Jabberwock dit:Je suis sur l'extravagant voyage du jeu et prodigieux T.S. Spivet. Le livre en lui même est superbe, et les pages sont remplies de petites annotations et autres schémas.
Je viens de le commencer, et c'est en effet tout à fait excellent.
Jabberwock dit:Je suis sur l'extravagant voyage du jeu et prodigieux T.S. Spivet. Le livre en lui même est superbe, et les pages sont remplies de petites annotations et autres schémas.
Je viens de le commencer, et c'est en effet tout à fait excellent.
ça m'a donné envie d aller l 'acheter tiens , en plus il y a de bonnes critiques
Nicarao dit:ça m'a donné envie d aller l 'acheter tiens , en plus il y a de bonnes critiques
Aucune hésitation à avoir: il m'a pour ma part séduit dès la couverture. Je pensais d'abord l'offrir à un de mes enfants, mais c'est au final une oeuvre plutôt destinée à des adultes, ou au moins des adolescents.
Je sais pas comment fait ce gars pour inventer à chaque fois des univers complètement barrés et originaux qui sont à milles lieux des sentiers battus. Dans The city & the city, la star c’est la double ville de Besz/Ul Qoma où deux villes très différentes s’enchevêtrent avec interdiction pour les deux populations de se mélanger, voire de prêter attention à ce qu’il se passe sur le trottoir d’en face, ce serait commettre un Franchissement (“Breach” en anglais), sévèrement puni de…
Voila, je recommande chaudement, le bouquin m’a tenu éveillé jusqu’à 5h30 du mat’ et à cause de lui, je ne suis bon à rien aujourd’hui
Moi je vais faire très simple, je suis plongé dans la série des romans Gotrek et Felix (dans le monde de Warhammer) j’ai lu les 9 premiers tomes, j’attends le dixième avec grande impatience (en septembre).
Je me l’étais gardé au chaud pour en profiter au mieux pendant mes vacances :
On prend Perdido Street Station, on enlève un peu l’aspect horreur qu’on remplace par une grosse dose d’aventures façon pirates des Caraïbes et on obtient un super roman que j’ai lu cul sec.
DuncanIdaho dit:Je me l'étais gardé au chaud pour en profiter au mieux pendant mes vacances :
On prend Perdido Street Station, on enlève un peu l'aspect horreur qu'on remplace par une grosse dose d'aventures façon pirates des Caraïbes et on obtient un super roman que j'ai lu cul sec.
Je l'ai fini il y a une semaine. C'est excellent, un chouïa en dessous de Perfido Stree Station car l'atmosphère de New Crobuzon m'a manqué, mais excellent tout de même.
Je me relis Malevil de Robert Merle (je l’avais lu il y a longtemps), avec plaisir, même si le sujet n’est pas des plus riant.
Je ne sais pas si c’est commun à ma génération, née pendant la guerre froide, mais je nourris une espèce de fascination pour les récits d’attaque nucléaire et plus généralement de survie (le côté survie se retrouve d’ailleurs dans les histoires à base de zombies). En ce sens, Malville est bien foutu (et j’aime beaucoup la façon dont c’est écrit), mais je crains que les aspects sociologiques prennent le dessus (je l’ai lu il y a trop longtemps pour m’en souvenir). Clairement, la socio, c’est pas ce que je préfère dans ces récits.
[edit sur le titre du bouquin, je sais même pas pourquoi j’ai fait une faute aussi banale]
+1 De Russel Banks, je conseille aussi "De Beaux Lendemains", qui est magnifique et "Sous le règne de Bone" ( qui serait un peu "l'Attrape-Coeurs" chez les rastas, pour donner une idée )
A comme Alone : le mérite principal de ce bouquin est d’être francais, et donc de se passer en France. A part ca, rien de transcendant.
Le jour des Triffides : roman post apocalyptique des années 50. En une nuit, la quasi totalité de l’humanité est rendue aveugle, ce qu’il en reste est menacée par les triffides, genre de plantes carnivores pouvant se déplacer et qui existaient déjà avant la catastrophe, et on rajoute une petite épidémie. A part ca, ca ressemble assz à des romans plus actuels, dans la facon qu’ont les survivants de s’organiser, dans leur comportements. Interessant.
Zombie Story, T1 et T2 : une variation interessante sur le thème du zombie, ou ceux-ci en plus de errer à la recherche de proies vivantes peuvent aussi obéir à la volonté de morts-vivants ayant conservé leur conscience humaine. Je me ferai le T3.
