de vos lectures...

kaiser sauze dit :
Mais j'ai un petit coup de coeur particulier non pas pour un livre mais pour un monde que j'ai découvert: celui de la Culture. J'ai lu "L'homme des jeux" de Iain Banks qui décrit une partie de cet univers. Du coup j'ai voulu en connaitre plus et je lis en ce moment "L'usage des armes" qui a la particularité d'avoir une double narration avec un chapitre sur deux qui va vers le futur et l'autre vers le passé.(je pense qu on doit pouvoir le lire à l'envers d'ailleurs)
La Culture est une espèce d'utopie sans système monétaire, totalement égalitaire(certains diraient sans saveur) et très avancé technologiquement.
Les livres ne sont pas transcendants mais j'adore baigné dans cette Culture qui pose quelques questions existencielles.

Bon ben j en ai bavé avec ce livre et sa double chronologie,il a vraiment fallu que je m accroche. En plus de la complexité du sens de lecture je n ai pas trouvé l histoire si passionnante.
Je vais continuer pour l univers mais avant je vais soit me faire silo 3 soit la forêt sombre.

Je suis bien d’accord avec toi.
De Banks, j’ai principalement aimé L’Homme des jeux, Le Sens du vent, Les Enfers virtuels, et La Sonate Hydrogène.

Perso, même L’homme des jeux ne m’a pas emballé. En tout cas, si tu veux repartir sur du plus léger, lis Silo plutôt que La forêt sombre (bien qu’il soit aussi très très bien!)

Aujourd’hui, retour sur Machine de guerre de Paolo Bacigalupi qui clôt la trilogie initiée par Ferrailleurs des mers et Les cités englouties.

Le pitch : nous retrouvons Tool qui règne sur les cités englouties. Mal heureusement, son créateur, veut se débarrasser de sa création. Mais Tool ne va pas l’entendre de cette oreille…

Alors on retrouve une partie des protagonistes des épisodes précédents. Néanmoins, il n’est pas nécessaire d’avoir lu les épisodes précédents. Il n’y a pas de réelle “suite” entre les tomes bien qu’ils soient écrits dans l’ordre chronologique. C’est toujours aussi bien écrit, toujours aussi prenant, mais ça reste pour “ado”. On est quand même très loin de la profondeur de Water knife ou La fille automate (mais bien au-dessus de Zombie ball…).

En résumé, un livre très bien écrit et une super aventure à lire. Mais ce n’est pas non plus le livre qui vous fera réfléchir. Bref, un livre loisir/plaisir que j’ai beaucoup apprécié.

Un peu d’archéologie de mon côté ces quelques derniers jours en ayant recherché parmi mes vieux livres de SF quelques exemplaires jamais lus. j’ai opté pour deux courts romans (moins de 200 pages), l’un de Kurt Steiner “Les océans du ciel” (édition j’ai lu 1977, illustré par Chris Foss) et “Mémoires d’un monstre” de Laurence M. Janifer (édition j’ai lu 1976 illustré par Siudmak).

Pour le premier, pas grand chose dire… il y a quelques personnages qui pourraient être sympas mais vraiment pas développés, dans une univers de space-opéra très classique et une intrigue pas ébouriffante (le mystère de la reproduction d’une race d’humanoïdes), mais ça fait passer un moment.

Pour le second, c’est… curieux. En fait, on se demande pourquoi J. Sadoul, le responsable de la collection SF et Fantastique de J’ai lu à l’époque, avait choisi d’éditer ce texte, dans une collection comptant des bouquins de Asimov, Heinlein, Vance, Tolkien, etc…
C’est une histoire bizarre d’une société dirigée par des “seigneurs” et des “Dames” qui “usent” (actes de torture parfaitement assumés, peut-être viol aussi mais c’est pas clairement dit) de captifs et captives dans des “maisons de discipline”. Le roman est écrit à la première personne, et ce sont les confessions à un mystérieux docteur d’un jeune seigneur revenu (sur Terre ?) de son monde avec un vaisseau (sans plus de détail) qui explique pourquoi il est parti suite à, semble-t-il, une révolution des jeunes voulant prendre la place des anciens (!) au Conseil, organe suprême qui dirigeait leur société, le tout suite à une série de meurtres dont j’ai pas trop saisis les tenants et aboutissants. Le coté SF est en fait très en retrait (sauf sur quelques aspects par ci par là) et on a surtout l’impression de lire les confessions d’un sado-maso dans lequel l’auteur a fait passer la plupart de ses fantasmes. 
Je m’attendais à une surprise à la fin, une explication a tout ce délire, par exemple le narrateur n’est en fait pas un être humain ou alors un psychopathe ayant imaginé un tel monde afin de mieux assumer des crimes bien réels, un truc du genre… mais non, rien de tout cela.

