Si vous n'avez pas lu l'excellent Puzzle du même auteur, je vous le conseille également (toute la famille l'a lu et apprécié, y compris l'adolescent de 13 ans, c'est dire).
En revanche, si vous tombez sur le film Play or Die qui en est tiré, fuyez le plus rapidement possible ! J'en ai vu de mauvais films. Un tas. Celui-ci est en lice pour être le plus mauvais du pire de l'épouvantable. Déjà le truc qui fait mal aux oreilles: un casting belge qui cause anglais histoire de vendre le film à l'étranger. Désolé les gars, mais ce genre de production sans talent, ils en ont déjà des tonnes aux US, pas besoin de s'infliger la vôtre. Je n'ai rien lu de Frank Thilliez. Hé bah ça ne donne pas envie de s'y mettre. Cette histoire d'escape room/chasse au trésor n'apporte absolument rien de neuf au genre que ce soit par les pièges que par les personnages. Le couple principal (un gars et une fille) est fadasse comme rarement et un seul --le gars-- est réellement utile à la résolution des énigmes puisque c'est lui seul qui les trouve toutes. La fille n'est qu'un boulet, tout comme les autres participants qui servent de chair aux séquences sanglantes. De ce vide abyssal tente de s'extirper un twist qui ne surprendra absolument personne. Un film raté de bout en bout qui ne vaut même pas pour être vu pour se marrer devant l'inanité de la chose.
Si vous n'avez pas lu l'excellent Puzzle du même auteur, je vous le conseille également (toute la famille l'a lu et apprécié, y compris l'adolescent de 13 ans, c'est dire).
En revanche, si vous tombez sur le film Play or Die qui en est tiré, fuyez le plus rapidement possible !
De retour pour Les étoiles meurent aussi de Christophe Lambert (l’écrivain, pas l’acteur!).
Le pitch: Mark Sidjik, ancien scientifique travaillant sur l’atome doit rédiger un rapport sur un groupe qui travaille sur la fusion nucléaire et qui permettrait de lever des fonds pour ce groupe de recherche. On ne sait pas pourquoi mais quelqu’un cherche à faire passer des infos à Mark. S’ensuivra une course poursuite avec différents groupes. Bref, on est dans le thriller façon Dan Brown, à l’américaine, mais dasn le domaine scientifique et non théologique.
C’est pas franchement folichon, ça sent le déjà vu, bref, c’est pas top. Je précise quand même qu’il s’agit de son premier livre écrit avant ses 30 ans et qu’il s’est très largement rattrappé sur les suivants!
Je conseille de faire l’impasse sur ce livre et de commencer la lecture des livres de Christophe Lambert avec La brèche, Vegas Mytho, ou Aucun homme n’est île.
je n’ai pas vu le film mais de ce que j’en sais, ça n’a rien a voir
le livre est conçu comme des interviews les uns à la suite des autres offrant differents point de vue à diverses stades de propagation d’une apocalypse zombie et c’est réellement tres brillant !
ça ressemblerait à une étude scientifique d’un déroulé de catastrophe, pas d’effet spectaculaire tiré par les cheveux, mais des comptes rendus qui vous immergent completement, c’est captivant.
Le lézard lubrique de Melancholy Cove - Christopher Moore. Dans la petite cité balnéaire californienne de Melancholy Cove, nous trouvons : Théo le policier municipal adepte de la fumette, Val psychiatre en pleine crise professionnelle, Molly ex star de séries Z, catfish un bluesman embauché par la patronne du saloon pour donner le cafard, et donc l’envie de boire à ses clients, ou encore un petit cousin de Godzilla… C’est complétement déjanté, pas mal d’humour, des personnages loufoques. Alors certe l’histoire est pas incroyable mais j’aime bien, c’est reposant et ça permet de se marrer.
En direct - Norman Spinrad. L’histoire d’une prise d’otage par des terroristes verts d’uns station télé US. L’idée de départ est sympa, quelques bon passages, dialogues, idées mais j’ai trouvé l’ensemble trop (beaucoup) trop long.
Le temps du Twist - Joel Houssin. Zombi ou alcoolique, une balle dans la tête ou une cirrhose du foie. Voilà le triste avenir qui attend Antonin Hofa alors qu’il vient d’avoir 16 ans. C’est d’ailleurs le destin de tous les êtres humains depuis l’apparition du virus Zopf qui transforme en mort-vivant toute personne non gavée d’alcool. Enième roman sur le voyage dans le temps, matiné de rock n roll et cyberpunk. J’ai passé un bon moment, malgrè quelque moment rébarbatif. Parfois grossier, cynique et vulgaire mais donne aussi de se réecouter de bons vieux sons rock n roll.
