'activité a un objectif éducatif (jeu de rôle pratiqué dans les écoles) ou thérapeutique (jeu de role pratiqué chez le psy), autant dire que notre activité en tant que loisir n'a pas de définition arretée.
L'argument d'autorité. Bof. L'Académie Française en tant que référence ludique?
Une fois encore, si on veut en faire de la pensée magique, faisons-en. Le mieux étant d'en être conscient.
Le nom JdR ne change pas la substance du jeu en tant que tel. Ce qui a l'origine fut défini comme JdR ne devient pas l'essence du narratif ou du gros billisme parce qu'on applique l'étiquette JdR à ces jeux.
Une remarque au passage:
c'est carrément ça le jeu de rôle, jouer une personnalité, jouer une psychologie, et c'était déjà ça bien avant que le terme "jeu narratif" n'existe.
Le jeu de rôle, c'est jouer l'amour, la folie, la stupidité, l'arrogance, la peur, c'est incarner un personnage avec ses émotions qui provoquent ses décisions.
Or cette possibilité est offerte à nombreuses opportunités. Rien n'empêche de donner une personnalité à un personnage dans un jeu d'escarmouche. Donc par cette même définition, on ferait là du jeu de rôles.
nicobbg dit:du club des nerds pour trouver des nanas (parce que le potentiel JDR/gonzesse est proche de zéro tandis que groupederock/gonzesse c'est du 5/5) et qu'on arrête de me prendre pour un geek.
Ouais, enfin, pour ma part, ça a souvent été du 1:1, voire un tout petit plus en faveur de la gente féminine.
D'ailleurs, pourquoi j'ai arrêté maintenant que j'y repense?
prince-baron dit:
Il n'y a pas de définition arretée parce qu'il n'existe pas de structure formalisant officiellement les choses dans ce loisir, et que les rolistes sont champion du monde dans la catégorie: ne jamais arriver à ce mettre d'accord sur leur loisir.
Par contre il y a un accord sur les éléments constitutif du« produit jeu de role» et sur son mode de fonctionnement, reconnu par tous roliste de bonne foi et de bonne volonté.
Ce qui a mon avis est source de malentendu avec les jeux narratif, c'est que derriere ce terme on trouve des choses tres (trop?) différentes. C'est limite fourre tout.
Et aussi parce que lorsqu'on livre un jeu de rôles, il n'y aucune garantie que les joueurs jouent au jeu comme un jeu de rôles.
La chose que l'on peut faire lorsqu'on a un jeu de rôles dans les mains, lorsqu'on en parle à une autre personne, c'est évaluer le potentiel du matériel jeu de rôle contenu. On ne peut pas affirmer à quelqu'un lorsqu'on lui tend un livre de JdR, qu'il fera du JdR avec.
Ca donne des ouvertures.
Avec un jeu de rôles, on peut faire du gros bill. Pouf, on conçoit pile poil un jeu pour les gros bill et on appose le label JdR en argument marketing. On s'en fout puisque de toutes façons, avec un jeu de rôles, ça peut dégénérer en gros billisme.
Pareil pour le narratif.
Comme indiqué plus haut, cependant, les jeux sémantiques ne changent pas la substance de l'objet. Ce qui est défini comme jeu de rôle au départ le reste qu'on applique le label JdR à d'autres objets ou non.
Le jeu de rôle, c'est l'élaboration de décisions de personnages en fonction du rôle assumé par le personnage.
@LEnnemiDePersonne : Je ne cherche pas à t’agresser hein, je te sens vachement sur la défensive, j’exprime juste un désaccord avec toi, y’a rien de grave ou d’important hein.
LEnnemiDePersonne dit:C’est une question qui n’est pas amenée. En quoi s’intéresser au système politique implique que l’on s’intéresse aux rôles? En rien. On peut connaître du système politique sans s’intéresser aux rôles.
Euh, ôtes moi un doute : tu connais l’univers de vampire ou pas du tout.
Si tu ne le connais pas spécialement, je comprends alors que le rapport t’échappe.
Vampire, c’est un jeu d’intrigues politiques.
Tout personnage créé est sensé faire partie d’un clan qui a une structure bien précise, et avoir reçu une éducation sur les tensions politique entre les différents vampires. Donc un joueur qui prend le temps de se renseigner sur le sujet, c’est un joueur qui s’implique dans son personnage, parce que le jeu prend place dans un monde très hiérarchisé et tous les PJ sont des pions d’un vaste jeu d’échec géant.
Et un vampire ne peut pas survivre sans cette connaissance, à vampire jouer un benêt n’est pas cohérent, la survie d’un PJ nécessite un minimum d’implication dans la société dont il fait partie
Peut-être comprends-tu mieux maintenant que se renseigner sur la politique dans ce jeu, c’est avant tout intégrer un savoir que son personnage est sensé avoir.
Evidemment, lorsque l’on se crée ses propres points plutôt que de prendre ceux qui sont mis, ça devient facile.
Je n’ai pas compris cette remarque.
