de vos lectures...

stueur dit :

J'avais déjà acheté La cité des permutants, donc je le lirais mais j'espère qu'il ne sera pas trop complexe à lire...

Je n’aurais qu’un mot à dire :

Cela dit le sujet est intéressant et donne grande matière à réflexion mais faut s’accrocher.
Eh oui, Greg Egan est impitoyable.

Emissaires des morts et Radieux ajoutés à ma wishlist.

J’interviens très peu ici, mais je lis beaucoup en vrai. A tel point que je me suis refais les soixante premières pages du sujet, histoire de trouver des titres susceptibles de me plaire, et je me suis aperçu que j’avais déjà lu pas mal des titres cités, ou bien je les avais écartés en connaissance de cause.
Néanmoins je parviens encore ça et là à dénicher des titres, et je suis rarement déçu par ces choix.
Tout ça pour dire que vous m’êtes précieux.

Pour montrer que je ne suis pas un ingrat, je vais quand même vous citer des titres que j’ai vraiment beaucoup appréciés, en espérant vous rendre le service que vous me rendez.

* Des femmes qui tombent de Pierre Desproges: un polar SF loufoque, que j’ai lu, relu, rerelu,… Le seul roman que Pierre Desproges a écrit. Le livre que j’apporterais avec moi sur une île déserte.

extrait: Pour peu que son gosse se coince l’auriculaire dans le pédalier de son tricycle, le plus fervent partisan de l’aide au tiers monde oubliera de partir soigner les petits affamés pour filer toutes affaires restantes à la pharmacie du coin, en vertu d’une loi sacrée de l’espèce qui veut que la sauvegarde d’un petit doigt gras familier relègue aux calendes celle de mille ventres creux plus lointain.

* L’équipée malaise ou Je m’en vais (prix Goncourt) de Jean Echenoz: Moins pour l’histoire que pour le style. La plume de Jean Echenoz me fascine. Son talent l’autorise à résumer la vie d’un de ses personnages cinquantenaire en trois ou quatre phrases. J’attends le jour où il réussira à conjuguer son art avec une histoire haletante.

extrait: Gare du Nord, des escadrons de Parisiens travaillant en banlieue croisaient le contraire dans un grouillement feutré de caoutchouc, de crêpe et de cuir, sous la polyphonie des parfums frais, des sueurs fraîches, des dentifrices et des tabacs frais, où toujours dissonaient quelques premières notes de calvados.

* La Guerre éternelle de Joe Haldeman: Space opera militaire, fascinant et vertigineux.

extrait: J’avais un nouvel ami qui était tout le temps sur mes genoux. C’était le chat, qui avait le don de fuir les gens qui aimaient les chats pour se coller à ceux qui souffraient de sinusite ou détestaient les petites bêtes sournoises. Malgré tout, nous avions quelque chose en commun puisqu’à ma connaissance, il était le seul autre mammifère hétérosexuel mâle à des lieux à la ronde. Il était castré, bien sûr, mais vu les circonstances, ça ne changeait pas grand chose.

* Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck: Un road-movie rappelant parfois Easy Rider, tournant autour de la fraternité dans l’univers des motards. La fin du roman est de loin la plus durablement marquante que j’ai jamais lue.

pitch: Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté." Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l’indépendance et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paye cher.

* Le Jardin du Bossu de Franz Bartelt: J U B I L A T O I R E.

extrait: Le romantisme, le vrai, c’est une affaire de mecs à pognon. Faut les habits avec les dentelles. Faut le vocabulaire. Faut le sens des rimes. Faut savoir tousser, cracher le sang, se retenir de péter ou connaître les manières qui permettent de péter sans bruit et en dispersant l’odeur par des menuets improvisés. En plus, il faut savoir boire sans dire de conneries à partir du troisième verre. Ca, c’est pas facile.

* Le Déchronologue de Stéphane Beauverger: une intromission habile de la SF dans l’univers des pirates. Un très bon moment.

extrait: Je suis le capitaine Henri Villon et je mourrai bientôt.
Non, ne ricanez pas en lisant cette sentencieuse présentation. N’est-ce pas
l’ultime privilège d’un condamné d’annoncer son trépas comme il l’entend ?
C’est mon droit. Et si vous ne me l’accordez pas, alors disons que je le prends.
Quant à celles et ceux qui liront mon récit jusqu’au bout, j’espère qu’ils sauront


* La Zone du dehors d’Alain Damasio: histoire de le citer tout en évitant la traditionnelle Horde du Contrevent, énorme malgré une conclusion qu’on voit arriver très trop vite. Certes, son verbiage philosophique habituel ponctue le récit, mais son talent est indéniable.

pitch: 2084
Orwell est loin désormais. Le totalitarisme a pris les traits bonhommes de la social-démocratie. Souriez, vous êtes gérés ! Le citoyen ne s’opprime plus : il se fabrique. A la pâte à norme, au confort, au consensus. Copie qu’on forme, tout simplement. Au coeur de cette glu, un mouvement, une force de frappe, des fous : la Volte. Le Dehors est leur espace, subvertir leur seule arme.


