Effectivement. C’est le troisième de la série du Détective Galileo.
Je l’avais beaucoup apprécié également.
Le titre de la série est plutôt mal choisi, vu qu’il n’est pas détective, et qu’il ne s’appelle pas Galileo !
J’ai beaucoup aimé Le Dévouement du suspect X, de Keigo Higashino.
Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup à en dire, car comme souvent avec les romans policiers, ce serait en dire trop. Mais si, comme moi, vous êtes fan de Columbo, vous devriez aussi aimer.
Le seul mauvais point de ce roman, c’est la couverture d’Actes Sud. Aucun rapport avec le sujet.
Chouette !
Et j’ai saisi l’allusion à Columbo, alors que ma première réaction quand j’ai lu ta phrase, a été : heu, ha bon ?![]()
Il y a eu je pense une confusion de la part de ce site.
Galileo est le titre d’une série télévisée japonaise, une adaptation libre des romans d’Higashino, qui met en scène le detective et le scientifique.
Saviez-vous que Le Livre dont vous êtes le héros est de retour ?
Autrefois réservés aux rayons jeunesse, les livres dont vous êtes le héros reviennent aujourd’hui en force et s’adressent à un public plus large. Trente ans après leur âge d’or, ils adoptent une forme renouvelée et enrichie, notamment à destination des adultes. Histoires complexes, styles littéraires exigeants, thématiques profondes : les livres-jeux ne sont plus uniquement une affaire d’enfants.
Cet article revient sur cette évolution, du phénomène des années 1980 à son renouveau contemporain. Vous découvrirez aussi le tout premier LDVELH publié chez 10/18 : Une citadelle en enfer de François-Henri Soulié, un polar historique interactif qui incarne parfaitement ce tournant littéraire.
À voir sur le site de 10/18.
J’ai entamé la lecture du volume “Récits et Souvenirs” de Léon Tolstoï, dans la collection de la Pléiade.
Mes derniers rapports avec Tolstoï remontent à mon adolescence, quand j’avais lu “Guerre et Paix”. De ce livre monumental, je n’ai retenu que les prénoms de Natacha et Pierre, le souvenir de descriptions de batailles et que j’avais beaucoup aimé.
Maintenant, avec un peu plus d’expérience, je découvre un auteur impressionnant, plaçant ses personnages dans la nature, décrivant le petit peuple russe avec un attachement sincère et toujours traversé par la question du sens de la vie.
Enfance, Adolescence et Jeunesse se lisent un peu comme du Pagnol, en moins drôle, mais autant attaché à déterminer en quoi nos souvenirs forgent notre personnalité.
Souvenirs est du même ordre, mais sans souci littéraire. Ce sont des notes personnelles sur ce dont il a hérité de ses proches. Cela rappelle la démarche de Marc-Aurèle dans ses Pensées.
Les Récits de Sébastopol sont un véritable roman, qui raconte le siège de la ville pendant la guerre de Crimée. Tolstoï ayant participé à la bataille, c’est précis, réaliste, prenant et assez poignant. Ce sont des écrits de jeunesse qui n’ont pas encore la profondeur psychologique du reste de son oeuvre.
Le Bonheur conjugal, raconté du point de vue d’une jeune femme, aborde la question de l’amour et du mariage.
Les Cosaques est presque un western : un officier russe se retrouve muté dans le Caucase, où il découvre les moeurs des Cosaques. Là aussi, Tolstoï s’est nourri de son expérience personnelle. Du coup, un côté très documentaire assez intéressant, plus une histoire de triangle amoureux et des histoires de brigand. Ca se lit tout seul, soutenu par un style limpide.
Petite anecdote : dans une note, l’éditeur parle des tours de guet érigées par les Cosaques et explique qu’il y en a une gravure dans un volume de la Géographie universelle d’Elisée Reclus. Il se trouve que j’ai hérité de quelques volumes de cette encyclopédie, dont celui consacré à l’Asie russe où se trouve cette gravure. J’ai pu vérifier de chez moi à quoi ça ressemble.
Polikouchka est une histoire affreuse sur un paysan malchanceux. C’est une peinture de la misère paysanne.
