de vos lectures...

Mzelle dit :
adel10 dit :
Proute dit :@Mzelle : non, tu n'es pas seule, monsieur Proute lit la version Bragelonne poche de La Roue du temps, il est donc bloqué au tome 16, je crois, en attendant que la suite sorte. Comme toi, il ne s'attaque pas à une histoire non finie.

Peut-être que je m'y mettrai une fois tous les tomes sortis en poche, s'il m'assure que c'était bien (en attendant ça fait trois mois qu'il est dedans !)





 

Ce cycle est assez amusant parce que oui il ya 400 pages inintéressante par tome, mais ce qui est marrant c'est que ce ne sont pas le mêmes en fonction du lecteur, par exemple j'ai du mal a supporter la partie avec les nana des tours , alors que mon  épouse deteste les partie incluant rand et perin.

J'ai craqué j'ai fini le cycle en anglais, et je pense que celui qui a repris la saga n'avait pas toutes les clef pour finir, alors oui la saga de Rand se termine  celle de la tour se termine a peu près, mais le nombre de choses non résolues reste important.

du coup par exemple on se demande  pourquoi l'auteur a fait envahir le pays par des peuples venu de l'exterieur, alors qu'au final cela n'a que peux d'interaction avec l'histoire principale, en plus l'histoire de Mat n'est pas finie

Ça n'augure rien de bon pour la suite alors... moi je n'apprécie que moyennement la partie avec la Tour Blanche et je déteste la partie avec Elaine. A vrai dire, la seule partie qui m'intéresse c'est Rand. Un peu quand même Perrin et Matt mais ça tourne vraiment en rond.
L'auteur a un pb avec les femmes qui avec lui ne sont bonnes qu'à se crêper le chignon et à se donner des coups de badine sur les fesses ou se faire ligoter nues en guise de punition. Il aurait été un poil SM bondage que ça ne m'étonnerait presque pas 

ou alors c'était un emule du cycle de gor de John NORMAN

emayotte dit :Le Compte de Monte Christo est une lecture de pré adolescence qui m'avait conquis, pas certain que cela teinne la route pour vous...

Je suis dedans en ce moment, et ça tient toujours la route je pense. Après, c'est encore plus long que les 3 mousquetaires, mais le rythme est très soutenu, comme pour ce dernier (ou, à part la présentation de Milady qui est vraiment très longue, le reste passe tout seul, comme peu d'écrivains actuels peuvent le faire).

loïc dit :
emayotte dit :Le Compte de Monte Christo est une lecture de pré adolescence qui m'avait conquis, pas certain que cela teinne la route pour vous...

Je suis dedans en ce moment, et ça tient toujours la route je pense. Après, c'est encore plus long que les 3 mousquetaires, mais le rythme est très soutenu, comme pour ce dernier (ou, à part la présentation de Milady qui est vraiment très longue, le reste passe tout seul, comme peu d'écrivains actuels peuvent le faire).

pour moi les 3 mousquetaires c'est surtout les suites particulièrement le vicomte de Braguelone
 

Mes deux semaines de vacances à la plage furent propices à de bonnes lectures.

Pyramides de Romain Benassaya

2182. A bord d’arches géantes, les humains fuient une Terre sur le déclin. Leur destination ? Sinisyys, une autre planète bleue découverte aux confins du système Eridani. Parmi ceux qui rêvent de la rejoindre, Eric et Johanna. Or, après avoir émergé du sommeil cryogénique, ils comprennent qu’ils n’ont pas atteint Sinisyys (Spoil supprimé). Où sont-ils ? Comment sont-ils arrivés là ? Eric, Johanna, et les autres colons, parviendront-ils à percer le mystère (spil supprimé) puis à faire repartir le Stern III vers sa destination initiale ? Pour cet échantillon d’humanité au bord de l’extinction, débute alors un compte à rebours au final incertain !

Un space opéra abyssal, un page turner redoutable, un moment inoubliable. De loin ce que j’ai lu de mieux cette année. Gros gros coup de coeur.
Evitez de lire le synopsis trouvable un peu partout, il vous gâche les twists des premiers chapitres.

