dans un style absolument différent…
“Vaccins, mensonges et propagande” de Sylvie Simon
Trèèèèèèès intéressant, un peu déprimant… les serial killer des romans les plus fous sont des enfants de choeur à côté de nos labos pharmaceutiques.
Youpi
Jabberwock dit:Je suis sur l'extravagant voyage du jeu et prodigieux T.S. Spivet.
C'est plutôt orienté jeunesse comme bouquin ?
Babayog dit:Jabberwock dit:Je suis sur l'extravagant voyage du jeu et prodigieux T.S. Spivet.
C'est plutôt orienté jeunesse comme bouquin ?
je viens de le terminer...
alors : je dirais oui c'est jeunesse... et oui c'est adulte (pas uniquement pour me dédouaner de ma lecture).
je l'ai acheté à ma douce sur un coup de tete, c'est joli, ça a l'air original... hop... entre un polar et du Gracq ça lui fera plaisir... bonne idée elle l'a lu très vite et ça lui a bien plu..; pas le livre du siècle mais bien prise dans l'histoire...
mon avis est proche du sien...
une histoire prétexte à un voyage initiatique avec des étapes, des moments forts, de la nostalgie et on voit souvent arriver les événements des heures à l'avance...
mais : bon point à mes yeux, l'auteur ne cherche pas à se démarquer de cela, c'est à dire que ce n'est pas un road trip mystique pour que le lecteur découvre son ame ou son moi profond tout en décidant de changer le monde, ni charger de symbole hyper lourdingue... y'en a mais cela reste très bien géré...
le point fort reste donc le personnage principal un petit génie de la cartographie de 12 ans un peu paumé là où il est... un peu paumé partout... larsen parviens bien à rendre la dichotomie entre entre esprit éveillé intuitif sensible et la naiveté la crédulité d'un gamin... qu'il rend parfois très "en dehors" des choses en l'y ancrant trop...
le coup des dessins, cartes, plans ce n'est pas une fausse bonne idée... du type je vais faire des liens hypertextes de partout, au contraire, cela s'insère vraiment très bien dans le bouquin, ça "n'aide pas la lecture" mais ça lui donne un petit coté "journal intime" à la fois étrange, curieux et sympathique...
après quelques "facilités" m'ont un peu déplu... mais c'est parce que j'ai adoré le début, du coup... j'avais aussi tendance à en attendre trop.
au final c'est un bon roman d'aventure, avec de gros points forts palliant quelques faiblesses...
pour moi un bon roman populaire (dans le bon sens du terme, c'est à dire intelligent sans etre intello, bien mené, curieux, haletant...)
bienà vous
kryshna...
Merci pour ton avis. Donc ca pourrait convenir aussi bien à une petite fille de 12 ans qu’à une grande de 40 ?
Djian - Impardonnables. Je n’avais jamais lu du Djian (aller savoir pourquoi). J’ai beaucoup aimé le style et ses ellipses et l’histoire en elle-même avec cette intrication curieuse et douloureuse des liens personnels
Norman Mailer - Les vrais durs ne dansent pas. Pas accroché, pourtant entre l’histoire décalé, ses personnages haut en couleurs cela aurait du me plaire… Bah non… Je suis resté étranger au livre. Déçu d’être déçu
Hugo Pratt - WWII gros pavé regroupant les travaux de jeunesse de Pratt… Un dessin presque plus léché et descriptif mais des scénarii assez creux (pour certains). Un grand plaisir cependant à retrouver ces historiettes au ton si particulier.
Kerouac - Underwood memories - Des écrits de jeunesse de Kerouac. Amusant pour les fans avec les prémices de ses héros et obsessions. Mais bon n’attendez aucune impartialité de ma part
A noter “Sur la route - Le rouleau” vient de sortir…je vais craquer!