Le Cheval raconte la vie d’un vieux cheval, du point de vue de l’animal. Le procédé est original et le résultat émouvant.
La Mort d’Ivan Ilitch est une merveille. L’agonie d’un juge malade qui refait le cours de sa vie offre l’occasion d’une méditation sur le but de l’existence.
Je n’ai pas encore terminé le recueil, il reste une demi-douzaine de romans mais il fait partie de ces livres dont on voudrait qu’ils ne se finissent jamais. C’est très bien écrit et surtout ça repose sur du vécu ou du réfléchi. Comme Jack London, c’est son expérience personnelle qui sert de matériau de base. Ce n’est pas un type d’une autre époque qui écrit sur un pays lointain qu’il ne connaît que partiellement. Tolstoï est présent dans tous ses romans. Ce n’est pas drôle, ce n’est pas heureux mais ça touche et ça soulève plein de questions.
Petit bonus : Tolstoï parle de la religion.
J’ai fait quelques livres jeux récemment, j’en ai parlé plus haut. Advanced Choose Cthulhu, Survivre à R’lyeh était vraiment pas mal, pour public averti quand même (à ne pas confondre avec la série des Choose Cthulhu qui sont des réécritures des nouvelles de Lovecraft façon livre jeu). J’ai également commencé la série Forge Divine avec le tome Notos. Ca m’a beaucoup plu mais il faut s’y investir pleinement car c’est long, il faut prendre plein de notes et cartographier les lieux si on veut y arriver. C’est vraiment au-dessus des LDVELH de mon enfance (même si je trouvais ça très sympa à l’époque !). Je vais continuer, c’est certain.
Bonjour,
La mort d’Ivan Ilitch de Tolstoï est effectivement un petit chef-d’œuvre.
En passant, s’il ne fallait en lire qu’un seul en cette rentrée littéraire, je conseille chaleureusement ce petit livre de 80 pages qui se lit en une petite heure.
On en ressort pas indemne…Un hommage à la littérature et à la résistance.

“Primo Levi écrit dans Si c’est un homme comment un roman a accompagné, dans un baraquement du camp d’Auschwitz 111-Monowitz, le jeune homme de vingt-cinq ans qu’il était, malade, et qui ignorait alors si ses voisins de lit et lui-même allaient être exécutés.
Cette expérience si forte et si singulière de la lecture, telle que nous la raconte Fabrice Gaignault, est inoubliable. Il nous le dit : chaque livre est une aventure intime. Chaque livre, comme celui-ci, a son secret.” (4ème de couv’)
Hello,
Polaris: Point Nemo de Philippe Tessier
Une lecture tirée de l’univers du jeu de rôle Polaris. J’avais bien aimé la première trilogie “Les foudres de l’abîme”.
L’auteur a écrit un nouveau cycle dont je viens de commencer la lecture du premier tome. J’en suis à la moitié du livre et c’est toujours aussi sympathique à lire si on aime le genre.

Hello,
Fini de lire le Dôme de Stephen King. C’est un gros Stephen King, à défaut d’être un grand. Mais même si on n’est pas au niveau de ses meilleurs romans, ça se lit avec plaisir tellement tout va à fond la caisse du début à la fin.
L’histoire est simple : un dôme apparaît soudainement à la périphérie d’un patelin américain et l’isole du monde. On en analyse ensuite les conséquences pendant 1200 pages. Spoiler alert : ce n’est pas un roman utopique.
Le Dôme est un des romans de Stephen King que je qualifierais de politique. Le fantastique est utilisé pour la mise en place et dans un épilogue assez expédié, l’intérêt n’est pas là. Le dôme, en agissant comme une loupe, est une occasion de regarder de prêt un échantillon de la société américaine pour mieux la critiquer dans son ensemble. Le politicien véreux, la presse, la police, le prêtre, l’étranger, les enfants, les riches, les pauvres, tout le monde est non seulement représenté mais nommé. On connaît l’histoire de chacun, c’est pour ça que le roman est si long.
Si je ne conseillerais pas le Dôme comme première approche de Stephen King car il a fait mieux, notamment sur le thème de la dérive autoritaire, ça reste intéressant car c’est une analyse relativement récente de son pays, post 11 septembre. Et si l’enchaînement des événements peut parfois paraître gros, est-ce tellement plus gros que ce qu’on lit quotidiennement dans la presse ?
