Bon je viens donc de finir
“Ramon” de Dominique Fernandez. Comme je le disais la biographie du père par le fils mais quel père, un géant de la critique littéraire à la correspondance fournie, qui a lancé ou soutenu une grande partie du monde littéraire des années 20 à 30 et en parallèle son parcours uiq le mène de la gauche et ponctuellement du communisme à l’extrême droite et au PPF de Doriot et à la NRF de Drieu…
Les 700 pages (peut-être quelques unes en trop) ne résolvent pas complètement ce mystère. Elle réhabilite le critique qui même dans les pires périodes moments continue de soutenir les auteurs même “maudits”… L’homme lui s’en sort plutôt mal… mais peut-on le dissocier?
Mais en même temps comme je le disais c’est tout une époque et son milieu littéraire qui passe à la moulinette, les évolutions, renversements, mauvaises idées, prises de position malheureuses, renoncements, courages et autres etc…
Plutôt bon…
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pour ma part :
7 cavaliers quittèrent la ville par la porte de l’ouest de jean raspail, un bon livre poétique sur un monde qui se meurt, j’aime bien.
janua vera : MERCI à tous ceux qui l’ont recommandé, un bouquin de med fan vraiment passionnant et bien écrit : il est excellent. Et je lirai la suite avec plaisir, sic quand je rentrerai en métropole…
Les piliers de la terre : un bouquin qui se lit bien aussi un thème original sur les batisseurs de cathédrales, quoique on se doute de la fin tout de même (j’avoue j’ai lue les dernières pages avant de terminer je n’en pouvais plus de tous ces rebondissements )
En ce moment je lis
les naufragés, avec les clochards de paris, de Patrick Declerc : immersion totale dans les centres “d’accueils” réservés à ces clodos, tous alcooliques, malades, et sans espoir…c’est très dur, j’ai une pensée pour mon voisin alcoolique, qui vient de mourir cette semaine, “abandonné” de tous si ce n’est par d’autres alcoolos qui venaient boire de temps en temps avec lui…en fauteuil roulant, les services sociaux au courant mais pas de prise en charge réelle puisqu’il refusait tous les soins…
Bon et puis pour tenir bon je lis aussi du Arto Paasilina parce que c’est vraiment bon, je viens de finir Sang chaud, nerds d’acier…
Depuis ma dernière intervention en mars 2010,
- Tom Sharpe : Wilt (tomes 1, 2 et 3). Très bon, très drôle. Merci à ceux qui l’ont conseillé dans ce post.
- Antoine Bello : Éloge de la pièce manquante. Fascinant à lire, sans doute vertigineux à relire…
- Thomas Day : L’Automate de Nuremberg. Une bonne idée, mais qui tourne court.
- Frank Pavlof : Matin brun. Une courte nouvelle sur le retour du fascisme et son insidieuse propagation au quotidien…
- Eduardo Mendoza : Le mystère de la crypte ensorcelée. Une fiction policière dans un climat très latin, avec un enquêteur que l’on a du mal à cerner même si on le suit volontiers grâce à son humour…
- Sepulveda : Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler. Je n’ai pas encore vu le dessin animé mais l’histoire valait le coup. Lue à mes filles, en deux soirées. Exercice amusant que celui de lire à haute voix…
- Conan Doyle : Souvenirs de Sherlock Holmes. Un classique, bien sûr.
- Diego Marani : Nouvelle Grammaire finnoise.
Un homme est retrouvé assommé dans le port de Trieste. Il est amnésique et ne sait plus parler. On est en 1942 et l’homme porte une veste dans laquelle est écrit un patronyme finlandais. Le médecin militaire qui le recueille sur un navire allemand est lui aussi finlandais. Il va s’échiner à lui réapprendre sa langue, ce qu’il croit être sa langue. L’homme ira en Finlande, suivra l’enseignement d’un prêtre avec lequel il sympathisera, aura la possibilité d’une romance mais jamais ne se sentira à sa place dans ce pays et dans cette langue. Et pour cause…
- Philip K Dick : Les Braconniers du Cosmos. Quatre petites histoires de SF…
- Fredric Brown : Paradoxe perdu Une série de nouvelles de l’auteur de La Nuit du Jabberwock et de Martiens Go Home ! Jubilatoire.