J’ai plongé dedans dès les premières lignes, alors qu’en ce moment, je galère à entrer dans The Expanse que j’ai commencé depuis 150 pages.

La Mort selon Turner de Tim Willocks

Lors d’un week-end arrosé au Cap, un jeune et riche Afrikaner renverse en voiture une jeune Noire sans logis qui erre dans la rue. Ni lui ni ses amis ne préviennent les secours alors que la victime agonise. La mère du chauffeur, Margot Le Roux, femme puissante qui règne sur les mines du Northern Cape, décide de couvrir son fils. Pourquoi compromettre une carrière qui s’annonce brillante à cause d’une pauvresse ? Dans un pays où la corruption règne à tous les étages, tout le monde s’en fout. Tout le monde, sauf Turner, un flic noir des Homicides. Lorsqu’il arrive sur le territoire des Le Roux, une région aride et désertique, la confrontation va être terrible, entre cet homme déterminé à faire la justice, à tout prix, et cette femme décidée à protéger son fils, à tout prix.

Personnage jusqu’au boutiste qui tient du chevalier blanc sauf dans sa façon de faire. Une peinture de l’Afrique du Sud aussi noire que la trame du roman. Et même, à un moment, un manuel de la survie en milieu hostile mémorable (estomac sensible s’abstenir).
Je n’apprécie pas les romans policiers, mais alors vraiment pas du tout. Celui-ci surnage au-dessus du lot.

Le Livre sans Nom (auteur non identifié)

Déjanté, décomplexé, survitaminé, fantastique, horrifique, irrévérencieux, gore, brillant, le cocktail que vous réserve le Bourbon Kid et toute sa clique est si bien frappé qu’il ne pourra pas vous laisser indifférent. Ce roman, premier d’une série qui jamais ne s’essouffle, est inclassable et son auteur toujours aussi mystérieux. Il a cependant réussi à fédérer autour de lui une communauté de mordus qui attendent ses romans comme autant de chapitres d’un nouvel évangile pop et sanglant dont les saints tutélaires s’appelleraient Quentin Tarantino ou Robert Rodriguez !
Qui est vraiment l’auteur anonyme ? Faites vos paris mesdames et messieurs et entrez dans la danse folle du petit monde de Santa Mondega !


Cette folie a tout du roman culte ! Du délire tarantinesque (ou rodriguesque) pur et dur ! Sa force est aussi sa faiblesse: on remarque ça et là des scènes empruntées à ces deux auteurs. Reste un grand moment de plaisir qui jamais ne se prend au sérieux. Attention le Bourbon Kid est dans la place, et ça décoiffe.

Un bonheur insoutenable d’Ira Levin

Dans le futur, les nations ont aboli les guerres et la misère. Mais à quel prix ? Gouvernés par un ordinateur géant, les hommes sont - à l’aide d’un traitement hormonal mensuel adéquat - uniformisés, privés de toute pensée originale. Dans un univers où il n’existe que quatre prénoms différents pour chaque sexe, le jeune Li RM35M4419 va hériter de son grand-père d’un étrange cadeau : un surnom, Copeau. Ce sera le début pour lui d’une odyssée qui va l’amener d’abord à s’accepter en tant qu’individu, puis à la révolte. Il n’est heureusement pas seul, d’autres ont décidé de se rebeller. Mais seront-ils assez forts pour lutter contre Uni, le super-cerveau informatique de cette humanité déshumanisée ?

L’intrigue pêche un peu parfois par sa naïveté, et la fin est par trop grandguignolesque, mais le fond n’a rien à envier à 1984 ou au Meilleur des Mondes. Profond.

