Suis en train d'essayer de lire "L'Egyptologue" de je sais plus qui... Je me fais chier et je vais arrêter!
C'est ma femme qui l'a acheté à la Fnac en lisant les critiques "best seller-palpitant-intrigue exceptionnelle etc."... Les dites critiques étant en dos de couverture du bouquin!
Jer dit:Je suis en train de lire "La Disparition" de Perec. C'est bluffant. Perec est un dieu en matière de maîtrise de la langue française. Son livre est un peu difficile à suivre parfois, à cause de la contrainte qu'il s'est imposé, mais, au-delà du tour de force technique, c'est un livre très intelligent, sur le langage, les mots, sur un monde parallèle qui reste cohérent.
De toute façon, Perec c'est toujours bien.
Oh que oui !
Après je retourne sur du London, parce que London, c'est mieux que tout.
Aouch... c'est malin j'ai envie de me replonger dedans du coup ! (les gros de chez bouquins avec plein de pages... miam !)
--fab'
fabericus dit:Jer dit:Après je retourne sur du London, parce que London, c'est mieux que tout.
Aouch... c'est malin j'ai envie de me replonger dedans du coup ! (les gros de chez bouquins avec plein de pages... miam !)
grrr, moi aussi. J'ai une grosse compil' qui fleure bon l'horizon quand on feuillette ses pages...
Je viens de finir le Da Vinci Code. Bon, ça ne mérite pas le battage médiatique qu'il y a eu autour (les thèmes et la trame qont quand même tout sauf original), mais ça se laisse lire. L'auteur est un epu saoulant des fois avec un étalage de connaissances souvent sujettes à coution, mais quand il laisse tomber ce coté et se concentre sur ma quête, on se laisse porter par l'histoire. Pas de quoi en faire un grand livre, mais une lecture agréable quand même.
J'attaque maintenant le Pendule de Foucault, et, après 5 pages, on sent déjà que ça va faire beaucoup plus mal à la tête (j'espère pas trop quand même)
loic dit:Je viens de finir le Da Vinci Code. Bon, ça ne mérite pas le battage médiatique qu'il y a eu autour (les thèmes et la trame qont quand même tout sauf original), mais ça se laisse lire.
J'ai eu beaucoup de mal à le terminer : un style inintéressant, un prosélytisme déguisé. Mais, il y a une chose que j'apprécie avec ce livre, c'est que cela fait un excellent bouche-trou dans une conversation : dès qu'il y a un temps mort, hop un simple "Avez-vous lu le Da Vinci Code ?" et c'est parti pour un tour, y'a qu'à laisser faire !
J'attaque maintenant le Pendule de Foucault, et, après 5 pages, on sent déjà que ça va faire beaucoup plus mal à la tête (j'espère pas trop quand même)
Oui, mais là on atteint un autre niveau, tant du point de vue de l'érudition que de la narration !
Don Lopertuis
Don Lopertuis dit:J'ai eu beaucoup de mal à le terminer : un style inintéressant, un prosélytisme déguisé. Mais, il y a une chose que j'apprécie avec ce livre, c'est que cela fait un excellent bouche-trou dans une conversation : dès qu'il y a un temps mort, hop un simple "Avez-vous lu le Da Vinci Code ?" et c'est parti pour un tour, y'a qu'à laisser faire !
Pour le Da Vinci Code ok il est pas super !!! Mias as-tu déjà lu les autres romans de Dan Brown qui sont beaucoup mieux au niveau de l'intrigue et du déroulement du roman ???
Pierrotlalune dit:Pour le Da Vinci Code ok il est pas super !!! Mias as-tu déjà lu les autres romans de Dan Brown qui sont beaucoup mieux au niveau de l'intrigue et du déroulement du roman ???
Euuuh ??? Lesquels ???
J'ai lu Deception Point et Angel & Demons... ben c'est bof-bof quand même. Et on a presque l'impression de lire le même livre. Une héroine, un gentil qu'en fait il est méchant, etc. A force de vouloir faire des retournement de situation à tout prix on les voit venir un peu gros non ? Bref, ça m'a donné l'impression de "lire" un film d'avanture américain avec tout les poncifs du genre dedans.