Sinon, en vrac: La conjuration des imbéciles, Gagner la Guerre, Des souris et des hommes, tout John Fante, l’Ecume des jours, La Grande Porte, Le Joueur d’échecs, la saga Silo, Des milliards de tapis de cheveux, Des fleurs pour Algernon, Les particules élémentaires, Le Monde inverti, Chroniques martiennes, La Stratégie Ender, puis aussitôt après La Stratégie des Ombres,…

Je n’ai pas lu La Guerre éternelle mais l’adaptation en BD par Marvano est magistrale.  Hélas, il y a des auteurs qui ne savent pas s’arrêter et la suite (Libre à jamais) est vraiment un cran en dessous.

Du même auteur (Marvano), je vous conseille aussi chaudement la trilogie des sept nains, dont le premier tome est une sacré expérience de BD.

Je viens de terminer Le livre de la jungle de Rudyard Kipling qui a obtenu le prix Nobel de littérature en 1907.

Il s’agit d’un recueil de nouvelles qui ont pour point commun de faire parler les animaux.

Attention, si vous vous attendez à l’histoire de Disney, vous risquez d’être déçu. On y retrouve bien Baloo, Bageera, Shere Khan et Mowgli, mais le livre contient 10 nouvelles, qui ne se passent pas toutes dans la jungle, et seulement 3 concernent les protagonistes du dessin animé de Disney.

Le livre est très court, 215 pages (dans la version Folio), la lecture est aisée mais j’avoue ne pas avoir été plus emballé que ça. Déjà parce que je m’attendais à avoir une histoire plus proche du Disney (et en particulier l’ours Baloo débonnaire) et ensuite, les intrigues n’ont rien de passionnant à mes yeux. J’avoue d’ailleurs ne pas comprendre comment il a pu avoir le prix Nobel de littérature (bien que la page Wikipédia du prix donne quelques pistes…).

Bref, une lecture pas déplaisante mais qui n’a rien de folichon.

Pour ceux qui ne connaitraient pas, je recommande un mini roman de  Kathrine Kressmann Taylor datant de 1938 : Inconnu à cette adresse.

Un chef d’oeuvre intemporel.

En tout cas, il bénéficie de bonnes critiques.

Il est génial !  J’ai rarement lu un livre aussi glaçant.

Il a également été adapté au théâtre, je me rappelle l’avoir vu avec Dominique Pinon et Gérard Darmon, excellentissime.

En vrai, Liet Kynes est un Espagnol de 82 ans :
https://www.ouest-france.fr/europe/espagne/un-espagnol-de-82-ans-cree-une-machine-capable-de-transformer-l-air-en-eau-potable-7377912

Demain, j’offre à la petite fille de mon pote “L’homme qui plantait des arbres” de Jean Giono. J’espère qu’en faisant ça, je plante… un arbre. :wink:

Proute dit :@Mzelle : non, tu n'es pas seule, monsieur Proute lit la version Bragelonne poche de La Roue du temps, il est donc bloqué au tome 16, je crois, en attendant que la suite sorte. Comme toi, il ne s'attaque pas à une histoire non finie.

Peut-être que je m'y mettrai une fois tous les tomes sortis en poche, s'il m'assure que c'était bien (en attendant ça fait trois mois qu'il est dedans !)





 

Ce cycle est assez amusant parce que oui il ya 400 pages inintéressante par tome, mais ce qui est marrant c'est que ce ne sont pas le mêmes en fonction du lecteur, par exemple j'ai du mal a supporter la partie avec les nana des tours , alors que mon  épouse deteste les partie incluant rand et perin.

