Dernièrement suite aux conseils de stueur j ai lu le recueil de nouvelles Total recall.
Top:Rapport minoritaire, Souvenirs à vendre, La fourmi électrique
Sympa:Un jeu guerrier
Moyen:Nouveau modèle, L imposteur
Bof:Ce que disent les morts,Etre un gélate,Lafoi de nos pères
Demain j attaque les nouvelles de Paycheck avant de retourner au dernier tome de l Etoile de Pandore.
Avez-vous lu 2312 de Kim Stanley Robinson ?
La quatrième de couverture fait envie.
Des avis ?
Des gens dont je suis les critiques (comme Apophis) l’ont trouvé médiocre. Et comme je suis fréquemment moins tendre que lui, j’ai préféré l’éviter.
https://lecultedapophis.com/2017/09/10/2312-kim-stanley-robinson/
Avec les bons titres qui sortent en ce moment, ça ne me manque pas.
Lu Outresable de Hugh Howey, l’auteur de Silo.
Il nous plonge cette fois dans une univers post apo dans lequel le monde est recouvert de sable et on suit les aventures/péripéties des membres d’une famille de plongeurs de sable.
Histoire sympa, lecture agréable.
Pyjam dit :Des gens dont je suis les critiques (comme Apophis) l'ont trouvé médiocre. Et comme je suis fréquemment moins tendre que lui, j'ai préféré l'éviter.
https://lecultedapophis.com/2017/09/10/2312-kim-stanley-robinson/
Avec les bons titres qui sortent en ce moment, ça ne me manque pas.
Merci,
je ne connaissais pas ce site.
Au vu des retours sur la horde du contrevent, j’ai commencé et je souffre… Je n’arrive à entrer dans le monde, trop de phrases me paraissent incompréhensibles, ok çà donne un style, mais je n’accroche pas…
Dans gagner la guerre, le vocabulaire était recherché mais on comprenait le sens de la phrase
Comment avez vous survécu aux phrases “Eh oh Golgoth, on laisse la hordaille confabuler à l’encan …”
pourquoi marchent-ils contre le vent, au lieu de creuser une tranchée , si le “furvent” peut détruire un village, comment survivent ils dehors?
Merci de vos retours
frayaka dit :Au vu des retours sur la horde du contrevent, j'ai commencé et je souffre.. Je n'arrive à entrer dans le monde, trop de phrases me paraissent incompréhensibles, ok çà donne un style, mais je n'accroche pas..
Dans gagner la guerre, le vocabulaire était recherché mais on comprenait le sens de la phrase
Comment avez vous survécu aux phrases "Eh oh Golgoth, on laisse la hordaille confabuler à l'encan ..."
pourquoi marchent-ils contre le vent, au lieu de creuser une tranchée , si le "furvent" peut détruire un village, comment survivent ils dehors?
Merci de vos retours
L'usage de la langue, le jeu avec les mots, les néologismes peuvent-être décontenançants mais c'est une des forces de ce livre jusqu'à son paroxysme de joute verbale.
Je ne répondrais pas aux pourquoi ou au comment qui sont au cœur du livre mais si l'approche en est un peu rude, elle vaut le détour.
frayaka dit :Comment avez vous survécu aux phrases "Eh oh Golgoth, on laisse la hordaille confabuler à l'encan ..."
pourquoi marchent-ils contre le vent, au lieu de creuser une tranchée , si le "furvent" peut détruire un village, comment survivent ils dehors?
Merci de vos retours
Je pense qu'il ne faut pas forcément chercher à tout comprendre et plutôt se laisser porter. Un peu comme si on t'ouvrait la porte sur un monde inconnu et qu'on te laisse observer sans trop t'expliquer.
Pour faire une analogie foireuse, je dirais que ça se lis plutôt comme quand tu vas au musée et que tu regarde longtemps un tableau inconnu pour essayer de capter, plutôt qu'avoir le responsable de l'exposition derrière ton épaule qui va t'expliquer toute la démarche et le pourquoi du comment.
Par exemple, la phase que tu cites, je la prends comme "Eh oh, laisse-les donc raconter ce qu'ils veulent". Ça veut peut-être dire autre chose, ou bien pas tout à fait ça, mais c'est pas grave, je vois à peu près ce qu'il veut dire. Et comme avec une langue étrangère, on s'habitue et on capte de mieux en mieux au fil du bouquin.
Ah, et le "pourquoi marchent-ils contre le vent", c'est un peu la base et le but de tout le bouquin. Ils veulent comprendre ce qu'il y a à la source dudit vent (et nous aussi du coup). Ils survivent dehors parce qu'ils sont sur-entrainés pour ça.
