Eh bien je viens de finir L’homme chauve-souris, le premier Harry Hole, je crois.
Après avoir lu Le bonhomme de neige, je me suis dit que vu le nombre d’allusions aux romans précédents, je ferais aussi bien de les lire dans l’ordre.
J’ai trouvé les 200 premières pages un peu… je ne sais pas, mais disons que j’étais loin d’être conquise. Puis ensuite seulement, on est vraiment pris dans l’histoire et j’ai retrouvé l’intensité du Bonhomme de neige.
Le côté fracassé du bonhomme (Harry, pas celui de neige) est assez particulier par moments, mais bon, pourquoi pas ?
En tout cas le style me plaît assez pour que j’aie décidé de me faire toute la série.
Puisque je vois que l’on suit mes recommandations, j’ose un lien vers un commentaire que j’ai écrit pour l’un de mes gros coup de cœur pour l’année 2018, Le Seigneur des ténèbres de Robert Silverberg.
https://www.babelio.com/livres/Silverberg-Le-Seigneur-des-tenebres/999390/critiques/1772402
D’ordinaire, Silverberg écrit des romans courts, mais cette fois c’est du lourd.
Petit débrief de Le dernier homme de Margaret Atwood. Après La servante écarlate que j’ai trouvé génial, et C’est le coeur qui lâche en dernier qui se lisait bien mais qui n’était pas transcendant, ce dernier roman n’est pas non plus on meilleur.
Le pitch : nous suivons Jimmy/Snowman avant et après la catastrophe qui l’a amené à être le dernier homme sur Terre. Et surtout comment on y est arrivé et pourquoi.
Le livre alterne entre les chapitres avant la catastrophe (la jeunesse de Jimmy jusqu’à la catastrophe) et les chapitres après la catastrophe.
La première moitié du livre est longue, n’avance pas, et on ne voit pas du tout où l’auteure veut nous emmener. La seconde partie est beaucoup plus riche et intéressante. De même, la partie après la catastrophe est profondément ennuyeuse et n’apporte vraiment pas grand-chose au récit là où la partie avant la catastrophe nous explique bien comment on y est arrivé, pas à pas.
En résumé, ce n’est pas le meilleur livre de l’auteur, ce n’est pas pour autant désagréable à lire mais on est très loin de La servante écarlate.
Un roman mélancolique et drôle par un des meilleurs écrivains américains contemporains.
Encore un Harlan Coben (ma mère en a des tonnes, alors chaque fois que je vais la voir j’en emprunte un ou deux). Dans les bois. Sorti en 2007.
La recette marche toujours, mais bon, le côté américano-américain (du Nord, bref USA-centré) est un peu lourd parfois, voire tout au long du roman. Il y a aussi les violons sur l’amour des parents pour leurs enfants, et puis toujours un passage où il ne peut s’empêcher de balancer de la morale. Bref.
Hormis tout ça que je trouve lourd, le reste marche bien.
L’histoire est sympa à suivre et se renouvelle par rapport à d’autres, par contre le coupable… SPOIL je ne sais pas, j’aurais aimé peut-être quelque chose de moins… exceptionnel, plus banal. J’ai pensé au début qu’il pouvait s’agir du narrateur, ç’aurait été intéressant, mais en fait non, on reste dans le politiquement correct.
Au final, j’ai bien aimé le lire, et comme d’habitude je lis ses romans en deux jours, mais il ne m’en reste en général pas grand-chose. Oui, même si c’est du polar, les autres auteurs me laissent toujours avec une ambiance particulière. Là… bof. Ça ne m’empêchera pas d’en lire d’autres, mais je crois que c’est vraiment le côté page-turner que j’aime chez lui.
Je viens de terminer Kyriniaga de Mike Resnick.
Le pitch : une tribu Kikuyu souhaite revivre comme par le passé pour ne plus subir le mode de vie occidental et va pour cela s’installer sur un planétoïde qui leur est dédié. S’ensuivra 8 chapitres/nouvelles qui mettront en situation cette utopie.
Autant le dire tout de suite, c’est frais! Ca change énormément de tous les livres de science fiction que l’on peut trouver habituellement. D’ailleurs, presque toutes les nouvelles du livre ont reçu un ou plusieurs prix.
Ce qui est vraiment intéressant dans ce livre est la mise en situation, dans chaque nouvelle, de la technologie vis-à-vis des traditions. Et il est très facile d’extrapoler ces nouvelles sur nos vies actuelles. Le côté traditionnel de la famille, des fêtes, de l’histoire commune face aux modifications qu’imposent les technologies.
A côté de ça, le schéma des nouvelles est souvebnt le même, il y a même parfois des phrases en commun sur chaque nouvelle pour expliquer la cosmogonie Kikuyu.
En résumé, le livre est très intéressant à lire même s’il est parfois redondant.
Je viens de lire Les derniers hommes de Bordage, le theme post apo ne m attirait pas du tout et pourtant j ai bien accroché à son personnage. Je le trouve plutôt bien écrit et seul la fin m a un peu déçu bref j ai passé de bons moments.