Par contre le Pendule : Miam !!!
Anges et Démons, on m'a dit qu'il y avait des invraissemblances incroyables.
Pour le style, là, c'est sûr, il va pas gagner de prix le Brown. J'ai quand même rarement lu un livre au style aussi "simple".
Pour le Pendule, je vais voir, mais pour l'instant, c'est trop lourd pour que je m'enquille les 650 pages écrits en tout petit. Si ça s'allège un petit peu, je verrais. Je vais essayer de bien me plonger dedans ce soir.
loic dit:Anges et Démons, on m'a dit qu'il y avait des invraissemblances incroyables.
Pour le style, là, c'est sûr, il va pas gagner de prix le Brown. J'ai quand même rarement lu un livre au style aussi "simple".
Pour le Pendule, je vais voir, mais pour l'instant, c'est trop lourd pour que je m'enquille les 650 pages écrits en tout petit. Si ça s'allège un petit peu, je verrais. Je vais essayer de bien me plonger dedans ce soir.
Le Pendule, il y a des passages bien indigestes, mais ca vaut vraiment la peine de s'accrocher...
Du même auteur, l'Ile du jour d'avant est plus digeste et aussi bien sympathique.
fabericus dit:J'ai lu Deception Point et Angel & Demons... ben c'est bof-bof quand même. Et on a presque l'impression de lire le même livre. Une héroine, un gentil qu'en fait il est méchant, etc. A force de vouloir faire des retournement de situation à tout prix on les voit venir un peu gros non ? Bref, ça m'a donné l'impression de "lire" un film d'avanture américain avec tout les poncifs du genre dedans.
"Deception Point" est excellent, au même titre que "Anges et Démons" et "Forteresse Digitale" !!! Peu de personne apprécient le travail de cet auteur à cause du battage médiatique qu'il y a eu autour du "Da Vinci Code" enfin c'est peut-être aussi une histoire de goûts littéraires et comme on dit "chacun à ses goûts" ^^
Terminé ce matin dans le taxi co "Chroniques frénétiques", écrit par un pote, et paru en supplément du Teknikart de l'été en récompense de je ne sais plus quel prix. Il doit encore être dans vos kiosques.
C'est assez sympa, trente ans de vie mi-fiction (un meurtre passionnel à Berlin réunifié, deux déchirures en une) mi-autobiographie (nos achats chez les disquaires serbes du no man's land sarajévien ) - et dont la construction eut pu être plus soignée, comme son premier roman "Les îles du désert". Trente-trois chapitres, trente-trois tours, chacun consacré à un groupe de rock. Grosso modo de Pink Floyd à Placebo en passant par plein de trucs que vous connaissez et notamment pas mal de new wave.
En tout cas ca donne envie de réécouter plein de choses en lisant.
Hey, hey, my, my
Rock 'n roll will never die
L'île du jour d'avant, j'avais peur qu'il soit trop philo, ça me tentait moins.
Pour Le Pendule, les 2 premiers chapitres sont lourds, maintenant, ça va mieux. J'espère qu'il n'y aura pas trop de passages difficiles.
Pour Da Vinci Code, certes, ça se lit bien, m'enfin, question style, ça va pas loin (même moi qui ne m'arrête pas trop à ça, je le vois, c'est dire). J'essaierais peut être un autre bouquin, mais bon, ce sera pas tout de suite, parce que celui-ci ne m'a pas assez convaincu
Bonsoir!
Alors, j'aurais besoin d'un conseil.
On parle dans l'actu des "sociétés de sécurité privées", quasiement des mercenaires, selon certains. Ca a titillé ma curiosité, et je me demandais si un ou plusieurs Trictracien auraient un ou plusieurs ouvrages a me conseiller sur le sujet. Quelque chose d'assez complet, quitte a reprendre l'histoire du mercenariat armé depuis l'antiquité a nos jours serait parfait ^^ Mais je me demande ce que vaut "Forces spéciales. Nouveaux conflits, nouveaux guerriers" de Pascal Le Pautremat (passé sur TV5, c'est pour ça...)
