de vos lectures...

Je connais cet ouvrage à un recense tous les pastiches de la littérature française entre le 18 ème et la fin du 20eme siècle :

Répertoire des obstacles et parodies littéraires des XiXeme et XXeme siècles,
par Jacques Espagnon et Paul Aron
aux Presses Universitaires de France.

Mais Anomalie n’est pas dedans.  C’est une anomalie…

Une sorte d’exercice de style qui ne va pas vraiment au bout… bon, c’est comme ça…

Un goncourt digne d’une palme du festival de Cannes…

Gabriel Ombre dit :Je connais cet ouvrage à un recense tous les pastiches de la littérature française entre le 18 ème et la fin du 20eme siècle :

Répertoire des obstacles et parodies littéraires des XiXeme et XXeme siècles,
par Jacques Espagnon et Paul Aron
aux Presses Universitaires de France.

Mais Anomalie n'est pas dedans.  C'est une anomalie...
 

La vraie anomalie aurait été qu'un roman publié en 2022 soit référencé dans un ouvrage édité en 2009 .

Il a été réédité l’année dernière :wink:

Gabriel Ombre dit :Il a été réédité l'année dernière ;)

Peut-être que les éditions se sont faîtes en parallèle du coup, et que c'était donc trop tard pour apparaître dans l'ouvrage.
Je suis gentil, je leur trouve des excuses ;)
 

Je viens de terminer le premier tome de la série Le fleuve de l’éternité, à savoir Le monde du fleuve de Philip José Farmer.

Le pitch: l’ensemble de l’humanité depuis son apparition sur terre se réveille au même moment sur une planète. Ils sont tos glabres et rajeuni à une vingtaine d’année mais ils ont tous gardé leurs souvenirs de leur vie antérieure. De même, ils ont tous un cylindre qui leur est attribué. Un fleuve circule sur cette planète. Pourquoi sont ils là?

Le livre a été écrit en 1971 et ça se ressent à plusieurs niveaux. Tout d’abord dans le style, très aventure, la forme a plus d’importance que le fond et il faut beaucoup de pages pour décrire l’action. Sur les 300 pages du livre, il ne se passe au final, pas tant de choses que ça. Ensuite, on ressent aussi l’âge du livre dans la libération sexuelle (au moins masculine, car pour ce qui est du respect de la femme, en 1971 ce n’est pas encore à l’ordre du jour au vu du livre) qui est abordée de nombreuses fois, les femmes ne sont pas farouches et les hommes ne sont pas fidèles. Enfin, on ressent le côté SF de papa (de papi?) dans les thèmes abordés.

Au final, j’ai lu plusieurs critiques de personnes qui avaient apprécié le livre quand ils l’avaient lu jeune et qu’ils trouvaient qu’il avait pris de l’âge lorsqu’ils l’ont relu des années plus tard, et en effet, je trouve qu’il est daté, à tous les niveaux. Je n’ai pas trouvé le livre très intéressant et ne lirait pas les suites.

J’ai dévoré le fleuve de l’éternité, il y a plus de 40 ans maintenant. 
Philip josé Farmer, c’est toujours un peu spécial. Même à son époque. Et, même s’il semble daté aujourd’hui, à son époque , il était je pense assez d’avant garde ou, au moins, très original.

Je l’ai trouvé pas mal ce “Fleuve de l’éternité”. J’ai tout lu.
Bon, je suis d’accord, c’est pas exceptionnel, et la série perd en intérêt au fur et à mesure des volumes (surtout les deux derniers je crois). C’est dommage, car, perso, je trouvais le pitch de départ intéressant. Mais je trouve que l’auteur l’exploite mal.

Perdez pas trop votre temps en lisant du Farmer… si vous aimez la science fiction américaine des années 70, penchez vous sur Kurt Vonnegut. Le petit déjeuner des champions ou La croisade des enfants, c’est quand même autre chose :wink:

Je viens de terminer Bonheur tm de Jean Barret.

Dans un avenir relativement proche, la liberté de pensée est totale (choix de la religion, de son apparence, de sa sexualité…) et il faut consommer pour faire fonctionner l’économie qui assurera du travail pour tous, et donc la capacité de consommer pour tous, et donc, in finé, d’être heureux.

