Sur ce, j’enchaîne sur Wilt 2 (ma façon à moi de lutter contre la morosité ambiante!)
Ouf après 9 tomes, me voici à la fin de ça :
Encore une fois Robin Hobb nous confirme tout son talent pour écrire une saga. L’histoire racontée au travers de 9 tomes est indépendante mais parallèle au cycle de l’aventurier royal. Dans cette saga, on ne suit pas les aventures d’un unique héros mais un ensemble de personnages que l’on ne peut qualifier de héros mais plutôt de personnages aux destins exceptionnels. Ici, on suit le truculent pirate Kennit qui n’hésite pas à assassiner voire à violer pour aboutir à ses fins ou le pauvre Hiémain destiné à être prêtre au caractère pacifique qui se trouve absorbé par ce maelström d’événements. Comme toujours sous la plume de Robin Hobb, la psychologie des personnages est bien étudiée, les intrigues sont complexes et on sent que le récit progresse à un dénouement final où tous les protagonistes prendront part.
Bien sûr, sur 9 tomes, certains passages moins intéressants que d’autres, on oublie certains personnages secondaires mais cela reste une histoire exceptionnelle de dragons, de quêtes initiatiques, d’intrigues, de perfidie. Un excellent complément à ceux qui ont apprécié le cycle de l’assassin royale.
Snif, je suis dégouté Fleuve noir a stoppé l’édition de “Dragonlance” et “Forgotten realms”
Désormais c’est Milady qui reprend le truc en texte intégral certes mais à plus de 20 euros le bouquin (contre 6.50 avant) et ils reprennent la collection depuis le début…Snif. Tout cela est nul et catastrophique pour un fan de cet univers comme moi!
J’ai lu un peu par hasard ce livre de Richard Zimler en l’achetant sur son titre. Le livre traite d’une période quelque peu méconnue (au moins par moi) de l’histoire de la péninsule ibérique. Après le renvoi des juifs par les rois d’Espagne, le roi Manuel du Portugal tergiverse et se rend compte que mettre dehors une main d’œuvre fort utile serait préjudiciable et décide plutôt de la conversion forcée des juifs qui sont alors appelés nouveaux chrétiens. Le judaïsme devient alors souterrain.
C’est lors d’une émeute à Lisbonne où après une période de sécheresse et de mauvaise culture que les “anciens” chrétiens s’en prennent aux “nouveaux” chrétiens. Le héros du livre Bérekia enquête sur le meurtre de son oncle, un maître Kabbaliste retrouvé égorgé dans son lieu de prière secret. L’écriture et lala culture de l’auteur sont un modèle du genre avec tout au long du livre des réflexions sur l’homme et la place du divin. L’auteur nous plonge dans la culture judaïque et j’ai appris beaucoup de choses sur la kabbale et sa signification. Le seul regret est que justement que le livre est assez ardu à lire avec l’utilisation de termes désuet ; la multiplicité des personnages rend aussi la lecture parfois difficile car des personnages que l’on entrevoit pendant une ou deux pages se retrouvent mêlés à l’intrigue quelques centaines de pages plus loin.
J’ai lu un peu par hasard ce livre de Richard Zimler en l’achetant sur son titre. Le livre traite d’une période quelque peu méconnue (au moins par moi) de l’histoire de la péninsule ibérique. Après le renvoi des juifs par les rois d’Espagne, le roi Manuel du Portugal tergiverse et se rend compte que mettre dehors une main d’œuvre fort utile serait préjudiciable et décide plutôt de la conversion forcée des juifs qui sont alors appelés nouveaux chrétiens. Le judaïsme devient alors souterrain.
C’est lors d’une émeute à Lisbonne où après une période de sécheresse et de mauvaise culture que les “anciens” chrétiens s’en prennent aux “nouveaux” chrétiens. Le héros du livre Bérekia enquête sur le meurtre de son oncle, un maître Kabbaliste retrouvé égorgé dans son lieu de prière secret. L’écriture et lala culture de l’auteur sont un modèle du genre avec tout au long du livre des réflexions sur l’homme et la place du divin. L’auteur nous plonge dans la culture judaïque et j’ai appris beaucoup de choses sur la kabbale et sa signification. Le seul regret est que justement que le livre est assez ardu à lire avec l’utilisation de termes désuet ; la multiplicité des personnages rend aussi la lecture parfois difficile car des personnages que l’on entrevoit pendant une ou deux pages se retrouvent mêlés à l’intrigue quelques centaines de pages plus loin.