Les Monades Urbaines de Robert Silverberg

La planète Terre en l’an 2381 : la population humaine compte désormais plus de 75 milliards d’individus, entassés dans de gigantesques immeubles de plusieurs milliers d’étages. Dans ces monades, véritables villes verticales entièrement autosuffisantes, tout est recyclé, rien ne manque. Seule la nourriture vient de l’extérieur. Ainsi, l’humanité a trouvé le bonheur. Des bas étages surpeuplés et pauvres aux étages supérieurs réservés aux dirigeants, tous ne vivent que dans un but: croître et se multiplier. Plus de tabous, plus de vie privée, plus d’intimité. Chacun appartient à tout le monde. La jalousie et le manque n’existent plus. Contentez-vous d’être heureux. La monade travaille pour vous et maîtrise tout. Quand à ceux qui n’acceptent pas le système, les anomos, ils seront eux aussi recyclés. Pour le bien-être du plus grand nombre… L’utopie futuriste est une entreprise délicate, tant ce genre compte de chefs-d’œuvre indépassables, souvent fondateurs de la science-fiction. Loin de recycler de vieilles idées, Silverberg (Le château de Lord Valentin, les Chroniques de Majipoor) en renouvelle le genre avec intelligence et subtilité. Un grand classique à ranger aux côtés de 1984 d’Orwell ou du Meilleur des mondes de Huxley.

Construit autour de petites histoires chorales, ce roman oppressant met un peu de temps à s’emballer, mais il vaut clairement le détour. Court, sec, et percutant. Dans un registre semblable au titre précédemment cité, je l’ai trouvé plus direct, plus essentiel peut-être.
La sexualité, omniprésente, est abordée sous un angle… non conventionnel.

Chiens de Guerre d’Adrian Tchaïkovsky

Je m’appelle Rex. Je suis un bon chien. Rex est un bon chien. C’est un biomorphe, un animal génétiquement modifié, armé de fusils-mitrailleurs de très gros calibre et doté d’une voix synthétique créée pour instiller la peur. Avec Dragon, Miel et Abeilles, son escouade d’assaut multiforme, il intervient sur des zones de combat où les humains ne peuvent se risquer. Rex est un bon chien. Il obéit aux ordres du Maître, qui lui désigne les ennemis. Et des ennemis, il y en a beaucoup. Mais qui sont-ils réellement ? Se pourrait-il que le Maître outrepasse ses droits ? Et si le Maître n’était plus là ? Rex est un bon chien. Mais c’est surtout une arme de guerre hautement mortelle. Que se passerait-il s’il venait à se libérer de sa laisse ? Après les araignées du futur lointain de Dans la toile du temps, Adrian Tchaikovsky crée un personnage de chien intelligent aussi dangereux qu’attachant. Il met ainsi en lumière les conséquences, notamment éthiques, des recherches en biotechnologie.

L’histoire se suit avec les yeux et le ressenti de Rex. L’écriture est simple, très simple, au départ, mais évoluera au fil de la transformation psychologique du “personnage principal”. Un peu manichéen par moments, comme une superproduction Disney qui parlerait de la guerre, mais une lecture intéressante néanmoins. La dénonciation des crimes de guerre, qui est un des thèmes principaux de l’intrigue, n’est pas dénuée d’intérêt, mais un peu superficielle cependant.

Le Monde de Rocannon d’Ursula Le Guin

Cette planète sans nom du système stellaire de Fomalhaut est l’enjeu d’un conflit entre la Ligue de tous les mondes et un Ennemi inconnu. Cinq espèces intelligentes se la partagent. Aucune n’a dépassé le niveau féodal. Certaines communiquent par la pensée. Rocannon, ethnologue, y est envoyé par la Ligue afin d’observer les peuples qui l’habitent avant l’arrivée d’une mission technologique qui assurera le développement de la société la mieux placée.Mais l’Ennemi surgit de l’espace avant que le plan ne soit accompli.Avec une poignée de compagnons, Rocannon, devenu Olhor l’Errant, le Seigneur des étoiles, va entreprendre de chasser les envahisseurs.A mi-chemin de la fantasy et de la science-fiction

L’ensemble est un peu décousu dans les toutes premières pages, parfois farfelu. Ca se lit bien et c’est même plaisant. Mais, je n’en garderais pas un grand souvenir.

La Passe-Miroir: la Fiancée de l’Hiver de Christelle Dabos

Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l’arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel. Une héroïne inoubliable, un univers riche et foisonnant, une intrigue implacable.