Guide de survie en territoire zombie : celui-là, j’en attendais beaucoup. Et j’ai été trés décu : je pense, enfin j’espère, que cela se veut humoristique, mais ca tombe à plat. J’ai du me forcer à arriver au dernier chapitre. Enfin, je pense que j’essaierai tout de même World War Z.
Un monde sans fin : un peu décu que l’auteur reprenne trop d’éléments des Piliers de la terre, en matière de types de personnages et parfois de circonstances. Une fois passé ca, c’est tout de même 1300 pages de plaisir à suivre la vie de personnages du moyen-âge, et la fin, convenue, arrive trop vite.
Le corps exquis : un serial killer anglais nécrophile et homosexuel réussit à s’évader de prison et fuit vers les Usa. Il y rencontre un sérial killer homosexuel et nécrophage. Qu’est ce qu’ils font ensemble ? On s’en doute… De la surenchère de descripttions glauques et sales, des descriptions crues de rapports homosexuels qui n’ont pour vocation que d’essayer de choquer le lecteur… Bref, un ramassis d’horreurs qui finalement laisse froid. Une belle perte de temps. Dans le style, j’ai largement préférà Mo Hayder dans L’homme du soir et Birdman.
La voleuse de livres : merci Trictrac. Un excellent moment de poésie, partagé en famille (ma femme et ma fille l’ont également lu).
L’homme dé : un psychiatre new-yorkais décide de laisser le hasard décider de sa vie. A chaque fois qu’il a un choix à faire, il rédige une liste d’options dont toujours quelques unes désagréables et tire un dé pour décider de laquelle il va suivre. Quelque soit le résultat il s’y conforme, bravant s’il le faut TOUS les interdits. Dit comme ca, ca semble un peu creux. Mais le bouquin est en lui même subjugant, relate des péripéties hallucinantes. Un livre comme celui ci, qui date des années 70, ne pourrait pas être édité aujourd’hui. Et entraînerait dans notre époque politiquement correcte une polémique géante s’il l’était. Et une chose qui m’a frappé : les comportements humains décrits sont totalement actuels : rien n’a changé en 40 ans.
greuh dit:Bon, ben il te reste à te mettre à l'anglais. Ou à l'allemand. En anglais, il ne faut surtout pas prendre le tirage UK et il faut absolument prendre la "remastered full color".
C'est vrai. Je n'y avais pas pensé, j'ai toujours le réflexe de lire en français. Mais il me semble que la maison des feuilles a déjà la réputation d'être difficile à lire dans sa langue maternelle...
greuh dit:greuh, qui attends de finir House of Leaves pour choper la cité des saints et des fous.
Cool, tu ne le regretteras pas .
J'ai fini la maison des feuilles. Ultime. Et c'est pas de l'anglais très très difficile.
J'en ai aussi profité pour lire le livre compagnon, "The Whalestoe Letters". C'est un bonux sympa et en effet un livre qui tient seul.
greuh, qui va se choper "Le livre de toutes les heures". PS : y'a eu deux suites en VO à la cité des saints et des fous.
Je suis en plein dans “Don Quichotte”, de Cervantes.
Je partais sans en savoir plus que les clichés connus de tous : le coup des moulins, la folie de Don Quichotte, Sancho Pança, Dulcinée et Rossinante. Je découvre un roman exceptionnel, superbement écrit, très moderne et surtout très drôle. Je ne m’attendais pas à rire autant. Don Quichotte est un personnage pathétique et attachant, un type a qui ses lectures montent à la tête, se prend pour un chevalier destiné à entrer dans légende et se fait rosser par le premier venu. Avec Sancho, le paysan un peu niais, il forme un duo comique redoutable.
J’ai craqué … j’ai acheté Gagner la Guerre de Jean-Philippe Jaworski
Je viens de le commencer … 50 pages de lues … 50 pages de plaisirs …
Je viens de terminer A la pointe de l’épée d’Ellen Kushner Un petit livre de capes et d’épées agréable à lire. On sent la touche féminine dans la narration, dans certains comportements …
Jer dit:Je suis en plein dans "Don Quichotte", de Cervantes. Je partais sans en savoir plus que les clichés connus de tous : le coup des moulins, la folie de Don Quichotte, Sancho Pança, Dulcinée et Rossinante. Je découvre un roman exceptionnel, superbement écrit, très moderne et surtout très drôle. Je ne m'attendais pas à rire autant. Don Quichotte est un personnage pathétique et attachant, un type a qui ses lectures montent à la tête, se prend pour un chevalier destiné à entrer dans légende et se fait rosser par le premier venu. Avec Sancho, le paysan un peu niais, il forme un duo comique redoutable. Je comprends pourquoi c'est un tel classique.