Je viens de finir Le prestige de Christopher Priest :
J’ai beaucoup apprécié. Je n’avais lu de Priest que son Monde inverti qui m’avait plu mais pas marqué.
Le prestige raconte à travers leurs mémoires l’histoire et l’affrontement de deux prestidigitateurs concurrents du XIXe siècle. Née de l’incompréhension et de la jalousie, leur lutte prend peu à peu une ampleur telle qu’elle affecte encore de nos jours la vie de leurs arrière petits enfants.
Bien que classé SF, ce roman en utilise très peu d’éléments. Les prestidigitateurs n’ont pas de pouvoirs magiques, leurs manches sont truquées et leurs boîtes à double fond.
Présenté comme le successeur de Philip K. Dick, Priest a su me captiver par sa présentation des faits. La réalité, dans le prestige, est toujours double selon que l’on se place du point de vue de l’un ou de l’autre des adversaires. La dualité est visiblement un thème cher à l’auteur et j’ai hâte de poursuivre la découverte de son oeuvre.
Pour plus de détails : la critique du cafard cosmique ici.
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Et le film ?
Le prestige a été adapté en 2006 au cinéma par Christopher Nolan. J’ai voulu voir le film avant de lire le livre, partant du principe qu’on est moins souvent déçu dans ce sens là. Bien m’en a pris. Le film prend la forme d’un thriller et lire le livre avant ne pourrait qu’en gâcher le suspense. En revanche, l’inverse n’est pas vrai, les révélations finales du film n’étant pas l’élément important du livre.
Pris dans ce sens, j’ai trouvé a posteriori que le film était une adaptation très intelligente. Nolan a su prendre beaucoup de libertés tant vis-à-vis de l’histoire que de la narration pour un résultat que j’ai trouvé captivant bien que parfois un peu dur à suivre. Le casting m’a bien convaincu également.
Je vous conseille donc le film, mais impérativement avant le livre. Ou bien contentez-vous du livre .
DuncanIdaho dit:
Et le film ?
Le prestige a été adapté en 2006 au cinéma par Christopher Nolan. J'ai voulu voir le film avant de lire le livre, partant du principe qu'on est moins souvent déçu dans ce sens là. Bien m'en a pris. Le film prend la forme d'un thriller et lire le livre avant ne pourrait qu'en gâcher le suspense. En revanche, l'inverse n'est pas vrai, les révélations finales du film n'étant pas l'élément important du livre.
Pris dans ce sens, j'ai trouvé a posteriori que le film était une adaptation très intelligente. Nolan a su prendre beaucoup de libertés tant vis-à-vis de l'histoire que de la narration pour un résultat que j'ai trouvé captivant bien que parfois un peu dur à suivre. Le casting m'a bien convaincu également.
Je vous conseille donc le film, mais impérativement avant le livre. Ou bien contentez-vous du livre .
Heu je préfère de très loin me gâcher un bon film avec un mauvais livre, que perdre l'occasion de découvrir un très bon livre avec un mauvais film.
Mais c'est une question de gout.
Tout comme toi j'ai vu le film avant de lire le livre et j'ai vraiment regretté... Parce que même si le film est bien, j'ai beaucoup perdu de la découverte du livre qui lui est vraiment très bien.
Très déçu par le bouquin pour ma part. Longuet, limite ennuyeux (le passage de la machine à électricité, pfff). Pas accroché du tout compte tenu des critiques élogieuses.
Après son douloureux séjour à Chartres conté dans Bleu sang, dans le cinquième tome de ses aventures Galeran de Lesneven cherche du calme et se voit proposer un séjour en l’abbaye de Jumièges où il pourra profiter de son impressionnante bibliothèque. Mais l’offre n’est peut-être pas aussi désintéressée qu’elle en a l’air et notre chevalier va se retrouver au milieu d’une abbaye en crise qui surplombe un village en émoi et juste avant la grande marée d’équinoxe parfois ravageuse. Autant dire que finalement son séjour sera très loin d’être de tout repos.
Bien dans la lignée des précédents, c’est peut-être même le plus intéressant des 5 premiers volumes avec plusieurs enquêtes différentes, des rebondissements incessants et une atmosphère d’époque toujours aussi bien retranscrite par Viviane Moore.