- Arnaldur Indridason : L’homme du lac.
Un roman policier qui se déroule en Islande. Plusieurs strates se révèlent : la vie privée des enquêteurs, l’enquête sur ce squelette trouvé dans un lac et dont la mort doit remonter aux années 60 et les souvenirs du probable assassin sur ses années de formation et d’étude à Leipzig dans la petite communauté islandaise. Arrière-plan de guerre froide et d’histoire vécue au quotidien. Très agréable et très intéressant à lire. Un roman que j’ai trouvé intelligent. Quelques notes du traducteur permettent de jeter un œil sur la société islandaise.
- Jean Teulé : Le Magasin des suicides. Je suis en train de le lire. Après un début et une écriture que j’ai tout d’abord trouvés faciles, j’ai été pris par le ton et les personnages qui me donnent l’impression de lire une scénario de Jean-Pierre Jeunet… On n’est pas loin de Delicatessen.
Replay, de Ken Grimwood :
Un type meurt à 40 ans et quelques d’une crise cardiaque et se réveille à 18 ans dans sa chambre d’étudiant avec la possibilité de rejouer sa vie (et d’éviter au passage une carrière et un mariage ratés).
L’idée de base n’est sans doute plus très originale (on l’a notamment vue depuis au cinéma) mais c’est tellement bien raconté que j’ai dévoré cette histoire de voyage dans le temps involontaire. Une lecture très recommandable .
Les chaussures italiennes d’Henning Mankell. Magnifique. Quand Mankell sort de son Wallander, c’est 'achement bien
La voleuse de livres de Markus Zusak. Une petite fille allemande pendant la seconde guerre. Pas pathos, juste juste.
L’étrange Odd Thomas de Dean Koontz. I see dead people, tel est la devise de vie de ce Odd Thomas qui flaire les serials killer. Pas mal du tout
Pour le reste, j’enchaine plein de lectures pas terribles en ce moment.
Halting State de Charles Stross
Un petit bond de 30 ans dans le futur pour une enquete policière/roman d’espionnage centré autour du tout-online que sera devenue notre vie dans qq temps. On retrouve bien l’humour de Stross qui s’essaie d’ailleurs à un exercice de style: la narration à la deuxième personne. C’est un peu déroutant, parce qu’on est à tour de role dans la peau de chacun des 3 personnages principaux mais ça a un effet immersif du tonnerre
bref:
Hubert Selby “Le saule”
Un Selby gentil (si, si) sur le pardon, la mémoire, l’humanité… Assez surprenant quand on a lu “Last exit” ou “le Démon”! Il y a quand même quelques “bons” morceaux de violence, puisque tout part d’une agression et évoque le parcours des deux agressés par la suite… et notamment la rencontre avec Moishé vieux survivant au lourd bagage. Seul problème j’ai eu un peu de mal avec ce personnage que j’ai trouvé un peu trop construit et irréel. Dommage presque que Selby ne s’en sorte bien que sur l’expression de la violence, mais si ce n’est pas son meilleur, c’est loin d’être mauvais (avec quelques fulgurances remarquables)…
D.Cohen “La prospérité du vice - Une introduction (inquiète) à l’économie”
Je trouve ce titre calamiteux (mais aussi curieusement très exact!) puisqu’il ne semble faire écho qu’à l’actualité alors que le propos est plus vaste (Le titre est aussi en partie une référence à Malthus) et que ce livre est bien une introduction à l’économie pour les non-économistes.
On y retrouve les thèmes de l’auteur (les inégalités, déjà vu dans “Richesses du monde, pauvreté des nations” (cf. 5 ou 6 messages plus haut) et le passage sur l’évolution des théories économiques est très bien (toujours pour le néophyte que je suis), avec les aller-retour entre Malthus, Keynes, Marx, Schumpeter etc…
D’ailleurs le livre montre assez bien comment ces théories (sans condamnations) se répondent ou répondent à une évolution de la société particulière.Seul regret avec les livres de Cohen, toujours l’impression qu’ils se terminent trop tôt ou qu’ils ne vont pas assez loin (sans doute dans le souci de rester clair)
Pour le délassement, La pogonotomie, ou L’art d’apprendre a se raser soi-meme…(Groove comprendra!)