Dépaysant, original, mais ce n’est clairement pas ma came. Vendu comme un livre pour ado qui s’est échappé de cette bulle grâce à son succès, ceci explique peut-être ma déception.

Quelques belles découvertes pour moi ces derniers mois :

Oms en série de Stephan WUL

C’est l’animal préféré d’une jeune draag :
un petit om rose et blond, appelé Terr, dont l’intelligence est extraordinaire.
Mais un jour, Terr brise sa chaîne dorée et parvient à s’échapper.
Alors commence la grande aventure parmi les oms sauvages…
Jusqu’au jour où les draags décident de supprimer tous ces animaux familiers.
Terr pourra-t-il échapper à ce carnage effrayant et prouver que les oms sont des êtres intelligents ?


Un tout petit livre de SF qui se lit d’une traite. Les humains sont des animaux de compagnie mais l’un d’eux apprend en même temps que son maître ce qui l’amène à s’enfuir. Un livre original, très agréable et bien écrit.

Le Puits des mémoires (trilogie) de Gabriel Katz 

Trois hommes se réveillent dans les débris d’un chariot pénitentiaire accidenté en pleine montagne. Aucun d’eux n’a le moindre souvenir de son nom, de son passé, ni de la raison pour laquelle il se retrouve là, en haillons, sur une terre inconnue et glacée. Sur leurs traces, une horde de guerriers venus de l’autre bout du monde met le royaume à feu et à sang pour les retrouver.
Fugitifs, mis à prix, impitoyablement traqués, ils vont devoir apprendre à travailler ensemble afin de découvrir la vérité, et survivre dans un monde ou règnent violence, complots et magie noire.


Beaucoup d’action et beaucoup d’humour, un vrai cocktail détonnant qui renferme son lot de surprises. Mon coup de coeur de cette année 

Je ne parlerai pas des autres bouquins que j’ai lus, ils n’étaient pas terribles.

merci pour ces propositions de lecture. J’en apprécie la forme et me mets en quête de l’ouvrage (les Oms m’étant connus je le relirais également avec bonheur…)

OMS en série a servi de script à un dessin animé « la planète sauvage ».
Je conseille aussi le dessin animé « les maîtres du temps », même auteur du roman initial « l’orphelin de perdide », de Stéphan Wul, même réalisateur Rene Laloux.

Je viens de terminer le denier tome de la Trilogie du problème à trois corps de Liu Cixin, La mort immortelle.

Alors je ne vais rien spoiler, et je vous invite (si vous le désirez et si le moteur de recherche du forum le permet…) d’aller voir ce que j’ai écris concernant les 2 précédents opus.

Donc, pas de pitch, directement mon avis ! Alors je dois dire que je suis plutôt partagé. J’ai adoré les 3 premiers quarts du livre qui regorge d’idées et de rebondissements, vraiment top. Par contre, la fin vraiment méta m’a perdu. Au delà des concepts, je trouve que ça n’a plus ni queue ni tête. Et c’est vraiment dommage tellement le reste du livre est bien. En plus, c’est loin d’être manichéen, c’est bien écrit, les histoires sont prenantes et le fait d’étaler le livre sur les centaines d’années (voir plus) est vraiment top et amène énormément au livre.

Si vous avez lu les précédents tomes, vous savez déjà si vous voulez lire le dernier livre. D’ailleurs, ce livre est bien dans la continuité directe du précédent, mais il est possible de s’arrêter à la fin de chacun des livres précédents sans avoir le sentiment d’avoir une histoire incomplète. Et sinon, eh bien je trouve que cette trilogie sort des sentiers battus et qu’elle vaut très largement sa lecture, même si parfois la lecture peut être ardue (c’est pas non plus du Greg Egan) et que la fin est un peu en dessous du reste.

