de vos lectures...

J’attaque la nouvelle la nouvelle quadrilogie de James Ellroy, Perfidia​​​​​​. Toujours un régal pour moi. Mon auteur de polar préféré, de très très loin…

Azertyk7 dit :J'attaque la nouvelle la nouvelle quadrilogie de James Ellroy, Perfidia​​​​​​. Toujours un régal pour moi. Mon auteur de polar préféré, de très très loin... 

Dans ma PAL. Mais comme je lis moins, c'est pas pour tout de suite. J'attendrai peut-être que tout soit sorti.
Sinon, oui, dans l'univers du polar, y'a un peu Ellroy d'un côté et le reste de l'autre.

Je viens de terminer Le gout de l’immortalité de Catherine Dufour.

Le pitch : en Mandchourie, dans quelques siècles, nous lisons le rapport fait à un assureur…

Typiquement, le pitch n’aide en rien… Et en fait, le livre est clairement séparé en 4 parties. La première, vraiment très rébarbative, avec des tournures de phrases inutilement alambiqués. La seconde où l’on suit l’enquête de l’un des protagonistes de la première partie et qui est très sympa. La troisième se passe dans le passé avec d’autres personnages sans que l’on ait le moindre lien avec ce qu’il s’est passé avant, c’est très déroutant. Et enfin, le final qui raccroche les wagons pour terminer au mieux l’histoire. Par ailleurs, le livre mélange SF et magie vaudou, ce qui est plutôt déroutant.

Au final, je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Il est assez déroutant, écrit de façon inutilement complexe, il y a un mélange des genres (SF, enquête, vaudou…) pas très heureux, et un montage du livre qui ne m’a pas pas semblé bien agencé (il est fait mention d’un passé assez lointain, mais au final ce n’est pas si loin, et il y a des évènements qui ne sont absolument pas vécu de la même façon par différent protagoniste alors que cela devrait les affecter de la même façon, cela ne semble pas crédible). Mais à côté de ça, je l’ai trouvé très original.

Bref, je ne le conseillerai pas, sauf si vous avez déjà pas mal baroudé dans la lecture de SF et que vous voulez quelque chose qui change pas mal.

Je viens de terminer Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu de Karim Berrouka.

Le picth : Ingrid, une jeune femme sans distinctions particulière, se retrouve du jour au lendemain, suivie et contacté par différentes factions qui vouent des cultes à différentes abominations de l’oeuvre de Lovecraft… Il s’agirait du retour (ou non) de Cthulhu…

On est là dans du livre humoristique dans l’univers des mondes de Lovecraft, à la sauce Berrouka. Ce monsieur a écrit des livres bof (Fée, weed, et guillotines ainsi qu’un recueil de nouvelles) mais aussi des livres très drôles (Le club des punks contre l’apocalypse zombie). Clairement, celui-ci se trouve dans la seconde catégorie. L’auteur à la manière d’écrire de façon à rendre le personnage assez désinvolte et nihiliste. Le livre est pas mal référencé à l’oeuvre de Lovecraft, mais cela ne pose pas de soucis si on ne connait pas les références. 

A titre perso, j’ai trouvé le livre très drôle et léger. On bon livre de plage sans prise de tête, sans profondeur non plus. Un livre à prendre pour ce qu’il est : un moment de détente. Pour ceux qui ont apprécié Le club des punks contre l’apocalypse zombie, vous pouvez y aller les yeux fermés, sinon, passez votre chemin. Et pour ceux qui ne connaissent pas Karim Berrouka, l’humour étant très personnel, je ne saurai donner de conseils.

Tiens une question en passant, peut-être déjà posée d’ailleurs mais j’ai pas trouvé de référence à ça.
Est ce que vous utilisez un site/logiciel pour gérer votre bibliothèque et si oui lequel?
Je suis à la recherche d’un site en priorité car ça permet de se connecter de n’importe ou, du genre Myludo mais pour les livres.

Vous connaitriez un truc dans ce goût là?

