J’ai lu La Dame de l’Orient-Express, de Lindsay Ashford.
Une tranche de vie d’Agatha Christie, très romancée, une histoire d’amitié entre trois femmes et les difficultés qu’elles vivent au moment où elles se rencontrent.
On voit que l’auteure essaie de coller au style thirties au Moyen-Orient d’Agatha Christie, mais bon, ce n’est pas un roman policier, même s’il y a des petites chose à deviner.
Par contre j’ai appris des choses sur la vie de la reine du crime, que j’ignorais totalement alors que j’ai dû lire tous ses polars.
Voilà, sinon c’est une histoire de femmes, je l’ai trouvée agréable à lire, mais je ne porterais pas le roman aux nues. Est-ce que j’aurais aimé si je n’appréciais pas les polars d’A. Christie ? Aucune idée.
Proute dit :Par contre j'ai appris des choses sur la vie de la reine du crime, que j'ignorais totalement alors que j'ai dû lire tous ses polars.Genre qu'elle et son mari étaient des précurseurs du surf en Angleterre ?
el payo dit :Proute dit :Par contre j'ai appris des choses sur la vie de la reine du crime, que j'ignorais totalement alors que j'ai dû lire tous ses polars.Genre qu'elle et son mari étaient des précurseurs du surf en Angleterre ?
J'ignorais tout de sa disparition à Harrogate, j'avais aussi toujours cru que c'était Archibald Christie l'archéologue, ce genre de choses. Je ne m'étais jamais intéressée à la vie de l'auteure, et le livre m'a donné envie d'aller voir au moins la page Wikipédia dédiée à Agatha Christie.
Le livre de Lindsay Ashford tente d'imaginer un état d'esprit possible d'A. Christie suite à son divorce et au remariage de son ex-époux et, au-delà d'une certaine naïveté certainement destinée à se replacer dans les années trente, j'ai trouvé cette tentative plutôt pas trop mal et assez en résonance avec les personnages des romans de la reine.
Après avoir été chassés de Djerba et de Rhodes, les chevaliers de Saint Jean trouvent refuge à Malte où ils s’apprêtent à recevoir les assauts des troupes Ottomanes conduites pas Moustapha grand général de Soliman. Sous la conduite du terrible La Valette, les assiégés vont devoir résister (et ça va chier, j’vous raconte pas…bon, en fait un peu).
Mattias Tannhauser, ancien janissaire, commerçant et aventurier, ne veut pas participer à cette folie, mais des intérêts croisés l’amèneront à Malte.
Si on rajoute l’inquisition romaine qui doit lutter contre les hérétiques Luthériens et qui a ses raisons pour souhaiter la chute de l’Ordre des chevaliers, une comtesse en recherche de rédemption au cœur de tout ce drame, La religion de Tim Willocks est un roman passionnant, sauvage, aux rebondissements incessants, aux intrigues multiples. C’est du Dumas survitaminé, du Eco sans ésotérisme, brio et horreurs, une claque.
edit: il y a de quoi faire un bon film ou pourquoi pas une série (c’est plus à la mode), étonnant que cela n’existe pas déjà.
Je viens de terminer La Tempête des échos, le 4ème tome de la La passe-miroir, de Christelle Dabos.
Ce tome conclut la saga des aventures d’Ophélie et de Thorn.
Le pitch : on retrouve Ophélie sur Babel. Elle cherche à empêcher la fin du monde en comprenant l’origine de l’Autre, des Echos, et à retrouver Eulalie Dilleux. Voilà, je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler et surtout parce que l’histoire est pour le moins alambiqué.
Dans mon avis sur le tome précédent j’avais l’impression que les idées étaient arrivées les unes à la suite des autres sans qu’elles ne soient vraiment pensées pour être liées. Je l’ai ressenti encore plus dans ce tome qui tente de tout expliquer. On se retrouve avec tout un tas de concepts qui sont écrits comme étant des conséquences les uns des autres mais sans que cela ne semble naturelle ou logique.