J’aime beaucoup Stross.
Sinon, je viens de commencer Sherlock Holmes. Mais en espagnol.
greuh, qui l’a déjà lu en anglais et en français.
greuh dit:
greuh, qui l'a déjà lu en anglais et en français.
On dirait pas plutôt "greuh, qui s'la pète" ? Yark yark...
Sinon, j'ai suivi tes conseils et je me suis lancé dans "For the win", téléchargeable gratuitement ( http://craphound.com/ftw/download/ )
Et je le lis en anglais...
Babayog (qui s'la pète.)
Babayog dit:greuh dit:
greuh, qui l'a déjà lu en anglais et en français.
On dirait pas plutôt "greuh, qui s'la pète" ? Yark yark...
Ben non, parce que j'en chie. Heureusement que je connais déjà l'histoire... Je manque d'énormément de vocabulaire.
Pourtant, c'est pas du lourd...
greuh
Je viens de lire La route, le fameux roman de Cormac McCarthy, prix Pulitzer 2007 :
Selon les critiques, ce livre est un chef d’oeuvre. Je dois admettre que l’écriture est de haut niveau bien que très sèche, et qu’il y a quelques belles scènes entre ce père et son fils occupés à survivre dans un monde réduit en cendres.
Mais derrière ces qualités, je ne trouve pas de raison valable de conseiller ce roman tellement extrême dans l’horreur qu’il m’a été impossible d’en tirer le moindre plaisir de lecture. Si encore j’avais l’impression d’en avoir retiré quelque chose, une réflexion inédite, mais non. Cette lecture ne m’a paru ni plaisante, ni utile, juste choquante.
A lire dans une période d’excès de bonheur et de joie de vivre, si on veut regagner un peu de morosité.
Il y a un chouette papier d’Assouline sur le dernier roman de Javier Cercas, publié l’an dernier en Espagne et qui vient d’être traduit, semble-t-il, pour l’Hexagone - Anatomie d’un instant, sur le coup d’Etat du 23 février 1981 (nan nan, pour les plus jeunes, c’est pas l’arrivée des ministres communistes au gouvernement ^^ ).
http://passouline.blog.lemonde.fr/2010/ … a-cojones/
Du même Cercas, lire Les soldats de Salamine, sur l’engagement, l’oubli, les replis de la mémoire individuelle et l’ingratitude de la mémoire collective.
DuncanIdaho dit:Je viens de lire La route, le fameux roman de Cormac McCarthy, prix Pulitzer 2007 :
Selon les critiques, ce livre est un chef d'oeuvre. Je dois admettre que l'écriture est de haut niveau bien que très sèche, et qu'il y a quelques belles scènes entre ce père et son fils occupés à survivre dans un monde réduit en cendres.
Mais derrière ces qualités, je ne trouve pas de raison valable de conseiller ce roman tellement extrême dans l'horreur qu'il m'a été impossible d'en tirer le moindre plaisir de lecture. Si encore j'avais l'impression d'en avoir retiré quelque chose, une réflexion inédite, mais non. Cette lecture ne m'a paru ni plaisante, ni utile, juste choquante.
A lire dans une période d'excès de bonheur et de joie de vivre, si on veut regagner un peu de morosité.
J'ai adoré.
djoul dit:DuncanIdaho dit:Je viens de lire La route, le fameux roman de Cormac McCarthy, prix Pulitzer 2007 :
Selon les critiques, ce livre est un chef d'oeuvre. Je dois admettre que l'écriture est de haut niveau bien que très sèche, et qu'il y a quelques belles scènes entre ce père et son fils occupés à survivre dans un monde réduit en cendres.
Mais derrière ces qualités, je ne trouve pas de raison valable de conseiller ce roman tellement extrême dans l'horreur qu'il m'a été impossible d'en tirer le moindre plaisir de lecture. Si encore j'avais l'impression d'en avoir retiré quelque chose, une réflexion inédite, mais non. Cette lecture ne m'a paru ni plaisante, ni utile, juste choquante.
A lire dans une période d'excès de bonheur et de joie de vivre, si on veut regagner un peu de morosité.
J'ai adoré.
J'ai détesté.