J'ai craqué j'ai fini le cycle en anglais, et je pense que celui qui a repris la saga n'avait pas toutes les clef pour finir, alors oui la saga de Rand se termine  celle de la tour se termine a peu près, mais le nombre de choses non résolues reste important.

du coup par exemple on se demande  pourquoi l'auteur a fait envahir le pays par des peuples venu de l'exterieur, alors qu'au final cela n'a que peux d'interaction avec l'histoire principale, en plus l'histoire de Mat n'est pas finie

adel10 dit :
Proute dit :@Mzelle : non, tu n'es pas seule, monsieur Proute lit la version Bragelonne poche de La Roue du temps, il est donc bloqué au tome 16, je crois, en attendant que la suite sorte. Comme toi, il ne s'attaque pas à une histoire non finie.

Peut-être que je m'y mettrai une fois tous les tomes sortis en poche, s'il m'assure que c'était bien (en attendant ça fait trois mois qu'il est dedans !)





 

Ce cycle est assez amusant parce que oui il ya 400 pages inintéressante par tome, mais ce qui est marrant c'est que ce ne sont pas le mêmes en fonction du lecteur, par exemple j'ai du mal a supporter la partie avec les nana des tours , alors que mon  épouse deteste les partie incluant rand et perin.

J'ai craqué j'ai fini le cycle en anglais, et je pense que celui qui a repris la saga n'avait pas toutes les clef pour finir, alors oui la saga de Rand se termine  celle de la tour se termine a peu près, mais le nombre de choses non résolues reste important.

du coup par exemple on se demande  pourquoi l'auteur a fait envahir le pays par des peuples venu de l'exterieur, alors qu'au final cela n'a que peux d'interaction avec l'histoire principale, en plus l'histoire de Mat n'est pas finie

Ça n'augure rien de bon pour la suite alors... moi je n'apprécie que moyennement la partie avec la Tour Blanche et je déteste la partie avec Elaine. A vrai dire, la seule partie qui m'intéresse c'est Rand. Un peu quand même Perrin et Matt mais ça tourne vraiment en rond.
L'auteur a un pb avec les femmes qui avec lui ne sont bonnes qu'à se crêper le chignon et à se donner des coups de badine sur les fesses ou se faire ligoter nues en guise de punition. Il aurait été un poil SM bondage que ça ne m'étonnerait presque pas 

stueur dit :Je viens de terminer Le livre de la jungle de Rudyard Kipling qui a obtenu le prix Nobel de littérature en 1907.

Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui ont pour point commun de faire parler les animaux.

Attention, si vous vous attendez à l'histoire de Disney, vous risquez d'être déçu. On y retrouve bien Baloo, Bageera, Shere Khan et Mowgli, mais le livre contient 10 nouvelles, qui ne se passent pas toutes dans la jungle, et seulement 3 concernent les protagonistes du dessin animé de Disney.

Le livre est très court, 215 pages (dans la version Folio), la lecture est aisée mais j'avoue ne pas avoir été plus emballé que ça. Déjà parce que je m'attendais à avoir une histoire plus proche du Disney (et en particulier l'ours Baloo débonnaire) et ensuite, les intrigues n'ont rien de passionnant à mes yeux. J'avoue d'ailleurs ne pas comprendre comment il a pu avoir le prix Nobel de littérature (bien que la page Wikipédia du prix donne quelques pistes...).

Bref, une lecture pas déplaisante mais qui n'a rien de folichon.

 

Y’a pas beaucoup d’auteurs folichons qui ont eu le prix Nobel de littérature. 

Pas forcément d’accord.
par contre je comprend la réaction de Stueur. La notoriété du livre de la jungle n’est plus en rapport avec le livre d’origine, c’est « l’univers étendu » qui a créé le mythe autour de ce livre, un peu comme les 3 mousquetaires ou les enquêtes de Sherlock Holmes qui une fois lues laissent un sentiment de « tout ça pour ça » ou ce n’est que ça. Des histoires assez plates, assez banales et improbables.

bachibouzouk dit :(...) qui une fois lues laissent un sentiment de « tout ça pour ça » ou ce n’est que ça. Des histoires assez plates, assez banales et improbables.

C'est exactement ça !

jmguiche dit :
stueur dit :Je viens de terminer Le livre de la jungle de Rudyard Kipling qui a obtenu le prix Nobel de littérature en 1907.

Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui ont pour point commun de faire parler les animaux.

Attention, si vous vous attendez à l'histoire de Disney, vous risquez d'être déçu. On y retrouve bien Baloo, Bageera, Shere Khan et Mowgli, mais le livre contient 10 nouvelles, qui ne se passent pas toutes dans la jungle, et seulement 3 concernent les protagonistes du dessin animé de Disney.