Exemple: un forestier qui a vu sa forêt avoisinante dévastée dans son enfance en sera zélé, intransigeant dans l’appréciation de son rôle.
Etc
Donc pour toi, la seule chose qu’implique le fait de se retrouver à côté d’une catastrophe écologique et d’être zélé si on devient forestier ?
Une question me vient alors à l’esprit : comment tu fais pour jouer à un jeu où il n’y a pas de classe de personnage ?
J’ai un peu l’impression que tu as une vision très restreinte du jeu de rôle où l’on a forcément un système de classe et que tu confonds un peu la notion de rôle avec celle de classe.
Il existe de nombreux jeux où tu n’as pas de classe, ni autre chose d’équivalent, un personnage n’est pas forcément un choix dans une liste d’archétype, beaucoup de jeux te laisse une création libre de ton personnage, point de guerrier, de magiciens ou de voleurs, simplement des individus avec leurs particularités.
Du coup, je comprend mieux la remarqué précédente (j’écris au fur et à mesure que je lis), en fait tu opposait un jeu de caractéristiques prédéfini et la possibilité de définir soit même ses caracs…
Sais-tu qu’il existe des système de jeu où il n’y a même pas de caractéristique ?
Désolé, mais je trouve ta vision du jdr encore plus limitée du coup, je pense que ta pratique n’est jamais sortie du jeu heroic-fantasy hyper classique à la AD&D où un perso se résume effectivement à un archétype et quelques chiffres sur une feuille et où il n’a pas besoin d’avoir un background.
“Pour moi” est le passage clé. ‘Pour moi, la pluie, c’est ce que les autres appellent Soleil.’ Pourquoi pas?
Ici, c’est plutôt “pour moi, la pluie c’est la tristesse, la mélancolie” tandis que toi tu me répond “non, la pluie, c’est de l’eau”.
Le jeu de rôles, depuis le début, c’est le jeu d’élaborations de décisions en fonction du rôle du personnage (revoir avant)
Plus maintenant, on en a fait du chemin depuis le premier DD.
C’est une remarque dont le fondement est très difficile à saisir.
En quoi le fait de raconter des histoires devraient limiter à insuffler une personnalité à un seul personnage? Il me semble que les auteurs racontent des histoires et insufflent des personnalités à plusieurs personnages.
Il faudra préciser la logique ici.
Tu as dit que c’est le propre du jeu narratif que de jouer une personnalité, la logique c’était de répondre à ta remarque.
Si maintenant tu dis que le propre du jeu narratif c’est de raconter une histoire, ok ; mais alors ça ne contredit plus le fait que moi je dise que c’est le propre du jdr d’incarner une personnalité.
L’argument d’autorité. Bof. L’Académie Française en tant que référence ludique?
Non, je te préviens juste que y’a pas d’officiel possible, officiellement on existe pas, donc quand toi tu parles de la “seule” définition du jeu de role, ça n’a pas de sens, c’est pas la “seule” définition, c’est “ta” définition, à laquel j’oppose “ma” définition, et “LA” définition est un concept qui n’existe pas.
Je te le signale seulement, on discute, on est pas en train de se battre.
Or cette possibilité est offerte à nombreuses opportunités. Rien n’empêche de donner une personnalité à un personnage dans un jeu d’escarmouche. Donc par cette même définition, on ferait là du jeu de rôles.
Donner un personnalité n’est pas jouer une personnalité.
Je vois mal comment on peut jouer une personnalité dans un jeu d’escarmouche.
Seul la présence d’un MJ permet d’avoir un jeu ouvert à toutes les actions imaginable par les joueurs.
Sincèrement, je pense que ta pratique du jeu de rôle ne s’est pas beaucoup éloigné du PMT, mais il y a longtemps que le jeu de rôle ne se résume plus à ça, qu’il s’est détaché du dongeon crawling, et je pense que tu es passé à côté d’une dimension ludique bien plus riche que ce que tu connais.
Evidement, tout ceci n’est que mon avis, mais je pense vraiment que tu n’as vu qu’un aspect très stéréotypé de cette vaste activité.
Pas mal de réponses intéressantes à la question de départ.
Par contre si les digressions sur le narratif qui est ou pas du jeu de rôles et autres, si vous pouviez les faire dans un autre sujet, ce serait plus pratique, merci.
1989 - 1995 - souvent MJ dans la cours de récré, et un week-end par mois
1996 - 2000 - rarement, mais MJ, souvent Vampire.
2000 - 2004 - toute les semaines, 3/4 PJ (en club, une peu de tout + Agone qui reste toujours mon bg préféré).
2005 - 2009 - plus rien
2010 - 2012 - PJ une fois par semaine, sur Skype (L5A, un poil de SR4 en MJ).
Début 2013 est un petit passage sans disponibilité immédiate, mais je compte bien continuer, ma Kitsune Kitsune va passer rang 4 !
Mon système préféré est Simulacres, je pense. Je suis en train de relire mes vieux CB là…