Très bon roman policier. J’entends par là que j’ai trouvé l’intrigue solide, l’ambiance bien plantée, des personnages qui valent le détour. Un roman profondément humain.
Des vents Contraires d’Olivier Adam. J’ai adoré cette histoire de Papa sur le fil du rasoir, s’occupant de ses deux enfants après la disparition subite de sa femme. Superbe plume, histoire touchante.
Tribulations d’un précaire. Pour ceux qui ne connaitraient pas Levison. Son historique de petits boulots précaires est un modèle de cynisme. Ca se lit très vite, et c’est plein de petites vérités qui font mouche. J’adore
Et j’ai lu pleins de trucs pas terrible alors j’en parle pas ici
Cheesegeek dit:Ce mois-ci... J'ai fini "Catch 22" (j'en reparle) vraiment très bon bouquin frisant parfois l'absurde en oscillant entre le drame et la comédie. Une belle charge anti-militariste et un vrai roman sur la seconde guerre mondiale.
"Parfois" seulement ?
Loris
greuh dit:Pas faux... mais j'aime ce récit où si on se trouve dans l'absurde il est tellement vraisemblable et proche de tout ce qu'on a pu lire sur l'absurdité réelle des ordres et des situations réelles qu'il en devient "parfaitement" crédibleCheesegeek dit:Ce mois-ci... J'ai fini "Catch 22" (j'en reparle) vraiment très bon bouquin frisant parfois l'absurde en oscillant entre le drame et la comédie. Une belle charge anti-militariste et un vrai roman sur la seconde guerre mondiale."Parfois" seulement ?
Loris
Catch-22 dit:There was only one catch and that was Catch-22, which specified that a concern for one's safety in the face of dangers that were real and immediate was the process of a rational mind. 'Orr' was crazy and could be grounded. All he had to do was ask; and as soon as he did, he would no longer be crazy and would have to fly more missions. Orr would be crazy to fly more missions and sane if he didn't, but if he was sane he had to fly them. If he flew them he was crazy and didn't have to; but if he didn't want to he was sane and had to. Yossarian was moved very deeply by the absolute simplicity of this clause of Catch-22 and let out a respectful whistle.
"That's some catch, that Catch-22," Yossarian observed.
"It's the best there is," Doc Daneeka agreed.
greuh
Une suite à la trilogie “Night Watch / Day Watch / Twilight Watch”.
Après une petite baisse de forme sur Twilight Watch, pas mauvais mais qui tire en longueur, The Last Watch est plein d’action et tourne sous la forme d’une course poursuite après un adversaire inconnu et invisible…
Un peu groggy par plusieurs heures de lecture ininterrompue, je comprends néanmoins pourquoi le Monopoly reste le jeu qui plait au monde entier en alimentant non seulement les fantasmes d’une American way of life mais très concrètement la planète entière.
On commence gentiment mais sûrement à Dakar où l’on comprend comment sont pillées les ressources et pourquoi ils bouffent du poulet et autres denrées asiatiques ou européennes moins chères que leur propre production.
On suit l’auteur à Londres et à Genève, où on côtoie ces traders, ces hedge funders qui engrangent des milliards en spéculant entre autre sur les “commodities” (matières premières) ben oui ça devient le must de la spéculation, puis en Chine qui on s’en doutait tire les ficelles et les devises.
Détour par Bornéo où les palmiers à huile poussent comme des champignons au détriment des petits paysans spoliés de leurs terres et menaçant au passage les ourang outan d’extinction.
Les « pieuvres de l’agrobusiness » que sont Cargill, Monsanto etc. sont partout…
De toute façon les terres des pays pauvres sont à vendre (les gouvernements qui ont besoins de devises ne s’en privent pas) et elles se vendent bien. Les pays “riches” soucieux d’assurer leur sécurité alimentaire investissent dans les terres d’Afrique, madagascar etc. Le néocolonialisme explose, la boucle est bouclée.
Publié en début d’année, Doan Bui a parcouru le globe durant deux ans pour glaner ces informations (et bien d’autres que j’ai passé à la trappe pour faire court), bien étayées et documentées par des références qui permettent d’approfondir le sujet.
Elle continue l’actualité de la « food story » sur son site http://doan-bui.blogs.nouvelobs.com/
Encore 50 pages et c’est fini.
Du pur délire mais très bien réalisé. je pensais utiliser certains éléments en jdr…mais pas trop non. Ou alors réaliser un scénario à la left for dead avec explication du virus au bout.
Enfin soit, fan de zombies, je suppose que vous connaissez déjà ce bouquin du fils de Mel Brooks, plongez dessus c’est une valeur sûre!
