Fulgan dit:Excellentissime livre. Quel dommage qu'il ait loupé sa fin.
Elle est effectivement trop prévisible... Mais louper une fin est un problème récurrent en SF. Don Lopertuis
Le problème est qu'il n'avait pas énormément de choix. Mon problème, c'est aussi tout ce qu'on loupe : le coté politique de la chose est trop ou pas assez développé. Mais nous parler de la Poursuite, des dissensions au sein de l'Hordre et sentir les conséquences de la fin du bouquin, c'est hyper frustrant aussi. Mais c'est vrai que l'ensemble reste assez énorme et que vu qu'il n'a pas totalement développé son univers, il aurait pu nous sortir une autre fin.
Fulgan dit:Excellentissime livre. Quel dommage qu'il ait loupé sa fin.
Elle est effectivement trop prévisible... Mais louper une fin est un problème récurrent en SF. Don Lopertuis
Le problème est qu'il n'avait pas énormément de choix. Mon problème, c'est aussi tout ce qu'on loupe : le coté politique de la chose est trop ou pas assez développé. Mais nous parler de la Poursuite, des dissensions au sein de l'Hordre et sentir les conséquences de la fin du bouquin, c'est hyper frustrant aussi. Mais c'est vrai que l'ensemble reste assez énorme et que vu qu'il n'a pas totalement développé son univers, il aurait pu nous sortir une autre fin.
loic dit:Le problème est qu'il n'avait pas énormément de choix.
D'où son aspect trop prévisible, mais il est vrai que c'était la seule fin logique
Mon problème, c'est aussi tout ce qu'on loupe : le coté politique de la chose est trop ou pas assez développé. Mais nous parler de la Poursuite, des dissensions au sein de l'Hordre et sentir les conséquences de la fin du bouquin, c'est hyper frustrant aussi.
Je suis plus partagé que toi à ce sujet. Certes, je suis frustré lorsqu'un romancier ouvre de nombreuses possibilités qu'il n'exploite pas, mais cela donne l'occasion à mon imagination de broder sur le reste. Alors why not ?
loic dit:Vu les très bonnes critiques lues sur ce fil et ailleurs, je viens de terminer "La horde du Contrevent" de Damasio.
Je viens de l'emprunter à la bibliothèque !
Sinon, je viens de lire Le Tramway de Claude Simon. Editions de Minuit et donc a priori favorable pour moi, mais bouquin pénible à lire. Qu'il n'y ait pas d'histoire, ce n'est rien, quand c'est bien écrit, j'apprécie. Qu'il y ait peu de ponctuation, ce n'est pas non plus un problème en soi. Le problème c'est que les constructions phrastiques s'interrompent à tout bout de champs ainsi que le propos/fil de la narration. C'était mon premier bouquin de cet auteur et ma femme a eu la même impression que moi avec un autre bouquin de lui. La prochaine fois que je voudrai lire un bouquin de Claude Simon, je commencerai donc quelques pages dans la bibliothèque.
Des milliards de tapis de cheveux, d'Andreas Eschbach. Le début est un peu lent à se mettre en place, mais je n'ai sans doute pas assez l'habitude de la SF pour avoir cette impression. Par après, on attend évidemment l'explication finale. J'ai bien apprécié le fait que les chapitres se suivent chronologiquement mais avec des sauts dans le temps ou dans l'espace. Le final est un peu décevant, mais je viens de lire qu'il était courant en SF d'avoir une fin un peu bâclée ou en tout cas insatisfaisante par rapport au reste d el'histoire.
Budnic dit:Des milliards de tapis de cheveux, d'Andreas Eschbach. [...] Le final est un peu décevant, mais je viens de lire qu'il était courant en SF d'avoir une fin un peu bâclée ou en tout cas insatisfaisante par rapport au reste de l'histoire.
Je l'ai lu il y a déjà quelques années et j'avais adoré. Je me rappelle que j'avais pour ma part trouvé la fin splendide et dramatique justement parce qu'elle est complètement absurde. Le contraste et les relations entre le gigantisme de l'empire et les quelques individus lambda dont on suit l'histoire m'avaient pas mal marqué.
