Belial dit:t'as raison, je me rends compte que le mot est inapproprié. C'est le classicisme de l'ensemble (côté initiatique, medfan, royaumes en guerre, forêt pleine de magie et de dangers...) qui m'a fait dire "Tolkien" pour une raison que j'ignore.
Peut-être car tolkien est l'igniciateur du genre, enfin celui qui lui a donné ses lettres de noblesses Perso, j'avais bien aimé ce cycle classique c'est vrai, et puis cela ce lit facilement...
En ce moment j'ai lu la guerre des Venettes : sympa je ne connaissais pas cette période et les faits de guerres de Brutus. Je lis la théorie générale de l'emploi de l'intérêt et de la monnaie de Keynes histoire de revoir mes classiques : durant ces périodes de grandes mystification économiques...
Belial dit:t'as raison, je me rends compte que le mot est inapproprié. C'est le classicisme de l'ensemble (côté initiatique, medfan, royaumes en guerre, forêt pleine de magie et de dangers...) qui m'a fait dire "Tolkien" pour une raison que j'ignore.
Peut-être car tolkien est l'initiateur du genre, enfin celui qui lui a donné ses lettres de noblesses
alors que j’ai lue la réédition de Bragelonne que je recommande à tous le monde tellement elle est excellente…Mais en es tu sur? Je me souviens que Tolkien avait commencé à écrire ses histoires durant la première guerre mondiale à laquelle il a participé d’ailleurs.
Lu après que greuh l’ait fait remonter de quelques degrés dans ma pile de trucs à lire :
greuh dit: Enorme. Excellent. Ecrit dans une langue très belle. Varié. Original tout en ne l’étant pas mais avec originalité. J’ai adoré. Voilà.
C’est du médiéval fantastique, avec beaucoup de médiéval et un zeste seulement de fantastique, juste ce qu’il faut pour donner le goût sans tomber dans les clichés. Un peu le même ratio que Trône de Fer mais là où Martin s’enlise dans une saga à rallonge qu’il ne finira jamais, Jaworski propose un recueil d’excellentes nouvelles.
Les nouvelles sont homogènes puisqu’elles se passent toutes dans le même monde et à la même époque, mais elles restent variées tant dans les personnages mis en avant que dans le style (il y a même une nouvelle parodique façon Pratchett). Au final, Jaworski peint un tableau complet du monde qu’il a créé, sûrement plus efficacement qu’avec un roman.
greuh dit:Tu peux donc te jeter sur [Gagner la guerre] Un roman avec Benvenuto Gesufal, la suite de la nouvelle de Janua Vera. J'en suis à la moitié. greuh PS : 700 pages, le bestiau, hein
Ouaip, comme j'ai beaucoup apprécié Janua Vera et notamment la nouvelle qui introduit ce roman, c'est sûr que je le lirai. Mais j'attendrai qu'il sorte en poche, j'ai une belle pile de trucs à lire en attendant .
En lisant des interview de JP Jaworski, je suis tombé sur Guy Gavriel Kay qu'il cite comme influence. Il a notamment écrit Tigane, Les Lions d'Al-Rassan et Une chanson pour Arbonne, trois romans de fantasy "historique" se passant respectivement dans des Italie, Espagne et Provence imaginaires. Visiblement, c'est très réussi. Tu en as lu ?
2020 et quelques, des monuments gigantesques apparaissent soudainement un peu partout en Asie, célébrant 20 ans à l’avance les victoires militaires d’un certain Kuin que personne ne connaît encore.
J’ai beaucoup aimé que ces évènements d’importance mondiale soient vus uniquement à travers les yeux d’un individu lambda, un peu looser, qui se retrouve embarqué par hasard là-dedans et qui fout ainsi en l’air sa vie personnelle. Ses déboires sont une illustration habile du monde qui part méchamment en couilles à tous les niveaux : économique, écologique ou social.
La question du paradoxe temporel est traitée de façon originale, les personnages ont du corps, c’est un livre qui se lit vite : une bonne lecture en attendant de commencer Spin, le roman le plus réputé du même auteur.
