de vos lectures...

Pyjam dit :
Mauvais Karma dit :
Et là je commence L’Épée de l'ancillaire de Ann Leckie.

Bon courage !
 

Bon après 3 mois j'ai jeté le gant, une purge, j'y retournerais quand je serais plus en forme (sans toute mon attention  ca marchera pas) j'y ai trouvé le gout d'un "le pendule de Foucault" d'Eco (que j'ai tenté de lire 3 fois, la 4ème fut la bonne), difficile à lire, très, meme si on s'attend à une bonne expérience au final. Bon du coup je me suis remis au "Dernier apprenti sorcier" tome 3, c'est plus léger mais c'est bon tout de meme.

Selon certaines critiques, les tomes 2 et 3 de l’ancillaire sont encore pires…

Là je lis Au-delà du gouffre, un recueil de nouvelles de Peter Watts, récemment paru chez Le Bélial’. Évidemment, ce n’est pas une lecture toujours facile, mais c’est tout de même drôlement intéressant. Qu’il vous suffise de savoir que ça commence avec un autre point de vue sur The Thing (le chef-d’œuvre de Carpenter) : celui de la chose justement, et tout naturellement ça s’intitule : Les Choses ! Excellent !

Et comme Le Bélial’ est un éditeur sympa, il vous permet de lire gratuitement « L’île », une novella de Peter Watts qui a gagné le prix Hugo. Allez voir ici :
https://forums.belial.fr/viewtopic.php?f=10&t=7070

Je viens de finir le premier tome de Pandore  d’Hamilton, c’est un peu long a démarrer mais vu l’étendu de cette saga c’est un peu normal, de très nombreux personnages, on s’y perd un peu, des histoires paralleles 
pour l’instant j’accroche bien

edit : saloperie de clavier d’ipad

Peter Hamilton, je n’y arrive pas. C’est long au début (500 pages), c’est très long au milieu (1000 pages minimum), quant à la fin… je ne saurais dire car je n’ai pas encore vécu suffisamment pour arriver jusque là.

Je trouve que les sujets qu’il aborde (qu’il survole serait plus exact) sont bien mieux traités par d’autres auteurs. Notamment Richard Morgan avec Carbone modifié en ce qui concerne le thème du transfert de conscience vers d’autres corps. Cela dit, il est bon pour écrire des scènes d’action (si seulement elles étaient 2 ou 3 fois moins longues).

oui le rythme est assez lent après c’est pas du roman noir comme Morgan  c’est moins cynique mais oui je prèfère morgan
je pense quand arriver arriver a me lire les 2000 pages restantes


Parmi mes (re-)lectures récentes, 5 Philip K. Dick, 6 Robert Silverberg, 6 Clive Barker, et quelques autres.

Au bout du labyrinthe (Dick) : une sorte de version dickienne des Dix Petits Nègres. Dix (?) personnages exilés sur une planète hostile meurent à tour de rôle dans un climat de paranoïa croissante. Écrit par Dick vers la fin de sa vie, mais avant qu’il ne devienne irrécupérable et sombre dans sa trilogie divine. Le style est soigné. J’aime toujours autant.

Dr Bloodmoney (Dick) : la vie sur la côte ouest des USA après l’apocalypse nucléaire, vu par Dick. Un livre qui repose bien plus sur les personnages et les anecdotes que sur l’histoire. Tout à la fois banal et fantastique, drôle et horrifiant. La fin a de quoi faire flipper. C’est mieux écrit que bien des livres de Dick de cette période. Bien aimé.

On n’a déjà parlé ici des Silverberg que j’ai (re-)lu. La surprise vient de :

Les Temps parallèles (Silverberg) : un habile récit de voyage dans le temps avec quelques aspects bien scabreux. Silverberg prend un malin plaisir à explorer ce genre et à en souligner les paradoxes. J’ai dévoré ce livre au rythme qui ne faiblit jamais.

De Barker, je mentionnerais seulement Le Royaume des devins que j’adore toujours autant, Secret Show qui me gonfle toujours autant, et une nouveauté pour moi :

Galilée (Barker) : un long récit des histoires entremêlées d’une famille de dieux et d’une famille riche et puissante à la Kennedy. Barker ne cache pas qu’il voulait écrire un soap, et s’en est un effectivement. Mais Barker est un magicien et son style m’a envouté pendant 850 pages. Difficile cependant de recommander un livre comme celui-ci qui peut tout aussi bien charmer que barber totalement.