Le livre est très court, 215 pages (dans la version Folio), la lecture est aisée mais j'avoue ne pas avoir été plus emballé que ça. Déjà parce que je m'attendais à avoir une histoire plus proche du Disney (et en particulier l'ours Baloo débonnaire) et ensuite, les intrigues n'ont rien de passionnant à mes yeux. J'avoue d'ailleurs ne pas comprendre comment il a pu avoir le prix Nobel de littérature (bien que la page Wikipédia du prix donne quelques pistes...).

Bref, une lecture pas déplaisante mais qui n'a rien de folichon.

 

Y’a pas beaucoup d’auteurs folichons qui ont eu le prix Nobel de littérature. 

Pour être honnête, je suis allé voir la liste des prix Nobel de littérature et j'en ai lu 3-4. Autant certains ne m'ont pas plu (Ronde de nuit de Modiano ou Sa majesté des mouches de Golding) autant j'ai bien aimé Fin de partie de Beckett. Et j'ai lu sur la page wikipédia du prix Nobel de littérature qu'initialement le prix était décerné à des oeuvres "optimistes".
Donc je suppose qu'il doit y avoir sûrement pas mal de choses variées, du bof au très bien.

The big book, Connie Willis
Ainsi que d’autres romans du même auteur comme all clear.

Le thème est le voyage dans le temps, mais par des historiens.
Bien sûr, les choses ne se passent jamais comme prévues, et on a des descriptions intéressantes des époques visitées.
Dans the big book, il y a un probème d’épidémie, avec confinement et soucis d’approvisionnements en masques…écrit en 1994 !
Je trouve cette histoire de voyage dans le temps par des universitaires assez bien, il y a des parties assez rythmées, et les personnages bien définis.

J’ai commencé aussi le cycle des archives de Rorshar de Brandon Sanderson (que j’ai connu grâce à la roue du temps), et je suis bien mordu. Les personnages sont attachants, à la fois fort et faible, les idées plutôt originales.

Et enfin, je recommande Robin Hobb, le cycle de la cité des anciens.
Cette idée de dragons mal développés, que l’on confie à des jeunots est aussi sympathique.

Rire dans la nuit de Vladimir Nabokov, (encore); en voilà un qui aurait mérité un prix Nobel.
Comme toujours c’est fin sans être précieux, intelligent sans être pédant, admirablement bien écrit avec une maîtrise de l’art de l’ellipse, de la connivence, de l’humour …j’arrête là, de toute façon mon auteur préféré.
l’histoire? Un homme aime une femme, belle, plus jeune, qui ne l’aime pas, classique, mais racontée avec une noirceur enjouée admirable.
au suivant.

bachibouzouk dit :Pas forcément d’accord.
par contre je comprend la réaction de Stueur. La notoriété du livre de la jungle n’est plus en rapport avec le livre d’origine, c’est « l’univers étendu » qui a créé le mythe autour de ce livre, un peu comme les 3 mousquetaires ou les enquêtes de Sherlock Holmes qui une fois lues laissent un sentiment de « tout ça pour ça » ou ce n’est que ça. Des histoires assez plates, assez banales et improbables.

J'ai du mal à voir ce que "Les 3 mousquetaires" font dans cette liste. Autant, pour les deux autres univers, je vois bien, autant, Dumas, j'ai relu récemment et c'est d'une efficacité assez étonnante. Et ça vaut largement sa réputation, il me semble.

loïc dit :
bachibouzouk dit :Pas forcément d’accord.
par contre je comprend la réaction de Stueur. La notoriété du livre de la jungle n’est plus en rapport avec le livre d’origine, c’est « l’univers étendu » qui a créé le mythe autour de ce livre, un peu comme les 3 mousquetaires ou les enquêtes de Sherlock Holmes qui une fois lues laissent un sentiment de « tout ça pour ça » ou ce n’est que ça. Des histoires assez plates, assez banales et improbables.

J'ai du mal à voir ce que "Les 3 mousquetaires" font dans cette liste. Autant, pour les deux autres univers, je vois bien, autant, Dumas, j'ai relu récemment et c'est d'une efficacité assez étonnante. Et ça vaut largement sa réputation, il me semble.

Bah, chacun son avis.
Mais autant la tulipe noire ou la reine Margot étaient plein(es) d’aventures et de rebondissements, alors que les 3 mousquetaires m’ont paru un peu plat.
(mais tout ça est un peu vieux).
Tu as un Dumas à conseiller?

 

Le Compte de Monte Christo est une lecture de pré adolescence qui m’avait conquis, pas certain que cela teinne la route pour vous…