Zurg dit :Un petit récap de mes dernières lectures : - Le nom du vent, de Patrick Rothfuss. Une excellente saga, j'ai dévoré les 2 premiers tomes. Un héros qui cherche à se faire oublier raconte sa vie à un chroniqueur, et raconte comment s'est construite sa légende. C'est très bien écrit, l'univers est très chouette. Je recommande chaudement. - La place de l'étoile, de Patrick Modiano. Alors là, j'ai rien compris. Premier livre de Modiano que je lis, et j'ai pas aimé. Enfin disons plutôt que j'ai pas compris... J'ai lu que ce bouquin est spécial, et que ses autres livres ont un style très différent, donc je ferai peut-être un autre essai... - Au revoir là-haut, de Pierre Lemaître. C'est excellent, très bien écrit, léger et drôle. Ca se lit très bien, faudra que je me trouve la suite. - J'ai commencé la Tour sombre, de Stephen King. J'ai dévoré le Pistolero : j'ai beaucoup aimé ce voyage, ce style d'écriture et ce personnage du pistolero. J'ai surtout aimé la postface, qui raconte comment Stephen King l'a écrit. Et là je viens de finir les 3 cartes, que j'ai beaucoup aimé aussi. J'ai hâte de voir où ça va aller.
La en parallèle j'ai commencé le Guide de l'Uchronie, de Karine Gobled et Bertrand Campeis, qui est un guide de lecture, série, film sur l'uchronie de manière générale. Et je pense que je vais m'attaquer au tome 3 de la tour sombre :)
Les chroniques du tueur de roi sont excellentes, j'ai vraiment hâte de lire la troisième journée. Je conseille fortement la musique du silence, même si c'est particulier, c'est vraiment bon.
Ah merci pour la découverte, je vais essayer de me trouver ça :)
Zurg dit :Un petit récap de mes dernières lectures : - Le nom du vent, de Patrick Rothfuss. Une excellente saga, j'ai dévoré les 2 premiers tomes. Un héros qui cherche à se faire oublier raconte sa vie à un chroniqueur, et raconte comment s'est construite sa légende. C'est très bien écrit, l'univers est très chouette. Je recommande chaudement. - La place de l'étoile, de Patrick Modiano. Alors là, j'ai rien compris. Premier livre de Modiano que je lis, et j'ai pas aimé. Enfin disons plutôt que j'ai pas compris... J'ai lu que ce bouquin est spécial, et que ses autres livres ont un style très différent, donc je ferai peut-être un autre essai... - Au revoir là-haut, de Pierre Lemaître. C'est excellent, très bien écrit, léger et drôle. Ca se lit très bien, faudra que je me trouve la suite. - J'ai commencé la Tour sombre, de Stephen King. J'ai dévoré le Pistolero : j'ai beaucoup aimé ce voyage, ce style d'écriture et ce personnage du pistolero. J'ai surtout aimé la postface, qui raconte comment Stephen King l'a écrit. Et là je viens de finir les 3 cartes, que j'ai beaucoup aimé aussi. J'ai hâte de voir où ça va aller.
La en parallèle j'ai commencé le Guide de l'Uchronie, de Karine Gobled et Bertrand Campeis, qui est un guide de lecture, série, film sur l'uchronie de manière générale. Et je pense que je vais m'attaquer au tome 3 de la tour sombre :)
Les chroniques du tueur de roi sont excellentes, j'ai vraiment hâte de lire la troisième journée. Je conseille fortement la musique du silence, même si c'est particulier, c'est vraiment bon.
Ah merci pour la découverte, je vais essayer de me trouver ça :)
Pareil, ça me fait de l'oeil. Mais c'est moi ou ça n'est jamais paru en format poche (bien que ce soit sorti il y a longtemps) ?
Le Nom du vent ne m’a pas emballé du tout. Je croyais lire les fantasmes de M. Rothfuss qui s’imagine en Seigneur Grosbill, le fils caché de Léonard de Vinci, Paganini, Casanova, et Conan. En plus, il y a le passage obligé à l’école de magie… Peu après ça, j’ai dit stop. La fantasy n’est généralement pas mon truc. Pas celle-là en tout cas.
