Aujourd’hui, la suite de Le dernier homme, Le temps du déluge de Margaret Atwood.
On suit un autre groupe dans le même univers. Pour rappel : le monde court à sa perte, les hommes riches vivent dans des compounds (des villes fortifiées dans lesquelles ils vivent dans l’opulence) tandis que les pauvres vivent à l’extérieur de ces villes fortifiées dans une espèce de no man’s land au sein de différentes factions (religieuse, politique…). L’armée régulière a été remplacée par des milices privées. Attention spoil : dans le premier tome, nous apprenons que l’un des protagonistes créé une maladie pour décimer les hommes au profit d’un nouvel être humain génétiquement modifié.
Dans cet opus, nous suivons Ren et Toby, 2 femmes qui appartiennent au groupe des jardiniers, des écolos pacifistes et végétariens. Depuis leur jeunesse jusqu’à la fin du premier tome. L’histoire se déroule en parallèle du premier tome et ont en commun un certains nombre de protagonistes.
La lecture est aisée, le sujet intéressant, un livre très agréable à lire. Le premier tome pousse plus à la réflexion là où le second profite du scénario du premier tome pour amener des idées écologistes.
Un livre plaisant à lire et qui apporte des idées intéressantes. Attention, il ne s’agit pas non plus d’un livre politique qui pousse à la réflexion sur l’avenir de l’humanité.
Suite et fin de la trilogie initié par Le dernier homme de Margaret Atwood, Maddaddam.
Cette fois-ci, c’est la suite du livre précédent et nous y suivons Toby (un des 2 personnages principaux de l’histoire précédente) ainsi que Zeb (qui était un personnage secondaire). Ce roman est un peu particulier car il raconte l’histoire de Zeb raconté aux Crakers (les nouveaux hommes créés par Crake qui sont “pures”, ou naïfs…) par Toby. On se retrouve donc à lire la création d’une nouvelle cosmogonie en direct et il faut avouer que c’est assez intéressant. Attention tout de même, ce n’est pas un livre de philosophie ou de théologie!
Je trouve que ce livre clôt bien la trilogie et qu’il est intéressant à lire. On reste dans la même veine que les précédents, à savoir facile et agréable à lire.
Je viens de finir la fameuse “fille automate”. Je ne lis pas beaucoup en ce moment, et j’ai mis un peu de temps à rentrer dedans mais j’ai eu raison de m’accrocher, c’est vraiment un super livre, très original et à la thématique très actuelle. Je comprends tout le bien qui a pu en être dit.
Sin Semillas - Kazushige Abe (Picquer Poche): Fist fg et grandes ambitions.
Pour être tout à fait honnête, s’il y a essais, il n’y a pas vraiment de fist fg. Mais bon, comme c’est une lubie d’un personnage et que c’est souligné par l’usage du gras dès le troisième chapitre, ça marque.
Ce roman de 1000 pages est ce que je lu de meilleur cette année, voire plus. C’est excellemment écrit, pas tant par un style à la Proust ou à la Kawabata, mais par sa construction où des dizaines d’histoires se mêlent ou pas et où chaque personnage (il y a un une table avec les 61 personnages qu’on croise le plus souvent, et il est bien utile car les noms/prénoms japonais se retiennent moins bien que des noms occidentaux pour le lecteur que je suis) a une voix particulière.
Il y a aussi un énorme biais de confirmation en ce qui me concerne: la façon dont sont présentés les êtres humains. C’est pas glorieux, pour utiliser un euphémisme. On est dans une petite ville de province et c’est aussi acerbe que du Chabrol. Tous ont d’énormes ambitions pour un lieu qui ne s’y prête pas, mais ce n’est pas grave, ils foncent tous dans le mur avec application. On est aussi du côté des frères Coen avec des film comme Fargo ou Burn after reading pour l’absurdité (et donc l’humour) des ambitions des personnages mais on a aussi le droit à du No Country For Old Men par ses poussées de violence crues et perturbantes. On pourrait dire aussi qu’on y retrouve du Takeshi Miike dans le côté un peu foutraque mais ce dernier manque de la subtilité qui fait le style de Kazushige ABE.