En résumé, je n’ai pas aimé ce dernier tome. Et autant les 2 premiers tomes de la saga avaient une originalité et des idées vraiment appréciables, autant je trouve que l’auteures s’est perdue dans toutes ces idées et n’a pas réussi à les rattacher les unes aux autres de façon cohérente.
A titre personnel, je conseillerai de s’arrêter à la lecture des 2 premiers tomes.
Je pense que cet avis est très répandu et je m’en étais d’ailleurs amusé quand j’avais parlé ici même du tome 4 (p. 108, on en avait parlé suite à ta lecture du 1er tome).
J’ai tendance à penser que l’auteure savait très bien où elle allait mais qu’elle a pris plaisir à faire croire que l’histoire serait quelque chose qu’elle n’est pas du tout (une simple histoire d’amour improbable dans un univers steampunk). Ce faisant, elle a peut-être commis des erreurs dans la forme et certaines transitions sont effectivement brutales. Mais je ne pense pas qu’on écrive une série comme celle-ci sans savoir où elle mènera : si le chemin n’est pas décidé à l’avance, je crois que la destination est parfaitement claire dès qu’elle commence à écrire le tome 1.
Du coup, je ne vois pas comment on peut recommander de ne lire que les deux premiers tomes, je pense qu’il faut recommander de tout lire ou de ne rien lire. Est-ce qu’on imaginerait ne recommander de lire que le premier volume du Seigneur des Anneaux par exemple ? Ca paraitrait bizarre comme conseil : ça finirait sur la mort de Boromir et on ne saurait jamais si l’anneau parvient à être détruit, super !
Personnellement, j’ai été sensible à l’ambiance de la Passe Miroir, et je considère que ses qualités excèdent ses défauts donc je continue de le recommander même si je doute que ça devienne jamais un classique, c’est clair.
bachibouzouk dit :Après avoir été chassés de Djerba et de Rhodes, les chevaliers de Saint Jean trouvent refuge à Malte où ils s’apprêtent à recevoir les assauts des troupes Ottomanes conduites pas Moustapha grand général de Soliman. Sous la conduite du terrible La Valette, les assiégés vont devoir résister (et ça va chier, j’vous raconte pas...bon, en fait un peu).
Mattias Tannhauser, ancien janissaire, commerçant et aventurier, ne veut pas participer à cette folie, mais des intérêts croisés l’amèneront à Malte.
Si on rajoute l’inquisition romaine qui doit lutter contre les hérétiques Luthériens et qui a ses raisons pour souhaiter la chute de l’Ordre des chevaliers, une comtesse en recherche de rédemption au cœur de tout ce drame, La religion de Tim Willocks est un roman passionnant, sauvage, aux rebondissements incessants, aux intrigues multiples. C’est du Dumas survitaminé, du Eco sans ésotérisme, brio et horreurs, une claque.
edit: il y a de quoi faire un bon film ou pourquoi pas une série (c’est plus à la mode), étonnant que cela n’existe pas déjà.
Du XVIème siècle, c'est bien, c'est bien (je confirme que c'est plutôt du très bon roman).
DuncanIdaho dit :Je pense que cet avis est très répandu et je m'en étais d'ailleurs amusé quand j'avais parlé ici même du tome 4 (p. 108, on en avait parlé suite à ta lecture du 1er tome).
J'ai tendance à penser que l'auteure savait très bien où elle allait mais qu'elle a pris plaisir à faire croire que l'histoire serait quelque chose qu'elle n'est pas du tout (une simple histoire d'amour improbable dans un univers steampunk). Ce faisant, elle a peut-être commis des erreurs dans la forme et certaines transitions sont effectivement brutales. Mais je ne pense pas qu'on écrive une série comme celle-ci sans savoir où elle mènera : si le chemin n'est pas décidé à l'avance, je crois que la destination est parfaitement claire dès qu'elle commence à écrire le tome 1.
