el payo dit :Pas lu le livre mais beaucoup aimé le film ("Into the wild"). De mémoire il faisait pas mal référence à Jack London et Thoreau (ou bien c'était Spinoza ?).
Jack London pour l'appel de la nature sauvage, évidemment. Et Martin Eden, livre que j'adore et que je recommande chaudement.
Est-ce le cas dans le roman ?
Tout à fait, il est fait mention de Jack London et de Thoreau à de maintes reprises (d'ailleurs London est bien égratigné par l'auteur car n'ayant jamais voyagé plus loin que son jardin).
Bonjour,
Dire que Jack London n'a jamais voyagé plus loin que son jardin non mais je rêve !?
J'ai lu tous ses romans, presque toutes ses biographies.
N'importe quoi !
C'est un écrivain voyageur.
Allez lire ça tiens et vous m'en donnerez des nouvelles...
Là suis bien énervé d'entendre ça...
Et j'en profite pour rappeler que Jack London n'était ni alcoolique et ni obèse !
Bon,passons et je vous souhaite de belles lectures.
el payo dit :Pas vraiment un ascète non plus hein :D Et tant mieux. C'est chiant un ascète.
Coucou, Non, certes pas un ascète. London aimait boire. Mais il pouvait arrêter de boire quand il voulait, sans être en manque. Ce n'était pas un alcoolique.
Bonnes lectures à tous et lisez Jack London, Joseph Kessel, Blaise Cendrars, Conrad, Victor Serge, Panaït Istrati...tous des écrivains voyageurs où le monde était leur jardin...leur champ de bataille, leur table d'écriture...
Un des romans qui ont créé la dystopie au 20ème siècle (avec 1984, Le meilleur des mondes, et Nous).
Le pitch : Au sein d’un société totalitaire “l’état mondial”, les journées sont rythmées par le travail le jour et les services civiques dans la police la nuit. Léo Kall, chimiste de la ville Chimie N°4 invente le sérum de vérité. Dernier outil manquant à l’état pour contrôler massivement ses citoyens.
Le livre est écrit comme le journal de Léo Kall, et par conséquent, se concentre uniquement sur sa personne. On y voit le schéma de pensée du protagoniste qui évolue au fur et à mesure qu’il voit ce que sa découverte engendre. C’est agréable à lire, même si on ressent le style de ces années, qui n’est pas palpitant. Il ne se passe pas énormément de choses et ce livre vaut plus pour les idées développées que pour l’histoire en tant que telle. Par ailleurs, la fin est abrupte et sortie de nulle part. Elle achève le livre de façon complètement artificielle.
En résumé, je suis content d’avoir lu ce livre pour ma culture personnelle et pour les idées qu’il développe, bien que cela reste assez simpliste en comparaison de ce qui s’écrit de nos jours (oui, c’est à toi, Paolo Bacigalupi, que je pense). Pour le côté romanesque et narratif, je trouve que cela reste très plat et que le roman n’est pas franchement folichon.
A lire pour sa culture personnel plus que pour ses qualités narratives.
Jamais entendu parler de ce bouquin ! Merci stueur. Fahrenheit 451 (Ray Bradbury) et Un bonheur insoutenable (Ira Levin) sont à ajouter à ta liste des dystopies.
Merci à Pyjam qui, le premier, avait parlé de ce bouquin ici. Je l’avais lu très vite après sa recommandation mais je n’écris dessus que maintenant, près d’un an plus tard.
Le pari de cet article ? Faire une vraie chronique qui donne envie mais en évitant de dévoiler le pitch (présent partout ailleurs sur internet et sur le 4ème de couv.). Pitch redoutable d’efficacité mais qui spoile à fond. Rien de grave mais ça gâche un peu la perplexité du lecteur dans les premiers chapitres. Autour de moi je l’ai recommandé plusieurs fois ce livre sans jamais spoiler, et ça a été plutôt apprécié. C’est ce que j’ai essayé de refaire dans ma critique sur mon site.
La lecture ne m‘a à l‘époque pas transporté comme je l‘aurais espéré. Je trouve le thème intéressant à traiter. J’avais même fait un parallèle personnel avec le Nom de la Rose autrement plus réussi, même si les descriptions y sont parfois longuettes. Et finalement, avec Fahrenheit 451, en étant un peu dur, ce qui m‘a le plus convaincu, ce sont le titre et son explication. Il m‘a manqué une vraie trame, une intrigue, un background plus accompli.