Et aussi : 3 Stephen Baxter dont Gravité, un court roman très hard science à réserver uniquement aux amateurs du genre, et :

Évolution (Baxter) : l’histoire du genre humain de 65 millions d’années avant maintenant à 500 millions d’années après. Un (très long) roman magistral construit comme une succession de nouvelles à des époques séparées par des millions d’années. Ça démarre avec Purga, une purgatorius (une sorte de rat avec une petite queue d’écureuil) qui assiste à l’écrasement de la comète qui mit fin au règne des dinosaures, sa lutte pour la survie, sa recherche d’un nouveau compagnon. C’est grâce à sa ténacité que nous sommes ici. Même si l’Histoire c’est souvent répétitif, je trouve que Baxter réussit magnifiquement bien à instruire et émouvoir en même temps, et à remettre l’Homme à sa place dans l’Histoire. Un texte que je ne suis pas prêt d’oublier.

Et pour finir :

Le Problème à trois corps (Cixin Liu) : roman chinois, prix Hugo 2015, 1er tome d’une trilogie. Ne lisez pas la 4è de couverture pour ne pas être spoilé. Une histoire qui débute pendant la révolution chinoise, une astrophysicienne qui mène de mystérieuses études dans un complexe secret au milieu d’une forêt, un expert en nanomatériaux appelé en renfort par la police pour enquêter sur une vague de suicides parmi les physiciens de renom, l’histoire des sciences astronomiques rejouée dans un jeu vidéo sur une autre planète soumise à l’influence de trois soleils. Ne lisez pas la 4è de couverture pour ne pas être spoilé. C’est un très intéressant exemple de science fiction venu de Chine. Très recommandable, surtout qu’il parait que la suite est encore mieux. Mais surtout : Ne lisez pas la 4è de couverture pour ne pas être spoilé.

Côté SF, j’ai pu lire Les Enfermés de John Scalzi.
Mon tout premier Scalzi - et d’après mon libraire, de loin son meilleur. Dans un monde où une épidémie d’attaques cérébrales laisse 5 millions d’Américains dans un état physiquement végétatif, mais intellectuellement conscient  (ils sont donc “enfermés”), se développe une nouvelle économie visant à les intégrer à la société par le biais d’intégrateurs, des hommes et femmes capables d’accueillir temporairement la conscience de ces victimes, ou de “Cispés”, sortes d’androïdes servant de vaisseaux aux consciences isolées des Enfermés. Le héros est de ceux-là. Jeune recrue du FBI, il fait face dès son premier jour au meurtre d’un intégrateur aux ramifications beaucoup plus complexes que prévues.
Bon, c’est excellent, tout simplement. J’y ai d’abord vu un hommage à Elijah Bailey/R. Daneel, le couple d’enquêteurs d’Asimov dans sa série des Robots, mais Scalzi parvient surtout à décrire de façon ludique et intelligible les retombées d’une pandémie planétaire. De l’économie à la politique, en passant par les réactions scientifiques et les relations humaines, il décrit un univers cohérent, intelligent et passionnant. DU côté de l’intrigue, c’est efficace, et les dialogues font toujours mouche (gros big up au traducteur, Mikaël Cabon, au passage). Le roman est suivi d’une novella excellente décrivant la pandémie elle-même et ses suites.
Bref, Les Enfermés, mangez-en. C’est du tout bon.

j’ai bien aimé les Enfermés mais je l’ai trouvé nettement en dessous du Vieil homme et la guerre, il est trop court, pas le temps de bien développer l’intrigue ni d’apprécier cette nouvelle société

Pour info, la liseuse 6" Kindle Paperwhite est en promo à 90€ (-40€) jusqu’au 29 novembre.

Harry Cover dit :j'ai bien aimé les Enfermés mais je l'ai trouvé nettement en dessous du Vieil homme et la guerre, il est trop court, pas le temps de bien développer l'intrigue ni d'apprécier cette nouvelle société

C'est pour ça que j'ai vraiment adoré la nouvelle qui suit le roman, qui montre le branle-bas de combat mondial en réaction au syndrome d'Haden.
Mais si j'ai bien compris, Scalzi va écrire d'autres bouquins dans cet univers. À voir ce que ça peut donner (et je me suis chopé dans la foulée le premier tome du Vieil Homme..., on verra bien !).

bon après ça vient aussi de moi, j’ai une nette préférence pour les romans longs au détriment des nouvelles
mais j’aimerais bien lire Redshirts et la suite du vieil homme et la guerre

Pour Les Enfermés, je recommande de lire la nouvelle qui suit avant le roman. Elle a été écrite avant et relate les événements qui précèdent le roman, alors pourquoi la lire après ? J’ai regretté de l’avoir lu avant.

