de vos lectures...

Arrivé à mi chemin de La mémoire dans la peau de Robert Ludlum, je ne sais si je continuerais. Style lourd, personnage téléphoné, action poussive ...



Le mur de Peter Sis, né en Tchécoslovaquie en 1949. Un joli album au style naïf sur ses souvenirs de jeunesse derrière le mur. Conte,témoignage (extrait de ses carnets) et documentaire à la fois.
Naîf aussi sur la vision fantasmée de l'Ouest.

Un bel album à offrir à ses enfants pour leur piquer.

Les Bidochons, les trois premiers tomes.
A l'occasion de leur réédition à prix ( et taille) compressés.Je ne m'en lasse pas.

Le procés des templiers de Malcolm Barber. Un peu aride mais passionnant.

J'ai commencé Après la guerre de Tony Judt. Juste la préface et l'introduction.De bon aure pour le reste Le style est fluide . Et puis, un auteur qui cite positivement dans la même phrase Hobsbawn et Furet me conforte dans mon envie de le lire.

J'ai fait le tour de Jean-Patrick Manchette :
"Laissez bronzer les cadavres"
"L'affaire N'Gustro"
"O dingos, ô chateaux"
"Nada"
"Que d'os"
"Morgue pleine"
"Le petit bleu de la côte ouest"
"Fatale"
"La position du tireur couché"

C'est dans l'ensemble, vraiment chouette.
Manchette connaissait parfaitement le genre et ses codes. Ses romans sont du pur divertissement dans lesquels il a injecté son érudition en matière de jazz, de cinéma, d'armes et glisse des pointes d'humour noir et un zeste de politique. Comme il écrit bien, ça se lit avec plaisir.
Si possible, procurez vous l'édition Quarto chez Gallimard, qui regroupe tous les romans cités plus haut et une foule d'informations sur l'auteur.

bertrand dit:Arrivé à mi chemin de La mémoire dans la peau de Robert Ludlum, je ne sais si je continuerais. Style lourd, personnage téléphoné, action poussive ...


Ah ça, j'avais prévenu ! Cela passe d'autant moins si l'on a le film en tête....

Perso, je suis sur American Tabloïd et c'est réellement extraordinaire. Dense à un point, tout en restant d'un style très fluide. Bref, un must que je regrette de ne pas avoir découvert plus tôt.

Don Lopertuis

Jer dit:J'ai fait le tour de Jean-Patrick Manchette :
"Laissez bronzer les cadavres"
"L'affaire N'Gustro"
"O dingos, ô chateaux"
"Nada"
"Que d'os"
"Morgue pleine"
"Le petit bleu de la côte ouest"
"Fatale"
"La position du tireur couché"
C'est dans l'ensemble, vraiment chouette.
Manchette connaissait parfaitement le genre et ses codes. Ses romans sont du pur divertissement dans lesquels il a injecté son érudition en matière de jazz, de cinéma, d'armes et glisse des pointes d'humour noir et un zeste de politique. Comme il écrit bien, ça se lit avec plaisir.
Si possible, procurez vous l'édition Quarto chez Gallimard, qui regroupe tous les romans cités plus haut et une foule d'informations sur l'auteur.


Ses Chroniques mais aussi la Bd Griffu dessiné par Tardi valent également le détour!

krapoto dit:
Jer dit:J'ai fait le tour de Jean-Patrick Manchette :
"Laissez bronzer les cadavres"
"L'affaire N'Gustro"
"O dingos, ô chateaux"
"Nada"
"Que d'os"
"Morgue pleine"
"Le petit bleu de la côte ouest"
"Fatale"
"La position du tireur couché"
C'est dans l'ensemble, vraiment chouette.
Manchette connaissait parfaitement le genre et ses codes. Ses romans sont du pur divertissement dans lesquels il a injecté son érudition en matière de jazz, de cinéma, d'armes et glisse des pointes d'humour noir et un zeste de politique. Comme il écrit bien, ça se lit avec plaisir.
Si possible, procurez vous l'édition Quarto chez Gallimard, qui regroupe tous les romans cités plus haut et une foule d'informations sur l'auteur.

Ses Chroniques mais aussi la Bd Griffu dessiné par Tardi valent également le détour!