C’est celui qui m’avait pas mal dérouté à l’époque de ma première lecture. Il est souvent considéré comme un des meilleurs tomes de la série. Moi, j’ai un peu plus de mal, je n’ai jamais eu beaucoup d’empathie pour Leto. Je pense que si son personnage avait été plus travaillé dans les enfants de Dune, j’aurais pu être plus touché par le sacrifice de son humanité. Il y a quand même quelques scènes formidables (à commencer par la poursuite du début avec les loups) et des réflexions très intéressantes. Génial malgré tout, ça reste Dune, mais pas mon préféré.
- Hérétiques de Dune : check.
Je n’en gardais aucun souvenir. A la relecture, j’ai super apprécié. C’est finalement le premier tome du cycle où on explore véritablement d’autres lieux. Choisir de poser la majeure partie de l’action sur Gammu, anciennement Giedi Prime, est une bonne idée. Le parallèle entre la régression des lieux et habitants de Rakis et leur évolution sur Gammu est très intéressant. Le final est terrible. Je trouve que c’est un tome sous estimé.
- Dune, un chef d’oeuvre de la SF par Nicolas Allard : ma pause au milieu de l’Empereur Dieu
Une excellente analyse littéraire de Dune, des parallèles intéressants avec Star Wars et une affirmation culottée : Star Wars est la seule adaptation cinématographique de Dune réussie ! Plein de réflexions intéressantes sur la place du héros, le rôle des femmes, le transhumanisme, etc.
- Dune, exploration scientifique et culturelle d’une planète univers : ma pause au milieu des Hérétiques
Un autre bouquin très intéressant qui analyse à travers plusieurs essais les aspects scientifiques de Dune et discute les thèmes abordés tout au long du cycle. Composition du Mélange, anatomie du ver des sables, fonctionnement du distille, tout ça n’a plus de secret après lecture de ce livre. D’autres discussions sur le jihad, l’écologie, la figure héroïque, la place de la femme dans la SF et dans Dune, la question des énergies, la géopolitique dans Dune… Formidable.
Prochaine étape : la Maison des Mères et le mook !
Merci à Pyjam qui, le premier, avait parlé de ce bouquin ici. Je l'avais lu très vite après sa recommandation mais je n'écris dessus que maintenant, près d'un an plus tard.
Oh la la, hyper déçu par ce bouquin, personnellement. J'en attendais peut-être trop (c'est le problème, avec les romans que les éditeurs vendent comme incroyablement géniaux), mais j'ai trouvé ça labyrinthique, répétitif (oui, bon, d'accord, c'est un peu le pitch) et pour tout dire assez boursouflé, dans le genre "accrochez-vous, vous allez voir ce que vous allez voir"... Bref, trop difficile à suivre (trop de personnages, trop d'identités, trop de fausses pistes) et trop long pour être divertissant à mon goût (ce qui est pourtant la promesse du bouquin).
j’alterne entre Conan le Conquérant (après une pause) et Les Aventures de Sherlock Holmes, ce dernier est très agréable à lire, autant j’ai vraiment eu du mal à renouer avec le style de Lovecraft (pas de dialogues, style chargé, trop soutenu à mon goût pour la fluidité et l’immersion) autant le style Conan Doyle (du moins en VF) ne souffre pas de son époque d’origine pourtant les deux auteurs sont quasi contemporains. Les deux personnages sont vraiment intéressants et savoureux, les enquêtes intrigantes, même si on aura forcément des préférences. Déçu de la conclusion des cinq pépins, on s’attend à un final musclé ou du moins marquant et on dirait que l’auteur a botté en touche, on reste clairement sur sa faim. C’est dès la première nouvelle qu’on fait la rencontre de Irène Adler, LA femme pour Sherlock
2ème tome de La Passe-miroir : Les disparus du Clairdelune, de Christelle Dabos.
Il s’agit de la suite directe du premier tome qui se finissait de façon très abrupte. Et autant le livre précédent se focalisait sur la rencontre entre Ophélie et le monde de Thorn, autant là, la méta-histoire commence à pointer le bout de son nez via une enquête sur l’arche de Thorn.