Bonjour,

J’ai terminé Émissaires des morts d’Adam Troy-Castro et j’ai beaucoup aimé, merci Pyjam pour le conseil!
Je n’aime pas trop la science fiction avec exploration de planètes et vaisseaux, pourtant j’ai apprécié cette lecture. Je pense que c’est parce que l’exploration n’est pas le point principal du livre, même si les spécificités de chaque peuple que le personnage principal Andrea Cort rencontre sont au coeur de chacun des récits (il y a quatre nouvelles et un roman dans le livre). J’ai aimé également ce personnage principal, dont le tragique passé que l’on découvre au fur et à mesure de la lecture éclaire la personnalité complexe.
Dans la préface, il est conseillé de ne pas lire les nouvelles et le roman dans l’ordre proposé (qui correspond à la chronologie de publication) mais selon notre envie de lecteur. Ne sachant trop comment attaquer la chose, j’ai décidé de suivre l’ordre du livre et je n’ai pas trouvé cela gênant. Au contraire, le roman fait référence à certaines enquêtes passées d’Andrea qui sont le sujet d’au moins deux des nouvelles (de mémoire, la première et la quatrième), et j’ai apprécié de comprendre ces allusions.
Au même titre que plusieurs personnes sur ce forum, je conseille cette lecture et suis impatiente de lire la suite.

Je profite de ce message pour remercier les personnes qui ont conseillé Inconnu à cette adresse de Kathrine Kressmann Taylor, roman épistolaire de 80 pages édifiant sur les ravages de la montée du nazisme. Tout est dit avec un minimum de moyens, mais beaucoup de force. Je vais parler de ce livre dans la salle des profs…

Pour poursuivre dans le roman historique, mais tendance policier cette fois, j’ai tout juste commencé Germania d’Harald Gilbers, qui met en scène un ancien commissaire de police juif auquel les SS demandent d’enquêter sur un meurtre particulièrement sordide commis en pleine deuxième guerre mondiale à Berlin. Cela commence bien à mon sens, mais j’ai trop peu avancé dans le bouquin pour pouvoir donner un avis argumenté.

Bonne lecture!

Je suis ravi que ça t’ait plu. C’est un auteur de SF qui propose des thèmes rares et intéressants centrés sur l’humain.
Il n’est pas certain que le troisième roman soit publié. Ça dépendra du succès des deux premiers. Hélas, pour le moment ce n’est pas gagné.

Tu le formules mieux que moi. En effet, c’est l’aspect humain (et par extension l’aspect propre à chaque peuple rencontré par Andrea) qui prédomine.
Je serais déçue si le troisième roman n’était pas publié, le lire en anglais serait trop compliqué pour moi malheureusement. Croisons les doigts!

Je viens de terminer Vol au-dessus d’un nid de coucou de Ken Kesey.

Le livre date de 1962 et il livre une histoire assez critique sur le monde des hôpitaux psychiatriques de l’époques aux USA.
Le pitch : au sein d’un asile de l’Oregon, dans la section des personnes qui n’arrivent pas à s’adapter au monde extérieur de l’asile (il n’y a pas de pathologies types bipolarité ou démence à priori), arrive McMurphy. Ce dernier est un criminel qui simule la folie pour échapper aux travaux à réaliser pendant sa détention. L’histoire est narré par Bromden, un indien qui fait croire à tous qu’il est sourd et muet. Dans cette section, l’infirmière Ratched règne en maitre sur ses pensionnaires. McMurphy va se rebeller contre cet univers dans le but de rendre leur humanité aux pensionnaires…

L’écriture est agréable à lire. Ca part parfois dans les délires de Bromden ce qui rend le texte plus léger. L’histoire est intéressante et bien narrée. Et le fait d’avoir en filigrane l’histoire de Bromden et de certains autres patients rend les personnages plus touchants.

J’ai beaucoup aimé ce livre. Il a la force de dénoncer des pratiques archaïques (lobotomie, privation, électrochocs) tout en ayant un côté drôle qui rend la lecture vraiment agréable. Bref, une excellente lecture que je recommande chaudement.

Tu as vu le film ?

Est-il possible d’imaginer les personnages avec des traits différents de ceux de la version cinématographique ?

Bonjour, non, je n’ai pas vu le film donc je ne sais pas s’il est facile de comparer les traits des personnages entre le livre et le film.