Tout à fait. "Griffu" est dans le volume édité par Gallimard.
Les "Chroniques" sont une mine de renseignements sur l'histoire du polar. C'est captivant.

loic dit:
Dans la foulée, j'ai lu Le tueur de temps de Caleb Carr. Très loin de l'Aliéniste et l'ange des ténèbres que j'avais beaucoup aimé, Le tueur de temps est un livre un peu à part, une vision assez pessimiste de l'avenir de l'homme, un pamphlet contre la manière dont l'homme détruit son environnement. C'est très pessimiste, et seule une pointe d'optimisme, à la fin, permet de ne pas sortir déprimer de cette lecture. Le style est assez léger : le narateur écrit son histoire en une nuit, et on a l'impression que c'est presque ce que l'auteur a fait.


Qu'est ce que je me suis emmerdé avec ce bouquin, je me demande comment j'ai fait pour le terminer :roll:

je lis en ce moment L'élégance du hérisson, c'est très bien écrit mais à la moitié du bouquin, on ne sait pas trop où ça va... j'attends.
D'autant que j'ai L'aliéniste qui n'attend plus qu'on l'ouvre sur ma table de chevet (de Calebb Carr aussi, même pas peur)

J'ai presque fini de lire "Propaganda : comment manipuler l'opinion publique", de Edward Bernays, 1928, chez Zones.

Mouais, bof. Il a une vision positiviste de la propagande et de la naissance de la publicité telle qu'on la connaît aujourd'hui qui est assez marrante de nos jours.
Ceci dit, il m'a permis de mettre hier de l'eau dans mon vin* au sujet de la pub.

Loris.

ElGrillo dit:
D'autant que j'ai L'aliéniste qui n'attend plus qu'on l'ouvre sur ma table de chevet (de Calebb Carr aussi, même pas peur)


Bon, ça fait longtemps que je l'ai lu, mais de mémoire, il est vraiment bon (rien de rien de rien à voir aved le Tueur de temps).

Je viens de finir Le dahlia noir de James Ellroy. J'ai trouvé que la fin faisait très "Usual suspects" dans le genre "Je t'explique le pourquoi de tout le bouquin en une petite centaine de page. Bon, perso, j'adore ce genre de fin, donc, ça le faisait bien. C'est très bien ficelé, les persos sont vraiment agréables à suivre, le livre est bien noir. A part quelques scènes un peu décousus (mais qui seront parfaitement recollé à la fin), la lecture est plaisante. Le nomnre de révélations finales m'a obliqé à beaucoup de retour en arrière, mais c'était quand même très bon :D

J'attaque Wilt 1

J'a fini y a quelque temps :

Les Nouveaux Chiens de Garde, Serge Halimi, Raisons d'Agir

C'est plutôt une somme un peu pamphlétaire, en tout cas révoltée, qui montre à quel point les médias sont dépendants et révérencieux, créant une dichotomie avec la façon dont ils se voient. C'est très bien fait, très documenté. On peut s'arrêter à n'importe quel moment de la lecture, quand on est écoeuré par les preuves de tant de soumission, au gouvernement ou, plutôt et surtout, aux entreprises. "La liberté n'est égale qu'à l'épaisseur du portefeuille", comme dit l'autre...

Je suis en train de finir :

Les Petits Soldats du Journalisme, François Ruffin, Arènes

Là aussi, on peut interrompre sa lecture quand on le souhaite une fois le principe établi. Ruffin a été étudiant au Centre de Formation des Journalistes et en est sorti diplômé. Pendant deux ans, il a pris des notes sur son école, afin de montrer à la sortie l'aberration de la formation donnée au CFJ. En gros, le métier de journaliste est de rephraser des dépèches AFP. Et si ça n'est pas une dépèche AFP, alors ça n'existe pas. Motto des profs : "le contenu, on s'en fout". Les médias français, ça fait rêver.

J'ai entamé :

Comprendre le pouvoir, tome 1sur3, Noam Chomsky, Petite Bibliothèque d'Aden
C'est, comme pas mal de livres du bonhommes à ce que j'en ai vu, la retranscription d'échanges de Chomsky avec des intervenants laissés anonymes lors de conférences/interviews qu'il a données dans la fin des années 80. Le texte parle beaucoup du fonctionnement du gouvernement entre 1965 et 1985, et du rôle des médias dans tout cela (avec toujours la dichotomie entre le journaliste fantasmé, héroïque et irrévérencieux, et du journalisme réel, soumis et révérencieux, sans, souvent, s'en rendre compte).

