Je m’étais vraiment ennuyé en lisant Spin que je m’étais contraint à finir, alors je ne suis pas encore prêt à replonger.
DuncanIdaho dit :Hello,Mon premier King, celui qui m'a fait tombé dans la marmite l'été de mes 15 ans. J'en garde un très bon souvenir. Par contre Ca, j'en garde une mauvaise impression et je ne me souviens absolument de rien. Ca fait partie de mes projets de relecture tellement j'en vois souvent du bien.
J'ai lu pas mal des classiques de King quand j'étais ado, mais je n'ai jamais lu Ca. Dans les classiques, il y en a un qui m'a déplu : le Fléau. Trop long, avec une 2e partie aux connotations religieuses qui n'était pas ce que j'en attendais.
En revanche, je garde un souvenir mémorable de :Sûrement un de ceux que j'ai le moins aimé, comme la grand majorité de ces classiques. J'en garde le souvenir de 400 pages d'ennui mortel pour une petite centaine de pages finales intéressantes, sans plus.
- Simetierre (le premier que j'ai lu)
- ShiningClassique = j'ai pas aimé (c'est pas un théorème, mais ça marche souvent). J'ai le souvenir de passages super bien alternants avec des passages super chiants. Donc, j'étais bien flippé, mais après, comme il ne se passait rien, la tension retombait. Et ça recommençait. Mais bon, les temps morts m'ont plus marqué que les temps forts, mauvais souvenir.
- La part des ténèbres (j'avais fait un exposé dessus au collège, la tête de la prof de français ! ),Très bon souvenir pour moi aussi. Même s'il est ultra violent (je comprends la tête de la prof, il fait dans la dentelle dans celui-là)
- BazaarTrès bon souvenir aussi
- CarrieClassique =, bon d'accord, c'est pas tout le temps vrai, Carrie est un classique que j'ai trouvé plus sympa même si ce n'est pas fou.
- MiseryLe seul classique que j'ai vraiment aimé
- Jessie (ahahah, quel culot de faire un bouquin pareil !)C'est clair, mais pourtant ça marche.
J'ai bien aimé Christine (peut-être le premier, juste avant le Fléau). Je garde un très bon souvenir de Salem, surtout que je ne savais pas dans quoi j'embarquais. Relu plus récemment, un peu moins emballé (l'âge sûrement aussi). Je garde de bons souvenirs des Minuit et des Saison. Comme dit plus haut, Désolation et les Régulateurs, j'en garde bon "souvenir". La ligne verte évidemment, quelle claque.
J'aime bien ce qu'il faisait sous le pseudo de Bachman, mais, depuis son accident, il me transporte moins (là encore, j'ai peut-être vieilli aussi).
Ca fait longtemps que j'ai pour projet de lire la Tour sombre mais ce n'est jamais une envie qui a pris la priorité sur d'autres. Pareil pour certains de ses romans plus récents qui ont eu de bonnes critiques.Pourtant, ça reste tellement énorme. L'attente fut monumentale et peut-être que la fin est un ton en dessous (post accident là encore), mais ça reste quand même très fort. Mais l'oeuvre s'apprécie sûrement mieux quand on connait l'auteur vu le nombre de références à d'autres de ses livres. Alors oui, 3-4000 pages, c'est long, mais tu peux faire des poses entre les 7 volumes.
eimef dit :Bonsoir,
J'ai lu récemment L'Oiseau Moqueur de Walter Tevis et j'ai beaucoup apprécié.
J'ai cru que tu allais parler de "Ne tirer pas sur..."
Le XXV° siècle m'a donc un peu surpris ;-)
Perso, j’ai fin Les raisins de la colère de Steinbeck et je ne sais quoi en penser.
C’est lent, il ne se passe pas grand chose et pourtant je n’ai eu aucun mal à le lire et à le reprendre. C’est assez pessimiste, ça montre que le monde n’a pas vraiment changer depuis les années 50. Pas très réjouissant, malgré quelques rayons d’optimisme.