Du coup, je ne vois pas comment on peut recommander de ne lire que les deux premiers tomes, je pense qu'il faut recommander de tout lire ou de ne rien lire. Est-ce qu'on imaginerait ne recommander de lire que le premier volume du Seigneur des Anneaux par exemple ? Ca paraitrait bizarre comme conseil : ça finirait sur la mort de Boromir et on ne saurait jamais si l'anneau parvient à être détruit, super !
Personnellement, j'ai été sensible à l'ambiance de la Passe Miroir, et je considère que ses qualités excèdent ses défauts donc je continue de le recommander même si je doute que ça devienne jamais un classique, c'est clair.
A dire vrai, j'ai le sentiment que la saga est vraiment séparé en 2 histoires. La première qui s'arrête en fin de tome 2, même s'il reste une ouverture pour retrouver Thorn (ouverture qui reste la même en fin de tome 4). Et il y a vraiment une rupture entre les 2 premiers tomes qui créent un univers sans l'exploiter complètement (il y a pleins d'idées en suspends qui ne sont qu'effleurées). Alors que les 2 suivants partent dans tous les sens et ne raccrochent pas tous les wagons, ou avec des pirouettes. Du coup, je reste sur ma position de ne proposer que les 2 premiers tomes.
Je viens de terminer le deuxième tome de la trilogie Les livres de la terre fracturée, La porte de cristal, de N.K. Jemisin.
Ce livre suit directement le premier tome, avec en grande partie les mêmes personnages, en particulier Essun et sa fille Nassun.
Résumé du premier tome : https://www.trictrac.net/forum/sujet/de-vos-lectures?page=112
Le pitch : ben je ne peux pas trop en dire mais on va se concentrer sur la vie d’Essun dans la géode et le développement de l’orogénie de Nassun.
Alors je dois dire que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre car il y a beaucoup de personnages et qu’il n’y a pas de récap’ du tome précédent. Je vous invite donc à lire dans la foulée du premier ou à trouver un résumé du premier tome.
Sinon, j’ai beaucoup aimé, même si je ne sais pas exactement pourquoi. Le livre est écrit avec le “vous” pour chaque chapitre qui parle d’Essun, c’est assez déstabilisant puis on s’y fait. Le monde créé est vraiment original, consistant, et “réaliste”. Il n’y a pas de deus ex machina à tout va et il n’y a pas non plus de nouvelles capacités magiques qui nous sont dévoilées quand l’auteure en a besoin pour son histoire pour se sortir d’une situation inextricable.
Bref, si vous avez aimé le premier, vous ne serez pas déçu, sinon, ben commencez par le premier !
De retour pour le dernier tome de la trilogie Les livres de la terre fracturée, Les cieux pétrifiés, de N.K. Jemisin.
Comme pour le précédent, il suit directement le second tome, en étant centré sur Essun et sa fille Nessun, ainsi qu’un personnage que nous ne connaissons pas et qui nous parle du passé…
Pour le coup, on a vraiment envie de savoir comment ça va se terminer. On a aussi envie de comprendre d’où tout ça vient. On a des réponses, mais c’est parfois un peu cryptique.
En résumé, si on a lu les précédents, il faut lire celui-ci. Le livre a gagné le prix Hugo 3 années de suite pour les 3 tomes. Il a aussi gagné les Nebula et Locus. Donc soit il n’y avait pas grand choe d’autre cette année là, soit il est au-dessus du lot. Pour ma part j’ai trouvé le livre très original, pas transcendant non plus. Mais je pense que je me suis trompé de lecture dans le sens où ce n’est pas ce que je cherche à lire car c’est trop “fantasy” avec de la magie et pas assez technologique à mon goût.
Ce n’est pas que je veuille diminuer le mérite de Miss Jemisin (que je n’ai jamais lue), mais ces dernières années, les prix SF sont largement influencés par une idéologie (soit-disant) progressiste.
Pyjam dit :Ce n'est pas que je veuille diminuer le mérite de Miss Jemisin (que je n'ai jamais lue), mais ces dernières années, les prix SF sont largement influencés par une idéologie (soit-disant) progressiste.
Juste les prix SF alors.
Quoi ! Dans la pâtisserie aussi ?
