de vos lectures...

shix dit:Encore un livre qui va nourrir les arguments des démonteurs de McDo !

McDo, dans cette perspective, ça n'est qu'un épiphénomène...
shix dit:Si y a un film dans l'immédiat, j'ai bien envie de jeter un oeil

je crois que le film est sorti il y a deux ans, et ça c'est "le livre du film" sorti en octobre.

Dieu et la Science par Jean Guitton, les Bogdanov
Bon, un livre qu’on m’a offert en me disant “tu devrais lire cela” ce qui est déjà une erreur je ne lis pas par devoir… Bon je l’ai lu par amitié et comment dire… La thèse de base était séduisante, la science moderne ne laisse-t-elle pas, de nouveau, de la place pour Dieu alors qu’elle semblait le chasser au moment des théories purement corpusculaires… Il y aurait surement un truc à faire mais là ca tombe à plat, beaucoup de gros chiffres mais un biographie scientifique faiblarde, des a-peu près , des silences curieux… Bref monsieur Guitton fut souvent mieux inspiré

14-18 Grands reportagesLa grande guerre vue par les grands reporters… un bonne introduction pour ré-évaluer ces témoignages… 800 pages (lu seulement 400 pour le moment) avec du bon et du moins bon… Beau texte de Colette sur la déclaration, textes de Wharton (déjà lu cf. il ya quelques pages), Wells sur la campagne d’Italie, un texte assez poignant de Blaise Cendrars sur son évacuation etc…

Spin après le moubourrage des pages précédentes… De la SF de bonne qualité dans un genre que j’avais un peu abandonné… Belle construction (sans être originale) et une volonté de donner corps aux héros (parfois un peu trop)… Néanmoins un peu long à mon gout. La première partie (que je baptiserais Spin) est magnifique avec l’apparition du phénomène et de toutes ses implications (scientifique, politique, sociologique, religieuse)… Un seule idée mais exploitée jusqu’à en faire jaillir des surprises. La deuxième partie “Wun” est à mon sens plus faiblarde, jolie mais plus creuse… La troisième “Repli” bonne mais on l’a attendue un peu longtemps jusqu’à en avoir deviné l’essentiel… Mais clairement un bon livre de SF…

Je vais peut-être me faire le dernier Hugo “Le Club des policiers yiddish”

Cheesegeek dit:
Spin après le moubourrage des pages précédentes... De la SF de bonne qualité dans un genre que j'avais un peu abandonné... Belle construction (sans être originale) et une volonté de donner corps aux héros (parfois un peu trop)... Néanmoins un peu long à mon gout. La première partie (que je baptiserais Spin) est magnifique avec l'apparition du phénomène et de toutes ses implications (scientifique, politique, sociologique, religieuse)... Un seule idée mais exploitée jusqu'à en faire jaillir des surprises. La deuxième partie "Wun" est à mon sens plus faiblarde, jolie mais plus creuse... La troisième "Repli" bonne mais on l'a attendue un peu longtemps jusqu'à en avoir deviné l'essentiel... Mais clairement un bon livre de SF..


Pas encore lu, mais encore un livre que je mets sur ma grosse pile de livres à lire dès que j'aurai un peu de temps ou dès que je serai à la retraite !
J'en ai toujours entendu beaucoup de bien. J'avais lu il y a quelques années Darwinia qui même si c'est un roman qui se termine en queue de poisson avait une intrigue très originale.

Je viens de finir ce pavé de 700 pages et j’en aurais bien aimé 700 de plus :



Dan Simmon qui pour les adepte de SF et de Fantastique est particulièrement connu pour ses œuvre Hypérion et Endymion réalise un chef d’oeuvre rare décrit comme une épopée homérienne.

L’histoire est simple et tragique, au milieu du XIXème siècle, le service des explorations arctiques de la Royal Navy organise une expédition commandée par le capitaine de vaisseau Sir John Franklin assistée du capitaine de vaisseau Francis Crozier sur les navires HMS Erebus et HMS terror au nord du Canada pour trouver un chemin menant vers l’Asie. Cette histoire véridique qui s’est terminée tragiquement puisque aucun des quelques 120 membres d’équipage n’a survécu est l’occasion pour Simmons de nous décrire admirable ce huis-clos arctique. Outre les magnifiques descriptions de la vie sur un trois mats au milieu du XIX où l’on apprend tout des conditions de vie des marins et les termes consacrés (beaupré, bosco, calfat, etc…), les relations humaines sont décrites de manière admirable. Je suis resté sidéré par l’humanisme qui se dégage du livre montrant que certaines personnes sont capables de choses exceptionnelles mais que la noirceur humaine est toujours présente.
Dan Simmons a choisi d’axer son livre sur Francis Crozier, le commandant irlandais du HMS Terror qui n’étant pas commandant de l’expédition est resté plus dans l’oubli que John Franklin alors que ce dernier est décédé près d’un an avant l’abandon du navire et la terrible retraite sur l’île du roi Guillaume.
Les relations entre les hommes de ces navires, entre les officiers et les matelots sont magnifiées par une étude de la psychologie des hommes et une très grande culture sur la vie maritime à bord des navires de la Royal Navy.
Certainement, un des plus beaux hommages que l’on pouvait rendre à ces 126 hommes à la recherche d’un hypothétique voyage pour trouver le chemin du nord ouest reliant l’Atlantique au Pacifique.

quelqu’un m’a jeté une malédiction pour ce livre (terreur).
J’ai lu en gros 620 pages sur 700.
Beaucoup aimé.
Et j’ai oublié le livre dans un avion :(

Donc je ne connaitrai jamais la fin!