L’attention du lecteur est tout le temps en éveil. On commence par l’historique de la ville de Jinmachi avec l’occupation américaine qui entraîne de la prostitution ce qui semble semble être le péché originel qui traverse tout le roman. Puis on a l’histoire d’une des familles influentes de la ville, les Tamiya, des boulangers. Oui, une des familles influentes est boulangère. Lorsque je vous disais que les ambitions ne sont pas corrélées à la réalité de la ville, je ne mentais pas. Enfin le roman commence avec un meurtre, et comme dans Twin Peaks, c’est la non résolution de ce meurtre qui permet d’ouvrir sur les autres mystères de la ville et de ses habitants, de leur folie. Il y est question de fantômes*, d’extra-terrestres*, de violences sexuelles/physiques/mentales, d’accidents, de suicides, de disparitions, de catastrophes naturelles, d’une roche mystérieuse et j’en passe. Comme dans Twin Peaks, si la solution du meurtre initial est donnée, le roman et les autres mystères n’ont plus lieu d’être.
Si l’auteur ne prend aucun parti pris par rapport à ses personnages et qu’il n’y a pas réellement de morale, ce n’est pas un livre vidé d’émotions, bien au contraire. Même si la plupart des habitants sont répugnants, pathétiques et/ou repoussants, on reste avec eux malgré ces défauts plutôt importants. Un paradoxe à ajouter aux autres nombreuses qualités du roman.
*réels ou fantasmés, allez savoir…
@DuncanIdaho, ton message me fait bien plaisir! J’espère que cela permettra à d’autres de se lancer dans cette lecture (La fille automate de Paolo Bacigalupi)
stueur dit :@DuncanIdaho, ton message me fait bien plaisir! J'espère que cela permettra à d'autres de se lancer dans cette lecture (La fille automate de Paolo Bacigalupi)
Acheté sur ta recommandation ainsi qu’un autre du même auteur. J’ai commencé par cet autre livre (dont je n’ai plus le titre en tête : c’est une histoire de pénurie d’eau, de mémoire). J’avais entamé celui-là mais cela ne m’a pas passionné (en même temps au bout de 5 pages le soir je dors déjà...) . Toujours intéressé par ce livre que je conserve sur ma PAL en attendant un moment propice
Alors dans ce cas, j’espère que cela te plaira! Il n’est pas facile d’accès au premier abord mais il mérite largement sa lecture! (de mon point de vue)
Sinon, je viens de terminer La musique du sang de Greg Bear.
Le pitch : Vergil, un scientifique très compétent qui bosse discrètement pour son compte dans un laboratoire. Lorsqu’il se fait virer de son labo, il s’injecte son sujet de recherche, des “bio-chips”, afin de pouvoir continuer dans un autre labo. Les bio-chips se multiplient, évoluent au sein de son corps, et commencent à modifier le comportement de Vergil…
Le roman est bien amené, et il s’articule autour de plusieurs périodes. Sans trop spoiler, le livre raconte la contagion d’un virus. Et c’est plutôt bien écrit! Le sujet n’est pas révolutionnaire mais c’est un bon moment de lecture et qui n’est pas dénué de sens.
Un livre que je conseille même s’il a pris de l’âge (roman écrit en 1985).
De retour pour La trilogie de Wielstadt de Pierre Pevel qui contient Les ombres de Wielstadt, Les masque de Wielstadt, et Le chevalier de Wielstadt.
Il s’agit de 3 histoires (qui peuvent être lu indépendamment les unes des autres) liées au chevalier Kantz dans une ville d’Allemagne (Wielstadt) au temps des mousquetaires. Le chevalier est un ancien prêtre qui se bat contre les démons. Attention, il s’agit de livres d’enquêtes dans un univers héroïc-fantasy. Même s’il y a des centaures on est très loin des poncifs du genre. On est d’ailleurs plus proche des templiers et de ce que cela implique que des magiciens. Il y a bien de la magie mais c’est vraiment utilisé avec parcimonie. La magie fait partie du monde.