El comandante dit: Il y a un chouette papier d'Assouline sur le dernier roman de Javier Cercas, publié l'an dernier en Espagne et qui vient d'être traduit, semble-t-il, pour l'Hexagone - Anatomie d'un instant, sur le coup d'Etat du 23 février 1981 (nan nan, pour les plus jeunes, c'est pas l'arrivée des ministres communistes au gouvernement ^^ ).*
http://passouline.blog.lemonde.fr/2010/ ... a-cojones/
Ils en disent le plus grand bien dans le Magazine littéraire, et je crois avoir lu il y a quelques temps un bon papier dessus... ( Books?)
Tu as lu le roman?
Pour ma part j'attends la sortie en poche.
El comandante dit:Du même Cercas, lire Les soldats de Salamine, sur l'engagement, l'oubli, les replis de la mémoire individuelle et l'ingratitude de la mémoire collective.
je commencerai Cercas par celui-ci...
bertrand dit:djoul dit:DuncanIdaho dit:Je viens de lire La route, le fameux roman de Cormac McCarthy, prix Pulitzer 2007 :
Selon les critiques, ce livre est un chef d'oeuvre. Je dois admettre que l'écriture est de haut niveau bien que très sèche, et qu'il y a quelques belles scènes entre ce père et son fils occupés à survivre dans un monde réduit en cendres.
Mais derrière ces qualités, je ne trouve pas de raison valable de conseiller ce roman tellement extrême dans l'horreur qu'il m'a été impossible d'en tirer le moindre plaisir de lecture. Si encore j'avais l'impression d'en avoir retiré quelque chose, une réflexion inédite, mais non. Cette lecture ne m'a paru ni plaisante, ni utile, juste choquante.
A lire dans une période d'excès de bonheur et de joie de vivre, si on veut regagner un peu de morosité.
J'ai adoré.
J'ai détesté.
+1 m'ont trop soulés ces dialogues
bertrand dit:*El comandante dit: Il y a un chouette papier d'Assouline sur le dernier roman de Javier Cercas, publié l'an dernier en Espagne et qui vient d'être traduit, semble-t-il, pour l'Hexagone - Anatomie d'un instant, sur le coup d'Etat du 23 février 1981 (nan nan, pour les plus jeunes, c'est pas l'arrivée des ministres communistes au gouvernement ^^ ).
http://passouline.blog.lemonde.fr/2010/ ... a-cojones/
Ils en disent le plus grand bien dans le Magazine littéraire, et je crois avoir lu il y a quelques temps un bon papier dessus... ( Books?)
Tu as lu le roman?
Si Señor. Pas vraiment un roman d'ailleurs.
bertrand dit:El comandante dit:Du même Cercas, lire Les soldats de Salamine, sur l'engagement, l'oubli, les replis de la mémoire individuelle et l'ingratitude de la mémoire collective.
je commencerai Cercas par celui-ci...
Oui, il est beau ce livre, et plus accessible que l'Anatomie d'un instant. Et le fantastique passage de ce Républicain qui raconte toute sa campagne avec les FFL, du fond du Tchad aux Ardennes, en compagnie de tous ces météques sans-papiers qui se battaient sous le drapeau tricolore.
djoul dit:DuncanIdaho dit:Je viens de lire La route, le fameux roman de Cormac McCarthy, prix Pulitzer 2007 :
Selon les critiques, ce livre est un chef d'oeuvre. Je dois admettre que l'écriture est de haut niveau bien que très sèche, et qu'il y a quelques belles scènes entre ce père et son fils occupés à survivre dans un monde réduit en cendres.
Mais derrière ces qualités, je ne trouve pas de raison valable de conseiller ce roman tellement extrême dans l'horreur qu'il m'a été impossible d'en tirer le moindre plaisir de lecture. Si encore j'avais l'impression d'en avoir retiré quelque chose, une réflexion inédite, mais non. Cette lecture ne m'a paru ni plaisante, ni utile, juste choquante.
A lire dans une période d'excès de bonheur et de joie de vivre, si on veut regagner un peu de morosité.
J'ai adoré.
j'ai beaucoup aimé aussi
actuellement je suis sur zombie planet, zombie nation , et zombie island
de david wellington
un relauch du mythe du zombie surtout le premier tome, après c'est une vraie histoire et surtout ce n'est pas gore
exact, une bonne revisite du thème zombie