Jamais fait, mais je crois qu’il y a cette fonction sur Babelio.com.

Comme le cite déjà Mr le Néophyte, c’est faisable sur Babelio.

Lami dit :Tiens une question en passant, peut-être déjà posée d'ailleurs mais j'ai pas trouvé de référence à ça.
Est ce que vous utilisez un site/logiciel pour gérer votre bibliothèque et si oui lequel?
Je suis à la recherche d'un site en priorité car ça permet de se connecter de n'importe ou, du genre Myludo mais pour les livres.

Vous connaitriez un truc dans ce goût là?

Si tu veux un site pour les livres : Goodreads
Tu peux créer autant de listes de lecture que tu le souhaites.
https://www.goodreads.com/

Si tu veux un logiciel pour ta bibliothèque numérique — quel que soit le format des ouvrages : Calibre
https://calibre-ebook.com/fr/download

On peut d’ailleurs créer un lien entre les deux.
 

Yep, pour mes ebooks, calibre depuis des années. Pour les bouquins papier, une étagère ikea.

Et sinon, quelques très bons moments de lecture cet été car c’est bien connu, c’est les doigts de pieds en éventail au bord de la mer qu’on lit le mieux !

Un long voyage, de Claire Duvivier : de la fantasy tendance très light, sans magie et créatures bizarres à tout va. Le côté insulaire du monde m’a rappelé l’ambiance que j’avais appréciée dans Terremer de Le Guin, ce qui n’est pas peu dire. Le bouquin raconte la vie et l’ascension d’une figure politique par la voix d’un fils de pêcheur lambda que les hasards de la vie conduisent à travailler dans son entourage. Le rythme est maîtrisé, globalement lent pour poser l’ambiance et créer le contraste quand cela devient nécessaire. La dernière partie du roman n’en ressort que mieux et je pense que c’est un livre, de par ses qualités propres et parce que je l’ai lu dans des conditions optimales, qui peut me marquer un bon moment. Chaudement recommandé, d’autant que c’est une autrice française : cocorico ! Je suivrai assurément les livres suivants de Claire Duvivier.

Les employés, de Olga Ravn : de la SF tout ce qu’il y a de plus weird. Dans sa forme tout d’abord : il s’agit d’une série de dépositions d’“employés” d’une certaine compagnie, avec une courte introduction et une conclusion à la fin. Aucun personnage n’est nommé, les dépositions étant autant de points présentés dans le désordre que le lecteur a charge de relier. L’histoire ensuite : pendant la moitié du bouquin, je me suis vraiment demandé s’il y en avait une au-delà de la classique mission d’exploration spatiale. Spoiler : oui, il y en a bien une, mais racontée par touches impressionistes. Et en effet, l’omniprésence du vocabulaire lié aux cinq sens donne vraiment l’impression qu’ils sont constament sollicités. Au final, c’est très court, intense, indéniablement original. Cela mériterait une relecture maintenant que je sais ce qu’il y a derrière. A conseiller à ceux qui recherchent une expérience de lecture mais c’est vraiment barré.

Borne de Jeff Vandermeer : sûrement le plus abordable des romans de Vandermeer parus en français. En principe, c’est lui qui aurait dû avoir la palme de ma lecture bizarre de l’été mais en fait, pas du tout, médaille de bronze seulement (la médaille d’argent vient juste après). C’est du post apo avec quand même un petit truc qui le distingue des autres romans du genre sinon ce ne serait pas du Vandermeer : ça se passe dans une ville dont le caïd est un ours volant de la taille d’un immeuble et qui est tout sauf sympa et mignon. Au milieu de ça, quelques personnes qui tentent de survivre en récupérant des trucs à droite à gauche, notamment Borne, une créature à mi-chemin entre une orchidée multicolore et un poulpe qui parle. Je recommande même si je préfère Vandermeer quand il pousse le curseur encore plus loin.