Et accessoirement, que vaut "après Dune" que je viens d'apercevoir à la Fnac? ^^J'hésite a l'acheter, retrouve t'on l'ambiance si particulière de "La Maison des Mêres"?
Merci!
cool.
Du blog La République des livres
21 septembre 2007
Philip K. Dick, le retour
Les fans de Philip K. Dick (1928-1982) vont devoir patienter jusqu’au 11 octobre, ce qui menace d’être intenable. Et quand on dit “fans”, c’est le mot tant son oeuvre a suscité d’admirateurs passionnés. Les Voix de l’asphalte (Voices from the street, traduit de l’anglais par Nicolas Richard, 22 euros, 480 pages, le cherche midi) se présente comme un inédit de 1953 miraculeusement retrouvé. Comment et par qui, on n’en sait pas davantage pour l’instant. Il ne s’agit pas d’un roman de science-fiction, genre dont Dick a fait la gloire, mais d’un “roman hors genre”, catégorie dans laquelle ses éditeurs ont l’habitude de ranger L’Homme dont les dents étaient exactement semblables, Humpty Dumpty à Oakland ou Pacific Park. Il l’ a écrit à 35 ans. On n’y retrouve pas les démons du Philip K. Dick de Substance rêve ou de La Porte obscure, personnalité puissamment paranoïaque, accro aux amphétamines, menant une existence chaotique ponctuée de séparations et de dépressions, hanté par la mort de sa soeur jumelle six semaines après leur naissance, par le divorce de ses parents et par l’éloignement définitif de son père. Il n’a vraiment connu le succès qu’à partir de la publication du Maître du Haut-Château (1962) et la consécration avec Ubik, même si le cinéma y a été pour beaucoup en transformant Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? en Blade runner, la nouvelle Souvenirs à vendre en Total recall, Rapport minoritaire en Minority report et d’autres encore avec plus ou moins de bonheur.
Alors, ce roman dit de jeunesse, valait-il d’être ressuscité ? L’histoire tourne autour de trois personnages, un vendeur de téléviseurs de Oakland que l’on croit comblé par l’american way of life alors qu’un sourd malaise l’envahit, une femme à la tête d’un journal cryptofasciste et le chef charismatique de la société des Gardiens de Jésus. Le récit est rythmé en quatre temps organisés autour de quatre parties (Le matin, l’après-midi, le soir, la nuit); d’une écriture assez classique, ça se lit sans déplaisir comme on visite avec une certaine curiosité un morceau d’Amérique conservé dans le formol. Ca ressemble effectivement à du Philip K. Dick “hors genre”. Sauf la première page, préambule discrètement crépusculaire en date du 12 février 1982 dans lequel il dresse le bilan de ses années d’écrivain à succès, manifeste son rejet d’un entourage qui le presse de mieux utiliser son argent et de mener une vie correspondant enfin à son statut d’écrivain à succès, avant de conclure sur une apologie du travail de l’écrivain, de l’acte même de travailler et de la besogne. Cette page unique est probablement ce qu’il y a de plus fidèle à l’idée qu’on se fait de Dick, surtout si l’on a en mémoire l’évocation toute en finesse que lui consacra autrefois Emmanuel Carrère (Je suis vivant et vous êtes morts). Philipe K. Dick est mort trois semaines après l’avoir écrite. A propos, le “K”, c’est pour Kindred.
Et un de plus sur la liste.
J'ai terminé Les templiers, chevaliers du Christ, de Régine Pernoud chez découvertes Gallimard, survol rapide mais intéressant . Dans la foulée, j'ai bien entamé Le procés des Templiers de Malcolm Barber chez Texto.
J'ai laissé tomber Les sagesses antiques, contre histoire de la philosophie de Michel Onfray, la théorie du complot en philo...
En romans Tous ne sont pas des monstres de Maud Tabachnik qui ne semble pas se remettre des émeutes de Décembre 2005 et en attribue de nouvelles aux islamistes dans un roman de politique fiction :fantastique assez convenu.
Starck, Les tuniques bleues de Lambil et Cauvin, une série qui ne me déçoit pas depuis mon enfance ...
En attendant l'intégrale de Bragelonne , j'ai relu Conan (j'ai lu)et ai redécouvert un personnage loin des fantasmes et des inepties écrits sur les forums. A croire que peu ont lu Robert E Howard...