Je viens de terminer Les sept morts d’Evelyn Hardcastle de Stuart Turton, qui avait été conseillé par Pyjam.

Le pitch : dans une soirée mondaines des années 1920, nous allons être le témoin de la mort d’Evelyn Hardcastle et nous devrons trouver le meurtrier sous peine de revivre la même journée, encore et encore.

Ce livre est absolument génial ! L’écriture est précise sans être alambiquée et l’idée est extrêmement bien trouvée. Mention spéciale pour la couverture du livre qui est magnifique (aussi bien en “grand format” qu’en poche).
Sans rien dévoiler, il faut savoir qu’un peu comme pour les voyages dans le temps, c’est souvent très compliqué de ne pas y avoir de faille qui casse la crédibilité de l’ensemble, et pour moi, ce genre de faille est rédhibitoire. Je n’en ai pas trouvé dans ce livre.
En mêlant du Agatha Christie, Un jour sans fin, et L’effet papillon, on se retrouve avec une histoire semblable à nulle autre et vraiment prenante.
Un bémol : il est conseillé de lire ce livre d’un traite car il fourmille de détails qu’il faut avoir en tête pour bien suivre l’histoire.

Bref, une extrêmement bonne surprise ! Merci Pyjam!

Je viens de finir le chasseur et son ombre de GRR Martin et Sa Corey (et un troisième larron). La Terre a rencontré des Espèces extra terrestres et envoie des explorateurs/colonisateurs sur des nouveaux mondes. On suit un prospecteur qui a tué lors d une rixe un vip et est obligé de fuir dans une partie inexplorée de cette planète. Là l histoire commence… Je m arrete là pour ne pas spoiler, mais j ai trouvé le développement de l histoire très intéressant…
expéditionary forces tome 1, c est un peu naïf, un jeune soldat US, lors d une invasion alien va faire preuve d héroïsme et en capturer un mais comme c est un bon gars il va faire preuve de mansuétude et bien le traîter le soigner même. Il accomplira d autres faits d armes et deviendra le sauveur de la Terre… (Sont forts ces ricains quand-même :grinning:)
C est un auteur amateur qui a publié ça sur Amazon avant d être plébiscité par le public.
Je l ai lu en anglais, mais j ai eu l impression que c’était un ado qui l avait écrit, c est distrayant, il y a de l humour surtout avec l apparition de Skippy…
Autant je recommande chaudement le chasseur et son ombre autant si vous n avez rien d autres…

Moi j’aime beaucoup Russel Banks

Bonjour à tous !

Nouvelle ici. J’arrive les jambes pantelantes avec un air lilial. 

Je viens de relire Notre-Dame de Paris de notre cher Hugo, que je n’apprécie pas vraiment pour sa plume. J’ai toujours pensé que le monde faisait semblant d’avoir lu cette oeuvre, grandiloquente, un peu glaciale, sans pitié pour ses personnages. Il y a de la lourdeur, on sent la cathédrale s’effondrer et frapper notre ennui. Puis, parfois, des moments de grâce : notamment sur Frollo, l’alchimiste archidiacre qui aurait pu transformer mes cristallisations d’enfance. Bref, j’adore ce type. J’aurais adoré jouer à n’importe quel jeu avec lui, quitte à finir sur le bûcher. 