La fracture de Nina Allan : médaille d’argent du livre bizarre. Nina Allan est dans la vie la compagne de Christopher Priest, un de mes auteurs de prédilection. On retrouve dans la fracture le même genre de questionnement sur la nature de la réalité, de la mémoire, et apparemment la même obsession pour la séparation au sein d’une fratrie (ce qui par hasard est aussi le thème des deux livres suivants dans ma liste). Donc là, l’histoire est simple, du moins au début : une famille, deux frangines, l’une disparaît pendant 20 ans et refait surface alors que tout le monde la croyait morte depuis belle lurette. Et voilà que le pourquoi du comment se raconte à travers le point de vue de chacune des deux soeurs, avec des insertions d’articles de presse, de compte-rendus de police, d’extraits d’encyclopédie, etc. A cette forme un peu alambiquée vient s’ajouter le fait que l’histoire se situe à la croisée de pas mal de genres et qu’on ne sait rapidement plus quoi croire. Je recommande très fortement cette lecture, même si j’anticipe que sa fin puisse être considérée comme trop ouverte pour ne pas m’attirer le courroux de ceux qui auraient pu suivre mon avis !

Terrienne de Jean-Claude Mourlevat : littérature jeunesse, recommandée par ma femme qui s’intéresse au genre et depuis transmis à mon fils qui semble apprécier. Même point de départ que plus haut : une famille, deux frangines, l’une disparaît. Mais pendant un an seulement car hors de question d’attendre qu’elle réapparaisse : il s’avère qu’elle est coincée dans une espèce de monde parallèle et sa soeur part à la rescousse. C’est de la littérature jeunesse, c’est-à-dire que même si ce qui se passe est (très) moche, on va s’arranger pour ne pas s’attarder sur des détails trop explicites et il y a même des touches d’humour. Si vous avez des jeunes ados à la maison, ce sont quelques euros qui pourraient être beaucoup moins bien dépensés !

Et enfin, Morwenna de Jo Walton : de la fantasy, ou pas, selon si l’on pense que Morwenna est juste une adolescente fantasque qui imagine des choses. Mais elle aurait de bonne raisons pour ça, imaginez un peu la situation : une famille, deux frangines, un accident de voiture. L’une meurt, l’autre finit estropiée. Suite à ça, exit le pays de Galle, direction le pensionnat anglais payé par les trois tantes vieilles filles. Heureusement, la bibliothèque du coin est plutôt bien fournie : Asimov, Le Guin, Zelazny, Heinlein, Tolkien, Lewis, tous les auteurs de fantasy / SF qui ont contribué à créer le genre répondent à l’appel pour occuper une jeune fille qui a perdu sa jumelle quand le reste de la classe est en cours de sport (et il y a beaucoup de cours de sport apparemment dans les pensionnats anglais !). Que dire : gé-nial ! C’est raconté à la première personne, sous la forme du journal de Morwenna dont on comprend qu’elle est très intelligente mais aussi très exaltée. Morwenna, c’est une espèce de Anne de Green Gables dans un pensionnat de filles anglais à l’aube des années 80. C’est drôle, touchant, bien écrit. Mais, il y a un ticket d’entrée : mieux vaut connaître ses classiques, Silverberg, Vonnegut et autres étant omniprésents. Mais pour ceux ici qui ont lu tout ça, lisez Morwenna, c’est pour vous !

Tout ça, c’est sorti en poche, ça devait rentrer dans la valise. C’est donc à petit prix, vous pouvez foncer ! laugh

A titre perso, j’utilise Gleeph, qui permet de scanner les codes-barres pour trouver les livres.

Merci pour vos réponses :slight_smile:
Je vais tester Babelio et Goodreads.
Calibre ça fait déjà quelques années que j’utilise aussi et c’est un très bon soft pour les Ebooks.

Je viens de terminer Neverwhere de Neil Gaiman.

On y suis un type un peu trop gentil qui va secourir une demoiselle un peu étrange trouvée sonnée sur le trottoir. C’est le début d’une succession stratosphériques d’emmerdes et de la plongée dans une “Londres d’en bas” bien loufoque… Ça a un arrière goût d’Alice au Pays des Merveilles, sauf que c’est bien (désolé Lewis, mais j’ai jamais accroché).