Nous suivons Toshiba et Walmart (les gens sont sponsorisés) qui font partie de la police de la consommation et doivent s’assurer, via la détection de potentiels resquilleurs grâce des algorithmes, que tout un chacun consomme comme il se doit. Tout bascule le jour où, lors d’un perquisition, ls rencontrent un netrunner louche. Leurs investigation vont les mener à se remettre ou non en question…

J’avoue ne pas trop savoir comment considérer ce livre. Il y a à la fois quelques idées sympas, mais c’est inutilement trash. C’est extrêmement répétitif, les premières lignes de chacun des 60 paragraphes commencent de la même façon, et il y a de très nombreux passages, au sein des chapitres, qui relatent ce qui se passe lors d’une émission de télévision, toujours calqué sur le même modèle de narration. Il y a aussi des énumération interminables, qui ont un rôle d’insistance, mais qui sont trop nombreuses pour que cela soit pertinent. Les personnages, et les situations sont caricaturales alors que le livre ne se range pas du tout dans cette catégorie. Et pour finir, l’histoire est creuse, sans intérêt, cousue de fil blanc, le fil rouge ne sert qu’à dérouler la lente déchéance des protagonistes.

Au final, en écrivant ce post, je me rends compte que je sais maintenant comment considérer le livre : je ne l’ai pas franchement aimé. C’est trop caricatural, trop répétitif, trop insistant, et surtout trop creux. Bref, un livre que je ne recommande absolument pas.

Alors pour Jean Baret, c’est quand même bien spécial, je suis d’accord. Il faut considérer ce roman comme une sorte d’exercice de style : le lecteur est lui même un consommateur heureux de cette société de joie programmée à la chatgpt avant l’heure.
Le cauchemar n’est pourtant pas fini car il y a encore 2 tomes à lire dans le même esprit.
Pour être franc, j’ai lu en diagonale après une dizaine de pages de celui là et je n’ai pas ouvert les 2 autres… paraîtrait que Mort est le meilleur des 3. Je vais croire sur parole.

De même, je ne vais pas m’aventurer sur les 2 autres tomes. Je passe mon chemin.

Je viens de terminer le second tome de la série Hunger games, L’embrasement de Suzanne Collins.

Ce tome est la suite directe du premier. Kathleen est désormais chouchouter car elle est la gagnante de l’année précédente en ayant gagné avec un rio incomparable. Mais le président ne voit pas les choses sous le même angles, d’autant plus que certains districts pourraient se soulever…

On y retrouve les mêmes personnage et on recommence. Je ne m’étalerai pas car j’ai déjà donné mon avis sur la saga, en particulier sur le tome précédent.

Il en ressort que c’est plaisant à lire et que l’univers est original. Par contre, certes c’est pour les ado, mais le personnage de Kathleen est mièvre au possible et l’histoire d’amour est plus que bancale. Je lirai le dernier tome (mais sans doute pas le préquel, encore que) afin de voir où l’auteur nous emmène.

J’ai terminé Hyperion de Dan Simmons, j’en savais pas grand chose avant de démarrer, à part qu’il s’agit d’un truc solide et reconnu quand on demande conseil pour de la bonne science fiction. 

Eh bien j’ai adoré ! 

Ce mélange dans un futur pas trop lointain qui mêle un questionnement sur la toute puissance technologique, les IAs, la destinée (libre ou écrite ?), la religion et même un zeste de poésie, c’est vraiment pas mal du tout. 

Enfin je dis zeste, il s’agit non seulement du ciment qui lie l’ensemble mais c’est également l’origine de tout le roman (j’en dis pas plus). 

Sa réputation de monument est tout à fait justifiée. J’avais pas pris mon pied ainsi depuis Spin de Robert Charles Wilson. 
Je me change les idées avec un Stephen King et j’enchaîne la suite avec appétit : Endymion. 

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Tu sais que la suite c’est La Chute d’Hypérion ?

Ah oui, mon post manque de précision : j’ai bien lu Hyperion suivi de sa chute 

Je viens de terminer L’ile de Silicium de Chen Qiufan.

Le pitch: dans un avenir très proche, l’ile de Silicium, en Chine, récupère les déchets électronique du monde entier pour les recycler. Scott, ainsi que son interprète Dang Kai-Zong veulent implanter l’usine américaine de Wealth Recycle, pendant que Xiaomi, une déchetière de l’ile se bat pour sa survie. La découverte d’une prothèse particulière va déclencher  des bouleversements inattendus.