Lu, - “Les anges vagabonds” de Kerouac curieusement un des seuls que je n’avais pas lu… Pas mon préféré mais un très beau passage sur sa mère à la fin
- Régis F. Martin, “Les douze Césars” analyse visant à dégager une vision plus claire des 12 césars dégagés des mythes les entourant. Pas mal, mais l’approche zappe le contexte historique ce qui est un peu frustrant pour ceux qui ne le connaisse pas en détail. Plus pour les fans…
- Le sujet me passionne depuis longtemps mais ce bouquin assez récent à la qualité de remettre à jour certaines de mes connaissances et d’en apporter beaucoup plus (EROI sur certaines espèces). Un peu surpris au démarrage par le ton assez agressif mais plus la lecture avance plus on l’adopte… Je connaissais déjà assez bien le destin tragique des terre-neuvas mais surtout de la Morue, mais là vous en aurez une couche supplémentaire sur les anchois, le thon rouge, les espèces pélagiques etc… J’avais dégagé pas mal de poissons de ma liste de consommation, je crois que je vais être nettement plus radical après cette lecture… Désespérant à force de choix aberrants ! A lire (si,si!)
DuncanIdaho dit:La question du paradoxe temporel est traitée de façon originale, les personnages ont du corps, c'est un livre qui se lit vite : une bonne lecture en attendant de commencer Spin, le roman le plus réputé du même auteur.
C'est sûr que "Spin", et sa suite, "Axis", c'est tout à fait excellent. Si tu as aimé "les Chronolithes", tu devrais apprécier ces deux-là également.
Je suis pour ma part sur un "spin off" de la série Honor Harrington (de David Weber), qui vient de sortir chez l'Atalante: "L'ombre de Saganami". Très bon, et beaucoup moins fleur bleue que les derniers Harrington... Weber a inventé le roman feuilleton SF, c'est affreux.
Je viens de finir Méridien de sang de Cormac McCarthy. C’est, comment dire, difficile ? Oppressant ? En tous cas, un des bouqins que j’aurai mis le plus de temps à lire ces dernières années tant, pour moi, il est difficilement accessible.
C’est l’histoire d’un gamin qui dans les années 1850 se retrouve dans une troupe chargée de faire la guerre aux indiens dans le sud des Etats Unis et au Mexique, et qui finalement ne se révèle être qu’une bande de despérados sans foi ni loi. Le tout baignant dams un océan de violences gratuites, de cruauté, de saleté physique et morale, dans un style haché et sobre sans aucune concession et avec une intrigue souvent aux limites du compréhensible. Je ne sais pas si je vais continuer dans la voix Cormac McCarthy. J’ai trouvé No Country for Old Men en vide grenier, mais il ne sera pas sur le haut de la pile…
A part ca, quelqu’un connait L’homme dé de Luke Rhinehart ? Avec la population qui rôde ici, le contraire serait étonnant.
La cité des saints et des fous de Jeff Vandermeer :
C’est sans doute le truc le plus fou que j’ai pu lire.
Pour commencer : ceux qui ont aimé Perdido Street Station de China Miéville (il y en a ici, le gras est pour les attirer ) doivent lire la cité des saints et des fous, c’est obligatoire.
Pour les autres, la cité des saints et des fous est au croisement de Lovecraft et de Mervyn Peake : il y a toujours de l’horreur pas loin, la ville ressemble même parfois Innsmouth, la folie est omniprésente. Mais le tout est enrobé d’un humour souvent grotesque qui rappelle Gormenghast.
Il est difficile d’en dire plus sans risquer de gâcher le plaisir de lecture mais je conseille très très fort, d’autant que le livre en lui-même est magnifique.
Babayog dit: A part ca, quelqu'un connait L'homme dé de Luke Rhinehart ? Avec la population qui rôde ici, le contraire serait étonnant.
Ouais! Moi, moi! L'histoire d'un psychiatre qui décide de jouer aux dés toutes ses décisions. Sa vie va être transformée!!! Le chaos total et une bonne tranche de rigolade. Peu de livres m'ont fait rire à ce point (à part La conjuration des imbéciles, ou encore certains livres de Tom Sharpe). L'Homme-dé est pour moi un livre important qui ne quitte pas mon top lecture.
Je suis sur l’extravagant voyage du jeu et prodigieux T.S. Spivet. Le livre en lui même est superbe, et les pages sont remplies de petites annotations et autres schémas.
Ca parle d’un gamin de 12 ans surdoué/maniaque de la cartographie qui envoie ses illustrations aux plus grands magazines scientifiques qui le croient adulte. Un jour on lui décerne un prix et lui propose de faire un discours dans l’un des plus grands musées des états unis et il décide de traverser les états unis pour s’y rendre, sans que personne sache que ce n’est qu’un enfant.
J’en suis qu’au tiers mais c’est très sympa à lire et plein d’humour.