Babayog dit:Merci pour ton avis. Donc ca pourrait convenir aussi bien à une petite fille de 12 ans qu'à une grande de 40 ?
je le prete à un gamin de 11 ans demain
et on va dire que si je me projette dans l'avenir pour 40 ça le fait aussi...
juste pour la petite... ça doit etre un peu juste si ce n'est pas quelqu'un qui aime déjà lire...
bien à toi
...
ces dernières semaines j’ai découvert arto paasilinna à travers la lecture de deux romans, “prisonniers du paradis”, et "“le lièvre de vatanen”…ben j’ai trouvé ça plutôt sympa, léger même…AVEC UNE NETTE PREFERENCE pour le premier qui raconte les aventures de 48 personnes échouées sur une ile…
j’ai aussi sous le coude des hisioires de chambre, un essai sur la chambre et son évolution à travers les siècles…les chapitres sont concis et précis…on peut développer ses réflexions en se rapportant aux petites notes des bas de pages…
Et puis je me suis replongée dans les albums jeunesses
de la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête
et
c’est qui le plus fort ? (à mettre en parallèle avec la grenouille à grande bouche)
Girafe dit:ces dernières semaines j'ai découvert arto paasilinna à travers la lecture de deux romans, "prisonniers du paradis", et ""le lièvre de vatanen"...
Normalement tu le connaissais déjà :
Le 10 Novembre 2009 Girafe dit:je vais entamer la lecture du cantique de l'apocalypse joyeuse
M'en souviens paske je l'ai lu peu de temps avant que tu n'en parles
Mitsoukos dit:Girafe dit:ces dernières semaines j'ai découvert arto paasilinna à travers la lecture de deux romans, "prisonniers du paradis", et ""le lièvre de vatanen"...
Normalement tu le connaissais déjà :Le 10 Novembre 2009 Girafe dit:je vais entamer la lecture du cantique de l'apocalypse joyeuse
M'en souviens paske je l'ai lu peu de temps avant que tu n'en parles
ah oui tiens ! ben je m'en rappelais même plus !
j'ai du le lire rapidos et pas accrocher du tout !!
M. John Harrison, l’ombre du Shrander :
Un bon space opera moderne, façon Iain Banks. Très court (270 pages) mais dense, c’est un bon livre qui prouve qu’on peut encore innover dans le genre.
Même si je lui préfère Banks, Harrison fait comme lui partie de ses auteurs qui contribuent à démoder peu à peu le fameux cycle d’Hyperion de Dan Simmons.
salut,
j’adore les livres d’umberto eco…
je suis en train de lire" l’ile du jour d’avant"…exellent…
walter
Feu pâle de Vladimir Nabokov, l’auteur de Lolita :
Drôle de bouquin qui m’a proprement captivé. Il se présente sous la forme originale d’un poème commenté.
Feu pâle est l’oeuvre d’un poète américain, John Shade, tué avant d’en avoir écrit le 1000e et ultime vers. Son voisin et ami, Kinbote, obtient le droit d’éditer le poème à titre posthume et de l’accompagner d’un commentaire. C’est cet objet que le lecteur a dans sa main : une introduction signée Kinbote, le poème de Shade, le (long) commentaire et un index de Kinbote.
Dès l’introduction, le lecteur comprend que Kinbote s’estime l’inspirateur du poème et qu’il considère donc son commentaire comme non seulement nécessaire mais également d’une importance au moins égale à celle du poème lui-même. Il incite ainsi par exemple le lecteur a arracher les pages du poème pour pouvoir plus aisément lire les vers en même temps que les commentaires !
Il faut dire que Kinbote a une vie intéressante à raconter : exilé de Zembla (un petit pays au nord de l’Europe), il a soif d’en rapporter l’histoire, notamment celle de son roi Charles II le Bien-Aimé. Et si Kinbote voue une grande admiration au poète, il n’en estime pas moins que celui-ci a bien mal rendu son sujet…
Il est à noter que le livre comporte une préface (une vraie, elle ne fait pas partie du roman) qui est en fait une analyse du roman. Si j’ai donné à quelqu’un l’envie de lire ce livre, cette préface est à lire en dernier !
DuncanIdaho dit:Lu après que greuh l'ait fait remonter de quelques degrés dans ma pile de trucs à lire :greuh dit:
Enorme. Excellent. Ecrit dans une langue très belle. Varié. Original tout en ne l'étant pas mais avec originalité.
J'ai adoré. Voilà.
C'est du médiéval fantastique, avec beaucoup de médiéval et un zeste seulement de fantastique, juste ce qu'il faut pour donner le goût sans tomber dans les clichés. Un peu le même ratio que Trône de Fer mais là où Martin s'enlise dans une saga à rallonge qu'il ne finira jamais, Jaworski propose un recueil d'excellentes nouvelles.