130 ans après les aventures racontées dans l’héritage de Shannara, Walker Boh est toujours le seul druide des Quatre terres. La découverte d’une carte retraçant le chemin vers une puissante magie va l’obliger à assembler une équipe pour essayer de la retrouver avant sa puissante ennemie, la sorcière d’Isle qui a eu vent elle aussi de la nouvelle et ne reculera devant rien pour profiter de cette source de pouvoir.
On retrouve bon nombre des éléments des histoires précédentes, mais c’est surement le livre le plus abouti de la série avec beaucoup d’action, d’intrigues, de suspens et de révélations surprenantes.
Le tome suivant, Antrax paraît aujourd’hui chez Bragelonne, dont le travail sur cette œuvre comme sur bien d’autres est remarquable, et autant dire que je vais me précipiter dessus.
Situé lors du 9ème passage des fils, cette aventure se déroule en même temps que d’autres tomes mais nous raconte une autre facette de ce qui se déroule sur Pern à cette époque. Nous allons d’abord en apprendre plus sur les exclus et les sans-fort qui vivent généralement dans des conditions difficiles, particulièrement lors des chutes, mais certains, mal intentionnés, essayent eux d’en profiter. Nous allons plus tard retrouver le sympathique harpiste Piemur et le suivre dans une partie de ses pérégrinations sur le continent Méridional jusqu’à une conclusion qui implique de profonds changements sur Pern.
Plus consistant que la plupart des autres tomes de la ballade de Pern, les renégats de Pern est passionnant mais sera surement plus apprécié par ceux qui auront lu les tomes précédents pour bien comprendre ce qui se passe en même temps entre les Weyr et les Forts et qui n’est souvent qu’évoqué ici. Une des plus belles pierres à ce magnifique édifice d’Anne McCaffrey.
Heureusement qu’il n’y a pas de 5ème tome car plus cette série avance et moins elle est crédible et intéressante. Les pouvoirs des Dieux sont tellement énormes que l’ont se demande comment en fait toute cette histoire a pu exister et pourquoi ils n’ont pas arrêté le Vlagh bien plus tôt, ce qui m’aurait évité de lire toutes ces pages.
Peut-être qu’à plus de 70 ans David Eddings n’a plus la patience, la motivation et l’imagination nécessaires. C’est pour moi la seule explication pour que l’auteur de la géniale Belgariade nous sorte une œuvre aussi décevante.
XXVII dit:Tout comme toi j'ai vu le film avant de lire le livre et j'ai vraiment regretté... Parce que même si le film est bien, j'ai beaucoup perdu de la découverte du livre qui lui est vraiment très bien.
Tu perds un peu de découverte, c'est vrai, mais j'ai trouvé que le livre différait quand même beaucoup du film (notamment dans sa fin) et que Priest ne faisait pas grand mystère de ce qui constitue l'élément dramatique final du film.
C'est un choix à faire : j'ai acheté livre et DVD en même temps en me disant que je perdrais forcément un peu à la lecture du livre. Sinon, on peut bien sûr se contenter du livre, c'est le meilleur moyen de l'apprécier, mais je crois qu'on peut ensuite abandonner l'idée de voir le film.
@ElGrillo : comme quoi tous les goûts sont dans la nature, y compris parmi les amateurs de SF. Pour ma part, j'ai du le lire en une semaine .
Edit : sinon, avant de lire le prestige, j'ai lu Les puissances de l'invisible de Tim Powers.
J'avais déjà lu l'excellent Les voies d'Anubis du même auteur. Les puissances de l'invisible sont un cran en dessous en ce qui me concerne. Mais ça reste une roman très sympa, original et qui fait beaucoup voyager. Il peut par contre paraître un peu long.
Nous avons affaire à une histoire d'espionnage teintée de fantastique et de mythologie. Powers aime visiblement prendre des personnages historiques et broder autour de leur biographie réelle. En l'occurrence, il s'agit de Kim Philby, un agent double du KGB qui trahissait les services secrets anglais. Sur fond de guerre froide, Powers imagine une lutte entre les services secrets anglais et russes dont l'enjeu est le contrôle de puissances maléfiques localisées en Turquie, au sommet du mont Ararat.
La critique plus complète du cafard ici
XXVII dit:DuncanIdaho dit:
Et le film ?