Néanmoins, j’ai peut-être trouvé mon bonheur avec le cycle du Livre des Martyrs, dont j’ai bien aimé le premier livre Les Jardins de la Lune récemment ressorti dans une nouvelle traduction chez Léha. Le second livre, Les Portes de la Maison des Morts sort le 16 novembre. Celui-là (lu aussi) est carrément très, très noir. On n’y trouve pas de héros sans peur ni reproche. L’univers du cycle est immense (il faut dire que l’auteur l’a travaillé pendant 15 ans pour un jeu de rôle avant de publier le premier livre) et se dévoile par petites touches. La bonne nouvelle c’est que les 10 livres du cycle sont parus (en anglais, du moins). Pour le moment c’est en grand format et numérique uniquement.
Chez Mnémos, le 3e livre de l’intégrale des œuvres de Clark Ashston Smith, Averoigne & Autres mondes vient de paraître. Je me régale de ces petits contes cyniques délicieusement bien écrits. Le premier recueil, Zothique, ne coûte que 4€ en numérique.
La Mort immortelle, le 3e tome de la remarquable trilogie de SF de Liu Cixin qui débute avec Le Problème à trois corps, et se poursuit avec La Forêt sombre, vient de paraître chez Actes Sud.
Le Problème à trois corps est désormais disponible en poche dans le collection Babel.
Pyjam dit :La Mort immortelle, le 3e tome de la remarquable trilogie de SF de Liu Cixin qui débute avec Le Problème à trois corps, et se poursuit avec La Forêt sombre, vient de paraître chez Actes Sud.
Le Problème à trois corps est désormais disponible en poche dans le collection Babel.
Merci pour l'info, j'étais passé à coté. J'avais bien apprécier le 1er tome, je vais essayer de le trouver.
Pyjam dit :La Mort immortelle, le 3e tome de la remarquable trilogie de SF de Liu Cixin qui débute avec Le Problème à trois corps, et se poursuit avec La Forêt sombre, vient de paraître chez Actes Sud.
Le Problème à trois corps est désormais disponible en poche dans le collection Babel.
Pyjam dit :La Mort immortelle, le 3e tome de la remarquable trilogie de SF de Liu Cixin qui débute avec Le Problème à trois corps, et se poursuit avec La Forêt sombre, vient de paraître chez Actes Sud.
Le Problème à trois corps est désormais disponible en poche dans le collection Babel.
Ah yes merci ! J'ai beaucoup aimé ces 2 tomes, je vais me trouver ça ! Le récit est vraiment chiadé, et le suspens est très bien maintenu.
Pour ceux qui se laisseraient tenter par Le Problème à trois corps, je vous avertis que la 4e de couv. spoile à peu près tout le bouquin.
Alors sachez que… ça se passe en Chine, c’est écrit par un chinois, ça a reçu le Prix Hugo (c’est d’ailleurs le seul roman traduit à avoir reçu un Hugo), et que ce n’est pas une histoire de sexe (ça ne parle pas non plus de cyclimse).
De retour pour le débrief de L’Aleph de Jorge Luis Borges. Je n’aurai qu’un mot : FUYEZ (pauvres fous).
“On” m’avait conseillé ce livre, parce qu’“on” avait entendu dire que, bien qu’étant dans un domaine très différent, cela avait pas mal de similitudes avec Philip K. Dick. Il n’en est rien… Ou alors des liens très très très ténu avec la trilogie divine (qui n’est pas très intéressante). Résultat des courses, il s’agit d’un livre de nouvelles, complètement abscons, qui parle souvent d’Argentins qui (me) sont complètement inconnus, et qui n’a (à mes yeux) aucun intérêt.
Bref, je ne recommande absolument pas la lecture de ce livre.
Voilà, inutile de passer plus de temps sur un livre que je n’ai pas apprécié.
A propos du Nom du vent, de Rothfuss, je l’ai lu il y a quelques années et à part la frustration due à l’attente de la suite de l’histoire, j’ai adoré. Un style très fluide à lire et beaucoup d’humour.
Mais en ce moment, je viens de finir Le Roi de fer, autrement dit le premier tome des Rois maudits. Je suis complètement accrochée, et je viens de démarrer la suite. Au début, j’ai été un peu agacée par le côté romancé qui laisse l’auteur affirmer des choses qu’il imagine sans doute totalement (après tout, on est dans du roman historique), mais très très vite on entre dans le contexte et on suit l’histoire avec plaisir, un peu comme une saga de fantasy, le merveilleux en moins, mais la passion au rendez-vous.