On retrouve le monde onirique que l’auteur aime bien déployer, à la fois bien trippé et pourtant tellement proche du nôtre… Les persos sont haut en couleur (sauf le personnage principal, qui est un peu comme nous, lecteur, béat à la découverte de tout ce joyeux bordel). L’écriture est vraiment au top. J’ai lu la traduction française, mais on dirait que l’humour est bien rendu, car je me suis bien marré, alors même que c’est pas le ressort principal. Toujours un bon mot ou une petite blague, même dans les moments tragiques, avec notamment un sadique adeptes des circonlocutions et autres périphrases savoureuses… (Monsieur Croup, malgré ta cruauté, t’es un amour de méchant :heart:).

C’est marrant, cette course effrénée dans un monde étonnant dont on découvre un nouvel aspect à chaque chapitre m’a rappelé Metro 2033. On y suit aussi un type un peu trop naïf qui se fait brinquebaler un peu partout, sauf qu’on remplace le post-apo et la survie par la folie d’un monde alternatif proche du conte.

A noter, j’ai l’impression qu’avoir lu ce bouquin tout en regardant la série Sandman à côté (adaptation du même Gaiman, donc) a renforcé mon appréciation des deux œuvres.

Allez, on sent un peu sur la fin le côté “sortez de votre vie un peu trop bien rangée”, mais ça fait un peu du bien aussi par les temps qui courent… Si ça peut donner à certains l’envie de lâcher une vie un peu trop tranquille pour sauter dans l’inconnu, je dis banco. 

Bref, j’ai lu avec un sourire (sans doute un peu niais) tout du long et bien profité du voyage.

Je crois que je suis prêt pour Prachett…

 

DuncanIdaho dit :
La fracture de Nina Allan : médaille d’argent du livre bizarre. Nina Allan est dans la vie la compagne de Christopher Priest, un de mes auteurs de prédilection. On retrouve dans la fracture le même genre de questionnement sur la nature de la réalité, de la mémoire, et apparemment la même obsession pour la séparation au sein d’une fratrie (ce qui par hasard est aussi le thème des deux livres suivants dans ma liste). Donc là, l’histoire est simple, du moins au début : une famille, deux frangines, l’une disparaît pendant 20 ans et refait surface alors que tout le monde la croyait morte depuis belle lurette. Et voilà que le pourquoi du comment se raconte à travers le point de vue de chacune des deux soeurs, avec des insertions d’articles de presse, de compte-rendus de police, d’extraits d’encyclopédie, etc. A cette forme un peu alambiquée vient s’ajouter le fait que l’histoire se situe à la croisée de pas mal de genres et qu’on ne sait rapidement plus quoi croire. Je recommande très fortement cette lecture, même si j’anticipe que sa fin puisse être considérée comme trop ouverte pour ne pas m’attirer le courroux de ceux qui auraient pu suivre mon avis !
 
Marrant, raconté comme ça, ça me rappelle un peu Peste, de Chuck Palanhiuk.

Et du coup, c’est quoi ta médaille d’or du livre bizarre ? (Moi c’est La Maison des Feuilles).

Ma médaille d’or pour cet été, c’est les employés.

Toutes lectures confondues, je ne sais pas trop. La maison des feuilles est un poids lourd, c’est certain, mais j’ai trouvé ça excessif, et j’ai du mal à ne pas penser que trop d’importance a été donnée à la forme, comme s’il fallait justement gagner le concours du truc le plus pénible à lire physiquement. Mais c’est une expérience, c’est clair.

De Vandermeer, la cité des Saints et des Fous m’a foutu une belle claque à l’époque. Ca a été longtemps introuvable, comme la maison des feuilles, mais je crois que ça a été réédité, et même en poche, récemment. Là, tant la forme que l’histoire sont vraiment bizarres.