Je vais m attaquer à Vers Fondation d Asimov, son dernier livre ecrit je crois qui fait le lien avec les robots.
De retour pour un essai de Thomas More intitulé L’utopie.
En fait ce livre a été écrit en 1516 et c’est Thomas More qui inventa le mot utopie. Dans ce livre il décrit le pays Utopia, ses lois, son art de vivre, … C’est un livre court, 120 pages, mais dense! Il y est distillé toutes ses pensées sur la façon dont devrait fonctionner les états.
D’ailleurs, 2 constats :
- La société n’a pas foncièrement évolué en 500 ans. Le fonctionnement des états, les causes des écarts de richesses, les guerres, et bien d’autres aspects sont bien similaires à ce qui se passe de nos jours.
- Une société utopique, pour qu’elle fonctionne, et que ses habitants y soient heureux, est à la limite de la dictature tellement son fonctionnement y est rigide. La liberté est synonyme de bazar, de non respects des libertés de chacun (la liberté des uns s’arrête là où commence celles des autres, mais la frontière est floue/poreuse).
Du reste, il s’agit d’un livre que je conseille chaudement même si sa lecture n’est pas des plus palpitantes.
Je l’ai lu quand j’avais quinze ou seize ans. Je ne m’en souviens pas, seulement que j’avais adoré !
Pareil, lu à l’école quand j’étais ado, une recommandation d’un prof.
J’avais lu 1984 à la même époque.
Quelque part, l’un est un peu le miroir de l’autre.
Tout à fait et je pense que je me lancerais dans La république de Platon un de ces jours.
Bon, moi j’ai fini Les cafards, la deuxième enquête narrée de Harry Hole.
J’aime bien le style et l’intrigue, mais j’ai eu du mal avec les aspects les plus trash de l’histoire, d’autant que je ne m’y attendais pas vraiment.
Du coup, j’hésite un peu à lire le suivant, même si dans Le bonhomme de neige qui lui est postérieur j’ai trouvé que ça allait.
Je viens de terminer Petites guerres & jeux de parquet de H.G. Wells et traduit par un de nos confrère joueur : Albumine Tagada.
Alors je dois dire que je suis mitigé. C’est très bien écrit (très bien traduit aussi). Ca se lit très bien. Par contre, à moins d’être un fan inconditionnel/collectionneur de tout ce qui touche à Wells/wargames, je ne suis pas sûr que le sujet puisse intéresser beaucoup de monde.
Bien qu’appréciant Wells, je dois avouer que la première partie liée aux wargames ne m’a pas tellement intéressé puisque cela traite majoritairement des règles. La seconde partie était beaucoup plus drôle et les commentaires plein de verve, et attentionnés vis-à-vis des enfants de l’auteur.
Par contre, comme l’a si bien écrit Albumine Tagada dans son post initial :https://de.trictrac.net/forum/thema/petites-guerres-et-jeux-de-parquet-h-g-wells-1
Le côté anti-militariste est bien expliqué.
Du coup, livre sans doute très bien mais pour un public très ciblé.
Bon je viens de finir Vers Fondation d Asimov . Cet opus fait effectivement le lien entre ses 2 grands cycles mais on peut largement s en dispenser à mon avis.
Je vais attaquer le tome 2 d Hamilton.
De retour pour un autre livre de Philip K. Dick,La bulle cassée.
Cette fois-ci, il s’agit d’un roman qui n’est pas de la SF.
Dans les 60, nous suivons Jim Briskin, animateur radio de son état, son ex-femme, ainsi qu’un couple de jeunes qui écoute son émission de radio. Il s’agit d’un espèce de triptyque amoureux. Comme c’est du Dick, il y a forcément de la parano qui engendre des retournements de situation aussi rapides qu’imprévisibles…
Ceci dit, Dick est reconnu pour ses livres de SF et pas pour ses autres romans. Et c’est compréhensible.
On en retient donc une histoire pas transcendante mais qui décrit plutôt bien (ou c’est l’idée que je m’en fais) l’Amérique des années 60.
Uniquement pour les aficionados des années 60 aux USA ou les fans inconditionnels de Philip K. Dick.
Prochain résumé de lecture : Player one de Ernest Cline qui commence sur les chapeaux de roue et qui semble très prometteur!
Ca y est, j’ai terminé Player one de Ernest Cline. C’est top!
Qu’on se le dise de suite, c’est de la lecture facile, abordable, jouissive, régressive, sans prétention, bref, pas de quoi se faire des noeuds au cerveau.
Maintenant que ça c’est dit, de quoi ça parle? Nous sommes en l’an 2044 et nous suivons Wade, 17 ans, qui passe sa vie dans l’OASIS qui est un monde virtuel dans lequel l’humanité viens se ressourcer pour échapper au quotidien limite post-apocalyptique du monde réel. Mais ce n’est pas tout, non non non! Le créateur de l’OASIS a créé un jeu dans le jeu pour devenir son héritier. Ce bon monsieur est mort depuis quelques années mais personne n’a encore résolu les énigmes de ce jeu. Et c’est cette fameuse quête que nous allons suivre tout au long du livre.
