VigneuxAmsterdam dit:Au fait, avez-vous lu ce miracle de la littérature SF française : La Horde du Contrevent d'Alain Damasio ? 700 pages lues en 3 jours; c'est une merveille
(...) Seul petit bémol, au vu de la tournure de l'histoire, la fin se devine assez rapidement. Mais en elle-même, la fin n'importe guère, seul le chemin qui y mène compte.
Oui j'avais envisagé cette fin dès le début, sans trop y croire d'ailleurs, mais ça ne m'a pas gâché le plaisir pour autant car il est ailleurs.
Je suis en train de finir "La zone du dehors" du même auteur. Bien aussi mais je n'y ai pas retrouvé le formidable dépaysement de la Horde du contrevent.
En ce moment, je suis en train de lire le cycle d'Honor Harrington... Bien sûr, c'est pas tout nouveau, mais je dois avouer que j'ai été très agréablement surpris par la qualité de ces romans de David Weber.
C'est du très bon space-opera, plein de bruit et de fureur, fortement inspiré des romans d'aventures navales.
Philippe dit:Ai lu Phèdre et La découverte des Indiens (que je vous recommande, aux éditions Librio : des documents sur la conquête de l'Amrique latine). Au programme maintenant : La Poétique d'Aristote.
C'est fait, bon... J'ai lu ensuite Aristocrates et grand bourgeois (une sorte d'essai ethnologique), je fiche un manuel de Droit public et je commence à lire Pourquoi la rupture s'impose (sisisi !).
Philippe dit:C'est fait, bon... J'ai lu ensuite Aristocrates et grand bourgeois (une sorte d'essai ethnologique), je fiche un manuel de Droit public et je commence à lire Pourquoi la rupture s'impose (sisisi !).
C'est de qui "Aristocrates..." ?
Je commence "La mort est mon métier", de Robert Merle. C'est sinistre dès le début. Je vais pouvoir faire la comparaison avec "Les Bienveillantes".
Philippe dit:C'est fait, bon... J'ai lu ensuite Aristocrates et grand bourgeois (une sorte d'essai ethnologique), je fiche un manuel de Droit public et je commence à lire Pourquoi la rupture s'impose (sisisi !).
C'est de qui "Aristocrates..." ?
Tiens, voilà un extrait de la fiche d'Amazon :
Description du produit
Présentation de l'éditeur Dressant le tableau de la France aristocratique d'aujourd'hui, Eric Mension-Rigau éclaire sa vie privée et ses mentalités. Il souligne le rôle de la mémoire familiale à travers l'attachement aux noms, aux titres, aux lieux et aux objets qui ancrent la destinée de la famille dans une continuité historique et dans une terre, berceau originel de la lignée. Il décrit le tissu serré des signes, des pratiques et des représentations par lesquels la noblesse et la grande bourgeoisie qui lui est agrégée préservent un modèle de société, maintiennent une volonté d'exemplarité, et se soucient de transmettre les valeurs traditionnelles.
Biographie de l'auteur Ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de l'Université, Eric Mension-Rigau est maître de conférences à l'université Paris-Sorbonne (Paris IV) et membre de l'Institut universitaire de France. Il a déjà publié chez Perrin La Vie des châteaux et Le Donjon et le Clocher.
Jer dit:Je commence "La mort est mon métier", de Robert Merle. C'est sinistre dès le début. Je vais pouvoir faire la comparaison avec "Les Bienveillantes".
Une vision intéressante des organisateurs de la Solutin finale. Sans doute proche de la réalité à travers le côté administratif/mécanique/perfectionniste du crime de masse.
Perso, j'ai terminé de concert "Lieutenant de Panzer" (Kagenek) et "Lune de miel en enfer" (F. Brown) et je suis sur le cinquième opus de Wilt.
Jer dit:Je commence "La mort est mon métier", de Robert Merle. C'est sinistre dès le début. Je vais pouvoir faire la comparaison avec "Les Bienveillantes".
Une vision intéressante des organisateurs de la Solutin finale. Sans doute proche de la réalité à travers le côté administratif/mécanique/perfectionniste du crime de masse.
Réalisé d'après le témoignage de R.Hoess, même si ce dernier a nié avoir tué "par devoir" mais "par plaisir". Toutefois, un certain nombre d'erreurs retrouvées dans ses "Mémoires" laissent à penser à quelques inexactitudes. Enfin, un beau livre de Merle, dans une belle langue, avec une vision très émouvante du bourreau non comme assassin mais comme victime.