Un de mes livres préférés, et je pense qu’on est carrément à un autre niveau littéraire, est feu pâle de Nabokov. Même s’il n’y a pas un côté aussi démonstratif, la forme est plus qu’originale.

Et dans le genre histoires enchâssées les unes dans les autres, j’ai été impressionné par le manuscrit trouvé à Saragosse. Là pour le coup, si tu aimes les poupées russes, tu en as pour ton argent ! Mais ce n’est pas un livre qu’il faut lire en le tenant ouvert aux 3/4 face à un miroir en position du poirier, ça se lit normalement.


Donc bon, si je dois attribuer une médaille d’or :
- le plus bizarre que j’ai lu : la maison des feuilles
- mon préféré parmi les bizarres : feu pâle

J’essaierais de revenir les chroniquer un peu ici. Cet été, j’ai donc finalement lu:

- Pourquoi j’ai mangé mon père de Joy Lewis
Un roman qui suit les tribulations d’une tribu préhistorique à l’époque de la découverte du feu, le tout raconté de façon anachronique et loufoque. Même si Jamel Debouze l’avait adapté au cinéma, j’ai plus baigné dans l’ambiance Rrrr.
Ca se lit vite, et c’est plutôt marrant. 3/5

- La Religion de Tim Willocks
Une histoire romanesque au coeur du siège de Malte en 1565, au cours duquel La Religion (l’Ordre de St-Jean de Jérusalem - Les Hospitaliers) commandée par La Valette, aidée de la population locale et de mercenaires espagnols, a subi les assauts meurtriers plusieurs mois durant des troupes ottomanes du sultan Soliman le magnifique, qui leur étaient cinq fois supérieures en nombre.
Rien ne nous est épargné: violences du champ de bataille avec toutes les excrétions possibles, tortures, viols, massacres,…
L’auteur évite tout manichéisme en ne choisissant pas un camp au détriment d’un autre, au gré des pérégrinations de son héros, Matthias Tanhauser, et ne condamne pas définitivement les personnages qui incarnent ça et là les “méchants”, en leur laissant une part de lumière.
Le livre m’a beaucoup plu, notamment le style non dénué de poésie de l’auteur, et j’aurais pu lui mettre 5/5, si le personnage principal n’était pas si too much, tel un James Bond médiéval. 4/5 donc.

- Fantasia chez les Ploucs de Charles Williams
Du rififi chez les rednecks ! Un pur régal. Il y a du Audiard chez Charles Williams. On se réjouit des tours pendables que les deux frères Noonan réservent aux autorités locales. 4.5/5

- Les Voyageurs, tome 1: l’Espace d’un an de Becky Chambers
Un space opéra sympathique avec des personnages auxquels je me suis facilement attaché. C’est propre comme un Star Wars. Les passages sur la cohabitation des diverses entités qui traversent le roman m’ont particulièrement plu.
Le fait de l’avoir lu après la claque de Pyramides l’an dernier ne lui rend pas forcément hommage. 4/5 pour la belle balade.

- L’Etranger d’Albert Camus
J’ai eu beaucoup de mal à m’attacher au lieu, et au personnage principal. Son sort m’importait si peu que la fin est passée sans à-coup. 3/5

- Days de James Lovegrove
Cette satire sociale sur notre mode de consommation, poussé à l’extrême, m’a plu sans que je sois transcendé.
On suit le quotidien d’un homme ordinaire dans un lieu extraordinaire: le magasin Days, un magasin-ville, centre de toutes les convoitises, et étalonneur des classes sociales, la journée d’une toute nouvelle cliente qui a beaucoup sacrifié pour obtenir le graal, la carte du magasin, et le ronron du directoire avachi.
Ca flirte avec 1984 (quand on suit le vendeur) et parfois avec la famille Malaussène, quand le scénario devient loufoque par instants.
J’ai passé un bon moment, même si j’ai eu un peu de mal à m’y plonger au départ. 3.5/5