J’ai regardé la première saison de la série tirée de ce roman et j’avais pas eu envie de poursuivre… C’était un moment ou je voyais/lisais beaucoup de sujest sur l’amérique US… j’étais à saturation.
De Stephen King, je lis les nouvelles qui ont l’avantage d’être variées… Avez-vous des conseils autres sur l’auteur?
Dans les classiques, il y en a vraiment beaucoup de très bons. Après les années 2000, je connais moins.
Shining, Simetierre, Ca (très long), Salem, dans le genre horreur, c’est top. Curieusement, j’ai tellement vu le film de De Palma que je n’ai jamais lu Carrie, qui est sans doute très bien. Et dans le genre “une petite ville tourne au n’importe quoi”, j’ai un très bon souvenir de Bazaar.
Le Fléau est très réputé, mais je l’ai trouvé trop long et un peu trop axé sur la religion dans sa seconde partie. Mais la propagation de l’épidémie est extraordinaire.
Sur le côté plus politique, Dead Zone dans les vieux est très bien, et dans les plus récents, j’ai adoré 22/11/63.
Il y a aussi tous ceux qui ont moins de surnaturel et qu’il a écrit sous son pseudonyme (ou aurait pu écrire si le secret avait tenu plus longtemps). Parmi ceux-là, Marche ou crève et Misery sont très bien.
Et ça fait une éternité que je veux lire son cycle de la Tour Sombre qui est paraît-il excellent. Je sens que ce sera pour bientôt mais je ne peux rien en dire pour l’instant.
Tout ça fait beaucoup. Si je devais faire un top de ce qui m’a le plus marqué dans des styles différents (sachant que certaines lectures remontent à plus de 30 ans) et que recommanderais les yeux fermés :
- Shining
- Simetierre
- 22/11/63
- Misery
Et bonus : dans les adaptations au cinéma, je recommande Carrie, La ligne verte, Shining même s’il est controversé, Misery et Dead Zone.
En quoi, il est controversé?
Aussi, j’ai l’impression que des nouvelles de Stephen King sont adaptées dans les contes de la crypte, mais je ne suis pas un amateur/connaisseur des films/séries.
Je pense avoir vu les 5 films dont tu fais référence.
King estime que c’est un bon film mais une mauvaise adaptation de son roman, dont il estime que le film trahit l’esprit. Il me semble qu’il a refusé d’avoir son nom au générique.
Pour moi, un film adapté d’un livre n’a pas à être fidèle au livre.
Le film est excellent. Ca me va ![]()
C’est vrai, mais j’imagine que du point de vue de l’auteur du livre, c’est pas forcément la même chose
. Or, d’après King et concernant Shining, ce n’est pas qu’une question d’esthétisme mais de message véhiculé. Enfin bon, le mieux est de lire le bouquin et de regarder le film, les deux sont excellents !
J’ai toujours trouvé ça fou que King puisse être autant critique envers le film.
J’ai relu Shining il y a quelques années, et je m’étais fait la réflexion que Kubrick avait réalisé un vrai tour de force en restant autant fidèle à l’ambiance du livre tout en prenant quelques libertés avec ce dernier (ce qui me paraît quasi-obligatoire étant donné la différence entre les deux médias).
Et encore, beaucoup d’éléments du roman (sa quintessence même, j’ai envie de dire) se retrouvent dans le film.
A l’évidence, moi aussi je suis passé à côté du message véhiculé par King ![]()
Sinon, en ce qui concerne la demande de @romanus, je conseillerais de l’époque lointaine où je dévorais ses livres, les mêmes que toi : Shining, ça, Simetierre et Misery.
J’ajouterais hors épouvante le recueil de novellas Différentes saisons qui m’avait beaucoup plu (excepté la dernière histoire).
J’ai lu Marche ou crève cet été, j’avoue qu’il m’a déçu, sûrement en partie à cause de la réputation qui le précède. Cela aurait fait une excellente nouvelle ou novellas, mais là, malgré qu’il soit court, je l’ai trouvé très et trop long.