A première vue, j’étais plutôt dubitatif quand on m’a prêté ces livres. N’étant pas fan des romans historiques, ni de l’héroïc-fantasy je me suis plongée dans le livre avec quelques réticenses. Grosse erreur, il ne s’agit pas du tout d’une énième repompe de l’univers de Tolkien. L’histoire est plutôt originale, le cadre est bien amené, c’est écrit avec des tournures de phrases anciennes, bref, une bonne surprise.
Encore une fois, il s’agit d’une lecture détente, on ne sort pas grandi de ce livre, il ne nous fait pas réfléchir.
Un livre agréable à lire.
DuncanIdaho dit :Comme je l'ai mentionné, il était critiqué pour ses positions bien avant la présidence d'Obama. Mon problème avec Simmons, c'est qu'avec le temps, ses préoccupations politiques paraissent avoir de plus en plus imprégné ses romans avec de moins en moins de subtilité. La SF a souvent été un moyen pour les auteurs de partager leurs inquiétudes tout en prenant du recul et en généralisant le propos. En tant que lecteur, je n'ai rien contre un roman qui m'alerterait sur les risques d'un fondamentalisme religieux. Ca m'embête plus quand on se projette dans un futur apocalyptique lointain mais qu'on trouve malgré tout le moyen de mettre ça sur le dos des Palestiniens de manière spécifique. Pour moi, on sort du cadre de la réflexion pour entrer dans celui de la propagande politique et ça ne m'intéresse pas. Ceci n'enlève rien aux talents de conteurs de Dan Simmons, du moins à une certaine époque.
je n'ai pas trouvé que ce soit anti palestinien, en plus je fait parti des gens qui pense que gaza un camp a ciel ouvert, donc chacun doit pouvoir y voir ce qu'il veut , y en a bien qui dezingue la reine des neiges parce qu'elle n'est pas assez lesbienne
bon je suis en train de redecouvrir raymond e feist plus que 18 tomes
Je viens de terminer le (très) court roman Route 666 de Roger Zelazny. Il s’appelait Les Culbuteurs de l’enfer lors de sa première traduction, et j’ai un petit faible pour ce dernier même si le titre actuel n’est pas mal non plus.
Le pitch : dans un avenir proche (le livre a été écrit en 1966 donc l’avenir proche ne veut plus dire grand-chose pour nous) après qu’une guerre nucléaire ait ravagé toutes les grandes villes du monde, nous suivons Hell Tanner, un Hell’s Angel qui doit rallier Boston depuis la Californie pour livrer des vaccins. Mais le trajet ne s’avérera pas de tout repos…
Ce livre a très clairement inspiré la saga Mad Max, tout y est! Et pour ça, c’est intéressant. Maintenant, le livre n’est pas assez développé. Le fait qu’il n’y ait pas de chapitre mais un seul fil conducteur fait que tout s’enchaine à 100 à l’heure, ce qui correspond bien au rythme du voyage mais empêche d’étoffer le monde et ses habitants.
Je reste donc assez mitigé sur ce livre, mais vu le nombre de pages (très faible) et la difficulté de lecture (néante), vous ne prendrez pas beaucoup de risques à vous lancer dedans.
Je viens de lire le premier tome de la Passe Miroir de Christelle Dabos. J’ai trouvé ça très bien et j’ai enchaîné sur le deuxième. Ma femme est en train de finir le 4e et dernier tome et a été emballée.
C’est classé littérature jeunesse, je ne suis pas bien sûr de voir pourquoi. Les personnages sont tous des adultes avec des préoccupations d’adultes, il y a même quelques histoires de coucheries même si rien d’explicite. Bref, pour moi, ce n’est pas interdit aux grands du tout. Je soupçonne un artifice marketing.
Le genre est difficile à classer. Faute de mieux, je dirais qu’on est dans une espèce de fantasy moderne : il y a de la magie mais aussi des objets qui font parie de notre quotidien comme des téléphones. Sans que l’histoire soit datée, je la vois dans un futur où quelque chose s’est passé qui a éclaté notre monde et l’a fait en partie régresser technologiquement mais en réalité, je n’en sais rien et si jamais quelque chose est dévoilé par la suite, je peux m’être trompé. En tous cas, le monde ne manque pas de couleur et d’originalité.