Mitsoukos dit:
Un peu groggy par plusieurs heures de lecture ininterrompue, je comprends néanmoins pourquoi le Monopoly reste le jeu qui plait au monde entier en alimentant non seulement les fantasmes d’une American way of life mais très concrètement la planète entière.
On commence gentiment mais sûrement à Dakar où l’on comprend comment sont pillées les ressources et pourquoi ils bouffent du poulet et autres denrées asiatiques ou européennes moins chères que leur propre production.
On suit l'auteur à Londres et à Genève, où on côtoie ces traders, ces hedge funders qui engrangent des milliards en spéculant entre autre sur les "commodities" (matières premières) ben oui ça devient le must de la spéculation, puis en Chine qui on s’en doutait tire les ficelles et les devises.
Détour par Bornéo où les palmiers à huile poussent comme des champignons au détriment des petits paysans spoliés de leurs terres et menaçant au passage les ourang outan d’extinction.
Les « pieuvres de l’agrobusiness » que sont Cargill, Monsanto etc. sont partout…
De toute façon les terres des pays pauvres sont à vendre (les gouvernements qui ont besoins de devises ne s’en privent pas) et elles se vendent bien. Les pays "riches" soucieux d’assurer leur sécurité alimentaire investissent dans les terres d’Afrique, madagascar etc. Le néocolonialisme explose, la boucle est bouclée.
Publié en début d'année, Doan Bui a parcouru le globe durant deux ans pour glaner ces informations (et bien d’autres que j’ai passé à la trappe pour faire court), bien étayées et documentées par des références qui permettent d’approfondir le sujet.
Elle continue l’actualité de la « food story » sur son site http://doan-bui.blogs.nouvelobs.com/
bienvenu dans le monde réel :
essaye le blog de paul jorion qui propose d'interdire la spéculation sur les matières premières
essaye celui de l'écrivain de Bidoche,
essaye celui de l'association kokopelli
essaye celui de contre info avec pas mal d'articles sur le thème...
Comme c’est la période, je vous propose donc mon petit bilan 2009 de lecture. Je ne crée pas un post à part comme c’est le cas pour d’autres genres (musique,… ), car aucune de mes lectures de l’année ne date de 2009.
Pour moi, petite année avec une 20taine de livres. Un gros ralentissement sur la fin de l’année, puisque j’ai mis 5 mois à lire Les piliers de la Terre.
De cette année, je retiendrais :
La Horde du contrevent (merci TT ) : une grosse claque, une très bon moment de lecture, vraiment dépaysant, même si un peu décevant sur la fin, ça reste léger par rapport au plaisir de lecture.
LA Confidential : Clairement, après Le dahlia noir et Le grand nulle part, Ellroy s’impose comme l’un de mes auteurs de référence. J’attaque la trilogie Underworld prochainement.
Les hommes qui n’aimaient pas les femmes : LA grosse surprise de l’année. Je n’en attendais pas grand chose, et, pourtant, le style nonchalant mais efficace de Larsson, alliée à une belle accroche, m’a bien transporté. Je lis la suite prochainement, en espérant que l’alchimie continuera à fonctionner, ce qui n’est pas gagné, car je sens qu’elle est fragile.
loic dit:LA Confidential : Clairement, après Le dahlia noir et Le grand nulle part, Ellroy s'impose comme l'un de mes auteurs de référence. J'attaque la trilogie Underworld prochainement.
Bah, et White Jazz ? Tu finis pas le quatuor de Los Angeles d'abord ?
djoul dit:loic dit:LA Confidential : Clairement, après Le dahlia noir et Le grand nulle part, Ellroy s'impose comme l'un de mes auteurs de référence. J'attaque la trilogie Underworld prochainement.
Bah, et White Jazz ? Tu finis pas le quatuor de Los Angeles d'abord ?
Si, si, lu aussi cette année. Je ne l'ai pas mis dans mon top 3, car j'ai préféré LA Confidential.
White jazz est très surprenant à cause du style télégraphique du narrateur, qui colle cependant parfaitement au personnage. Et ça tranche avec les dialogues, qui sont magistralement écrits.
Cependant, la difficulté de lecture entre les dialogues et une intrigue qui m'a moins pris fait que c'est sûrement celui des 4 que j'ai le moins aimé.
Le grand nulle part est devant les autres à mon goût, un pur chez d'oeuvre, mon seul "véritable" 5/5 sur le site critiques libres où je dépose mes avis sur la plupart de mes lectures (le 2nd 5/5 est pour Malhorne 4, qui, comme je l'indique dans la critique ne le mérite pas vraiment, mais j'ai été tellement époustouflé par l'ensemble de la tétralogie que j'ai réhaussé la note du 4° volume pour rendre hommage à ce travail).