Merci à vous, car c’est sur ce sujet que j’ai découvert Les Rois maudits.
Proute dit :Au début, j'ai été un peu agacée par le côté romancé qui laisse l'auteur affirmer des choses qu'il imagine sans doute totalement (après tout, on est dans du roman historique)
Ah marrant, j'ai trouvé que justement la distinction entre l'inventé et l'historique se faisait assez bien. En gros, les pensées intimes des personnages sont évidemment du domaine du roman (ou en tout cas de l'extrapolation historique), ainsi que les scènes "sans témoins" et les personnages non-historiques (comme Guccio et Marie). Mais c'est impressionnant de se dire que tout ce qui est du domaine de la description factuelle est historiquement avéré. L'Histoire de France, c'est encore plus bourrin que Game of Thrones. Y a peut-être pas de dragon, mais y a Robert d'Artois.
Proute dit :Au début, j'ai été un peu agacée par le côté romancé qui laisse l'auteur affirmer des choses qu'il imagine sans doute totalement (après tout, on est dans du roman historique)
Ah marrant, j'ai trouvé que justement la distinction entre l'inventé et l'historique se faisait assez bien. En gros, les pensées intimes des personnages sont évidemment du domaine du roman (ou en tout cas de l'extrapolation historique), ainsi que les scènes "sans témoins" et les personnages non-historiques (comme Guccio et Marie). Mais c'est impressionnant de se dire que tout ce qui est du domaine de la description factuelle est historiquement avéré. L'Histoire de France, c'est encore plus bourrin que Game of Thrones. Y a peut-être pas de dragon, mais y a Robert d'Artois.
Oui oui, j'ai tout de suite fait la distinction, mais dans les premières pages, cela m'a agacée qu'il "se permette" cela. Mais comme il le fait très bien, et que cela a une grande importance dans le fait qu'on accroche au roman, ce qui fait que les personnages sont vivants, cet agacement m'est vite passé ! Et je dois dire que j'aime beaucoup aussi les notes à a fin de chaque ouvrage, qui me permettent d'apprendre plein de choses, en plus de voir se dérouler un (grand) chapitre de notre Histoire : j'avoue qu'en cours, ma seule approche jusque là, c'était plutôt succinct et barbant.
edit : et pour l'instant, c'est plutôt Robert d'Artois qui me semble vil ! (Mais je veux bien croire que leur talent se vaut.)
Oui oui, j'ai tout de suite fait la distinction, mais dans les premières pages, cela m'a agacée qu'il "se permette" cela. Mais comme il le fait très bien, et que cela a une grande importance dans le fait qu'on accroche au roman, ce qui fait que les personnages sont vivants, cet agacement m'est vite passé !
C'est exactement ça, c'est là toute la plus-value de l'écrivain par rapport à un manuel d'histoire. Maurice Druon à l'art de rendre tous ces personnages extrêmement vivants, tout en restant d'une grande cohérence avec l'Histoire. Et la langue utilisée est globalement magnifique.
Et tu verras vite que Mahaut est très, très loin d'être une enfant de choeur. Même si je crois que Robert est le plus allumé des deux. Dans le sens où c'est un obsessionnel. Il est prêt à réduire le monde entier en cendres pour son héritage d'Artois. Mahaut est plus froide et calculatrice (même si Robert n'est pas un simple bourrin, c'est pas le dernier pour échafauder des intrigues en trois bandes).
Pour changer pas de SF cette fois-ci, ce n’est pas non plus un roman. Non, cette fois-ci ce sera de la vulgarisation scientifique : Dans la lumière et les ombres de Jean-Claude Ameisen. Pour camper l’auteur, on peut dire qu’il a chronique “Sur les épaules de Darwin” sur France Inter depuis quelques années et qu’il est médecin et chercheur.
Pour en revenir plus spécifiquement au livre, l’auteur explique dans une première partie la théorie de Darwin concernant l’évolution des espèces tout en faisant énormément de parallèles avec les confrères contemporains de Darwin. Dans la seconde partie, il parle de toutes dérives qui en ont découlé dont l’eugénisme en particulier. Et enfin dans la troisième et dernière partie il aborde les résultats de études récentes et de ce qu’elles nous ont apportés en terme de connaissances.