A coté de ça, je déguste :

On ne présente plus ce que c'est que les brèves de comptoir. Par contre, il s'agit ici, me semble t il, d'un "best of". Ca ne se lit pas d'un coup, juste quelques pages de temps en temps. Hilarant.

greuh.


Suis là dessus, mais petitement, petitement.
Comment un groupe peut en arriver au meurtre de masse, quels sont les mécanismes, comment empêcher cela avant que la mécanique ne se mette en place.
Très intéressant même si guère joyeux.


Comment fonctionnent les mass media américains (et français), englués entre les annonceurs et les groupes de presse, qu'est devenu le journalisme depuis l'époque du "J'accuse!"


Comment les journalistes, managers, actionnaires et politiques en sont tous venus à parler la même langue, une langue de bois servant à faire accepter tout et son contraire à la population.


Youpiii, des tests ADN !
Non, j'déconne. Ce bouquin est une somme sur le traitement des questions éthiques et sociales au travers des systèmes d'information. Comment l'âge d'information résoud elle ces questions, et, finalement, pourquoi la CNIL, à quand les puce RFID, etc.
Rah, j'arrive pas à être sérieux. Bon, c'est un compte rendu sérieux, et bien fait, sur la gestion de l'identité et de tout un tas d'informations à notre époque, avec quelques pistes sur l'avenir.


Plus je me documente, plus je déprime. A coté de ce que je lis (et qui est, lui, actuel), 1984 est un joyeux conte pour enfants, une utopie idéale à mettre aux cotés du Magicien d'Oz et de Oui-Oui au pays du TCE. :cry:

Kill me,
greuh.

Je lis "L'ère du vide" de Gilles Lipovetsky. Ce n'est pas d'une grande nouveauté, mais c'est très intéressant - sous titre : essais sur l'individualisme contemporain.
L'individualisme est devenue la clé de compréhension de notre société actuelle ; il a atteint le stade du narcissisme. Démonstration de l'efficacité de cette grille de lecture dans divers domaines. C'est un classique dans son genre.

Hop, je passais par ici, bonsoir...
J'ai pu constater à plusieurs reprises que nous partagions certaines idées et constats, greuh...je m'arrêtais juste pour te conseiller, si tu ne l'as déjà fait, de lire René Girard(toujours dans un registre ouvertement optimiste et rieur).
Et pour Philippe: je suppose que tu connais et a déjà lu Baudrillard..La société de consommation en tout premier lieu.. si ce n'est pas le cas... :)
Quant à moi, je note les bouquins mentionnés par Greuh. Re-Hop.

Voilà, je repars aussi vite. (sinon, pour être un peu plus dans le propos, en ce moment mon stock de livres ouverts se compose de La divine comédie, Dieu (le posthume de Hugo), quelques livres d'ancienne sf(dont deux Dick), du Boris Vian à larges empans, une poignée de livrets de règles de jeux, du Sternberg et les Instructions aux domestiques de Swift, sans oublier Achille Talon ...plus - ou plutôt moins - mon Edgar Morin que j'ai perdu je ne sais où, même que ça m'agace de perdre toujours des tas de choses partout ; je réponds pour faire mon malin évidemment..)*

Introduction : il y a quelques années de cela, j'ai fait un rêve. J'avais alors 27 ans et j'ai rêvé que je me réveillais tout d'un coup dans la chambre de mes 17 ans, avec mon corps et ma vie d'alors, mais avec la mémoire et les expériences de mes 27 ans. D'un coup, je reviens en arrière de 10 ans tout en sachant vers où je vais, ce que je vais connaître et vivre pendant les 10 ans à venir.
Que faire?
Mon rêve s'est arrêté là, mais je l'ai poursuivi par la réflexion : que faire? Très vite j'ai eu l'idée d'essayer de contacter ma future femme car je sais qu'à l'époque elle n'était pas très heureuse. Sauf qu'à l'époque, j'ai 17 ans, ma future femme 15, je vis en Belgique et elle en Hongrie et nous dépendons tous les deux de nos parents (et les siens ne sont pas commodes). Bref, un beau jeu de projection psycho-spatio-temporelle.