Le prestige a été adapté en 2006 au cinéma par Christopher Nolan. J'ai voulu voir le film avant de lire le livre, partant du principe qu'on est moins souvent déçu dans ce sens là. Bien m'en a pris. Le film prend la forme d'un thriller et lire le livre avant ne pourrait qu'en gâcher le suspense. En revanche, l'inverse n'est pas vrai, les révélations finales du film n'étant pas l'élément important du livre.
Pris dans ce sens, j'ai trouvé a posteriori que le film était une adaptation très intelligente. Nolan a su prendre beaucoup de libertés tant vis-à-vis de l'histoire que de la narration pour un résultat que j'ai trouvé captivant bien que parfois un peu dur à suivre. Le casting m'a bien convaincu également.
Je vous conseille donc le film, mais impérativement avant le livre. Ou bien contentez-vous du livre .
Heu je préfère de très loin me gâcher un bon film avec un mauvais livre, que perdre l'occasion de découvrir un très bon livre avec un mauvais film.
Mais c'est une question de gout.
Tout comme toi j'ai vu le film avant de lire le livre et j'ai vraiment regretté... Parce que même si le film est bien, j'ai beaucoup perdu de la découverte du livre qui lui est vraiment très bien.
Bon, et bien moi, j'ai lu le livre, bien aimé m^me si je suis loin de le considérer comme un chef d'oeuvre. Ca a été un agréable divertissement, maintenant pour le film, je verrai bien même si je suis parfois un peu déçu par les adaptations.
DuncanIdaho dit:
Edit : sinon, avant de lire le prestige, j'ai lu Les puissances de l'invisible de Tim Powers.
J'avais déjà lu l'excellent Les voies d'Anubis du même auteur. Les puissances de l'invisible sont un cran en dessous en ce qui me concerne. Mais ça reste une roman très sympa, original et qui fait beaucoup voyager. Il peut par contre paraître un peu long.
Nous avons affaire à une histoire d'espionnage teintée de fantastique et de mythologie. Powers aime visiblement prendre des personnages historiques et broder autour de leur biographie réelle. En l'occurrence, il s'agit de Kim Philby, un agent double du KGB qui trahissait les services secrets anglais. Sur fond de guerre froide, Powers imagine une lutte entre les services secrets anglais et russes dont l'enjeu est le contrôle de puissances maléfiques localisées en Turquie, au sommet du mont Ararat.
La critique plus complète du cafard ici
Je ne sais pas ce que tu en penses, j'ai essayé de lire d'autres Tim Powers après avoir été littéralement subjugué par Les Voies d'Anubis, je n'ai jamais trouvé un de ces romans qui valait et de loin les voies d'Anubis. Par exemple, Poker d'âmes m'avait paru fouilli et je crois que je n'étais même pas allé jusqu'à la fin du livre.
surame dit:Je ne sais pas ce que tu en penses, j'ai essayé de lire d'autres Tim Powers après avoir été littéralement subjugué par Les Voies d'Anubis, je n'ai jamais trouvé un de ces romans qui valait et de loin les voies d'Anubis. Par exemple, Poker d'âmes m'avait paru fouilli et je crois que je n'étais même pas allé jusqu'à la fin du livre.
Je n'ai lu que "Les voies d'Anubis" et "Les puissances de l'invisible". J'ai trouvé le deuxième moins bon, mais le premier m'avait tellement marqué que ça ne veut rien dire sur sa qualité. Les puissances de l'invisible, dans l'absolu, est quand même un bon roman. Le seul reproche que je ferais, c'est sa longueur (800 pages).
DuncanIdaho dit:
Je n'ai lu que "Les voies d'Anubis" et "Les puissances de l'invisible". J'ai trouvé le deuxième moins bon, mais le premier m'avait tellement marqué que ça ne veut rien dire sur sa qualité. Les puissances de l'invisible, dans l'absolu, est quand même un bon roman. Le seul reproche que je ferais, c'est sa longueur (800 pages).
Peut-être est ce dû effectivement à l'exceptionnelle qualité de "les voies d'Anubis" qui par comparaison peut rendre fade même un très bon livre, il faudra que j'essaye celui-là "les puuissances de l'invisible"
Mes dernières lectures. Qui changent un peu de la SF noyant ce post
Le pic du diable de Deon Meyer.
Auteur Sud africain.
3 personnages, 3 histoires : un flic alcoolo, une prostituée, un guerrier qui cherche a se faire justice. Clichés ? pas du tout, l’auteur évite tous les pièges en structurant son récit et en le rendant dynamique par l’alternance des 3 histoires qui, évidemment, se recoupent à la fin.