Donc, j'ai bien fini le quatuor, je passe donc à la trilogie (enfin, pas tout de suite, tout de suite, mais dans le courant de l'année, sur que le dernier volume vient de sortir, ce qui me motive encore plus).
shaudron dit:Pour trouver quelque chose dans la même veine que les Voies d'Anubis, il faut chercher du côté de ses compères du mouvement steampunk: James Blaylock avec "Homonculus" (excellent) et "Le Temps fugitif", et K. W. Jeter avec "Machines Infernales".
Lu pendant les fêtes, machines infernales de K.W. Jeter :
C'est un roman complètement absurde qui illustre parfaitement l'état d'esprit dans lequel étaient les pionniers du mouvement steampunk. Encore plus que dans les Voies d'Anubis, le "héros" est un looser qui se retrouve embarqué dans des aventures improbables et qui peine à s'en sortir, encore plus à en comprendre les tenants et aboutissants. Je me suis bien marré avec cette lecture . Merci shaudron pour le conseil, j'ai d'ailleurs investi dans quelques autres romans du genre que tu as conseillés plus haut !
J'ai également lu, en SF plus sérieuse, le goût de l'immortalité de Catherine Dufour :
Il y a un hommage évident à Silverberg et ses monades urbaines mais le ton est plus moderne, l'action plus violente, plus sale. C'est un roman d'anticipation très glauque.
Je ne peux que conseiller cette lecture aux amateurs de SF. C'est court, bien écrit (par une auteure française de surcroît) et, je pense, assez marquant.
DuncanIdaho dit:le "héros" (...) se retrouve embarqué dans des aventures improbables et qui peine à s'en sortir, encore plus à en comprendre les tenants et aboutissants.
Je te recommande :
greuh
J’ai lu “Le Loup des steppes” de Hermann Hesse.
Une merveille de récit initiatique. J’ai appris que c’était le livre de chevet des beatniks et des babas dans les années 60. Je comprends quand on voit le passage avec le théâtre magique, la présence de la drogue et l’influence de la pensée indienne, qu’on trouve déjà dans le “Siddhartha” de Hesse.
Amélioration quantitative pour ma part en 2009 : 26 livres lus contre 20 en 2008. Mes meilleures lectures en 2009 sont au nombre de quatre et furent :
- A. Eschbach : Des Milliards de tapis de cheveux (merci TT)
- Chico Buarque : Budapest
- Douglas Kennedy : Cul-de-sac
- D. Simmons : Terror (merci TT)
Dee Dee Ramone: “Mort aux Ramones”
DuncanIdaho dit:shaudron dit:Pour trouver quelque chose dans la même veine que les Voies d'Anubis, il faut chercher du côté de ses compères du mouvement steampunk: James Blaylock avec "Homonculus" (excellent) et "Le Temps fugitif", et K. W. Jeter avec "Machines Infernales".
Lu pendant les fêtes, machines infernales de K.W. Jeter :
C'est un roman complètement absurde qui illustre parfaitement l'état d'esprit dans lequel étaient les pionniers du mouvement steampunk. Encore plus que dans les Voies d'Anubis, le "héros" est un looser qui se retrouve embarqué dans des aventures improbables et qui peine à s'en sortir, encore plus à en comprendre les tenants et aboutissants. Je me suis bien marré avec cette lecture . Merci shaudron pour le conseil, j'ai d'ailleurs investi dans quelques autres romans du genre que tu as conseillés plus haut !
J'ai également lu, en SF plus sérieuse, le goût de l'immortalité de Catherine Dufour :
Il y a un hommage évident à Silverberg et ses monades urbaines mais le ton est plus moderne, l'action plus violente, plus sale. C'est un roman d'anticipation très glauque.
Je ne peux que conseiller cette lecture aux amateurs de SF. C'est court, bien écrit (par une auteure française de surcroît) et, je pense, assez marquant.
le meilleur bouquin a mon sens de k w jeter c'est Docteur adder malsain a souhait
adel10 dit:le meilleur bouquin a mon sens de k w jeter c'est Docteur adder malsain a souhait
"Noir" est pas mal. Ainsi que Blade Runner 2 et 3 (suites du film).
"Le Marteau de verre" a mal vieilli par contre.
greuh, qui va essayer de choper Dr Adder, maintenant...
greuh dit:"Noir" est pas mal.
J'attends de le recevoir celui-là ! Et merci pour ton conseil quelques posts plus haut .