J’avais trouvé le premier livre assez anxiogène avec toutes ces illusions, on ne savait pas sur quoi on pouvait se reposer/se dire que c’était vrai. Tout pouvait être remis en question en quelques pages. On retrouve toujours ce côté, mais énormément amoindris, et je préfère comme ça. L’enquête donne un rythme et un but qui rendent le livre beaucoup plus digeste que le précédent. De même, cela permet de faire avancer la trame de l’histoire. Le fait qu’il y a ait plusieurs histoires enchevêtrées (l’histoire entre Ophélie et Thorn, l’enquête, la méta-histoire) sans que cela ne soit découpées par chapitre est vraiment bien amené.
Bref, autant le premier tome était sympa mais bon, en dehors de l’univers exceptionnellement riche je n’avais pas été emballé plus que ça, autant là, j’ai hâte de lire la suite.
el payo dit :Jamais entendu parler de ce bouquin ! Merci stueur. Fahrenheit 451 (Ray Bradbury) et Un bonheur insoutenable (Ira Levin) sont à ajouter à ta liste des dystopies.
Désolé de ne te répondre que maintenant, j'étais passé à côté de ton message... J'avais déjà lu Fahrenheit 451 étant ado que j'avais apprécié, même si je ne me souviens plus du livre en détail. Pour Un bonheur insoutenable, je prends note, merci !
stueur dit :2ème tome de La Passe-miroir : Les disparus du Clairdelune, de Christelle Dabos.
Il s'agit de la suite directe du premier tome qui se finissait de façon très abrupte. Et autant le livre précédent se focalisait sur la rencontre entre Ophélie et le monde de Thorn, autant là, la méta-histoire commence à pointer le bout de son nez via une enquête sur l'arche de Thorn.
J'avais trouvé le premier livre assez anxiogène avec toutes ces illusions, on ne savait pas sur quoi on pouvait se reposer/se dire que c'était vrai. Tout pouvait être remis en question en quelques pages. On retrouve toujours ce côté, mais énormément amoindris, et je préfère comme ça. L'enquête donne un rythme et un but qui rendent le livre beaucoup plus digeste que le précédent. De même, cela permet de faire avancer la trame de l'histoire. Le fait qu'il y a ait plusieurs histoires enchevêtrées (l'histoire entre Ophélie et Thorn, l'enquête, la méta-histoire) sans que cela ne soit découpées par chapitre est vraiment bien amené.
Bref, autant le premier tome était sympa mais bon, en dehors de l'univers exceptionnellement riche je n'avais pas été emballé plus que ça, autant là, j'ai hâte de lire la suite.
Ah merci ! J'ai acheté cette série de bouquin pour ma fille. Je saurai me souvenir de ce que tu as dit si jamais elle n'accroche pas plus que ça au premier tome.
stueur dit :2ème tome de La Passe-miroir : Les disparus du Clairdelune, de Christelle Dabos.
Il s'agit de la suite directe du premier tome qui se finissait de façon très abrupte. Et autant le livre précédent se focalisait sur la rencontre entre Ophélie et le monde de Thorn, autant là, la méta-histoire commence à pointer le bout de son nez via une enquête sur l'arche de Thorn.
J'avais trouvé le premier livre assez anxiogène avec toutes ces illusions, on ne savait pas sur quoi on pouvait se reposer/se dire que c'était vrai. Tout pouvait être remis en question en quelques pages. On retrouve toujours ce côté, mais énormément amoindris, et je préfère comme ça. L'enquête donne un rythme et un but qui rendent le livre beaucoup plus digeste que le précédent. De même, cela permet de faire avancer la trame de l'histoire. Le fait qu'il y a ait plusieurs histoires enchevêtrées (l'histoire entre Ophélie et Thorn, l'enquête, la méta-histoire) sans que cela ne soit découpées par chapitre est vraiment bien amené.
Bref, autant le premier tome était sympa mais bon, en dehors de l'univers exceptionnellement riche je n'avais pas été emballé plus que ça, autant là, j'ai hâte de lire la suite.