Très très bon polar.
Sur la plage de Chesil de Ian McEwan
Pas du tout pour moi. ça sentait le piège : un couple anglais se marie. Ils sont vierges tous deux, lui attend la nuit de noces avec…ferveur on va dire, elle beaucoup moins. Des flash backs pour dynamiser tout ça, un fiasco en guise de conclusion, une belle écriture certe, mais je me suis ennuyé… beaucoup.
Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé
Une très belle écriture au service d’une saga familiale au coeur de l’Italie. C’est touchant parfois, incisif toujours. Goncourt. Bien aimé mais j’ai largement préféré son dernier, la porte des enfers que je recommande chaudement.
Haute pierre de Patrick Cauvin.
Du début au switch final, on est sous le charme de ce vieux thriller sur les maisons hantées. C’est certes un peu vieillot mais le style fait mouche et les personnages, très fouillés, sont attachants comme tout. Lecture simple et plaisante.
Le gros coup de Ken Bruen
Les fameux R&B de Bruen, deux flics qu’il ne vaut mieux pas croiser. Alcoolo, castagneurs, incorrects en toutes circonstances au point que ces deux là passent largement au dessus de l’intrigue. Politiquement incorrect mais pas suffisamment pour me désintéreser de l’enquête, quasi inexistante. Dommage, je retenterai mais je suis plus que sur ma faim.
Les nuisibles de Pascal Garnier
Un auteur que j’aime beaucoup de par son style, et des rebondissements qui ont l’air de rien mais qui changent tout.
Celui là est moins prenant que la théorie du panda que j’avais adoré.
J’ai hâte de lire le petit dernier: lune captive dans un oeil mort, avec pour thème en gros : panique à la maison de retraite.
Très très bien le soleil des Scorta !!! J’avais déjà beaucoup aimé la mort du Roi Tsongor du même auteur.
Dernièrement je me suis régalé avec les racontars arctiques de Jorn Riel publié en poche chez 10/18 et sinon chez Gaïa (des jolis livres avec des pages saumon, mon préféré)
Ca parle de chasseurs volontaires sur la coté est du Groënland : ils boivent, ils jurent et ils philosophent sur le sens de la vie. La langue est crue, poétique, fleurie et imagée. Les aventures cocasses et drôles. On se prend vite d’amitié pour ces joyeux misanthropes.
Idéal pour le train, le métro, les jours de pluie.
Pas de la grande littérature non plus mais un fichu bon moment de plaisir !
J’ai la flemme de mettre les images
oh et puis bon, ne remets jamais à demain, gnagnagna
Ca c’est pour 10/18
Ca c’est pour l’edition courante chez Gaïa
Il doit y avoir 10 tomes mais ça peut se lire dans le désordre (mais on savoure les retrouvailles si l’on lit dans l’ordre
Vu les très bonnes critiques lues sur ce fil et ailleurs, je viens de terminer “La horde du Contrevent” de Damasio.
C’est bien écrit, original mais assez déroutant. Certains passages sont assez ardus, il ya un ou 2 illogismes qui m’ont choqué et la fin est bof.
Malgré tout, le style est vraiment très beau, l’univers très original et bien décrit, l’aventure assez sympa. On s’attache plus à la Horde en tant que tout qu’aux personnages, ce qui, sur 700 pages est un gênant. L’autre problème est que j’en attendais plus. Il y a parfois des trous de plusieurs mois que j’aurais bien aimé connaitre et le contexte politique est survolé mais jamais on entre dans les détails. Damasio aurait pu faire une fresque comme il en existe tant en SF. Certes, pour une fois, un auteur évite cet écueil, mais lui est tellement talentueux qu’on le regrette.
Malgré tout ça, je recommande chaudement ce livre, qui est peut être un peu long à démarrer (mais on est quand même tout de suite au coeur de l’action), mais dont l’originalité et la qualité d’écriture masquent les quelques défauts que je souligne.
loic dit:Vu les très bonnes critiques lues sur ce fil et ailleurs, je viens de terminer "La horde du Contrevent" de Damasio.
Excellentissime livre. Quel dommage qu'il ait loupé sa fin.
Fulgan dit:Excellentissime livre. Quel dommage qu'il ait loupé sa fin.
Elle est effectivement trop prévisible... Mais louper une fin est un problème récurrent en SF.
Don Lopertuis