Tout comme Liu Cixin, l’auteur est chinois et cela donne un aspect très asiatique au livre, avec une façon d’aborder la vie très différente du modèle occidental.
L’histoire est intéressante mais part un peu trop dans des trips qui semblent trop limite pour être réaliste, contrairement au pitch et à l’ensemble du livre, ce qui est un peu dommage. Mais sinon, cela reste de l’anticipation vraiment très intéressante sur le recyclage des déchets électroniques et ce que cela engendre.

Bref, à part quelques passages un peu too much à mon goût, le livre est vraiment bien.

Je viens de terminer Peste de Chuck Palahniuk, qui a écrit Fight Club.

Le pitch : très difficile à expliquer tellement c’est bizarre. Il s’agit d’interviews au sujet de la vie de Buster Casey, alias Rant. Ce dernier est pour le moins atypique. Il mâche du goudron, se fait volontairement piquer/mordre par tout un tas de bestioles, fais du trafic de dents de lait, et est adepte du crashing (discipline illégale consistant à se tamponner entres voitures consentantes).

Au début de la lecture, je ne voyais pas du tout où l’auteur voulait nous amener, c’était complètement décousu, ça manquait cruellement de contexte. Bref, c’était pénible à lire. Et rapidement, on commence à cerner qui sont les interviewés, à avoir plus de contexte, et là ça devient compréhensible. Malheureusement, la fin du livre nous emmène dans un imbroglio métaphysique (on comprend bien la finalité) qui est mal expliqué ou mal traduit (mais ça ne doit de toute façon pas être simple à amener). D’ailleurs, le titre original du livre est Rant: An Oral Biography of Buster Casey, et Rant est le bruit de quelqu’un qui vomit, pas Peste. Il n’est d’ailleurs absolument pas fait mention de la peste dans le livre alors que la rage y est un élément central.

En résumé, j’ai trouvé la lecture très originale, dans l’ensemble très sympa à lire, mais la fin du livre m’a semblé loupé.

Belle découverte au hasard de ma bibliothèque municipale : Jean-Phillippe JAWORSKI avec Gagner la guerre.

L'auteur est roliste, cela se sent beaucoup et en bien. La plume est belle voire excellente (par la truculence du verbe on croirait par moments tomber sur du CELINE) les personnages très biens tournés bref une très bonne lecture de fantasy. 
Le speech : le héros, un tueur-espion est au service d'une grande famille nouant et dénouant les intrigues locales. Magie, combats, intimidations tout y est. 750 pages où notre héros en fin de carrière accumule péripéties mais pas sans gloire ni reproches.

Je viens de terminer Le pouvoir de Naomi Alderman.

Le pitch : une mutation génétique permet aux femmes de produire de l’électricité (sur le même principe que la murène), ce qui va engendrer de profonds changements au sein de la société. Nous allons suivre plusieurs protagonistes (des femmes et un homme) qui vont être directement impliqués dans ces changements.

Alors, je m’attendais (j’espérais) une sorte d’analyse de comment pourrait évoluer le monde si cette femme avait cette capacité (qui permet ni plus ni moins d’inverser le rapport de force homme/femme). Et pour le coup, on reste très centré sur les quelques protagonistes. Néanmoins, c’est intéressant de voir l’orientation que donne l’autrice à cette capacité. J’avoue avoir été à la fois surpris et déçu de la fin du livre, même si les dernières pages sont vraiment géniales.

Un livre que j’ai pris plaisir à lire mais qui n’a pas atteint le niveau auquel je m’étais attendu.

stueur dit :Je viens de terminer Le pouvoir de Naomi Alderman.

Le pitch : une mutation génétique permet aux femmes de produire de l'électricité (sur le même principe que la murène), ce qui va engendrer de profonds changements au sein de la société. Nous allons suivre plusieurs protagonistes (des femmes et un homme) qui vont être directement impliqués dans ces changements.

Alors, je m'attendais (j'espérais) une sorte d'analyse de comment pourrait évoluer le monde si cette femme avait cette capacité (qui permet ni plus ni moins d'inverser le rapport de force homme/femme). Et pour le coup, on reste très centré sur les quelques protagonistes. Néanmoins, c'est intéressant de voir l'orientation que donne l'autrice à cette capacité. J'avoue avoir été à la fois surpris et déçu de la fin du livre, même si les dernières pages sont vraiment géniales.

Un livre que j'ai pris plaisir à lire mais qui n'a pas atteint le niveau auquel je m'étais attendu.

C,est le pitch d’une série sur Netflix… ou OCS… ou prime… ou Apple… enfin… c’est le pitch d’une série que je n’ai pas vue mais que mon épouse aime bien…