Comme Claude Frollo avait parcouru dès sa jeunesse le cercle presque entier des connaissances humaines positives, extérieures et licites, force lui fut, à moins de s’arrêter ubi defuit orbis, force lui fut d’aller plus loin et de chercher d’autres aliments à l’activité insatiable de son intelligence. L’antique symbole du serpent qui se mord la queue convient surtout à la science. Il paraît que Claude Frollo l’avait éprouvé. Plusieurs personnes graves affirmaient qu’après, avoir épuisé le fas du savoir humain, il avait osé pénétrer dans le nefas. Il avait, disait-on, goûté successivement toutes les pommes de l’arbre de l’intelligence, et, faim ou dégoût, il avait fini par mordre au fruit défendu. Il avait pris place tour à tour, comme nos lecteurs l’ont vu, aux conférences des théologiens en Sorbonne, aux assemblées des artiens à l’image Saint-Hilaire, aux disputes des décrétistes à l’image Saint-Martin, aux congrégations des médecins au bénitier de Notre-Dame, ad cupam Nostrae Dominæ ; tous les mets permis et approuvés que ces quatre grandes cuisines appelées les quatre facultés, pouvaient élaborer et servir à une intelligence, il les avait dévorés, et la satiété lui en était venue avant que sa faim fût apaisée ; alors il avait creusé plus avant, plus bas, dessous, toute cette science finie, matérielle, limitée ; il avait risqué peut-être son âme, et s’était assis dans la caverne à cette table mystérieuse des alchimistes, des astrologues, des hermétiques, dont Averroès, Guillaume de Paris et Nicolas Flamel tiennent le bout dans le moyen âge, et qui se prolonge dans l’Orient, aux clartés du chandelier à sept branches, jusqu’à Salomon, Pythagore et Zoroastre.
C’était du moins ce que l’on supposait, à tort ou à raison.

Astyanax dit :Bonjour à tous !

Nouvelle ici. J'arrive les jambes pantelantes avec un air lilial. 

Je viens de relire Notre-Dame de Paris.

Comme Claude Frollo avait parcouru dès sa jeunesse le cercle presque entier des connaissances humaines positives, extérieures et licites, force lui fut, à moins de s'arrêter ubi defuit orbis, force lui fut d'aller plus loin et de chercher d'autres aliments à l'activité insatiable de son intelligence. L'antique symbole du serpent qui se mord la queue convient surtout à la science. Il paraît que Claude Frollo l'avait éprouvé. Plusieurs personnes graves affirmaient qu'après, avoir épuisé le fas du savoir humain, il avait osé pénétrer dans le nefas. Il avait, disait-on, goûté successivement toutes les pommes de l'arbre de l'intelligence, et, faim ou dégoût, il avait fini par mordre au fruit défendu. Il avait pris place tour à tour, comme nos lecteurs l'ont vu, aux conférences des théologiens en Sorbonne, aux assemblées des artiens à l'image Saint-Hilaire, aux disputes des décrétistes à l'image Saint-Martin, aux congrégations des médecins au bénitier de Notre-Dame, ad cupam Nostrae Dominæ ; tous les mets permis et approuvés que ces quatre grandes cuisines appelées les quatre facultés, pouvaient élaborer et servir à une intelligence, il les avait dévorés, et la satiété lui en était venue avant que sa faim fût apaisée ; alors il avait creusé plus avant, plus bas, dessous, toute cette science finie, matérielle, limitée ; il avait risqué peut-être son âme, et s'était assis dans la caverne à cette table mystérieuse des alchimistes, des astrologues, des hermétiques, dont Averroès, Guillaume de Paris et Nicolas Flamel tiennent le bout dans le moyen âge, et qui se prolonge dans l'Orient, aux clartés du chandelier à sept branches, jusqu'à Salomon, Pythagore et Zoroastre.
C'était du moins ce que l'on supposait, à tort ou à raison.

Bienvenue ! Et merci pour l'utilisation de l'adjectif lilial que je ne connaissais pas 😊.
Par contre, en définitif, bien ou pas Notre-Dame de Paris?!

Je dirais qu’à part Frollo, elle n’a pas aimé… la faute au style ? Ou à l’histoire ?

Hello, je viens de terminer “tout le bleu du ciel” de Mélissa Da Costa c’est un superbe bouquin qui laisse à tous les coups la larme à l’oeil ! un bon livre pour l’été et la plage si vous avez l’occasion d’y aller ahha

Je t’en prie. J’ai la veine pompeuse et verbeuse parfois. Déformation professionnelle ! kiss

Disons, pour être plus claire, que je pense qu’Hugo est un vrai conteur. Les personnages sont carrément fouillés, on s’y attache. L’Histoire est carrément palpitante, et si les descriptions du livre sont assez indigestes, il n’en reste pas moins qu’une des volontés d’Hugo était d’oeuvrer pour la préservation d’un patrimoine mise en danger par les restaurations successives. Les descriptions interminables (mais plus poétiques à mes yeux que celles de Proust…) ont un rôle à jouer dans la vraie Histoire. Je lui pardonne de m’avoir fait bailler une vingtaine de fois.