Bon, et est-ce que c’est bien? OUI! C’est frais, on a de l’empathie pour le héros, les références font chaud au coeur.
Des bémols? Alors le livre est très manichéen (les méchants sont très méchants et les gentils sont très gentils), certains passages sont rabâchés plusieurs fois pour bien rappeler contexte de la quête, la fin est très convenu, et c’est à peu près tout.
Est-ce que ça vaut le coup de lire le livre si j’ai vu le film Ready player one? Eh bien j’aurais tendance à dire oui, car même si le fond est le même, les références à la pop culture, étant mentionnés littéralement, sont toutes compréhensibles/trouvables sur internet, et surtout la quête est menée de façon très différente.
En résumé, un livre d’aventure futuriste, mais pas trop, qui contient plein de références à la pop culture. A recommander chaudement!
Aujourd’hui, on parle de Bourbon de kid d’un illustre inconnu…
C’est le 6ème livre de la série du Bourbon kid. En cherchant un peu vous devez, si ça vous intéresse bien évidemment, retrouver mes avis des précédents tomes sur ce forum.
Pour rappel, l’univers de cette série est un pot pourri de bit-lit (avec des vampires, des loups garous, des momies, des moines shaolin…) et de façon très humoristique, à tendance scato… Certains disent que ce serait Tarantino himself qui aurait écrit ces livres. Pas sû que ce soit lui mais on ressent bien son état d’esprit en tout cas. Bref, une série que je conseille très vivement!
Ce tome ci ne déroge pas à la règle : on rigole beaucoup et c’est complètement foufou. Cette fois-ci Caïn, le premier meurtrier de l’Histoire selon la bible, ressuscite les 4 cavaliers de l’apocalypse pour mettre le dawa sur terre et se venger de nos fidèles compères (l’Iroquois, le Bourbon Kid, Jasmine, Elvis, Rodéo Rex, et Bébé) qui lui on mis des bâtons dans les roues, le tout sur fond de communauté mormons
Je n’en dirais pas plus mais il s’agit d’un des meilleurs tomes!
Un livre que je conseille vivement mais qui nécessite d’avoir lu les précédents pour en apprécier toute la saveur et les multiples clins d’oeil!
Une putain d’histoire, de Bernard Minier.
Il voulait faire un roman américain, c’est gagné, et carrément, puisque je me suis prise deux ou trois fois à me demander quel était le terme vo issu de la traduction vf.
Sinon, on est rapidement pris dans l’histoire et comme je ne veux pas spoiler je ne dirai rien, mais j’y ai repensé plusieurs jours après l’avoir fini.
Bref, si vous aimez les polars, a fortiori les polars à l’américaine, et que vous ne l’avez pas lu, allez-y !
Rue Sans-Souci, de Jo Nesbo.
Je continue de lire les aventures de Harry Hole, l’inspecteur qui cultive son côté anti-héros dans le Jim Bean et ses conduites souvent douteuses avec les femmes.
Ça démarre plutôt doucement, comme les autres, même si celui-ci s’enchaîne clairement avec Rouge-Gorge ; il faut cependant toujours passer le cap des 200 premières pages pour en arriver au point du “je ne le lâche plus tant il faut que je sache ce qu’il va se passer ensuite”.
A peine fini, j’ai démarré le suivant. No comment.
Proute dit :Une putain d'histoire, de Bernard Minier.
Il voulait faire un roman américain, c'est gagné, et carrément, puisque je me suis prise deux ou trois fois à me demander quel était le terme vo issu de la traduction vf.
Sinon, on est rapidement pris dans l'histoire et comme je ne veux pas spoiler je ne dirai rien, mais j'y ai repensé plusieurs jours après l'avoir fini.
Bref, si vous aimez les polars, a fortiori les polars à l'américaine, et que vous ne l'avez pas lu, allez-y !
Avec le premier Servasz (Glacé), c'est clairement le meilleur Minier pour moi.
_seb_ dit :Proute dit :Une putain d'histoire, de Bernard Minier.
Il voulait faire un roman américain, c'est gagné, et carrément, puisque je me suis prise deux ou trois fois à me demander quel était le terme vo issu de la traduction vf.
Sinon, on est rapidement pris dans l'histoire et comme je ne veux pas spoiler je ne dirai rien, mais j'y ai repensé plusieurs jours après l'avoir fini.
Bref, si vous aimez les polars, a fortiori les polars à l'américaine, et que vous ne l'avez pas lu, allez-y !Avec le premier Servasz (Glacé), c'est clairement le meilleur Minier pour moi.
Tu as entièrement raison : c’est le meilleur. De mon point de vue, les suivants ne l’ont malheureusement jamais égalé.