Hot spot - Charles Williams. Excellent roman policier/polar. Une histoire simple mais très bien écrit et racontée. J’adore Charles Williams pour ça, ses romans policiers sont pour moi toujours des pépites. Je recommande chaudement La mare au diable, Avec un élastique , Vivement dimanche, Go home stranger et dans un autre registre Fantasia chez les ploucs et Aux urnes les ploucs. En plus, les femmes ont souvent un rôle fort/important et pas seulement un rôle de potiche ou faire valoire.
Le gang des mégères inapprivoisées - Tom Sharpe. Roman dispensable pour les amateurs de Tom Sharpe. C’est pas mal, mais pas du niveau de la série Wilt.
Aujourd’hui Choucroute Maudite de Rita Falk. Il s’agit d’un thriller (?!) mais plutôt façon Jack Palmer dans l’enquête corse que Sherlock Holmes… On est dans l’humour plus que dans l’enquête. Et dans l’humour plutôt bas du front. Pas que ce soit mal mais il faut être prévenu, la finesse n’y a pas sa place. Le pitch : dans la campagne Allemande, un flic qui vit chez sa mamie (?!) avec son papa (?!) va enquêter sur les suicides/accidents d’une famille. Le livre est très court, relativement drôle (si on adhère à cet humour), pas prise de tête. On est clairement pas dans le chef d’oeuvre mais pour la détente, c’est parfait! Un livre que je ne peux recommander à tous à cause de son parti pris humoristique qui dépendra de chacun.
De retour pour Redshirts - Au mépris du danger de John Scalzi. On est là face à une parodie de Star trek… Tout du moins, c’est ce qu’il en ressort en première impression. On se trouve face à un pastiche drôle mais peu convaincant… Enfin, ce sont les premières sensations. Parce qu’en fait, c’est beaucoup mieux et plus profond qu’il n’y parait de prime abord.
Le pitch : a bord de l’Intrépide (le vaisseau amiral de la flotte humaine) 5 jeunes recrues vont faire leurs armes au sein de dangereuses expéditions. Néanmoins il apparaît rapidement que les jeune recrues ne font pas long feu au sein de l’Intrépide… Il leur appartient de découvrir pourquoi. Je n’en dirais pas plus mais il faut savoir que le livre est découpé en 2 parties et que la première se subdivise elle-même en 2 parties.
Le livre est plaisant bien que très convenu, mais c’est à partir de la deuxième partie de la première partie (vous me suivez toujours?) que l’histoire prend toute sa saveur. Ce livre n’est pas un chef d’oeuvre mais l’histoire est somme toute plutôt originale et bien amenée. Une lecture distrayante et intéressante.
Phorya dit :Je soutiens Stueur pour la fille automate. C’est vraiment un roman d.anticipation qui m’a semblé si réaliste ! Monsanto a gagné et voilà notre avenir. Voir ce monde sous différentes perspectives est passionnant.
Je rejoins d'autre avis pour dire que j'avais trouvé le livre décevant, pour son écriture comme pour l'histoire... dommage car en effet la thématique de départ est intéressante et c'est ce qui m'avait attiré d'ailleurs, au-delà du prix Hugo qui pour le coup me semble pas mérité (où alors la sélection était moyenne).
DuncanIdaho dit :Dans les bouquins à la narration complètement barrée (...) un livre étonnant avec des histoires imbriquées dans d'autres histoires (...) Le livre lui-même prend la forme d'un labyrinthe, avec quantité de notes de bas de page, d'écriture dans tous les sens et de changements de polices. Ce qui est en revanche certain, c'est que c'est une lecture difficile mais unique et marquante.
quand je lis ça, cela me fait penser à Lanark d'Alasdair Gray, un livre protéiforme vraiment différent de tout ce que j'ai pu lire par ailleurs (en même temps je suis très classique 19ème il en faut).
par ailleurs je tenais à remercier les habitués de ce sujet pour toutes leurs idées de lecture et les féliciter pour leur rythme impressionnant. (et puis c'est chouette d'avoir cité Nabokov
stueur dit :De retour pour Redshirts - Au mépris du danger de John Scalzi. On est là face à une parodie de Star trek... Tout du moins, c'est ce qu'il en ressort en première impression. On se trouve face à un pastiche drôle mais peu convaincant... Enfin, ce sont les premières sensations. Parce qu'en fait, c'est beaucoup mieux et plus profond qu'il n'y parait de prime abord.
Le pitch : a bord de l'Intrépide (le vaisseau amiral de la flotte humaine) 5 jeunes recrues vont faire leurs armes au sein de dangereuses expéditions. Néanmoins il apparaît rapidement que les jeune recrues ne font pas long feu au sein de l'Intrépide... Il leur appartient de découvrir pourquoi. Je n'en dirais pas plus mais il faut savoir que le livre est découpé en 2 parties et que la première se subdivise elle-même en 2 parties.