Et voilà, j’ai lu Il était deux fois, de Franck Thilliez, auteur que j’ai donc découvert à cette occasion.
Le style est très agréable et on accroche tout de suite, embringuée dans le roman au bout de quinze ou vingt pages à peine, ce qui est assez rare pour moi (même quand je lis une suite à un roman, je mets bien 50 à 200 pages à entrer dedans).
L’histoire est bonne, bien racontée, et elle tient la route. Je n’ai pas non plus traqué les non-sens, mais en la lisant en spectatrice tranquillou, aucun ne m’a sauté à la figure.
La fin n’est pas décevante, parfois dans les polars (ah ben oui, c’est un polar !), on peut suivre l’histoire, haletant, mais être déçu par la fin, là non, je l’ai trouvé bien jusqu’au bout.
Je dirais même que j’ai trouvé le dénouement plutôt original, mais si je suis amatrice du genre, je n’en ai pas non plus lu des milliers, donc peut-être que d’autres seront blasés ? Moi pas, en tout cas !
Deux bémols cependant :
- le premier, qui m’a bien dérangée, est que le roman se passe en novembre 2020 mais a été publié en avril 2020, certainement écrit en 2019… donc, il se passe en novembre 2020, mais dans un monde où il n’y a ni covid, ni confinement, ni masques, bref, rien de tout ça. Il faut donc faire un petit effort pour se dire soit qu’on est dans une uchronie, soit que ça se passe en 2019. Je ne sais pas si c’est une demande de l’éditeur, si c’est une marotte de l’auteur, et si c’est parce que ça se vend mieux quand l’histoire se passe au moment où les lecteurs la découvrent, mais bon, là ça a fait flop. Heureusement, ça ne nuit pas à l’histoire en elle-même.
- le deuxième, il y a des petits feuillets à lire à la fin, et honnêtement, j’ai été un peu déçue, même si je vois bien le rapport, je ne l’ai pas trouvé assez prégnant, surtout pour un truc qu’on lit tout à la fin.
Quoi qu’il en soit, ce livre m’a donné envie de découvrir les autres de l’auteur, une fois que j’aurai découvert si oui ou non ils sont tous de qualité comme celui-ci (merci à ma libraire qui aime bien les polars et qui me l’a conseillé, et qui saura me dire pour les autres).
Je le propose donc à toute personne aimant les polars et ne l’ayant pas encore lu.
PédroLeRoiduTango dit :Pyjam dit :Ce n'est pas que je veuille diminuer le mérite de Miss Jemisin (que je n'ai jamais lue), mais ces dernières années, les prix SF sont largement influencés par une idéologie (soit-disant) progressiste.
Juste les prix SF alors.
Et ce n'est pas en 2021 qu'un homme va remporter le Hugo.
Les nominées :
Best Novel:
Network Effect- Martha Wells
The City We Became - N.K. Jemisin
Piranesi- Susanna Clarke
Harrow the Ninth - Tamsyn Muir
The Relentless Moon- Mary Robinette Kowal
Black Sun - Rebecca Roanhorse
Une volonté politique ou un concours de circonstances ?
En même temps, y aurait que des hommes, en ferait-on la remarque ?