Jabberwock dit:quelqu'un m'a jeté une malédiction pour ce livre (terreur).
J'ai lu en gros 620 pages sur 700.
Beaucoup aimé.
Et j'ai oublié le livre dans un avion :(
Donc je ne connaitrai jamais la fin!


Oui, effectivement c'est bien dommage mais tu as lu quand même le principal même si dans le livre il y a une petite différence entre l'histoire officielle et le roman.
Girafe dit:j'ai découvert grace à la série "la bicyclette rouge", je conseille fortement, beau, poètique, et reposant ....


En cherchant du manga, je viens de récupérer cette série que tu as conseillée qui vient de m'être également recommandée :)

J’ai fini “Conan, les clous rouges”, le troisième et dernier volume de l’intégrale de Conan chez Bragelonne.
Très chouette, surtout “Les clous rouges”.

Je commence “Tom Sawyer” de Mark Twain. C’est bien écrit et drôle. J’aime beaucoup.

bon moi je pense que je vais bientôt me commander ça

http://www.avoixautre.be/spip.php?article2012

si quelqu’un connait…

Pour moi, lecture, en ce moment, de Science and Sanity, de Korzybski.
Ainsi qu’une autre portion du corpus - si riche - de Vian.
Sans oublier la relecture appuyée de La fin de Satan et Dieu, pour Hugo.

Je suis dans LA Confidential de Ellroy. Vraiment bon. Moins dense que Le grand nulle part, toujours un peu lent à démarrer pour mettre en place les personnages, mais ça reste du très bon.
Quelqu’un connait un autre auteur dans son genre.

Je viens de finir LA Confidential. Si la construction générale du roman est un peu trop proche de celle du Grand nulle part, ça reste quand même un très grand roman, qui fera très certainement partie de mes coups de coeur de 2009. Ellroy est vraiment très bon pour écrire des romans très denses aux personnages consistants. Un très grand auteur.

Si vous en connaissez un autre dans le genre, je suis preneur (même s’il me reste encore de quoi faire avec Ellroy). Je termine ce quatuor de Los Angeles, puis j’attaque la trilogie Underground.

loic dit:Si vous en connaissez un autre dans le genre, je suis preneur (même s'il me reste encore de quoi faire avec Ellroy). Je termine ce quatuor de Los Angeles, puis j'attaque la trilogie Underground.

Ben voilà. Termine le quatuor et passe à l'Underground. Déjà ça doit te faire dans les deux à trois mille pages qui devraient t'occuper quelques temps. Ensuite tu vas en prendre plein la tête car pas des seconds couteaux (en terme de "présence à l'écran") du quatuor viennent sur le devant de la scène, comme une espèce de lame de fond qui remonte lentement... avec toute la merde de la société étasunienne de l'époque.


Je me rends compte que je n'ai pas relu d'autres polars depuis mon dernier Ellroy.
loic dit:Si vous en connaissez un autre dans le genre, je suis preneur (même s'il me reste encore de quoi faire avec Ellroy). Je termine ce quatuor de Los Angeles, puis j'attaque la trilogie Underground.


j'ai lâché les auteurs américains depuis un moment déjà, mais regarde du côté de Georges Pélécanos ou Herbert Liebermann.

je suis en pleine lecture d’anne brontë, j’adore la recluse de Wildfell Hall

après si tout va bien j’attaque aloe ferox

El comandante dit:Ben voilà. Termine le quatuor et passe à l'Underground. Déjà ça doit te faire dans les deux à trois mille pages qui devraient t'occuper quelques temps. Ensuite tu vas en prendre plein la tête car pas des seconds couteaux (en terme de "présence à l'écran") du quatuor viennent sur le devant de la scène, comme une espèce de lame de fond qui remonte lentement... avec toute la merde de la société étasunienne de l'époque.

Je me rends compte que je n'ai pas relu d'autres polars depuis mon dernier Ellroy.


Ouaip. Vivement le 3ème tome de l'underground tiens (en septembre 2009 normalement).

Pas tout à fait d’accord sur l’underground que je trouve en dessous, avec une qualité d’écriture moindre à mon avis, des procédés qui tombent à plat, et des ellipses tellement importantes qu’on finit par se moquer de certains personnages, un contexte qui devient tellement présent qu’il finit par nuire à l’histoire… Bref décevant (enfin moi j’ai été déçu) quand tu as aimé les premiers.

C’est pas Underworld plutôt ? En tout cas moi j’avais bien aimé les 2 premiers, mais il va surement falloir que je les relisent avant la sortie du 3 parce que ca fait longtemps que j’ai lu ça maintenant.

Si, si underworld.
Tiens en passant, il y a des fans de Fantasy que ça devrait intéresser :
“Le Trône de fer, Tome 12 : Un festin pour les corbeaux (Poche)”
est sorti

Bon, je les enchaine pas les Ellroy non plus, ça fait un peu mal à la tête. Mais, en général, je lis mes livres dans l’ordre ou je les acquiers, pour ne pas repousser sans cesse la lecture d’un livre. Mais là, devant la complexité de l’oeuvre, j’ai remonté White jazz dans ma pile. Je vais lire 5-6 bouquins avant d’enchainer dessus. Mais c’est clair qu’une fois passé la difficulté première d’une oeuvre aussi riche, c’est quand même assez génial.