Le livre est plaisant bien que très convenu, mais c'est à partir de la deuxième partie de la première partie (vous me suivez toujours?) que l'histoire prend toute sa saveur. Ce livre n'est pas un chef d'oeuvre mais l'histoire est somme toute plutôt originale et bien amenée. Une lecture distrayante et intéressante.
Lecture distrayante, c'est ce que je retiendrais aussi. Je lui ai trouvé un air vieillot, plus une vague impression qu'une réalité.
Dan Simmons passe pour un fasciste surtout en raison des idées discutables qu’il exprime sur son blog. Il parait qu’il s’est bien lâché dans Flashback, mais je ne suis pas allé vérifier, vu l’abondance de critiques négatives.
Achevée hier soir, la campagne de La Horde du Contrevent. Je ne vous fait pas l’affront de vous faire le pitch du jeu, vu le nombre conséquent de hordiers qui ont contré ici-même.
La règle est dense, touffue, mais excellemment écrite et contribue totalement à l’immersion. L’iconographie peut paraître troublante au début, mais on l’intègre très vite, et on ne revient que rarement à l’aide de jeu de la page une. Chaque personnage a ses propres caractéristiques, et malgré leur asymétrie, on comprend vite que la coopération est une condition sine qua non pour espèrer l’emporter.
La thématique est SF, et matinée de métaphysique à chaque tirage de carte “événement” ou “rafale” (il paraît qu’elle est inspirée de la philosophie de Deleuze, dont je ne connais rien, j’y ait surtout trouvé une profonde résonance avec les philosophies et religions orientales, taoïsme et bouddhisme Dzogchen en tête).
Au niveau de la mécanique, on a du parcours, du placement, du blocage, de la gestion, de la survie, des coups fourrés, de l’affrontement, et j’en oublie sûrement tellement ce jeu est riche. Pas de hasard, rien que de l’optimisation.
Bref, je me suis régalé. Un seul reproche : c’est du legacy (mais sans destruction réelle de matériel, super principe, le “vif”) il faudra donc attendre un paquet d’années avant de pouvoir s’y replonger.
Pyjam dit :Dan Simmons passe pour un fasciste surtout en raison des idées discutables qu'il exprime sur son blog. Il parait qu'il s'est bien lâché dans Flashback, mais je ne suis pas allé vérifier, vu l'abondance de critiques négatives.
j ai pas lu son blog
par contre flashforward j'ai lu et je n'ai rien trouvé de raciste ou de fasciste,
le truc , c'est qu'il explique que les états unis sont corrompus et ils pris une branlée dans le bouquin et son contrôlé par les japonais, et ça les ricains ils aiment pas,
Pyjam dit :Dan Simmons passe pour un fasciste surtout en raison des idées discutables qu'il exprime sur son blog. Il parait qu'il s'est bien lâché dans Flashback, mais je ne suis pas allé vérifier, vu l'abondance de critiques négatives.
Ce n'est pas nouveau. Je me rappelle avoir lu Ilium et Olympos qui faisaient l'objet de critiques similaires à l'époque. Le final laissait pour le moins dubitatif. Après ça, j'avais considéré différemment le cycle d'Hyperion / Endymion et l'échiquier du mal que j'avais lus précédemment. Bon, avec le recul, on ne peut pas dire que Simmons n'annonçait pas clairement la couleur. Voyez le personnage de Kassad par exemple.
Oui. Je viens de finir Nuit d’été. Pas mal, mais ce que j’ai trouvé de plus terrifiant finalement c’est la propension de Simmons a laissé des enfants utiliser des armes à feu. Ce doit être le genre de personne à avoir un arsenal chez lui.
bon ça va Simmons est anti obama primaire et il est membre de la NRA, flashback reste ahma un bon livre , il n’ y a pas que la politique d’obama qui a conduit à la chute des états unis dans le bouquin.
il y autant de raison d’être anti Obama que d’être anti Trump pour un américain , seul la forme différencie les deux, pour nous Français a qui on a vendu du fantasme avec Obama, c’est plus difficile à comprendre, mais si on regarde de plus prêt, y a match
Comme je l’ai mentionné, il était critiqué pour ses positions bien avant la présidence d’Obama. Mon problème avec Simmons, c’est qu’avec le temps, ses préoccupations politiques paraissent avoir de plus en plus imprégné ses romans avec de moins en moins de subtilité. La SF a souvent été un moyen pour les auteurs de partager leurs inquiétudes tout en prenant du recul et en généralisant le propos. En tant que lecteur, je n’ai rien contre un roman qui m’alerterait sur les risques d’un fondamentalisme religieux. Ca m’embête plus quand on se projette dans un futur apocalyptique lointain mais qu’on trouve malgré tout le moyen de mettre ça sur le dos des Palestiniens de manière spécifique. Pour moi, on sort du cadre de la réflexion pour entrer dans celui de la propagande politique et ça ne m’intéresse pas. Ceci n’enlève rien aux talents de conteurs de Dan Simmons, du moins à une certaine époque.