- Le tatoueur d’Auschwitz de Heather Morris
Ce roman est fabuleux, mais… Il y a un “mais”, oui.
Heather Morris, journaliste de métier, a recueilli le récit du héros de ce livre, qui a donc réellement existé, et l’a romancé.
Certains passages sont contestés par des historiens, mais, même sans cette polémique, très vite, j’ai trouvé que le personnage principal s’en sortait beaucoup trop bien. Ca m’a un peu gêné vers la fin où ses “facilités” se sont multipliées.
Après avoir lu le livre, je me suis renseigné (merci google), et j’ai appris que Lale Eisenberg avait déjà un âge avancé quand il a accepté de raconter son histoire, tant bien que mal, peu de temps avant de mourir.
Maintenant, j’ai passé un très bon moment. 4.5/5

- Le front russe de Jean-Claude Lalumière
Le genre de petit bonbon littéraire que j’apprécie, à l’instar du Discours de Fabcaro ou de Ipso Facto de Iegor Gran.
Des aventures qui auraient pu être palpitantes du Quai d’Orsay aux pays en voie de création. Un bon moment de lecture. 3.5/5

- Le Rouge et le Noir de Stendhal
Je n’ai pas accroché, faute d’être personnellement impliqué dans le devenir des personnages, et surtout celui de Julien Sorel. Le style, par trop ampoulé, a beaucoup d’atours, mais certaines phrases m’ont paru imbitables. 2.5/5

Mis à part le Rouge et le Noir, j’ai passé de très bons moments de lecture, avec le pavé de 951 pages que constitue La Religion en point d’orgue.

Une bien belle liste, beaucoup de diversité, même si je ne les connais pas tous.

Sacré morceau que La Religion, mais résiste, ne te laisse pas tenter par sa suite, “Les douze enfants de Paris”, c’est une purge, comme plusieurs l’ont déjà dit ici.
Un gros millier de pages ultra répétitives, ça commence plutôt bien, mais ça tourne très vite à l’indigeste, ça en devient ridicule.
Une très grosse déception pour moi.

Mr le Néophyte dit :
Sacré morceau que La Religion, mais résiste, ne te laisse pas tenter par sa suite, "Les douze enfants de Paris", c'est une purge, comme plusieurs l'ont déjà dit ici.
Un gros millier de pages ultra répétitives, ça commence plutôt bien, mais ça tourne très vite à l'indigeste, ça en devient ridicule.
Une très grosse déception pour moi.

Merci du conseil, surtout que la Saint Barthélémy avec SPOIL Matthias Tanhauser ça semblait prometteur.

Merci pour ton retour Govin, j’ai ajouté quelques livres à ma PàL !

Le comte de Monte Cristo. Ca fait quelques années que je plonge dans Dumas qui manquait à ma culture. J’aime bien le style, c’est facile à lire et toujours agréable. Ce comte de Monte Cristo tire un peu du côté des super-héros. Tellement qu’on s’attache bien plus aux personnages secondaires. Le livre est long, donc quelques longueurs et pourtant, il manque quelque chose. On aurait aimé un peu moins de raccourci entre la première et la seconde partie.
Mais ça reste une belle lecture.

DuncanIdaho dit :Un de mes livres préférés, et je pense qu'on est carrément à un autre niveau littéraire, est feu pâle de Nabokov. Même s'il n'y a pas un côté aussi démonstratif, la forme est plus qu'originale.

Et dans le genre histoires enchâssées les unes dans les autres, j'ai été impressionné par le manuscrit trouvé à Saragosse. Là pour le coup, si tu aimes les poupées russes, tu en as pour ton argent ! Mais ce n'est pas un livre qu'il faut lire en le tenant ouvert aux 3/4 face à un miroir en position du poirier, ça se lit normalement.


Donc bon, si je dois attribuer une médaille d'or :
- le plus bizarre que j'ai lu : la maison des feuilles
- mon préféré parmi les bizarres : feu pâle

Merci pour ces retours alléchants, que j'ajoute à la liste à lire.