En ce moment je lis
"cristallisation secrète " de Yoko Ogawa…
l’histoire d’une île (encore !) sur laquelle les habitants doivent oublier et se défaire des objets quotidiens, avec une “milice” qui veille au bon déroulement de ces oublis…parallèlement l’écrivaine retranscrit une partie du livre qu’elle est en train d’écrire jusqu’au moment où les romans doivent aussi disparaitre…
elle cache son éditeur dans sa propre maison…
très facile à lire…
La voleuse de livres, de Markus Zusak
Juste c’est vachement bien. L’histoire d’une ado dans une petite ville d’Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale. Une jolie narration (c’est la mort qui raconte), des personnages attachants, les allemands et leurs interrogations, leurs craintes et leurs doutes aussi. De l’autre côté c’était pas drôle non plus. Excellent
A vérifier, mais il me semble que dans l’édition poche de Janua Vera il n’y a pas les trois nouvelles supplémentaires (dont une géniale) ajoutées dans la dernière édition grand format.
Jokin
bon je l’ai dit ailleurs mais
en panne seche de Andreas esbach
une réflexion sur le pétrole pas pénible avec 2 ou 3 histoire et quasiment 2 romans distinct en 1 et a peine science fictionesque
Jokin dit:A vérifier, mais il me semble que dans l'édition poche de Janua Vera il n'y a pas les trois nouvelles supplémentaires (dont une géniale) ajoutées dans la dernière édition grand format.
Jokin
As-tu les titres de ses nouvelles ?
C’est l’inverse : dans l’édition Moutons Electriques de Janua Vera, il y a une nouvelle de moins que dans l’édition poche.
La nouvelle est dispo sur le site d’Usher.
greuh
Je ne sais pas, sur mon édition (Moutons électriques 2010) il est indiqué que par rapport à l’édition précédente sont ajoutées : Montefellone, Comment Blandin fût sauvé, Un amour dévorant + la préface de Benvenuto et des annexes (chronologie, poésie, etc.). Ce doit être la même chose que le poche alors je suppose ? Je n’ai pas trouvé le site dont tu parle greuh, c’est la Cour d’Obéron ?
En tout cas je viens de finir Gagner la guerre et c’est absolument génial. Jaworski utilise un langage vraiment délectable, à la fois très littéraire, descriptif et capable de sentir le sang, la sueur et la merde quand il le faut : j’adore. De plus ça faisait un moment que je n’avais pas lu de livre de fantasy consistant, “auto-suffisant” comme celui-là ; même si la porte est ouverte à une éventuelle suite le livre ne fait pas partie d’une suite de x bouquins au fil desquels l’auteur perd son inspiration.
Jokin
Salut,
Jokin dit:Je ne sais pas, sur mon édition (Moutons électriques 2010) il est indiqué que par rapport à l’édition précédente sont ajoutées …
Ton édition a effectivement annexes, préface, et 2 nouvelles de plus que l’édition poche qui contient elle-même une nouvelle de plus que la première édition moutons électriques :
http://www.noosfere.com/icarus/livres/E … eur=-43926
Et bien contre toute attente une grosse déception…
Quelques précisions : ce roman ne s’inscrit pas dans le cycle de la Culture et après quelques doutes au milieu du récit j’ai constaté qu’il n’était pas tout jeune, même si postérieur aux premiers romans rattachés au cycle.
J’aime beaucoup Banks et si parfois il est décrit comme un des rénovateurs du “Space Opera” (c’est un grand conteur), cette appellation véhicule souvent un brin de mépris d’autant plus injuste que Banks ajoute souvent dans son récit un ou deux éléments (le concept de Culture, le métamorphe, les droides) bien sentis permettant de donner un peu plus de substance à son récit…
Dans celui-là ce n’est pas le cas… et donc les 700 pages sont une suite de récits / scènes (très bien foutus et dépaysantq) qui feraient un film d’action assez sympathique… Mais si on y retrouve le don du conteur, quelques touches d’humour, et quelques thèmes récurrents, il manque à chaque fois ce petit plus qui fait décoller le récit… Cela devient pénible vers la page 300, très très fatiguant 400 pages plus loin…
Bref grosse déception… Ca reste un bon space opera, mais j’attendais beaucoup plus
Jokin dit:Je ne sais pas, sur mon édition (Moutons électriques 2010) il est indiqué que par rapport à l'édition précédente sont ajoutées : Montefellone, Comment Blandin fût sauvé, Un amour dévorant + la préface de Benvenuto et des annexes (chronologie, poésie, etc.). Ce doit être la même chose que le poche alors je suppose ? Je n'ai pas trouvé le site dont tu parle greuh, c'est la Cour d'Obéron ?