“la femme ou le tigre” une histoire écrite par Franck stockton, paru en 1882
la réponse est à prendre à la fin de cette courte histoire qui narre les manières plus ou moins abusives de prendre certaine décision pour un roi tyrannique et de sa fille… éprise d’un bel amant, et fort jalouse, largement influencé par le mental de papa…
c’est court, c’est bon, et ça perdure dans vos petites têtes
Moi qui ne suis pas très polar, je vais vous en conseillez un qui n’est pas piqué des hannetons:
“Pas de garde-fou pour le Garde des Sceaux” de Bernard Pouchèle.
Synopsis: Le très médiatique Garde des Sceaux, Hans Kouchtaert, ex-médecin de l’univers, ex-administrateur de l’ex-Yougoslavie, a été retrouvé assassiné dans la bonne ville de Sablé-sur-Sarthe. Retrouvé raide, les vertèbres cervicales brisées par un sac de riz tombé du deuxième étage d’un hôpital psychiatrique. Une histoire où les fous ne sont pas ceux qu’on pense. L’adjudant de gendarmerie en retraite, Jules Belloc, vaguement trotskiste, interné pour la bonne cause, mène une enquête parallèle avec l’aide de Maryvonne Le Brinsec, sa compagne, gaulliste pur jus. Et on croise tous les délires, tous les rires, donc toutes les souffrances. Car pour une fois les innocents sont peut-être coupables.
Si vous aimez Audiard, les textes de ce petit bouquins vous seront du velours ! Et si vous avez aimé, lisez aussi, du même auteur: “Samedi, l’évêque a raté le bus” “Les porcs de l’angoisse” Ed. Terre de Brume
De mon côté, je viens de lire ce petit roman de Robin Hobb :
Cette nouvelle se déroule dans le monde décrit dans les cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer. Bien que la jaquette indique que l’histoire est un prélude à ces deux cycles, c’est avant tout un prélude au cycle des aventuriers de la mer car on y découvre l’installation des premiers colons dans le désert des pluies. Même si ce roman est anecdotique dans l’œuvre de Robin Hobb, cette nouvelle se lit rapidement et on retrouve tout le talent de Robin Hobb dans sa manière de raconter une histoire.
Ne vous y fiez pas, ce livre n’est pas un conte pour enfant. Un recueil de petites histoires courtes et illustrées, souvent cruelles et monstrueuses, comme par exemple celle de l’enfant avec des clous dans les yeux :
On retrouve bien là l’univers décalé de Tim Burton, avec ce panel d’enfants solitaires et étranges, mêlant cruauté et tendresse, macabre et poésie.
je me remets à la lecture (mais pour combien de temps?), avec un bouquin sur la société d’aujourd’hui… ah, non pardon, ça date de 1931… Le meilleur des mondes, après avoir été à nouveau émerveillé par Cyrano de Bergerac. Rien que de bien classique.
Si je vais au bout de mes idées, je devrais enchaîner sur “1984”.
beri dit:un bouquin sur la société d'aujourd'hui... ah, non pardon, ça date de 1931... Le meilleur des mondes [...] Si je vais au bout de mes idées, je devrais enchaîner sur "1984".
De tous les classiques de la SF que j'ai lus, un de ceux que je préfère est incontestablement Demain les chiens, de Simak. C'est une manière très originale d'envisager l'avenir de l'humanité . Si ça t'intéresse : http://www.actusf.com/spip/article-2326.html
Je viens de finir pour ma part Planète d'exil, d'Ursula Le Guin :
Ce roman s'inscrit dans le cycle de l'Ekumen pour lequel Le Guin a reçu trois fois le prix Hugo ainsi que les prix Nebula et Locus. Le roman se lit vite (180 pages écrit assez gros), est intéressant, et me laisse impatient de lire la suite avec notamment les tomes les plus renommés du cycle : "Les dépossédés" et "La Main gauche de la nuit".
A noter : ces romans peuvent tous se lire indépendamment les uns des autres, et Ursula Le Guin est également connue pour avoir écrit le cycle de fantasy Terremer que je recommande chaudement.