C'est un livre qui marque une vie, une des rares oeuvres qui rendent l'humanité meilleure de par sa seule existence.
j-master dit:Je viens de terminer Malevil, je vais donc pouvoir commencer Gomorra. J'aime les livres rigolos, vous trouvez pas ?
Pas de doute.... à ce propos je reviens sur ton précédent message, j'en discutais avec un ami cet été en se demandant si "nous" qui avions grandi avec la présence récurrente dans les médias du motif "de toute façon, vous finirez en toast nucléaire" n'en gardons pas des traces indélébiles... J'ai eu une certaine difficulté avec un stagiaire à lui expliquer le coup qu'a été la chute du mur...
Bon.. "Benchley le supplice des week-ends". Humoriste américain du début du XXe il a écrit de nombreuses courtes chroniques drôles et ou sarcastiques. Dit comme cela on pense à Vialatte (un de mes maitres) mais c'est moins littéraire et nostalgique et plus cruel.... Cela reste assez bon, rapide, vif et souvent bien vu (quelques grands moments de non-sens). Mais Vialatte est grand
"Daniel Cohen - Richesse du monde pauvreté des nations". Livre de 1997, ayant pour but de montrer que les inégalités du monde proviennent en partie de l'évolution de la société (résumé honteux mais on me pardonnera). Dans cette longue analyse (le début m'a laissé un peu sceptique), quelques pages lumineuses sur l'évolution des inégalités, la stigmatisation, etc... Content d'avoir lu ça (même tardivement)
Je suis dans "Ramon" de Dominique Fernandez où l'auteur s'intéresse au "cas" de son père, qui fut un des grands critiques littéraires de l'entre-deux guerres, ami de Mauriac, Proust, etc. et qui après avoir été socialiste, fini en parfait collaborateur. Destin étrange et incompréhensible qui fournit un bien beau sujet (et à donner aussi en creux une image d'une curieuse époque).
j-master dit:Je viens de terminer Malevil, je vais donc pouvoir commencer Gomorra. J'aime les livres rigolos, vous trouvez pas ?
Pas de doute.... à ce propos je reviens sur ton précédent message, j'en discutais avec un ami cet été en se demandant si "nous" qui avions grandi avec la présence récurrente dans les médias du motif "de toute façon, vous finirez en toast nucléaire" n'en gardons pas des traces indélébiles... J'ai eu une certaine difficulté avec un stagiaire à lui expliquer le coup qu'a été la chute du mur...
rhaaaa, ces jeunes ! Cela dit, je nuancerai un détail : je trouve que le "toast nucléaire" (j'aime beaucoup ! ) était plus présent dans les productions artisitques (littérature, BD, films, chansons, etc.) que dans les médias d'information. Du moins à mon époque (plutôt début '80 et après), où le principe de MAD (mutual assured destruction) avait commencé à ancrer dans les esprit *rationnels* un : "ils feront jamais ça"
Je me rappelle d'un épisode de... probablement Twilight Zone (rien à voir avec des amourettes de vampires ), d'une histoire avec un mec qui parvenait à geler le temps de tout, sauf lui. A la fin, il gelait le temps avec un gros missile nucléaire dans le ciel qui commençait à pointer vers sa ville. (c'est tout ce dont je me rappelle) Cet épisode m'avait vraiment fasciné...
Sur ce sujet, et pour revenir dans le thème du thread, j'ai lu l'année dernière : "A Nuclear Family Vacation" (par Nathan Hodge et Sharon Weinberger). Ce n'est pas un roman, c'est le récit fait par un couple de journalistes qui, il y a quelques années, a visité pendant ses congés tous les sites nucléaires "touristiques". Ca passe par le site de test de Trinity, le Khazakstan et ses problèmes à paraître crédible après Borat (véridique !), et même Esphahan (Yspahan) en Iran ! Pas ultime, mais quand même intéressant si on adhère un peu au sujet.