Concernant la critique du livre, autant le dire tout de go : ce n’est pas une lecture aisée. Je n’ai pas de connaissances développées en biologie et je dois dire que cela a été une difficulté supplémentaire pour bien comprendre le livre. Cependant, l’auteur est très didactique et se répète ce qui permet de revenir sur des concepts dans différentes situations.
De par le sujet abordé - l’humanité au sens large - je ne peux qu’inciter à sa lecture, néanmoins, il me semble qu’un bagage minimal en biologie est nécessaire à la compréhension du livre, sans quoi sa lecture deviendra un calvaire.
Cette fois-ci, je vous propose le débrief de l’anthologie des Utopiales 2018.
Déjà, pour commencer, c’est quoi les Utopiales? Eh bien c’est un festival de science fiction. Je n’ai volontairement pas mis de " - " car il s’agit bien d’un festival de science ET de fiction qui a lieu à Nantes chaque premier weekend de novembre. Du coup, que nous propose l’anthologie de cette année : - Olivier Cotte - Anamnèse de la chair : où l’on suit la dématérialisation des humains… Pas ma nouvelle préférée dans la forme - théâtre - même si le fond est plutôt intéressant. - Li-Cam - Monde incarnate : plutôt obscure dans la forme, je n’ai pas été transcendé par cette nouvelle. - Laurent Genefort - Conatus : une excellente nouvelle sur la résurrection des corps. Une réflexion intéressante, et très bien écrite. Un plaisir à lire. - John Scalzi : nouvelle très drôle qui mixe la zone 51 et un président américain décérébré. Très frais. Pas de concept novateur mais une lecture très distrayante. - Sabrina Scalvo - Déliance : un texte inutilement compliqué qui utilise des mots d’un langage soutenu ou plus usité de nos jours pour un rendu pas franchement intéressant. - Patrick Dewdney - Ascension : une courte nouvelle où l’on suit l’ascension d’un drôle de couple dans un monde dévasté. - Ursula K. Le Guin - La première pierre : un texte original, rafraichissant, intéressant, militant, bref, un très bon texte. La révolution est en pierre! - Ben H. Winters - Le garçon du gouteur : un texte sombre. Généralement les héros ont la part belle, cette fois-ci c’est bien le méchant despote qui est sur le devant de la scène. Et ce changement éclaire d’un nouvel angle la vie des dictateurs. - Morgane Caussarieu - Pan : un remix de Peter Pan sans pirates mais bien glauque. Très sympa à lire, une sorte de bit-lit pour ados. - Kij Johnson - Magie des renards : une histoire d’amour entre un seigneur japonais et un renard. Original et poétique mais pas transcendant. - Elisabeth Vonarburg - L’amour au temps de chimères : une belle histoire d’amour entre espèces différentes. Mais dans un style radicalement différent de Kij Johnson. Très sympa à lire. - Alex Evans - La pluie : la fin de l’humanité n’est pas belle… Mais la nouvelle l’est… - Jehanne Rousseau - Morts à crédits : la vie des personnages de jeu vidéo. Sympa mais mériterai d’être plus développé, beaucoup de poncif sur le genre.
Voilà pour l’anthologie qui recèle quelques pépites tels que celles de Laurent Genefort, John Scalzi, Ursula K. Le Guin et Alex Evans.
stueur dit :Cette fois-ci, je vous propose le débrief de l'anthologie des Utopiales 2018.
Merci à toi ! Toujours aussi intéressant de te suivre.
Pour ma part, je vais bientôt finir le tome 1 de Dominium Mundi, un livre de François Baranger.
C'est pas mal : le thème des croisades qui s'emplace dans un monde futuriste où l'Homme s'en va lutter contre des animaux sur une autre planète !
Malgré les 700 pages du livre de poche, cela se lit avec plaisir et rapidement.
L'histoire est suffisamment nerveuse et intéressante pour que l'on ait envie de continuer et l'on s'attache assez facilement aux deux personnages principaux, sur fond d'une (petite) intrigue policière à la recherche d'un redoutable méchant encapuchonné qui sème les morts sur son passage.
C'est bien écrit, avec un style agréable à suivre.