Ah merci ! J'ai acheté cette série de bouquin pour ma fille. Je saurai me souvenir de ce que tu as dit si jamais elle n'accroche pas plus que ça au premier tome.
Je confirme, c’est une superbe série. Je les ai enchainé, avalé, dévore les uns après les autres ! (C’est l’avantage d’avoir découvert la série lorsqu’elle s’est terminée !)
Idem, j’ai bien apprécié la passe miroir. Attention par contre, le dernier tome apporte une résolution nettement plus complexe à l’histoire que ce que le début peut laisser supposer. Les critiques du 4e étaient assez amusantes à lire d’ailleurs, il y a quelques blogueurs qui semblent avoir été largués en cours de route !
Je viens de terminer le 8ème tome de la saga du Bourbon Kid d’un fabuleux auteur anonyme : Que le diable l’emporte.
Le pitch : Le Bourbon Kid a signé un pacte avec le diable, Scratch, indiquant que ce dernier avait droit de vie ou de mort sur les descendants du kid. Sa compagne étant enceinte, ils cherchent à échapper au diable. Voilà pour le pitch, mais vous vous doutez que ce n’est qu’un tout petit, rikiki, aperçu de l’histoire.
Alors, on retrouve tous nos personnages fétiches, auquel vient se greffer Dracula himself, pour notre plus grand plaisir. Il faut bien avouer que ce tome est un poil encore plus scato que les précédents, mais Sanchez reste un personnage fétiche, drôle, et mine de rien, plutôt attach(i)ant. L’histoire est toujours aussi drôle, déjantée, mais aussi très bien ficelée. Non seulement tout retombe sur ses pattes mais en plus, tour de force magistral : le lien est fait avec tous les tomes précédents via des révélations vraiment top! Et qui en plus, permettent de relancer une pièce pour d’autres livres.
Bref, on n’en sortira pas grandi, il faut bien se le dire. Par contre, c’est vraiment jouissif et drôle! Pas le meilleur de la série, mais si on a lu les 7 précédents on peut y aller les yeux fermés. De toute façon, il est plus que recommandé de commencer par le premier tome puis de les lire dans l’ordre afin de découvrir les personnages au fur et à mesure car ils sont désormais très nombreux!
Pas de festival des Utopiales cette année, mais il y aura quand même des bribes d’Utopiales dans mes lectures! Je viens de terminer l’anthologie officielle des Utopiales 2020. Une anthologie officielle d’un évènement qui n’a pas eu lieu, si là on n’est pas dans la science-fiction, je ne sais pas ce qu’il faut de plus ! Un livre collector assurément !
Passé cet aspect, on se retrouve avec un livre de 10 nouvelles (écrites pour l’occasion ou reprises de recueils des auteurs) précédés d’une préface d’Ariel Kyrou, et de 2 textes d’Adélaïde Legrand pour le pôle ludique et de Caroline de Benedetti pour le côté polar. Ces textes ont tous pour point commun d’évoquer la ou les traces, thème du festival.
Alors on se retrouve avec des textes très disparates et pour la majorité pas vraiment folichon. Il en ressort quand même 2 textes vraiment très bien que sont :
- La mémoire de l’univers de Nicolas Martin (peut-être plus connu dans son rôle de journaliste à France Culture dans son émission “La méthode scientifique” qui parle de science et de science fiction). Une histoire de scientifiques qui mettent au point un cocktail de drogues leur permettant de décupler les performances du cerveau, et donc d’en apprendre plus, et donc d’aller plus loin dans la recherche…
- La présence de Claude Ecken : une histoire absolument géniale, originale, et qui colle au plus proche de la réalité (il a été aidé pour la partie scientifique par Roland Lehoucq et Eric Picholle). Je n’en dirai pas plus pour ne rien dévoiler de l’histoire mais c’est vraiment un texte super.
Pour résumer, j’ai peur que cette anthologie ne rende pas vraiment hommage les écrivains présent dans le sens où ils écrivent (pour la plupart) sous la contrainte du thème donné par le festival et dans un délai imparti. Le but étant pour moi de trouver de nouveaux auteurs à lire, c’est mission réussi pour cette année avec Nicolas Martin et Claude Ecken. Mais je ne conseillerai pas pour autant cette anthologie qui est vraiment très disparate en terme d’intérêt.