J'ai dévoré en une soirée Acide sulfurique d'Amélie Nothomb. Sur le thème de la télé réalité et des camps de concentration.(livre de poche)
j'ai terminé une histoire populaire des états-unis de 1492 à nos jours de Howard Zinn une grosse claque : ce livre est passionnant on y apprend beaucoup et j'aime bien le style, quoique cela soit un peu confus au début.
Allez je vais passer à vie et destin de Vasilie Grossman...
et un petit coup de pouce au 1er bouquin d'un copain :
tableau noir et gyrophare de Julien Desplanques
et pour un premier essai j'aime bien mais là je ne suis pas impartial...
J'ai terminé le pendule de Foucault. Vraiment bien malgré quelques passages difficiles. La fin est un peu bizarre mais le propos est vraiment sympa, et l'humour très présent. Vraiment très bien.
Dans la foulée, j'ai lu Le tueur de temps de Caleb Carr. Très loin de l'Aliéniste et l'ange des ténèbres que j'avais beaucoup aimé, Le tueur de temps est un livre un peu à part, une vision assez pessimiste de l'avenir de l'homme, un pamphlet contre la manière dont l'homme détruit son environnement. C'est très pessimiste, et seule une pointe d'optimisme, à la fin, permet de ne pas sortir déprimer de cette lecture. Le style est assez léger : le narateur écrit son histoire en une nuit, et on a l'impression que c'est presque ce que l'auteur a fait.
Je suis maintenant dans Riverdream de George RR Martin. Je n'ai lu aucun Trône de fer, c'est mon premier livre de cet auteur. Je suis à fond dedans, j'aime beaucoup le style, l'histoire est très bien racontée, oscillant entre la description du monde des bateaux à aubes sur le Mississippi est une histoire de vampires originale et réécrite. Il me reste 40 pages à lire, je me couche tous les soirs à 2h du matin en ce moment pour avancer. Vraiment très bien
J'ai lu "Malevil" de Robert Merle. J'avais vu le téléfilm dans les années 1980, qui m'avait beaucoup marqué et le livre est vraiment captivant.
Cette fiction apocalyptique est un régal où Merle imagine des conditions de la survie, les modifications dans les comportements humains, la violence devenant la seule loi et les espoirs des rescapés.
Maintenant, je suis dans Jean-Patrick Manchette.
J'ai lu "Laissez bronzer les cadavres", exercice de style avec un groupe isolé se battant pour un trésor. Très fluide, prenant et agréable à lire.
J'ai enchaîné avec "L'Affaire N"Gustro". Un peu plus copieux, beaucoup plus politisé, très critique.
On sent la passion de Manchette pour la politique.
Malevil est effectivement assez merveilleux (en fait, avec "La mort est mon métier" et "Un animal doué de raison" du même auteur qui présentent tous une vision intéressante du monde), et est très émouvant par son côté très humain. On sent toujours la catastrophe venir, mais l'auteur tient magistralement son public en haleine. Une référence.
Sinon, j'ai personnellement beaucoup aimé "La machine" puis "L'enfer" de Belletto, tous deux de très bonnes fictions.
Je viens de finir 3 romans de Martha Wells : Le Feu primordial, La mort du Necromant, et La chute d'Ile Rien.
Le premier et le troisième sont vraiment bien foutus, mais c'est La mort du necromant qui vient de me mettre la plus grosse claque. L'univers est extrêmement bien décrit, les personnages fouillés, et l'ambiance noire à souhait. Certaianement le meilleur bouquin de fantasy que j'aie lu cette année.
Enfin, je dis fantasy, mais ce n'est pas tout à fait ca. L'histoire se déroule dans un espèce de 19° siècle européen, avec des magiciens, des sorciers, de vilaines créatures démoniaques, ou la magie peut être étudiée comme une science... Donc, plutot du steampunk. Enfin, je vous le recommande chaudement.
A noter que La chute d'Ile Rien ouvre un trilogie, alors que les deux premiers sont indépendants, même si pour la découverte de l'univers, mieux vaut les lire dans l'ordre.