Et bien toutes ces élucubrations, je ne suis pas le seul à y avoir pensé puisque Ken Grimwood a écrit un roman, Replay, sur cette même idée : "A 43 ans, Jeff Winston meurt subitement d'une crise cardiaque, laissant derrière lui une vie médiocre et un mariage à la dérive. Quelle n'est pas sa stupeur lorsqu'il se réveille... dans sa chambre d'étudiant, âgé de 18 ans. Dans le passé, sa vie recommence comme avant. Sauf qu'il a gardé le souvenir de sa précédente existence..."

Le bouquin a donc un point de départ des plus intéressants mais en plus, il a été intelligemment développé : l'histoire s'enrichit et le récit devient plus profond, plus psychologiquement profond, sans tomber dans le chiant, le démonstratif, le moralisateur, etc. Ou le prévisible : ce qui doit relancer le récit est bien vu, bien trouvé sans que ce soit téléphoné.

Un excellent bouquin qui date de 1986 (1988 pour la traduction en français) et dont je suis étonné de ne pas avoir entendu parler plus tôt.



nouvelle sympathique, qui casse pas des barreaux de chaises mais agréable.




vraiment très bon, même si, étant grd fan de king, je ne suis pas très objectif ;-p


topkewl qui va se relire un petit cthulu très bientôt

Je viens de terminer "Sur la télévision" de Pierre Bourdieu, et je commence "Qu'est-ce que la politique ?" de Hannah Arendt. Le premier est très facile à lire et intéressant, le second est nettement plus costaud.

Bonsoir, j'ai lu ça:


HOMO DISPARITUS
Alan Weisman

En fait, depuis que l'homme est descendu de l'arbre, il change la planète à grande échelle...et il n'y a pas de fonction "uninstall".

A partir d'un postulat assez improbable, l'espèce humaine disparaissant sans tambour ni trompette, une projection écologique/scientifique/fiction à lire tant que nous sommes là.
Vous saviez, vous , pourquoi il n'y avait plus de grands animaux ailleurs qu'en Afrique ?
Et vous savez ce qui persistera de l'activité humaine bien longtemps après la disparition du système solaire ?

hola,

j'ai terminé le Dimanche de Bouvines de Duby : c'est très intéressant, j'ai eu du mal a le quitter avant d'avoir terminer et je continue dans le belliqueux, avec De la guerre de john Lynn.

cristpher moore
l'agneau
ou un truc hilarant sur la vie de jesus christ durant ses 30 premieres années
le blues du coyote même auteur
toujours du même
le lezard lubrique de melancolie cove
ou comment un psy arrete de traiter ses patient avec des medicaments ,quand surgit godzilla pourré de pheromone sexuelle

La lutte contre l'État (et autres écrits) de Nestor Makhno.

Makhno était un anarchiste ukrainien lors de la révolution des bolcheviques. Il a appuyé la révolution mais sans appliquer les règles du blochevisme - étant anarchiste. Condamné à mort par Trostsky, il s'est battu avec sa cavalerie contre les Rouges, puis contre les Blancs, puis de nouveau trahi par les Rouges, etc. Tout en maintenant son territoire ukrainien dans la mise en application concrète de l'anarchisme, probablement une des rares expériences de ce type en temps et en étendue (mais je ne suis pas spécialiste de l'anarchisme). Il s'exile finalement en France en 1921 et y meurt en 1934.
L'épopée du bonhomme est absolument fascinante, que l'on soit anar ou pas. Ca m'étonne que l'on en n'ait pas encore fait un film. Il me semble qu'il y a un petit bouquin d'histoire de la collection Complexe sur lui.

Le bouquin reprend ses textes sur la période révolutionnaire. C'est parfois un peu emphatique, style années 20/30, mais intéressant, sur son organisation, sa perception des événements de la révolution, les accusations de pogroms, etc. Je crois que l'on trouve les textes sur internet.

Triste nouvelle !
Pratchett a une forme d'alzheimer