John Steinbeck n’est pas si facile à lire à part sans doute “Des souris et des hommes”, deux ans plus vieux que les “Raisins de la colère”. Pas très long en plus et Lennie a inspiré un personnage de dessin animé de Tex Avery.
C’est très classique comme construction mais l’histoire est très poignante.
Il est un autre livre que j’aime bien chez Steinbeck, c’est “le Règne éphémère de Pépin IV”, plutôt méconnu et pas vraiment simple à trouver. Objectivement, c’est sans doute le pire livre qu’il a écrit mais comme c’est une satire de la politique française des années 50, je le trouve intéressant et il y a un paquet de clichés sur la France d’après guerre que ne renierait pas Emily in paris
Dans un autre domaine, je lit quelques livres d’Harlan Coben en ce moment, histoire de ne pas passer à côté d’un des meilleurs romanciers policiers actuels.
loïc dit :DuncanIdaho dit :Ca fait longtemps que j'ai pour projet de lire la Tour sombre mais ce n'est jamais une envie qui a pris la priorité sur d'autres. Pareil pour certains de ses romans plus récents qui ont eu de bonnes critiques.Pourtant, ça reste tellement énorme. L'attente fut monumentale et peut-être que la fin est un ton en dessous (post accident là encore), mais ça reste quand même très fort. Mais l'oeuvre s'apprécie sûrement mieux quand on connait l'auteur vu le nombre de références à d'autres de ses livres. Alors oui, 3-4000 pages, c'est long, mais tu peux faire des poses entre les 7 volumes.
Merci pour l'avis ! Je finirai par le lire, c'est sûr, mais j'ai des marque page dans tellement de bouquins en ce moment... Je lis à ma fille les Harry Potter (j'en suis au tome 5), Dune à mon fils et je suis en train de relire pour moi-même tout Lovecraft dans une traduction qui n'est pas faite à la truelle. Mais j'ai aussi en cours les nouvelles de Dick et celles de Clark Ashton Smith que j'avais commencées il y a déjà longtemps et que j'aimerais terminer, ainsi que Conan de Howard. Bref, à un moment, même si ce sont surtout des nouvelles, ça commence plus ressembler à du patchwork qu'à de la lecture !
Gabriel Ombre dit :John Steinbeck n'est pas si facile à lire à part sans doute "Des souris et des hommes", deux ans plus vieux que les "Raisins de la colère". Pas très long en plus et Lennie a inspiré un personnage de dessin animé de Tex Avery.
C'est très classique comme construction mais l'histoire est très poignante.
Il est un autre livre que j'aime bien chez Steinbeck, c'est "le Règne éphémère de Pépin IV", plutôt méconnu et pas vraiment simple à trouver. Objectivement, c'est sans doute le pire livre qu'il a écrit mais comme c'est une satire de la politique française des années 50, je le trouve intéressant et il y a un paquet de clichés sur la France d'après guerre que ne renierait pas Emily in paris ;)
Dans un autre domaine, je lit quelques livres d'Harlan Coben en ce moment, histoire de ne pas passer à côté d'un des meilleurs romanciers policiers actuels.
Les deux premiers Steinbeck que j'ai lu sont Des souris et des hommes et À l'est d'Eden. Et j'ai cru que je serai fan et que j'aimerais tous les autres. Pourtant aucun des suivants ne m'a plu autant que ces deux-là. Je trouve À l'est d'Eden facile à lire. Il est bien plus entraînant que Les raisins de la colère, son alter-ego pavé classique d'Hollywood des années 50, et les personnages sont attachants.
Mes souvenirs sont plutôt flous mais je me souviens bien que j'avais beaucoup aimé. Je le recommande.
J'ai aussi essayé quelques romans courts moins connus comme La perle et peut-être Tortilla Flat ou l'autre dont j'ai oublié le nom qui va avec (la rue des Sardines je crois, un truc comme ça). Pas pareil.
loïc dit :eimef dit :Bonsoir,
J'ai lu récemment L'Oiseau Moqueur de Walter Tevis et j'ai beaucoup apprécié.