Je viens de finir pour ma part Planète d'exil, d'Ursula Le Guin :
Ce roman s'inscrit dans le cycle de l'Ekumen pour lequel Le Guin a reçu trois fois le prix Hugo ainsi que les prix Nebula et Locus. Le roman se lit vite (180 pages écrit assez gros), est intéressant, et me laisse impatient de lire la suite avec notamment les tomes les plus renommés du cycle : "Les dépossédés" et "La Main gauche de la nuit". A noter : ces romans peuvent tous se lire indépendamment les uns des autres, et Ursula Le Guin est également connue pour avoir écrit le cycle de fantasy Terremer que je recommande chaudement. Edit : hop, la critique du talentueux Nebal pour ceux que ça intéresserait : http://nebalestuncon.over-blog.com/article-16768799.html
La critique m'a mis l'eau à la bouche. J'avais beaucoup aimé le cycle de Terremer qui suivait la vie de Ged, sorcier de son Etat mais loin d'être un héros. Je ne savais pas qu'elle s'était attaquée à un nouveau cycle.
surame dit:La critique m'a mis l'eau à la bouche. J'avais beaucoup aimé le cycle de Terremer qui suivait la vie de Ged, sorcier de son Etat mais loin d'être un héros. Je ne savais pas qu'elle s'était attaquée à un nouveau cycle.
Je ne sais pas si ça vaut le coup de faire comme moi. J'ai acheté l'ensemble des tomes du cycle, je les lis dans l'ordre de parution et je ne le regrette pas mais les tomes les plus réputés ne sont pas forcément les premiers. Comme ils sont vraiment indépendants les uns des autres, en fonction du temps que tu veux investir dans le cycle, ça peut valoir le coup d'aller directement à l'essentiel. Pour l'instant, j'ai lu Le monde de Rocannon : sympa mais pas transcendant, et Planète d'exil que j'ai trouvé vraiment meilleur.
Pour Terremer, tu as lu aussi Tehanu et les Contes de Terremer ? Tehanu est sorti assez récemment en poche.
DuncanIdaho dit: Pour Terremer, tu as lu aussi Tehanu et les Contes de Terremer ? Tehanu est sorti assez récemment en poche.
Ah, non, je ne connais pas. J'ai juste lu la trilogie, le sorcier de Terremer, les tombeaux d'Atuan et l'ultime rivage. J'ignorais qu'il y avait un 4ème tome dans le cycle ; excellent occasion de tout relire.
surame dit:Ah, non, je ne connais pas. J'ai juste lu la trilogie, le sorcier de Terremer, les tombeaux d'Atuan et l'ultime rivage. J'ignorais qu'il y avait un 4ème tome dans le cycle ; excellent occasion de tout relire.
Il y a Tehanu, sorti récemment en poche, et les contes de Terremer qui regroupe 5 nouvelles se passant à des époques différentes et qui est aussi sorti en poche. Je ne les ai pas encore lus mais ma femme est en train de les finir et elle trouve ça visiblement du niveau de la première trilogie.
Effondrement comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie de jared diamond : un bouquin époustouflant qui nous plonge au coeur des problèmes actuels de nos sociétés, bourrés d’exemples d’échecs (viking du groëland, mayas, ile de pâque) et de réussite (japon islande), qui cerne très bien les défis à venir : vraiment je le recommande chaudement.
Il faut lire de l’Inégalité parmi les sociétés avant. Effondrement est la suite et la réponse à certaines (vives) critiques formulées à l’encontre du deuxième bouquin de Diamond. Evidemment on le comprend sans l’opus précédent mais on voit mieux la perspective avec.
En ce moment, je suis en train de me (re)lire les bouquins de Gemmel de la série Drenaï. En cours : Le Roi sur le Seuil. Comme dans les autres Gemmel, c’est bourré de personnages surpuissants et de combats désespéré, mais chaque bouquin arrive à se démarquer par l’une ou l’autre idée qui font la différence entre un bete bouquin de fantasy et une oeuvre presque culte.
tupak amaru dit:Effondrement comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie de jared diamond : un bouquin époustouflant qui nous plonge au coeur des problèmes actuels de nos sociétés, bourrés d'exemples d'échecs (viking du groëland, mayas, ile de pâque) et de réussite (japon islande), qui cerne très bien les défis à venir : vraiment je le recommande chaudement.
El comandante dit:Il faut lire de l'Inégalité parmi les sociétés avant. Effondrement est la suite et la réponse à certaines (vives) critiques formulées à l'encontre du deuxième bouquin de Diamond. Evidemment on le comprend sans l'opus précédent mais on voit mieux la perspective avec.
Pour info, trois pages sont consacrées à Diamond dans
Un entretien,de deux pages avec une présentation en encadré de de l'inégalité parmi les sociétés et une page consacrée à l'Ile de Paques et aux auteurs contredisant Daimond.
Le mag est très intéressant dans son ensemble pour un noob comme moi et donne de nombreuses envie de s'aventurer dans de nombreuses pistes de lecture.