L’histoire se dévoile assez lentement. Elle démarre par la promesse d’un mariage diplomatique forcé entre Ophélie, anti-héroïne par excellence, et Thorn, un type mystérieux et antipathique venu d’un monde lointain, froid et brutal. Forcée de le suivre chez lui en attendant le mariage, elle se retrouve plongée dans des intrigues de cour avec les rivalités, assassinats et autres coups tordus que l’on trouve plus dans le Trône de Fer que dans Harry Potter. Au niveau des relations entre les deux fiancés, clairement, ce ne sont pas des perdreaux de l’année et même si on n’est pas dans un roman psychologique, on est à des années lumières des amourettes auxquelles on peut songer quand on parle de littérature jeunesse (dit autrement, quand elle est entourée d’ennemis, la jeune femme a d’autres préoccupations que de savoir si sa première fois doit être avec un vampire ou un loup garou).
Bref, si vous voulez une histoire de fantasy originale, pas prise de tête et en plus écrite par une française, je vous recommande.
Aujourd’hui, Le roman de Renart de plusieurs illustres plus ou moins inconnus écrite entre 1174 et 1342. Là, il s’agit de l’édition folio classique dans une version de Paulin Paris publiée en 1861. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_de_Renart).
Dans le lien wikipédia il y a déjà toutes les informations nécessaires à la description du livre néanmoins, j’en toucherai rapidement deux mots. Il s’agit d’histoires qui se suivent (pour la plupart) et qui parle principalement de Renart le goupil (c’est d’ailleurs suite à ces histoires que le goupil est devenu le renard). Renart est un coquin qui aime faire des farces à ses compères. Les personnages zoomorphes sont caricaturaux et représentent les différents rôles de la société de l’époque (femme, oncle, prêtre, noble…). C’est assez bizarre dans le sens où cela ressemble beaucoup à des fables mais avec une morale plutôt douteuse, où la ruse et la méchanceté l’emporte.
L’histoire n’est pas bien palpitante (enfin, les 60 histoires) et tourne en rond. Pour la culture personnelle, il peut être intéressant à lire, pas pour son côté littéraire ou plaisant.
J’ai aussi lu Homme cherche femme, et autres histoires d’amour de Simon Rich.
Changement complet de registre pour cet recueil d’histoires, toutes basées sur les relations amoureuses. Elles sont réparties en 3 groupes : la rencontre, le couple, et la rupture. L’auteur a écrit des billets pour le New Yorker, GQ, Mad, ou le Saturday Night Live. Et ça se ressent au vu de la longueur des textes (entre une pages et une dizaine) ou de l’humour très Late Night Show américain.
Alors, on n’y trouvera pas de grandes analyses même si cela sonne juste, et on ressent très bien que c’est un homme qui a écrit. D’ailleurs, toutes les nouvelles place le narrateur du côté masculin.
Le livre très court (environ 3 heures de lecture) est très agréable à lire, fait parfois sourire, et parle d’amour sans tomber dans la mièvrerie. Je serais très intéressé d’avoir des retours féminins pour voir si le ressenti est le même.
Cette fois-ci, je vous fait mon retour sur La fabrique de doute de Paolo Bacigalupi.
Comme certains le savent peut-être, j’adore cet auteur! Donc mes commentaires, qui de toute façon sont subjectifs, seront sûrement biaisés.
Ce livre parle des sociétés, engagées par les grands groupes mondiaux, qui vont remettre en cause les analyses scientifiques et les mettre en doute pour le compte de ces grandes sociétés (exemple : Marlboro a engagé des cabinets pour démonter les études qui disaient que le tabac était nocif).
Ca, c’est pour le thème, maintenant, le pitch : nous suivons Alix, la fille ado d’un dirigeant d’une de ces sociétés de désinformation, à qui un avenir riche est promu. Elle va se retrouver malgré elle impliquée dans un attentat organisé par un groupuscule nommé “2.0”. Et c’est à partir de cet instant qu’elle va commencer à se poser des questions et chercher à se renseigner par elle même.
