Bonjour à tous !
Encore moi pour vous poser des questions !
J’aurais aimé connaître votre rapport à la défaite dans le JDS. Est-ce que cela vous impacte ? Est-ce que cela n’a aucune importance pour vous ? Est-ce que vous gagnez plus que vous ne perdez ?
Dites-nous tout !
Comme tout le monde, je pense, je suis contente quand je gagne, mais je ne fais pas un drame si je perds (si je raisonnais autrement, il y a longtemps que j’aurais abandonné le défi 10 de Calico lol !!). L’essentiel est d’avoir passé un bon moment et d’avoir fait une belle partie.
Et dans un jeu style Everdell, comme dirait mon gendre “Si tu es fier de la ville que tu as construite, eh bien, tu as fait une belle partie, même si tu as perdu” 
Difficile de répondre car je ne perds jamais.
Il parait que je gagne très souvent, mais je n’en ai pas l’impression (possible que j’ai un taux de victoire plus élevé sur des nouveaux jeux, mais c’est parce que je fais attention aux règles)
toujours est t’il que je joue pour gagner, mais une fois le jeu fini, je m’en fou totalement.
Les parties dont je me souviens, c’est plus parce qu’on a passé un excellent moment parce qu’il y avait ne bonne ambiance, un gros niveau ou qu’il y a eu un coup qui a pu renverser la partie ou initier de nouveaux axes stratégiques.
Dans les jeux coopératifs, je dois perdre pour trouver de l’intérêt au jeu.
Dans les jeux compétitifs, je joue pour gagner, mais il ne faut pas que je gagne trop souvent non plus, et souvent le sentiment de défi commence quand on perd.
Bon je vais quand même répondre à ma propre question parce que quand même hein!
J’aime gagner. Je me fiche de perdre. Je trouve du plaisir dans la victoire. Autant dans la défaite. Mais ça c’est quand je joue avec des proches, des amis ou en direct.
Quand je joue en ligne, je déteste perdre. Du moins, je déteste trop perdre. Quand je joue face à des inconnus je joue pour gagner. Cela dit, la majorité du temps je me fiche aussi de perdre en ligne. Tant que ce n’est pas une longue lignée de défaites qui, effectivement, a tendance à me tilter !
Je ne perds jamais plus d’une fois à un jeu.
Si je perds une fois je n’y rejoue plus.
Il y a les mauvais joueurs , les mauvais gagnants et bien sur les mauvais perdants …
Y’en a même qui cumulent c’est dire …
Du coup, dans ta ludothèque il y a un ou mille jeux
?
Quel est l’archétype du mauvais gagnant pour toi ? Et tu mauvais perdant ?
Je suis bon gagnant, rien à voir avec tout ça !
Pour ma part je n’ai rien contre la défaite.
Si les joueurs en face ont étés objectivement meilleurs que moi je l’admets et j’assume.
Je le prends moins bien quand j’ai conscience d’avoir mal joué et je m’énerves juste contre moi même. Et il m’arrive de râler sur le hasard quand il est vraiment injuste avec moi…
Le plus important est d’apprécier la partie et d’être juste heureux d’enfin avoir eu le temps de ressortir un jeu qui nous avais manqué…
Ah oui, je vois ! La frustration est souvent grande d’avoir mal joué. Même si je suppose que mal jouer fait partie intégrante du fait de jouer.
Perdre fait aussi partie intégrante du fait de jouer !
Mon rapport à la défaite est simple : je m’en fous.
En revanche j’ai un rapport plus ambigu avec ce qu’on pourrait appeler la “performance”. Si j’ai l’impression de ne rien comprendre ou, pire, que je réalise avoir mal compris le jeu, ça gâche considérablement mon appréciation et mon humeur.
Le meilleur souvenir ludique que j’ai, c’est une défaite à La Guerre de l’anneau. Pas parce que c’est une défaite mais parce que ce fut homérique, qu’on a tous les deux bien joué, avec et parfois contre les dés.
Plus généralement, je suis content d’allet au bout de mon idée dans un jeu. Qu’elle me fasse gagner ou non reste vraiment secondaire… C’est une médaille en chocolat.
Ça peut en revanche me contrarier de gagner sur une partie de quelque chose par pure chance ou contre toute vraisemblance (par exemple une récente partie de Mille Fiori où je prends une très grosse avance dès le départ car mon vision de droite fait 3 erreurs d’affilée).
Que les autres perdent ne me dérange aucunement.
J’ai horreur du King making lorsque j’en subis les conséquences. Quand il me profite ma foi… c’est que je fais un meilleur parti que mes adversaires 
Je perd assez souvent hormi sur les jeux sur lesquels je suis spécialiste, auquel cas j’atteint un ratio de victoire correct, sans plus.
Pour devenir “spécialiste” sur un jeu, il me faut perdre, perdre et perdre encore. Et je déteste proposer des jeux auquels je suis sur de gagner (100% sur 40 parties vs mon neveu à 5 tribes, qu’il adore “mais bon”), j’ai l’impression d’emmener mes joueurs vers un traquenard.
Ceci dit, il adore aussi Jaipur et me met une rouste à chaque fois, avec des ratio similaires, pas très fan du jeu non plus.
Le mauvais gagnant c’est celui qui se vante de manière un peu trop ostentatoire , voire qui te rappelle chaque jour qu’il a gagné , etc.
Le mauvais perdant c’est celui qui rale , qui gémit , qui souffle , voire qui envoie balader le plateau.
NB : ne pas mettre les 2 profils dans la même partie 
Quand je perds je dis souvent bravo au gagnant. Et vous?
Je pense que c’est plutôt un signe d’etre bon perdant.
(Mais ça m’arrive aussi de raler sur le hasard ou sur une ligue à mon encontre… donc je suis peut être mauvais perdant sur certains jeux ?)
Ce qui est marrant c’est qu’il y a certains jeux où quoi que tu fasses tu sais que tu va perdre.
Ma conjointe adore Quartermaster Général alors qu’elle à perdu 99,9 % des parties jouées. Mais, malgré tout elle veut y revenir à chaque fois. Une part de masochisme ou un amour immodéré pour ce jeu ?
Pour ma part c’est Mémoire 44 où je perds presque à chaque fois. Il faut dire que je joue toujours les Allemands et le jeu respecte bien l’Histoire de ce point de vue là. C’est pour ça que Madame n’a pas aimé l’extension Méditerranée puisque l’Histoire à fait que les Anglais (joués par Madame) ont majoritairement perdu face aux Allemands. Et l’histoire s’est répétée…
Un jeu dans lequel je perd est surement un jeu qui a mal était finalisé. 