Dans la catégorie meilleur roman uniquement :
En 2020 : 6 femmes:
The City in the Middle of the Night, de Charlie Jane Anders
Gideon the Ninth, de Tamsyn Muir (Tor.com Publishing)
The Light Brigade, de Kameron Hurley (Saga; Angry Robot UK)
A Memory Called Empire, d’Arkady Martine (Tor; Tor UK)
Middlegame, de Seanan McGuire (Tor.com Publishing)
The Ten Thousand Doors of January, d’Alix E. Harrow (Redhook; Orbit UK)
En 2019, 5 femmes et 1 homme : Yoon Ha Lee d’origine coréenne
The Calculating Stars de Mary Robinette Kowal
Record of a Spaceborn Few de Becky Chambers
Revenant Gun de Yoon Ha Lee
Space Opera de Catherynne Valente
Spinning Silver de Naomi Novik
Trail of Lightning de Rebecca Roanhorse
En 2018, 3 femmes et 3 hommes, dont Yoon Ha Lee
The Stone Sky, N.K. Jemisin (Orbit US; Orbit UK)
Six Wakes, Mur Lafferty (Orbit US)
Provenance, Ann Leckie (Orbit US; Orbit UK)
Raven Stratagem, Yoon Ha Lee (Solaris US; Solaris UK)
New York 2140, Kim Stanley Robinson (Orbit US; Orbit UK)
The Collapsing Empire, John Scalzi (Tor US; Tor UK)
En 2017, 4 femmes et 2 hommes, dont Yoon Ha Lee, et le chinois Cixin Liu
All the Birds in the Sky, Charlie Jane Anders (Tor Books / Titan Books)
A Closed and Common Orbit, Becky Chambers (Hodder & Stoughton / Harper Voyager US)
Death’s End, Cixin Liu (Tor Books / Head of Zeus)
Ninefox Gambit, Yoon Ha Lee (Solaris Books)
The Obelisk Gate, N. K. Jemisin (Orbit Books)
Too Like the Lightning, Ada Palmer (Tor Books)
Donc, en 5 ans et 30 nominations, 2 hommes blancs ont joui du privilège d’être nommés au prix Hugo du meilleur roman : Kim Stanley Robinson et John Scalzi.
En même temps, on voit que les nominé(e)s sont presque exclusivement publié(e)s par Tor et Orbit.
Faut-il y voir une volonté politique ? Je ne connais pas assez les dessous de l’affaire pour répondre. Je laisse chacun se faire son avis.
Merci au forum Le Bélial’ pour la collecte des données.
Ce qui est amusant c’est que les prix Hugo ont justement été dans le passé (2013-2015) largement piratés par des trolls se présentant comme « anti-diversité » ayant bourré les urnes en réaction à des sélections perçues comme politiquement biaisées.
Je ne connais pas non plus suffisamment ce qui s’est fait cette année en SF pour juger, mais d’ici à ce que ce soit une réaction aux campagnes Sad Puppies ça ne m’étonnerait pas.
Bon, sinon il faut justement attendre 2015 pour que les nominés au prix du meilleur roman ne soient pas majoritairement des hommes blancs, visiblement ça ne dérangeait pas grand monde avant (purée, dans quoi je m’engage, moi … ).
Ca manque de transexuel.le.s tout ça.
Coïncidence ? Je ne pense pas.
Le prix Hugo me paraît ressembler au Spiel pour les amateurs de SF. C’est la promesse de lire un bon livre de SF mais pas celle de lire le meilleur de l’année, particulièrement du point de vue d’un lecteur connaisseur. Il faudrait créer le Kennerhugo des jahres et encore, il ne faudrait pas attendre longtemps avant qu’il soit lui aussi choisi en visant le grand public. Et pour viser le grand public, les considérations politiques sont sûrement aussi importantes que les qualités purement littéraires.
Mais ce n’est pas nouveau. Déjà dans les années 90, Lois McMaster Bujold a gagné 3 fois le prix Hugo pour des romans d’un même cycle (la saga Vorkosigan), ce qui est un record. Et ça sans compter un Hugo pour une novella de ce même cycle et un autre pour un roman d’un autre cycle. Et pourtant, vous aurez du mal à trouver un site spécialisé en SF qui ne placerait ne fût-ce qu’un seul de ces romans dans une liste d’incontournables de la SF.
Est-ce que Lois McMaster Bujold doit ses Hugo à la qualité de ses romans ? Est-ce que la saga Vorkosigan a bénéficié du fait que ce sont des lectures de SF supposées “faciles” et donc susceptibles de plaire au plus grand nombre ? Est-ce que le fait que l’auteure soit une femme dans un milieu très masculin a joué ? Peut-être une combinaison de tout ça.
A côté de ça, Ursula Le Guin a gagné 7 prix Hugo dans différentes catégories si j’en crois sa page wikipedia, et je pense que personne ne peut dire que ce n’est pas mérité.