Comme je l'ai dit, c'est bien, mais pas un "chef d'oeuvre". Le véritable chef d'oeuvre sur la guerre à l'Est est, à mon avis, "Vie et Destin" de Grossman.
Je suis en train de lire La domination masculine de Bourdieu, que je trouve plutôt bon : il fait notamment réference à Virginia Woolf, certains d'entre vous auraient des livres à me conseiller de cette femme ?
Après avoir lu le cycle de Fondation, je me suis tourné vers les prequels - en commencant par Prélude à Fondation. Très sympa, plein de clin d'oeil, et la claque de la fin. Mai sil faut absolument lire le cycle complet de Fondation avant, sinon ca gâche. Et ca donne envie defaire un jeu sur Fondation -mais balaise de restituer l'ambiance et le "but" du jeu.
Et puis un petit retour nostalgique à Burning Chrome, un recueil de nouvelles cyberpunk de William Gibson, quelques-unes un peu lourdes, la plupart très bonnes, une ou deux magistrales.
El comandante dit:Après avoir lu le cycle de Fondation, je me suis tourné vers les prequels - en commencant par Prélude à Fondation. Très sympa, plein de clin d'oeil, et la claque de la fin. Mai sil faut absolument lire le cycle complet de Fondation avant, sinon ca gâche.
Ah, ça le Asimov, il est grand. Bon, j'ai découvert la SF avec Fondation, j'ai pas trouvé d'autres bouquins de SF vraiment aussi bien (de mon point de vue de lecteurs pas amoureux-amoureux de la SF). Mon projet, quand j'aurais relu suffisamment de livres pour en avoir bien envie et quand je me serais procuré les derniers Asimov "Robots" qui me manquent : me taper l'intégrale Robots puis Fondations, dans l'ordre chronologique de "l'histoire".
J'ai fini "La mort est mon métier". C'est bien. Merle a un style sobre et sec qui correspond bien à la personnalité du narrateur. Par rapport à Littell, il s'intéresse plus à la psychologie de son personnage qu'à la description systématique des crimes nazis. On sent que Littell a eu plus de documentation précise sur le sujet. D'ailleurs certains faits relatés dans le livre de Merle ne correspondent pas tout à fait avec ce qu'en dit Raul Hilberg dans "La Destruction des Juifs d'Europe" (Hilberg qui est mort début août).
Etant donné que Merle a rédigé son roman en 1950-52, il a fait avec ce qu'on savait à l'époque, en plus des infos sur son "héros", et rien n'est faux. C'est un livre qui mérite d'être lu.
Llouis a écrit au sujet de "La mort est mon métier" :
Enfin, un beau livre de Merle, dans une belle langue, avec une vision très émouvante du bourreau non comme assassin mais comme victime.
Je ne suis pas d'accord. Rudolf Lang n'a rien d'une victime. Il a une grosse névrose sur le dos, mais ça n'excuse pas son comportement. Il est lucide, intelligent et conscient de ce qu'il fait. S'il gravit si vite les échelons dans la hiérarchie SS, c'est qu'il est parfaitement obéissant et se défausse de toute responsabilité sous prétexte qu'on lui a ordonné de faire. Un aspect du système nazi qui apparaît aussi dans "Les Bienveillantes" : quand on obéit à un ordre, on n'est pas responsable de ce qu'on fait. Ce qui est bien pratique quand il s'agit de massacrer son voisin.
loic dit:Bon, j'ai découvert la SF avec Fondation, j'ai pas trouvé d'autres bouquins de SF vraiment aussi bien (de mon point de vue de lecteurs pas amoureux-amoureux de la SF).
"Hyperion" et "la chute d'hyperion" de Dan Simmons. Je te dispense de la suite, "Endymion" et "'eveil d'Endymion", un cran au dessous (mais bien quand même).
loic dit:Bon, j'ai découvert la SF avec Fondation, j'ai pas trouvé d'autres bouquins de SF vraiment aussi bien (de mon point de vue de lecteurs pas amoureux-amoureux de la SF).
"Hyperion" et "la chute d'hyperion" de Dan Simmons. Je te dispense de la suite, "Endymion" et "'eveil d'Endymion", un cran au dessous (mais bien quand même).
J'ai lu Hypérion, a une époque ou je lisais très peu. La lecture fut hachée, mais j'en garde un bon souvenir, exceptée, évidemment, que l'histoire n'était pas finie. Mais je me relirais certainement l'ensemble, maintenant que j'ai décidé de libérer du temps pour lire. J'en garde un bon souvenir, du mêmeque je garde un assez bon souvenir de Dune, m'enfin, loin de Fondation quand même