J'avaie entendu parler d'une future "version longue". Il semble qu'elle soit sortie, donc.
Merdum. Je vais pas la racheter... En plus mon édition, Usher me l'a dédicacée.
Oui, je crois que c'est sur la Cour d'Obéron... J'ai pas cherché...
Quant aux cycles fleuve de Fantasy, je considère que la tendance actuelle à ce format montre plutôt une faiblesse d'écriture que du talent...
greuh
Cheesegeek dit:
Et bien contre toute attente une grosse déception....
Quelques précisions : ce roman ne s'inscrit pas dans le cycle de la Culture et après quelques doutes au milieu du récit j'ai constaté qu'il n'était pas tout jeune, même si postérieur aux premiers romans rattachés au cycle.
J'aime beaucoup Banks et si parfois il est décrit comme un des rénovateurs du "Space Opera" (c'est un grand conteur), cette appellation véhicule souvent un brin de mépris d'autant plus injuste que Banks ajoute souvent dans son récit un ou deux éléments (le concept de Culture, le métamorphe, les droides) bien sentis permettant de donner un peu plus de substance à son récit...
Dans celui-là ce n'est pas le cas... et donc les 700 pages sont une suite de récits / scènes (très bien foutus et dépaysantq) qui feraient un film d'action assez sympathique... Mais si on y retrouve le don du conteur, quelques touches d'humour, et quelques thèmes récurrents, il manque à chaque fois ce petit plus qui fait décoller le récit... Cela devient pénible vers la page 300, très très fatiguant 400 pages plus loin...
Bref grosse déception... Ca reste un bon space opera, mais j'attendais beaucoup plus
Ah ! Je suis pas le seul ! J'ai exactement le même sentiment.
ElGrillo dit:
La voleuse de livres, de Markus Zusak
Juste c'est vachement bien. L'histoire d'une ado dans une petite ville d'Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale. Une jolie narration (c'est la mort qui raconte), des personnages attachants, les allemands et leurs interrogations, leurs craintes et leurs doutes aussi. De l'autre côté c'était pas drôle non plus. Excellent
Je l'ai lu aussi, ça se lit sans plus, je m'attendais a mieux tout de même.
C’est du très très bon. Je le finis et je vous en reparle. En attendant, lisez “Little Brother”, excellent roman du même auteur.
greuh
J’ai lu For The Win.
Ce livre est excellent. J’en parle en détails là :
http://lectureslibres.blogspot.com/2010 … -vous.html
greuh, hyper enthousiaste.
Doctorow marrant… explication ci-dessous
Ragtime de E.L. Doctorow… Très bien un vrai plaisir à lire et à se ballader dans ces états unis du début du 20ème siècle… Néanmoins le livre est à mon goût presque trop parfait, trop bien ficelé, trop bien mené, trop classique (même dans son hommage aux géants de l’époque Dos Passos)… Un sentiment un peu paradoxal finalement mais qui ne gâche pas le plaisir de la lecture.
Pensées de Jules Renard… c’est rapide, c’est parfois très amusant, parfois très spirituel, parfois raté… Bref apéritif sympathique et plus accessible que son journal.