J'en avais aussi un peu chié au début, mais je suis rapidement entré dans l'univers, et il reste dans mon top 3 des livres qui m'ont fait vivre un "trip". Mais je comprends tout à fait que certains peuvent ne pas accrocher, ça reste très particulier comme lecture.
frayaka dit :Au vu des retours sur la horde du contrevent, j'ai commencé et je souffre.. Je n'arrive à entrer dans le monde, trop de phrases me paraissent incompréhensibles, ok çà donne un style, mais je n'accroche pas..
Dans gagner la guerre, le vocabulaire était recherché mais on comprenait le sens de la phrase
Comment avez vous survécu aux phrases "Eh oh Golgoth, on laisse la hordaille confabuler à l'encan ..."
pourquoi marchent-ils contre le vent, au lieu de creuser une tranchée , si le "furvent" peut détruire un village, comment survivent ils dehors?
Merci de vos retours
Alors perso, j'ai apprécié l'idée du livre mais sa mise en oeuvre est, je trouve et c'est purement personnel, inutilement compliqué. Je trouve que ça alourdit le style. D'ailleurs, dans l'absolu, l'histoire n'est pas très complexe et se résume au final assez rapidement.
Bien qu'aussi alambiqué (vocabulairement parlant), j'ai bien plus apprécié le fond et la forme de La zone du dehors (et de très loin).
Après La horde du contrevent reste un ovni, tant dans son thème que dans sa mise en oeuvre (vocabulaire et chapitres liés au personnages), qu'il est intéressant de lire.
Ahahah, je me reconnait un peu. J’en avais chié au départ et puis après pfff quel kiff.
Après je suis d’accord avec les remarques de emayotte, znokiss et stueur qui le disent mieux que je ne saurais le faire.
De mon coté, un tome de Terry Pratchett - Les tribulations d’un mage en Aurient. Excellent, ça fait plaisir de retrouver Rincevent dans une aventure bien loufoque. De grosses poilades.
HS : en y repensant, ça me rappelle la (grandiose) série The Wire.
J’ai vu ça encensé partout sur le net, j’ai démarré… et lâché l’affaire au bout de 2 épisodes. Nan mais sérieux, ce truc lent où on ne capte que dalle ?
Ça m’a pris plusieurs années pour m’y remettre… jusqu’à l’épisode 4 (la scène de crime où ils disent “fuck”, pour les connaisseurs), et j’ai été happé par cette série, qui s’est installé pépère dans mon top 3.
Mais c’était pas donné dès le début…
stueur dit :Alors perso, j'ai apprécié l'idée du livre mais sa mise en oeuvre est, je trouve et c'est purement personnel, inutilement compliqué. Je trouve que ça alourdit le style. D'ailleurs, dans l'absolu, l'histoire n'est pas très complexe et se résume au final assez rapidement.
Bien qu'aussi alambiqué (vocabulairement parlant), j'ai bien plus apprécié le fond et la forme de La zone du dehors (et de très loin).
Bien sûr, mais un livre ce n'est pas qu'une histoire. Et dans La Horde, le style, les néologismes, et tous les artifices d'écriture, donnent à l'histoire un souffle incomparable. Mais c'est une question de sensibilité personnelle aussi, c'est sûr.
Pour répondre à Frayaka, je ne crois pas qu'il faille forcément chercher à comprendre les phrases. Le but de ces néologismes, c'est justement de faire "ressentir" le sens, et non pas le comprendre, uniquement par la sonorité des mots et la musique qu'ils font.
Pour comparer avec le cinéma, c'est un peu comme d'essayer de comprendre un film de David Lynch. On peut probablement les décortiquer et y trouver un sens, mais ce n'est pas pour ça que ces films ont été conçus : il sont faits pour être ressentis avant tout et pour reproduire le feeling d'un rêve, où rien n'est vraiment rationnel et tout n'est qu'émotion. On y perd quelque chose en essayant de les comprendre.
znokiss dit :HS : en y repensant, ça me rappelle la (grandiose) série The Wire.
J'ai vu ça encensé partout sur le net, j'ai démarré.. et lâché l'affaire au bout de 2 épisodes. Nan mais sérieux, ce truc lent où on ne capte que dalle ?
Ça m'a pris plusieurs années pour m'y remettre... jusqu'à l'épisode 4 (la scène de crime où ils disent "fuck", pour les connaisseurs), et j'ai été happé par cette série, qui s'est installé pépère dans mon top 3.
Mais c'était pas donné dès le début..
Motherfucker!