Les nouvelles sont homogènes puisqu'elles se passent toutes dans le même monde et à la même époque, mais elles restent variées tant dans les personnages mis en avant que dans le style (il y a même une nouvelle parodique façon Pratchett). Au final, Jaworski peint un tableau complet du monde qu'il a créé, sûrement plus efficacement qu'avec un roman.
Pour ceux qui veulent un avant-goût, voici la nouvelle inédite de l'édition poche dont parlait greuh, un amour dévorant :
http://couroberon.free.fr/Nouvelles/Unamour.pdf
Les bonnes critiques que j'avais lues étaient méritées .
Merci de l'avoir conseillé, c'est grandiose !!!!
A part la 1ere nouvelle que j'ai trouvée difficile à lire par le style d'écriture très spécial, le reste est superbement écrit, intéressant, ...
Même la 1ere nouvelle reste intéressante par son histoire.
Aucune hésitation à avoir pour lire ce livre !!!!!
yber dit:Merci de l'avoir conseillé, c'est grandiose !!!!
Heureux que ça t'ait plu, et merci à greuh d'avoir entamé le moubourrage .
yber dit:A part la 1ere nouvelle que j'ai trouvée difficile à lire par le style d'écriture très spécial, le reste est superbement écrit, intéressant, ...
Même la 1ere nouvelle reste intéressante par son histoire.
Dans une interview (à lire ici), Jaworski explique le sens de la première nouvelle et pourquoi elle diffère du reste :
Le Cafard Cosmique dit:- CC : Rien n’est jamais trop explicite dans le recueil [ce qui est, à mon sens une qualité] mais j’aimerais des éclaircissements : chronologiquement, la première nouvelle, « Janua Vera », vient avant toutes les autres ? S’agit-il donc d’un royaume qui a perdu son unité, dans lequel évolue les personnages des nouvelles suivantes ?
- J.-P. JAWORSKI : Tout à fait. Et il y a bien un hiatus temporel entre la première nouvelle et les suivantes. Mille ans séparent « Janua Vera », qui a pour personnage principal Leodegar le Resplendissant, fondateur du royaume de Leomance, et les récits suivants, qui ont pour cadre ce royaume démembré. C’est la raison pour laquelle il est surnommé le Vieux Royaume, puisqu’il n’est plus que le souvenir de l’état qu’il a été. Les six nouvelles qui suivent « Janua Vera », en revanche, sont à peu près contemporaines, à quelques mois ou quelques années près, ce qui permet la circulation de certains personnages entre les différents récits.
- CC : « Janua Vera » est un titre d’autant plus mystérieux que je ne crois pas en avoir trouvé d’explication dans la nouvelle éponyme ni dans le reste du recueil... ?
- J.-P. JAWORSKI : "Janua Vera" est une expression latine qui signifie "La Vraie Porte". C’est une périphrase employée par la théologie chrétienne pour désigner le christ, vraie porte du royaume des cieux. Mais l’Eglise n’avait fait que recycler le symbolisme d’un dieu plus ancien, Janus, maître des seuils et des initiations. J’ai repris cette expression parce que Leodegar le Resplendissant, héros de la première nouvelle, est un homme qui se prétend élevé à la divinité. En outre, l’aventure qu’il subit est une expérience religieuse fondamentale. Enfin, la nouvelle éponyme est aussi la première du recueil, c’est le seuil que l’on franchit pour entrer dans l’univers du Vieux Royaume. Elle est donc, à plusieurs titres, une "Janua Vera".
En parlant de ça, j’ai enfin terminé :
C’est de la bombe de balle atomique. C’est la suite d’une des nouvelles de Janua Vera. C’est écrit dans un style flamboyant que j’ai dégusté comme un vieux cognac XO.
Si vous avez aimé Janua Vera, FONCEZ.
greuh
Argh … faut que je résiste … c’est un grand format, c’est cher et ça s’abime dans le sac dans les transports … faut que je résiste jusqu’à la sortie en poche …
yber dit:Argh ... faut que je résiste ... c'est un grand format, c'est cher et ça s'abime dans le sac dans les transports ... faut que je résiste jusqu'à la sortie en poche ...
_Si_ ça sort en poche.
en fait, c'est la suite de Jour de Guigne, et ça conte la suite des aventures de Benvenuto Gesufal.
greuh
Janua Vera est sorti en poche, Gagner la guerre suivra probablement (peut-être en 2011, deux ans après la première sortie en français).