J'ai cru que tu allais parler de "Ne tirer pas sur..."
Le XXV° siècle m'a donc un peu surpris ;-)
Ah ah !
Les deux sont excellents, dans deux styles très différents.
En cours de lecture de La Horde du Contrevent de Damasio. J’avais déjà tenté de le lire l’année dernière mais son début de livre qui est juste une succession de présentations de personnages dont on comprend 1/10e du vocabulaire m’avait fait abandonner.
J’ai repris la lecture hier et ça y est, je suis totalement embarquée et happée par les premiers chapitres.
Par contre je lis sur liseuse mais j’aurais bien aimé l’avoir en livre physique celui-ci histoire de vérifier à chaque symbole qui est en train de parler ou de penser.
J’espère que tout le livre sera aussi bien que ce que j’ai déjà lu.
Mzelle dit :En cours de lecture de La Horde du Contrevent de Damasio. J'avais déjà tenté de le lire l'année dernière mais son début de livre qui est juste une succession de présentations de personnages dont on comprend 1/10e du vocabulaire m'avait fait abandonner.
J'ai repris la lecture hier et ça y est, je suis totalement embarquée et happée par les premiers chapitres.
Par contre je lis sur liseuse mais j'aurais bien aimé l'avoir en livre physique celui-ci histoire de vérifier à chaque symbole qui est en train de parler ou de penser.
J'espère que tout le livre sera aussi bien que ce que j'ai déjà lu.
Primordial d'avoir à portée la présentation symbolique des personnages, en effet.
Quelle purge, ce truc ! Une aide de jeu pour un bouquin, jamais vu ça ailleurs. Comme quoi c’était pas une bonne idée.
Remarque… avec le recul, ça aurait pu m’être utile sur Cent ans de solitude.
el payo dit :Quelle purge, ce truc ! Une aide de jeu pour un bouquin, jamais vu ça ailleurs. Comme quoi c'était pas une bonne idée.
Remarque... avec le recul, ça aurait pu m'être utile sur Cent ans de solitude.
Moi c'était avec le Silmarillion, le seul livre dont j'ai abandonné la lecture étant ado. Je passais mon temps à aller en bout de livre regarder les arbres généalogiques pour me rappeler de qui était qui , pourtant j'avais adoré le Seigneur des Anneaux.
Savoir qui est qui dans un roman, c’est surtout compliqué quand on lit des auteurs russes.
Entre le nom, le patronyme, le nom de famille et le diminutif (qui est parfois sans rapport avec le prénom, genre Alexandre qui devient Sacha), il y a trop de manières de désigner une personne. Quand on se lance dans un gros livre avec plein de personnages, genre “Vie et Destin” de Grossman, ça n’est pas inutile de prendre des notes.
Moi j’avais bien aimé découvrir le nadsat utilisé par Alex dans L’Orange mécanique de Burgess
el payo dit :Quelle purge, ce truc ! Une aide de jeu pour un bouquin, jamais vu ça ailleurs. Comme quoi c'était pas une bonne idée.
Remarque... avec le recul, ça aurait pu m'être utile sur Cent ans de solitude.
Perso, j'aime bien. C'est utile. Y'a plein de romans où on se perd parce qu'on ne sait pas qui est qui où qu'on retombe sur un perso pas vu depuis 200 pages. Au moins, c'est clair pour la Horde, surtout qu'on finit par comprendre qui est qui et par ne plus avoir besoin du marque-page.
Sur des romans de Ellroy, c'est parfois bien tendu de se souvenir qui est qui. Là, en lecture "détente", que je lis de manière décousue, je suis sur "Le comte de Monte Cristo", parfois, je revois certains persos, et j'aimerai bien avoir un petit aide pour me souvenir où je l'ai déjà vu.
Puisque l’on parle de classiques, dernièrement La fille du roi des elfes de lord Dunsany, histoire de m’essayer à la fantasy. C’est beau, un peu lent, plus un long poème qu’autre chose, on est dans le contemplatif et la féerie plus que dans le sanglant. J’irai me chercher des auteurs plus tranchants (hors Tolkien, ça c’est déjà fait).