Personnellement, j’ai d’abord lu le livre, ado, puis j’ai vu le film quelques années plus tard. De mémoire, je n’ai pas ressenti de décalage entre les personnages que j’avais imaginés et ceux du film, indien compris.

De retour pour La voix des morts, 2ème livre du cycle d’Ender, d’Orson Scott Card.

Après avoir anéanti les Doryphores, Ender le xénocide se retire de l’armée pour devenir le porte parole des morts, une sorte de prêtre (mais pas lié à une religion) qui peut être appelé par n’importe qui pour venir parler d’un mort, en disant toute la vérité sur la personne.
Ender est appelé sur Lusitania pour parler la mort d’un xénologue qui étudiait les piggies, une société d’êtres à face de cochon…

Le principal intérêt du live réside dans la façon dont les xénologues étudient les piggies, avec la particularité qu’ils ont pour obligation d’apprendre la façon de vivre des piggies sans que ces derniers n’en apprennent sur les humains afin de ne pas les influencer et changer leur façon de vivre. Et garder les piggies dans l’ignorance de nos technologies. Et ce qu’il en découle.
Pour le reste, on suit une famille à la marge, qui cache un lourd secret qu’Ender va devoir découvrir.

Tout comme le premier livre de la saga, il s’agit bien de SF, mais comme il s’agit plus de voir la psychologie des personnes, le livre pourrait très bien être retranscrit dans un univers très terre à terre. Même s’il y a des idées intéressantes, j’avoue avoir trouvé le temps long à lire ce livre et qu’il ne m’a pas fait un effet “wahou”.

Si vous avez aimé le premier tome, on garde le même rythme, c’est à dire qu’il ne faut pas s’attendre à de l’épique, mais le sujet du livre et quand même beaucoup moins intéressant.

Et le troisième, que je n’ai pas lu, serait encore moins passionnant.
Ce second volet, bien que totalement différent du premier, n’était quand même pas aussi mauvais que les critiques lues ça et là le disaient.

Le cycle d’Ender, j’ai adoré le premier et le deuxième. Je ne suis pas trop d’accord avec stueur quand il dit que le 2e est dans la même rythme, j’ai trouvé au contraire à l’époque que c’était un grand écart impressionnant ! Anecdote d’ailleurs : je les ai passés à mon fils de 12 ans, il a dévoré le premier mais le deuxième lui est apparemment tombé des mains.

Quoi qu’il en soit, le 3e et le 4e vont ensemble, je ne me rappelle pas qu’il puisse y avoir un intérêt à lire l’un mais pas l’autre. Mais pour le coup, il y a une baisse de qualité flagrante. Je ne connais pas les tomes qu’il a pu écrire dans les années 2000.

J’ai également lu la stratégie de l’ombre (je crois sans aller au-delà). Je ne dirais pas que c’est inoubliable mais l’idée de raconter la même histoire que la stratégie Ender par le point de vue de Bean est intéressante.

De Card, j’ai aussi lu les 3 premiers volumes du cycle d’Alvin le faiseur, j’avais trouvé ça très bien, une fantasy inscrite dans l’histoire réelle des Etats-Unis. Après, Card est un mormon et ça se ressent dans ce qu’il écrit, il faut le savoir.

Je viens de (re)lire « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » de Harper Lee.  Je l’avais lu et adoré étant jeune adulte.  Je m’étais promis de le relire en VO, mais bon, comme j’avais gardé le livre en VF, ça ne s’est pas fait.

Un livre magnifique avec des scènes très touchantes qui parlent d’enfance, de bienveillance, mais aussi de racisme, d’injustice.  Et de magnifiques portraits.

Chaudement recommandé pour ceux qui n’ont pas encore lu ce classique !

stueur dit à propos du cycle d'Ender :Si vous avez aimé le premier tome, on garde le même rythme, c'est à dire qu'il ne faut pas s'attendre à de l'épique, mais le sujet du livre et quand même beaucoup moins intéressant.

Je conseille toujours le premier tome et seulement lui. J'ai ressenti un changement de style, de rythme, d'angle de vue, de qualité entre ces deux tomes. Pour moi, et apparemment comme pour toi, le premier est bon et se suffit à lui-même.