Mon avis : le livre est estampillé “young adult” et ça se ressent. On est assez loin de la profondeur des livres comme La fille automate ou Water knife du même auteur. Ceci dit, il en devient très facilement compréhensible. Par contre, on suit une ado avec une vie d’ado… Je n’ai rien contre mais ça reste au final assez pauvre en terme d’enjeux (je vais à l’école, en soirée, et je vois des copines. Ok j’exagère mais ça cadre quand même pas trop mal). Et pour tout cela (ainsi que son thème), je pense que c’est un excellent livre pour ado, sympa pour les adultes mais manquant de profondeur. A côté de ça, il est très facile, donc rapide, à lire, ce qui permet de le caser entre 2 livres plus exigeants.
Bref, pas au niveau des 2 chefs d’oeuvres que sont La fille automate et Water knife mais se lit quand même très bien. Sachant que le thème est très intéressant et très bien abordé.
Ton post me rappelle le Journal de nuit de Jack Womack qui a pour héroïne une adolescente. Dans mon souvenir, c’est un poil sombre mais bien fichu.
Je suis bien content qu’un nouveau Bacigalupi soit sorti.
Le dernier, Water Knife, était vraiment très bon.
Je me perds dans “La Maison des Feuilles”, je pense que c’est voulu par l’auteur.
Seulement, j’ai l’impression d’atteindre péniblement la moitié et en fait, je suis à 58 pages (sur 600). Pas certain que ce soit bon signe, mais quand même, ça m’intéresse de savoir la suite (même si je me doute bien qu’on aura aucune explication sur le pourquoi du machin).
C’est bien sûr voulu. Non seulement que le lecteur se perdre (sinon l’auteur n’écrirait pas dans tous les sens en utilisant toutes les polices existantes), mais aussi qu’il trouve la lecture laborieuse. Ce n’est pas un livre qui a la vocation d’être agréable à lire. De mon point de vue, ce qu’on peut admirer, c’est la faculté de l’auteur à créer un ressenti chez le lecteur par des moyens inhabituels et qui sont tout sauf “faciles”. On pourrait penser qu’un livre aussi compliqué à suivre laisserait le lecteur de marbre mais ça n’a pas été le cas pour moi. Donc je reconnais et apprécie ce tour de force, à défaut d’avoir pris du plaisir pendant la lecture. Pour moi, l’histoire (ou plutôt les histoires) est secondaire.
“Grand Pere” de Jean Louis costes
roman-recit encensé par la critique, presenté comme trash (on s’en doute pour du Costes), comparé à Celine et Bukowski (fallait oser), je lis en ce moment la version non censurée, et je me demande si le bouquin aurait depassé 10 pages en version censurée …
j’avais lu les 2 premieres pages “feuilletez moi” sur le net et force est de constater qu’elles m’ont accroché direct par le style qui me parle (je suis un grand fan de feu “13eme note” edition).
mais voila, passé ces premieres pages, on tombe dans des glapissements syncopés à la Costes (pour ceux qui connaissent les perf musicales et theatrales du gars), et ça tranche, decapite, viole des momes, empale, brule et tuent gratuitement pendant d’interminables chapitres, on l’imagine tres bien brailler son texte sous distorsion ; et donc même la couverture avec sa tronche d’homme mûr et posé est trompeuse.
je commence à sauter des passages entiers sans pour autant abandonner l’affaire car je cherche desesperement a retrouver le style plus posé des 1eres pages
Comment parler des livres que l’on a pas lus?
de Pierre Bayard
Où il est question de littérature, et surtout de non-lecture.<<il est tout à fait possible d’avoir un échange passionnant au sujet d’un livre que l’on a pas lu y compris avec quelqu’un qui ne l’a pas lu lui-même>>.
Peut-on dire d’un livre oublié qu’il a été lu?..
un essai sympathique, assez court. Pas indispensable certes mais avec de bonnes idées, en particulier celle de connaître où se situe l’auteur et l’œuvre dans l’ensemble de la bibliothèque collective pour pouvoir avoir une idée de son contenu (et donc sans le lire