Rapp le sabreur de Napoléon, une biographie d’un général exemplaire, blessé 23 fois au combat, qui deviendra aide de camp puis chambellan du Roi à la restauration. L’épisode du siège de Dantzig est bien développé ce qui n’est pas toujours le cas pour les livres de cette période qui se consacre en général sur la campagne de France qui a lieu en même temps. Une réflexion; toute cette résistance était quand même vaine car contraire au sens général de l’histoire et à l’enchaînement inéluctable des événements (il y a la même idée à la fin de guerres et paix). A réserver aux passionnés de la période 1769-1821.
Portnoy et son complexe de Philip Roth. Que dire? C’est drôle, intelligent, irrévérencieux, sale, vulgaire, précieux, obscène, tortueux. Dans la famille Moi, Ma Bite, Moi, le monde et reMoi et reMaBite et accessoirement les autres, plus intelligent que les livres de Houellbecq (déjà c’est plus crédible quand on voit l’engin).
un grand livre, que je ne ferai pas lire à ma mère.
Je viens de lire le très court roman Les employés d’Olga Ravn.
Le pitch : au sein d’un vaisseau spatial très éloigné de la Terre, les employés du vaisseau sont interrogés suite à un évènement… Les employés se distinguent au sein de 2 groupes que sont les humains et les ressemblants, ce qui induit un certain nombre de différences. Par ailleurs, le livre est uniquement composé de courts paragraphes qui correspondent aux réponses des employés, ni plus, ni moins. Il n’y a donc pas de contexte ni de fil conducteur.
Alors, on est là face à un ovni. Sur la 4ème de couverture, le livre est comparé à du Samuel Beckett, ça donne le ton. A titre personnel, je trouve que c’est quand même moins abstrait que du Beckett même si l’évènement n’est pas écrit clairement et qu’on est plus dans le registre des émotions que des faits ou de l’action. Le livre m’a été conseillé par mon libraire, et il n’est pas sûr que je me serai emparé de ce livre par moi-même. C’est plutôt bien écrit et intéressant bien qu’assez déstabilisant de par sa structure.
En résumé, je dirai que je ne saurai pas trop comment juger ce livre. Je ne me suis pas ennuyé, mais je ne l’ai pas trouvé transcendant. Il a le mérite d’être original par sa forme, et par son fond. Sachant que le livre fait 160 pages et que la plupart des pages sont composé d’un court paragraphe, même si cette lecture ne vous convient pas plus que ça, vous ne serez pas embarqués pour des mois de lecture.
Portnoy et son complexe de Philip Roth. Que dire? C’est drôle, intelligent, irrévérencieux, sale, vulgaire, précieux, obscène, tortueux. Dans la famille Moi, Ma Bite, Moi, le monde et reMoi et reMaBite et accessoirement les autres, plus intelligent que les livres de Houellbecq (déjà c’est plus crédible quand on voit l’engin).
un grand livre, que je ne ferai pas lire à ma mère.
Un grand livre en effet. Je m'étais forcé à le lire en VO plus jeune, le moins qu'on puisse dire c'est que ça a été compliqué, mais j'y ai appris un certain vocabulaire, toujours utile.
Point Dume de Dan Fante
je viens de terminer Min Kemp (mon combat en 6 volumes)) de Knausgaard, tres prenant, vraiment, à part le 6eme qui tire à la ligne je trouve
bachibouzouk dit :
Rapp le sabreur de Napoléon, une biographie d’un général exemplaire, blessé 23 fois au combat, qui deviendra aide de camp puis chambellan du Roi à la restauration. L’épisode du siège de Dantzig est bien développé ce qui n’est pas toujours le cas pour les livres de cette période qui se consacre en général sur la campagne de France qui a lieu en même temps. Une réflexion; toute cette résistance était quand même vaine car contraire au sens général de l’histoire et à l’enchaînement inéluctable des événements (il y a la même idée à la fin de guerres et paix). A réserver aux passionnés de la période 1769-1821.
Enfin de saines lectures !