Message annulé

Lecture papier en cours : “Blood Song, Tome 1 : La Voix du sang”. Une très belle découverte, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu envie de lire dès que j’ai un moment de libre comme ça.  

Vaelin Al Sorna, héros légendaire du Royaume Unifié, accomplit son dernier voyage. Sur le navire qui l’emmène vers sa condamnation, il raconte à un jeune chroniqueur impérial les évènements qui l’ont conduit à cette tragique conclusion.
Vaelin aurait dû succéder à son père, le célèbre Seigneur de Guerre, mais il était promis à un autre destin. Confronté dès l’enfance au quotidien rude d’un combattant de la Foi, il n’aura désormais pour seule famille que l’Ordre qui l’a recueilli dans ses rangs. C’est là, entre les maîtres sans pitié et les épreuves initiatiques mortelles, qu’il se liera à vie à ses frères d’armes, et à celle qu’il n’a pas le droit d’approcher.
Devenu le fer de lance d’un royaume gouverné par le sang, Vaelin est redouté sur tous les champs de bataille. Mais c’est pourtant son humanité qui fera de lui à la fois un héros et un traître…

Lecture liseuse en cours : “World War Z”. Je n’ai pas vu le film mais il parait de toute manière que ça n’a pas grand chose à voir. Il est original car c’est comme un document historique qui rassemble des témoignages de cette guerre Z.

La guerre des zombies a eu lieu, manquant éradiquer l’ensemble de l’humanité.L’auteur, en mission pour l’ONU et poussé par l’urgence de devoir préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, dans les cités en ruine qui jadis abritaient des millions d’âmes jusqu’aux coins les plus inhospitaliers de la planète. Il a recueilli les paroles d’hommes, de femmes, parfois d’enfants, ayant dû faire face à l’horreur ultime. WORLD WAR Z en est le résultat. Jamais auparavant nous n’avions eu accès à un document de première main aussi saisissant sur la réalité de l’existence – de la survivance – humaine au cours de ces années maudites. Depuis le désormais tristement célèbre village de Nouveau Dachang, en Chine, là où l’épidémie a débuté avec un patient zéro de 12 ans, jusqu’aux forêts du Nord dans lesquelles – à quel prix ! – nombre d’entre nous ont trouvé refuge, en passant par les Etats-Unis d’Afrique du Sud, cette chronique des années de guerre reflète sans faux semblants la réalité de l’épidémie.

Pareil, pas vu le film World War Z, mais le livre est vraiment top! D’autant plus qu’au vu de l’auteur, Max Brooks, fils de Mel Brooks, je m’attendais à de l’humour potache alors qu’il n’en est rien ! C’est même plutôt sérieux, un vrai documentaire sur les zombies. Un livre original et vraiment très bien écrit.

La trilogie Blood Song est très sympa.
J’attaque le tome 2 de Dragon Blood du même auteur, mais difficile de se remettre dans l’histoire, ayant lu le tome 1 il y a longtemps…

C’est ptet moins flagrant dans World War Z que dans le tome précédent “Guide de survie en territoire zombie”, mais je trouve qu’il y a pas mal d’humour dedans, notamment dans le sérieux presque excessif du guide.

Pour La trilogie Blood Song, il parait que les 2 volumes suivants sont moins bons.

Morgal dit :C'est ptet moins flagrant dans World War Z que dans le tome précédent "Guide de survie en territoire zombie", mais je trouve qu'il y a pas mal d'humour dedans, notamment dans le sérieux presque excessif du guide.

Certes, mais on est très loin des films du papa (la folle histoire de l'espace où sacré Robin des bois par exemple) 

Mzelle dit :Pour La trilogie Blood Song, il parait que les 2 volumes suivants sont moins bons.
 

Je ne me suis pas fait cette réflexion en particulier, j'ai un bon souvenir de l'ensemble, et du T1 de Dragon Blood. Les deux Blood Sont suivants sont ptet moins bien, mais loin d'être mauvais pour autant.