J’ai aimé ce roman, mais je préfère nettement Le Viel Homme et la guerre.

ah oui c’est vrai tu as raison mais finalement ça aurait été mieux de la lire avant !
Personne n’a lu Redshirts ? et la suite du vieil homme et la guerre ?

Hmm, je trouve justement que placer la nouvelle après offre une sorte de “flashback” intéressant d’un point de vue narratif. Ça permet également d’aborder le roman sans trop de background et de découvrir ce “monde d’après” pas à pas, par l’immersion plutôt que par l’exposition. Perso, j’ai même préféré la nouvelle, notamment parce que j’aime bien les narrations éclatées (style World War Z ou, plus récemment, l’excellent L’Homme qui mit fin à l’histoire de Ken Liu).
Sinon, j’ai commencé Cryptonomicon de Stephenson et… j’ai lâché au bout de cent pages. C’est pourtant prometteur, mais sans doute trop pointu pour moi d’un point de vue mathématique. J’y retournerai sûrement, mais après m’être documenté sur l’œuvre de Turing et Gödel. Gloups !

Redshirts est bien aussi. La première moitié est hilarante. Ensuite le récit prend une forme moins facile, et moins convaincante que j’ai moins appréciée. 

Cruelle ironie, Kirk demande à Chekov de revêtir un uniforme rouge dans le film Star Trek - Into the Darkness, et le jeune acteur décède accidentellement deux ans plus tard. Fatalitas !

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Peter Watts : Au-delà du gouffre

Peter Watts est-il le Nietzsche de la science-fiction ? L’auteur qui nous force à regarder en face la réalité de la nature humaine : un automate biologique doué de conscience mais dénué de libre arbitre ?

C’est bien ce qu’il me semble à la lecture de ces quelques nouvelles, toujours très intéressantes, mais pas franchement optimistes. Comme toujours avec Watts, la prose est dense et de nombreux passages requièrent plusieurs lectures. Chaque nouvelle mérite d’être suivie d’une période de réflexion. Bref, pas vraiment un livre pour la plage, mais on s’y attendait.

De toutes ces nouvelles, ma préférée est la première. Parce que The Thing, de Carpenter, est l’un de mes films préférés. Watts relate les événements du point de vue de la Chose, et c’est passionnant (et plutôt drôle par moment). En plus, on y gagne des explications sur certains points obscurs du film. Le titre de cette nouvelle ? « Les Choses » bien entendu !

pas trop de lecture ce dernier mois, j’ai fini le 2e tome de Pandore d’Hamilton et plus ça va plus j’aime, il y a certes des longueurs mais l’histoire prend de l’épaisseur en même temps que les nombreux personnages, la dimension cosmique en fait un vrai space opéra ! …
à conseiller aux lecteurs patients

sinon pour noël j’ai équipé toute la famille de liseuse … ma fille et ma femme sont ravies

J’ai trouvé la série complète des romans Polaris sur le bon coin. Je n’avais lu que le premier tome sur l’ancienne édition. J’aime bien le style de Tessier, c’est rapide à lire et plutôt dynamique. Ça détend quoi ^^
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En BD, je suis occupé à me refaire la série des XIII, qui est une série que j’aime beaucoup et dont ma collection est restée chez une ex. Il y a pas mal d’albums à racheter du coup.

À tout ça faut rajouter mes Livres dont vous êtes le héros dont ma collection grandit chaque semaine et qui va nécessiter une nouvelle étagère suédoise.

J’ai beaucoup aimé : L’Artefact – Lazare en guerre, tome 1
de Jamie Sawer chez L’Atalante

Un mélange d’AlienS, Avatar et Apocalypse Now. Alors si tu aimes les space marines, les combats spatiaux, les combats contre des aliens dégueux, les artefact extraterrestres, et les savants fous… tu sais ce que tu dois faire. En plus, c’est taillé pour le cinéma.

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Pour ma part, je ne suis toujours pas venu à bout de la série du Discworld du regretté Terry Pratchett et j’y prend toujours autant de plaisir donc, je ne suis pas pressé de les terminer.