“Le Club des enquêteurs Yiddish” de Michael Chambon… Je suis en train de le lire mais la question qui se pose est pourquoi un prix Hugo… Certes c’est une uchronie mais au fond cela me parait relever plus du policier…
Bref imaginez un univers où les juifs ont créé (été forcé de créer) un “état” en Alaska suite à diverses péripéties historiques… Bref placer un vieux policier fatigué menant une enquête dans un univers mêlant les code des polars nordiques et du Yiddish, et un meurtre suspect sur fond de rétrocession territoriale… J’en suis à la moitié et pour le moment c’est très bien (et je comprends parfaitement l’absence de la mention du prix Hugo sur la couverture, certains fans de SF purs et durs auraient bien du mal et une partie de la cible me semble proche des livres à couverture noire)
Je viens de finir l’intégral de Jerry Cornelius de Michael Moorcock paru aux éditions “L’atalante”. En fait c’est une relecture car j’avais déjà lu les quatre romans de la série il y a quelques année, mais un peu dans le désordre. Pas forcément facile à lire par moment, ça reste quand même une oeuvre majeure de la SF. En tout cas je trouve que ce bouquin typiquement ancré dans les années 70 n’a pas pris une ride. Du très grand Moorcock
Quel est ton Moorcock préféré
(en dehors de cette série)
Potrick dit:Quel est ton Moorcock préféré
(en dehors de cette série)
Sans aucun doute Glorianna mais j'aime aussi beaucoup le cycle des Danseurs de la Fin des temps et celui de Von Bek.
Cheesegeek dit:"Le Club des enquêteurs Yiddish" de Michael Chambon... Je suis en train de le lire mais la question qui se pose est pourquoi un prix Hugo... Certes c'est une uchronie mais au fond cela me parait relever plus du policier...
C'est sur ma pile depuis sa sortie en poche ça, ainsi que les Les Extraordinaires Aventures de Kavalier & Clay.
Quelques lectures récentes :
J'ai commencé à lire du Serge Brussolo à travers ses compiles omnibus :
Les deux romans sont très courts :
- ma vie chez les morts est très bon : la "science" a trouvé un moyen de ranimer les morts. Si la famille a les moyens et a pris soin de l'embaumer correctement, on peut faire revivre un défunt. Mais comme ils sont différents, on les parque dans des réserves. Le bouquin raconte l'histoire d'un garçon et de sa mère qui partent administrer une de ces réserves. Le gamin se lie d'amitié avec les morts, qui lui assurent que leur condition est bien meilleure que la sienne...
- la nuit du bombardier est excellent : encore l'histoire d'un gamin embarqué dans une histoire glauque. Après avoir subit un gros traumatisme, il est envoyé en pension dans une école très stricte sur un littoral complètement abandonné depuis qu'un bombardier s'y est crashé 40 ans auparavant. Les habitants du pensionnat, profs comme élèves, sont tous plus bizarres les uns que les autres et le reste de la population n'est pas moins flippante. Brussolo décrit très bien le pré-adolescent complètement paumé qui se retrouve piégé par l'influence de plus grands pas du tout recommandables. Le tout baigne dans une atmosphère sale, grise et en équilibre à la frontière du fantastique et de l'horreur. A lire.
Sinon, un Christopher Priest que je n'avais pas encore lu :
Ce n'est pas le meilleur Priest que j'ai lu, mais ça reste du très bon.
Le personnage principale est Teresa, une agent du FBI qui a perdu son mari dans une fusillade comme les Etats-Unis les affectionnent. Perdue, elle part en Angleterre dans un bled où une fusillade similaire a eu lieu le même jour. On ne sait pas trop quel but elle poursuit mais à travers l'enquête qu'elle mène à titre privé, elle espère sans doute trouver un quelconque soulagement.
Rompue aux simulations que le FBI impose à ses agents en guise d'entraînement, elle abandonne peu à peu les entretiens avec la population locale pour se plonger dans des réalités virtuelles mettant en scène des tueurs fous qui prennent un beau jour les armes pour tirer à tout va.
Des personnages bien travaillés comme Priest sait les faire plongés dans des univers virtuels que Dick n'auraient pas reniés, c'est un bon cocktail. Les extrêmes n'est malgré tout pas aussi original que d'autres romans de Priest que je conseillerais en priorité. Le thème des tueurs fous et des armes à feu est néanmoins très bien traité.
Je suis plutôt un petit lecteur et là j’ai dévoré :
Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates
Une histoire au format d’échange de correspondance. Un panel de personnages de Guernesey peu enclins à la lecture et qui par un concours de circonstance durant la seconde guerre mondial se retrouve à se plonger dans les livres et y découvrir des trésors. La description du plaisir de lire, de la découvertes, des librairies de passionnés m’a fait pensé à l’univers du jeu et tout ses trésors .
Une histoire qui se déroule au lendemain de la seconde guerre et notamment après l’occupation allemande de Guernesey, des témoignages poignants avec en filigrame des teintes d’humour anglais. Belle découverte, faudrait que je lise plus souvent