Pyjam dit :Motherfucker!
znokiss :
Pyjam :
Hello,
Je viens de finir la trilogie du Rempart Sud de Jeff Vandermeer. Je ne sais pas trop comment décrire le truc, une espèce d’horreur contemplative à tendance écolo. En tous cas, c’était très bien.
Sans surprise, cette trilogie est composée de 3 tomes :
- Dans Annihilation, on suit une expédition envoyée explorer la Zone X, une région retournée à une espèce d’état sauvage suite à une catastrophe dont on ne sait rien. La Zone X, délimitée par une frontière invisible, n’est accessible que par une porte gardée par une agence gouvernementale, le Rempart Sud. 11 expéditions ont précédé, toutes catastrophiques pour leurs membres. Celle-ci est rapportée à travers le journal de la biologiste, l’un de ses membres. Rapidement, le lecteur se rend compte que la biologiste se met à travailler du chapeau et que ce qu’il lit est sujet à caution.
- Suit Authorité, où l’on quitte la Zone X pour l’organisation Rempart Sud. Cette fois-ci, on s’intéresse à Control, son tout nouveau directeur, chargé de débriefer les survivants de l’expédition. Là, on est plus dans une ambiance de paranoïa et d’espionnage où chacun paraît suivre des objectifs secrets. Une fois encore, on tombe assez vite dans le bizarre, le personnel du Rempart Sud ayant souvent un comportement pour le moins étrange.
- Acceptation conclut en faisant une sorte de synthèse des intrigues des deux tomes précédents. Beaucoup d’interrogations sur la Zone X trouvent leur réponse seulement maintenant notamment à travers un jeu de flashbacks, mais rien n’est jamais explicite et le lecteur a la charge de recouper les différents points de vue développés pour espérer y voir clair. Aucune certitude n’est acquise à la fin de la lecture.
Ce sont des romans d’ambiance avant tout. Il y a des scènes avec de l’action, mais peu, et plutôt lentes. Le risque, c’est de trouver la lecture ennuyeuse mais pour ma part, j’ai aimé être comme englué dans cette histoire où tout est bizarre et rien n’avance, comme les personnages le sont dans la Zone X. Qu’une partie du mystère demeure à la fin est cohérent avec l’histoire, et tout livrer aurait probablement cassé l’effet des bouquins. Pour autant, j’en ai suffisamment compris pour ne pas être frustré.
Bref, je recommande. Je recommande aussi si vous parvenez à le trouver la cité des saints et des fous du même auteur, une lecture qui m’avait beaucoup marqué à sa sortie.
Edit : je rajoute quelques remarques car les critiques que j’ai pu lire sur certains blogs ne rendent selon moi pas justice à cette histoire : critiquer les trois romans indépendamment n’a pas pas de sens, il faut voir les voir comme un tout. L’intérêt de la chose est cet assemblage de points de vues différents. Donc les critiques qui se limitent à Annihilation, je dis méfiance, ils n’ont vu qu’un tiers de l’affaire…
Salut, de retour pour Le parfum de Patrick Süskind.
Où comment j’ai lutté pour garder les yeux ouverts pendant la lecture de ce livre…
Le pitch : vers 1750 nait Jean-Baptiste Grenouille, orphelin sans odeur qui définit tout par les odeurs. Nous allons suivre sa vie olfactive…
Bon, pas trop de suspense au vu des premières lignes : ce livre ne m’a pas plu. Pas qu’il soit mal écrit, mais on ne sait pas où veut aller l’auteur. On a l’impression qu’il aligne des idées sans lien les unes avec les autres. Je ne parlerais pas du final qui est complètement “what the fuck” ni du fait que ce mec est obnubilé par les odeurs, il doit y être fait mention toutes les pages. En 4ème de couverture il est écrit “A vue de nez, un chef-d’oeuvre - Bernard Pivot”, bon je ne dois pas être en ligne avec les grands lecteurs de ce monde.
PS : je n’ai pas aimé ce livre mais je comprends qu’il plaise. Je ne dois pas être le bon destinataire.
A bientôt
Oh, c’est culte le parfum quand même ! Dans ton pitch, tu oublies de rappeler que c’est l’histoire d’un serial killer, ça vend un peu plus qu’un documentaire sur le métier de parfumeur au XVIIIe siècle ! J’avais adoré quand j’avais lu ça ! Après, pas de soucis, comme on dit, les goûts et les odeurs… :-).
J’avais détesté «le pigeon» du même auteur, comme toi je m’y suis ennuyé tout du long. Ça ne m’a pas incité à lire «le parfum».
Je ne le sentais pas non plus.